• il y a 10 mois
Le géographe et essayiste Christophe Guilluy à propos de la colère des agriculteurs : «Ce qu'on nous fait croire c'est que toutes ces révoltes représentent les marges de la société. Mais elles sont la société elle-même. La réalité c'est que ceux qui font tenir la société sont ces gens ordinaires, ces petits travailleurs, ces employés, ces ouvriers, ces paysans. Une société ne tient pas sans ça. Or une société cohérente, c'est une société où il y un lien entre le haut et le bas»

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Transcription
00:00 Tout ça est très, très lié à la rupture anthropologique
00:03 entre ces élites, ces catégories supérieures et le peuple.
00:06 Parce que si vous n'êtes plus en lien avec la société elle-même,
00:10 parce que ce qu'on nous fait croire, c'est que toutes ces révoltes,
00:12 tous ces coups de butoirs représentent les marges de la société.
00:16 Elles ne représentent pas les marges de la société.
00:18 Elles sont la société elle-même.
00:20 Or, quand vous avez...
00:21 Vous voulez dire que ce qui se passe là, c'est presque le cœur battant du pays ?
00:24 Bien sûr. Il faut bien avoir en tête une chose.
00:28 C'est que quand je dis France périphérique, c'est un constat, finalement, géographique.
00:34 La réalité, c'est que ceux qui font tenir la société sont ces gens ordinaires,
00:40 sont ces petits travailleurs, sont ces employés, sont ces ouvriers, sont ces paysans.
00:45 Une société ne tient pas sans ça.
00:47 Or, une société cohérente, c'est une société où il y a un lien entre le haut et le bas,
00:51 où ça circule.
00:52 [Musique]
00:56 [SILENCE]

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