• il y a 11 mois
Gabriel Attal va de nouveau recevoir les représentants de la FNSEA ce mardi soir, alors que la mobilisation des agriculteurs se poursuit, malgré la promesse de nouvelles annonces "dans les tout prochains jours"

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Transcription
00:00 Alors effectivement, il y a à nouveau des discussions, il faut que les sujets avancent.
00:06 On a 124 propositions.
00:09 Ce n'est pas 124 propositions une par une, c'est aussi un changement de cap.
00:13 Ce que nous attendons, c'est au-delà de ces propositions,
00:17 qui sont effectivement très précises et que les agriculteurs en attendent les réponses,
00:23 c'est derrière ça qu'il y ait ce changement de cap, ce changement d'orientation
00:28 qui fasse en sorte qu'on soit respecté par les prix de nos productions d'une part
00:35 et ensuite qu'on ne soit pas mis en concurrence déloyale avec des produits
00:39 qui arriveraient de l'autre bout du monde avec des normes complètement différentes.
00:43 Et ça, il nous faut ce changement de cap.
00:46 On peut très bien entendre qu'il y a des choses qui peuvent être faites de suite,
00:49 d'autres où il faut négocier au niveau européen,
00:53 d'autres où il faudra peut-être passer par des éléments législatifs,
00:56 mais en tout cas, ce changement de cap, il faut vraiment qu'on le ressente
00:59 et pour le ressentir, il faut qu'il y ait ces actes
01:03 par rapport à ces 124 propositions que nous lui avons faites.
01:07 – Vous comprenez qu'il faut quand même une réciprocité dans les échanges commerciaux ?
01:10 C'est-à-dire que ne serait-ce que pour pouvoir exporter nos produits agricoles,
01:14 vos produits agricoles, il faut qu'on accepte qu'il y a un certain nombre
01:17 qui arrive dans l'autre sens ?
01:20 – Alors là, nous ne sommes pas opposés aux échanges internationaux.
01:25 Là où nous sommes strictement opposés,
01:28 c'est qu'il y ait des échanges qui ne soient pas basés sur les mêmes normes.
01:31 Nous, quand nous expédions de la viande dans un autre pays ou un autre produit,
01:35 on respecte les normes que nous exigent ces pays-là.
01:38 Lorsqu'on a ouvert par exemple des marchés sur la Chine,
01:42 on a les Chinois qui viennent contrôler nos abattoirs et nous imposent leurs normes.
01:51 C'est absolument pas ce qui se passe dans les échanges européens.
01:55 D'un côté, vous avez les Brésiliens qui sont autorisés
02:00 à donner des farines de viande à leurs animaux,
02:03 à donner des activateurs de croissance qui n'ont aucune règle de bien-être animal,
02:07 contrairement en Europe.
02:09 Pour vous citer quelques exemples,
02:11 tout ce qui est interdit chez nous est autorisé chez eux.
02:15 Nous ne demandons pas à ce que l'ensemble des normes sautent en Europe,
02:20 c'est pas ça.
02:21 Par contre, il est insupportable qu'on ait des échanges
02:25 à partir de normes qui soient différentes.
02:27 C'est pour ça que nous demandons l'application de clauses miroirs,
02:31 de mesures miroirs,
02:33 mais des vraies mesures où on ait des contrôles de récidivité extrêmement formaux.

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