• il y a 11 mois

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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV, notre émission bourse où les présidents de
00:12 société cotée viennent nous commenter leurs résultats, exposer leurs stratégies.
00:16 Aujourd'hui c'est Cédric Rényi, le président de Quamplify que nous accueillons.
00:20 Cédric, bonjour. Nous étions parlé au mois de février je crois,
00:24 vous étiez en visio, vous êtes venu directement sur le plateau, donc peut-être
00:31 nous représenter l'activité de Quamplify pour ceux qui n'ont pas vu la
00:35 première interview ? Alors Quamplify c'est une société que j'ai co-crée il y a 25 ans,
00:40 au départ dans le couponing, donc ce sont les petites offres promotionnelles
00:43 qu'on voit avec des offres de remboursement notamment qu'on va
00:48 retrouver sur les produits de Longhi, Bourbon, Kenwood, Karcher et autres.
00:52 Et on a fait une migration à partir des années 2016-2017 vers le digital.
00:57 Aujourd'hui on a une offre de solutions intégrées donc on va s'occuper de faire
01:00 une stratégie d'acquisition de clients pour le compte de nos annonceurs qui
01:04 sont des marques, des retailers et des e-commerçants pour leur amener du
01:08 trafic à la fois sur leur site web et à la fois en magasin. Et on va activer
01:12 tous les leviers digitaux qu'on connaît derrière qui sont ceux de Google,
01:15 moteur de recherche, de référencement payant, donc référencement gratuit,
01:18 social media, réseau, influence, display, tous les leviers digitaux qui font amener
01:23 des clients sur leur site.
01:25 D'accord, vous êtes sur un périmètre France et vous êtes aussi dans les pays nordiques.
01:29 Alors on est 250 personnes, on a fait 31,5 millions de chiffres d'affaires en 2023
01:33 et effectivement on est implanté à Paris où il y a notre chaîne sociale, à Levallois-Péret,
01:37 Aix, Bordeaux, Lille et Nice en France et dans les pays nordiques, Suède, Norvège et Finlande.
01:42 D'accord, alors vous venez de publier donc vos résultats annuels,
01:46 il faut savoir que vous clôturez donc fin septembre.
01:48 Dans les grandes lignes, qu'est-ce qu'il faut retenir de cette publication ?
01:51 Alors c'est une communication effectivement un peu particulière.
01:53 On a globalement une marge brute qui s'est à peu près stabilisée avec 2,3% de croissance.
01:59 On avait intégré une agence en juillet 2022 sur trois mois de l'exercice précédent
02:03 et grâce à sa contribution sur l'ensemble de l'exercice,
02:05 on a pu générer une petite croissance de marge brute.
02:09 Le BE par contre a baissé d'à peu près 22% à 2,9 millions.
02:13 Donc il reste très positif, 14% de la marge brute.
02:16 En fait, on a effectivement augmenté nos charges RH, on va en reparler,
02:21 avec l'intégration de l'équipe de l'agence Nouveau Duo Bispo que nous avons intégrée
02:26 et la mise en place d'une équipe de direction générale de senior
02:30 pour déployer toute la stratégie du groupe.
02:32 D'accord.
02:33 Le deuxième point qu'il faut retenir, c'est une dépréciation de nos actifs.
02:35 Ça fait deux ans qu'on fait de la décroissance organique
02:37 sur l'ensemble des acquisitions qu'on a pu faire.
02:39 On a eu des changements de business model sur certaines sociétés acquises.
02:44 D'accord, que vous avez quittées en 2020, je crois.
02:46 Alors, on a commencé en 2017.
02:48 D'ailleurs, c'est une des plus impactées, c'est une société d'email
02:51 qui fait de l'email et de la co-registration.
02:52 Oui.
02:53 C'est le plus gros levier du groupe.
02:55 Et on a été très affecté par les fournisseurs d'accès à Internet,
02:58 les FAI, qui ont limité la diffusion de campagnes d'email.
03:01 Donc on n'a même pas pu produire tout ce qu'on avait vendu.
03:05 Ça, ça nous a beaucoup impacté depuis mi-2022.
03:09 Et on a également eu quelques petits changements de business model.
03:11 Je pense à Agence Google, où avant, on était en pourcentage
03:14 des budgets médias dépensés et on est passé en jour-hommes.
03:17 Et du coup, on a eu des baisses de revenus pendant 2-3 ans
03:20 et on a dû réévaluer l'ensemble de nos actifs.
03:22 D'accord.
03:23 Ce qui génère du coup un résultat net négatif de 9 millions d'euros,
03:26 9,2 millions d'euros.
03:28 Donc, assez impactant, mais qui n'a aucun impact cash.
03:32 On a également aussi une provision client qui a pas mal augmenté
03:34 à plus de 500 000 euros, avec quelques impéis de clients,
03:38 des difficultés dans le retail que tout le monde connaît,
03:41 qui forcément nous ont impacté, puisqu'on a 600 clients sur nos business.
03:44 Et vous provisionnez ça, bien sûr, en risque.
03:47 Donc, ça vient de côté Rochard.
03:49 Bon, ça c'est pour le passé.
03:51 Ce qui est important, c'est le futur, comme on dit.
03:53 Quels sont les perspectives pour 2024 ?
03:55 Écoutez, on reste confiants.
03:56 On a en même temps publié le premier trimestre de notre exercice,
03:59 puisqu'on a clôt au 30 septembre 2023.
04:00 Donc, on a clôturé le premier trimestre octobre-décembre 2023.
04:04 Et on fait une croissance organique de 22 %, donc elle est très forte.
04:08 Les marges suivent, oui. C'est pas le détriment des marges.
04:10 Pour l'instant, on communique pas encore sur les marges.
04:14 On devrait quand même, malgré tout, en 2024, avoir plusieurs effets.
04:18 L'effet croissance organique.
04:20 Ensuite, un effet de stabilisation de la croissance de nos chargés à rage,
04:25 qui ont fortement augmenté en 2023.
04:26 1,8 million de chargés à rage en plus, 14 %.
04:29 On va avoir un impact plus limité en 2024.
04:32 Et c'est le deuxième trimestre consécutif de croissance,
04:35 puisque le dernier trimestre de l'exercice précédent
04:37 avait déjà initié une première phase de croissance.
04:40 Donc, on se concentre sur des appels d'offres de grands comptes.
04:43 Et on commence à voir les premiers effets.
04:44 On a aussi ainsi le gain de nouveaux comptes comme EDF, Prince & Stantham.
04:50 - Le moins Zohair H, c'est 3 managers, 3 directeurs généraux,
04:53 délégués que vous avez recrutés.
04:54 - J'ai une DG sur la partie chopper, activation,
04:57 les métiers historiques qui nous a rejoints il y a 2 ans, Morgane Busselet.
05:00 J'ai un DG médias qui nous a rejoints il y a un an et demi, Jérémy Breau.
05:03 On a un DG conseil, Adrien Alouela,
05:05 qui nous a rejoints aussi il y a à peu près un an.
05:07 - Et du coup, ils se rentablent, ils rentrent du budget.
05:09 - Voilà, ça commence à rentrer.
05:10 Il fallait redéfinir les plateformes de marques.
05:12 On a relancé une offre Bespoke, une offre Camplify avec une régie.
05:16 Rassembler les offres de performance digitale dans l'offre Bespoke.
05:19 Et le gain de nouveaux comptes, BioCop,
05:21 je vais commencer à le dire, Chaussure Besson,
05:24 voilà, qui commence à se signifier
05:27 et qui devrait apporter de la croissance sur 2024,
05:29 malgré la perte de notre plus gros client au 31 décembre,
05:31 qui est Optical Center,
05:33 qui était le premier client du groupe à porter moins de 4% de la marge brute,
05:37 qui a décidé de rapatrier ses activités en Israël.
05:40 - D'accord, OK.
05:41 Vous pouvez nous faire un point sur fonds propres, trésors, honnêtement ?
05:44 - Alors, on reste très solide malgré la dépréciation de nos actifs.
05:48 La trésorerie s'est encore renforcée au cours de l'exercice.
05:53 On a un peu plus de 16 millions d'euros de trésorerie.
05:55 Une trésorerie nette-nette de 3,2 millions d'euros
05:58 qui a progressé de 600 ou 700 000 euros cette année.
06:01 Et donc des fonds propres très solides.
06:03 Et on reste très serein sur cette partie-là.
06:05 C'est un éleveur fort.
06:06 On a continué de se désembêter aussi d'à peu près 900 000 euros,
06:09 malgré la souscription d'un nouvel emprunt d'1,5 million
06:11 sur l'exercice pour l'acquisition de l'agence
06:14 qu'on avait fait sur la fin de l'exercice 2022.
06:16 Donc on reste très solide de ce côté-là.
06:18 - Donc vous avez fait quand même des acquisitions ces dernières années.
06:20 Est-ce que vous avez d'autres cibles en vue ?
06:22 - Alors, à court terme, non.
06:23 Vous l'avez compris, là, effectivement,
06:25 on a pris une grosse dépréciation de nos actifs.
06:27 On a fait un gros travail d'intégration ces derniers mois,
06:31 ces deux dernières années,
06:33 pour fusionner les sociétés entre elles.
06:35 On est passé de 12 sociétés à 7.
06:37 Donc on a 5 sociétés de moins.
06:39 On est en train de basculer sur les mêmes ERP.
06:41 Et la plateforme de marque permet d'avoir une offre intégrée
06:44 où on arrête de travailler systématiquement en silo.
06:48 Le SEO, le SIE, le display, l'email, etc.
06:51 Le social media, on l'analytique, on rassemble tout ça.
06:54 Et on a une offre 360.
06:56 - Voilà, parfait.
06:57 Pour conclure, Cédric,
06:59 il y avait un message particulier auprès des actionnaires,
07:01 des investisseurs qui nous regardent,
07:02 pour essayer de faire redécoller votre cours,
07:04 qui a replié une vingtaine de pourcents sur un an ?
07:07 - Voilà, donc c'est vrai que le cours de bourse,
07:08 aujourd'hui, est particulièrement bas.
07:11 Le meilleur exemple, c'est que moi,
07:12 je me suis renforcé depuis un an et demi
07:15 en rachetant à peu près 3% des titres du groupe.
07:17 Donc c'est plutôt que j'ai confiance en l'avenir.
07:19 Je pense qu'on est sur un point bas aujourd'hui,
07:21 d'ailleurs de l'activité.
07:22 Une activité en 2023 qui est encore baissée,
07:26 mais qui remonte des signes de croissance
07:27 depuis maintenant un peu plus de 6 mois.
07:29 Et on devrait profiter, dans les années qui viennent,
07:32 à la fois de tous les investissements
07:35 qu'on a pu faire dans ces acquisitions,
07:37 et d'un retour à une croissance de la rentabilité,
07:39 avec, j'espère aussi, un marché small cap sur Renext,
07:44 plus attractif pour les flux investisseurs.
07:47 - Voilà, c'est le département de la Cote
07:49 qui est un peu souffert.
07:50 En tout cas, vous battez dans ces principales.
07:51 - Exactement, je pense qu'il y a à la fois
07:53 des conditions qui sont liées à notre activité.
07:56 Nous, on est très exposé au retail,
07:58 et voilà, qui a beaucoup souffert en 2023.
08:00 Mais on voit les premiers signes encourageants.
08:02 Je pense au Black Friday, par exemple,
08:04 la fin d'année, qui a été très, très bon.
08:06 Les soldes qui se présentent bien aussi.
08:07 On voit que les annonceurs, les marques,
08:10 finalement, s'adaptent aux attentes des consommateurs.
08:13 Ils veulent acheter au meilleur prix.
08:14 Et du coup, ça dynamise plutôt les temps forts de marques.
08:17 Black Friday, soldes, promotions, etc.
08:19 Et c'est notre métier d'aller chercher les clients dans ces moments.
08:21 - Ils en ont besoin, et vous, vous savez faire.
08:23 Donc, normalement, ça devrait bien se passer.
08:24 - Exactement, donc, je pense que c'est une bonne fenêtre de tir
08:26 pour rentrer au capital,
08:27 même si on a pu décevoir ces dernières années.
08:30 - Cédric, merci d'être venu vous expliquer
08:32 avec autant de transparence, de clarté,
08:34 et donc, ce message pugnace.
08:36 Merci à tous de nous avoir suivis.
08:38 Je vous donne rendez-vous très prochainement sur Investeur TV
08:41 avec un autre président de Société Côté.
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