• il y a 11 mois
Marc Lavoine était présent sur le plateau de Télématin pour présenter son nouveau spectacle musical Les souliers rouges, en tournée dans toute la France. 

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Transcription
00:00 Ce matin, c'est Marc Lavoine. Bonjour Marc Lavoine.
00:02 Bonjour, bienvenue.
00:03 Merci beaucoup d'être là avec nous ce matin.
00:05 Vous êtes venu nous présenter votre spectacle musical "Les Sous les Rouges"
00:08 donc inspiré du célèbre conte d'Andersen.
00:10 Alors c'est actuellement en tournée dans toute la France
00:13 et du 9 au 11 février à la salle Pléiel à Paris.
00:16 "Les Sous les Rouges", c'est une passion pour vous.
00:19 Ça vous vient d'où ça ?
00:21 Ça me vient de Fabrice Aboulker, le compositeur,
00:23 qui est un fan de comédie musicale.
00:26 Ça a commencé avec Michel Legrand.
00:28 Et puis bon, comme je le connais depuis 40 ans,
00:31 il m'a éduqué à la comédie musicale.
00:35 Nous sommes allés voir beaucoup de spectacles à Broadway
00:38 et puis voilà, ça m'a plu.
00:40 J'ai trouvé que c'était un format formidable pour pouvoir s'exprimer.
00:44 En même temps, après j'ai fait un roman,
00:46 ce qui me permettait de travailler sur des longs termes.
00:49 Et puis là, on a rencontré Céleste,
00:51 voilà donc la jeune danseuse
00:53 qui a le rôle principal et qui est merveilleuse.
00:56 Eh bien, vous savez quoi ? On va se glisser tout de suite avec vous
00:58 dans ces "Sous les Rouges" en images et en musique.
01:01 La malédiction des souliers rouges
01:07 La malédiction des souliers rouges
01:14 Naisseront le monde entier
01:18 Les souliers rouges à mes pieds
01:21 Tu danseras tous les jours
01:24 Sans penser à l'amour
01:26 Je voulais vous rencontrer
01:29 Car je vous ai vu danser
01:31 Je tombe amoureuse
01:33 Je tombe amoureuse
01:35 Je tombe amoureuse
01:37 Je tombe amoureuse
01:39 Je tombe amoureuse
01:42 Vive ou ne pas vivre
01:45 On a l'impression que c'est le patron qui surveille une répétition.
01:52 C'est clair !
01:53 La bohagne, il regarde tout.
01:54 Le montage est mal fait.
01:55 Je le vois, le montage est mal fait.
01:56 Les souliers rouges portent une malédiction, on l'entendait chanter.
01:59 Celle qui les chaussera connaîtra la gloire, évidemment,
02:02 mais devra renoncer à l'amour.
02:03 Dans la vie, vous, entre une belle paire de pompes et l'amour,
02:05 vous choisissez quoi, Marc Lavoine ?
02:06 Une belle paire de ?
02:07 De pompes.
02:08 Ah, de pompes.
02:09 Je choisis l'amour, bien sûr.
02:10 Je ne vais pas marcher pieds nus.
02:12 Le spectacle, ça faisait 15 ans que vous vouliez le faire.
02:15 Il y a eu pas mal d'embûches.
02:16 Pourquoi ça a pris autant de temps ?
02:17 Il n'y a eu d'abord pas d'embûches, il y a eu le disque,
02:19 l'album avec Béatrice de Coeur de Pirate et Arthur H.
02:23 En 2016 ?
02:24 Oui, pour faire connaître l'œuvre, parce que les souliers rouges
02:27 étaient peu connus.
02:28 Il y a 15 ans, en dehors du film qui avait remasterisé Scorsese,
02:34 il y avait peu de documents.
02:35 C'est vrai que le document est assez fin.
02:37 Et ensuite, cet album a bien marché, on a pu imposer un titre,
02:41 qui est Vivre ou ne pas vivre.
02:43 Et là, on a commencé à travailler sur la comédie musicale
02:45 qui a été coupée en…
02:47 En 2020 à cause du Covid.
02:49 Voilà, on lui a coupé la tête.
02:51 Et puis, c'est un mal pour un bien, parce que Fabrice a continué
02:55 à chercher et il a trouvé Céleste.
02:57 Et donc, c'est vrai qu'une danseuse qui chante et qui joue la comédie,
03:01 c'est très précieux.
03:03 Le metteur en scène, Jeremy Lipman, a bien travaillé avec la danseuse,
03:06 avec la chanteuse et avec l'actrice.
03:08 Et la chorégraphe, Tamara, a très bien travaillé avec les danseurs
03:12 et cette fille.
03:13 Et donc, du coup, ça donne une cohérence au spectacle,
03:16 ça a monté tous les rôles, les deux rôles masculins
03:19 et aussi les rôles des danseurs.
03:21 Il y a vraiment des personnages qui se détachent,
03:23 qui sont très visibles, très beaux.
03:26 - Alors Marc, vous en parlez beaucoup de ce Fabrice, Fabrice Aboulker,
03:29 que vous connaissez depuis très longtemps, 40 ans, vous disiez.
03:31 - Oui, il est là, il est venu.
03:32 - Il paraît que c'est grâce à sa mère qu'on l'avait rencontré.
03:34 Est-ce que c'est vrai qu'un jour, la mère de Fabrice Aboulker
03:36 l'a appelée pour lui dire, en parlant de vous,
03:38 en Marc Lamont, il a dit "J'ai un type en face de moi,
03:40 il a l'air très con, mais peut-être que tu devrais le recevoir,
03:42 il a peut-être du talent." C'est vrai ou pas ça ?
03:44 - Non, parce que je parlais à voix basse.
03:46 - Oui.
03:47 - Donc non, mais c'est vrai que j'étais...
03:49 J'avais 17 ans, j'étais peut-être un peu con
03:52 et de m'avoir présenté Fabrice, ça m'a rendu moins con.
03:57 C'est-à-dire qu'il m'a éduqué, je sortais de l'adolescence.
04:01 J'étais encore adolescent quand je l'ai rencontré.
04:04 Du coup, il m'a un peu... Il m'a aidé, il m'a soutenu
04:07 et jusqu'à aujourd'hui, on est inséparables.
04:10 - Depuis 1983, vous travaillez ensemble sur plus de 100 chansons.
04:14 Vous n'êtes jamais engueulé ?
04:16 - Non, depuis 1978, on travaille ensemble,
04:18 parce qu'il était d'abord mon manager dans un groupe de rock.
04:21 Ensuite, on a commencé à faire des chansons,
04:23 je lui ai demandé de faire des chansons.
04:25 On s'est pas fâchés.
04:28 On a eu des désaccords sur des points musicaux,
04:31 des points artistiques, mais jamais l'amitié n'a été endommagée.
04:37 - Ce Fabrice, il a un petit message pour vous ce matin.
04:40 - Bonjour Marc, est-ce que tu me reconnais ?
04:44 Est-ce que tu pourrais nous raconter de si bon matin
04:47 l'anecdote de "Qu'est-ce que t'es belle"
04:49 et comment tu as convaincu Catherine Ringer de l'interpréter avec toi ?
04:53 Merci.
04:55 - Alors, c'est quoi cette anecdote ?
04:57 - Les gens la connaissent.
05:00 J'étais à Morzine avec Fabrice, on travaillait sur des maquettes
05:04 et puis j'avais envie de chanter avec Catherine Ringer.
05:08 Et donc une amie me dit "appelle-la".
05:10 Alors j'appelle le manager qui me trouve le numéro de téléphone de Catherine Ringer.
05:14 J'appelle Catherine Ringer, je lui dis "bonjour, c'est Marc Lavoine".
05:18 Elle est magnifique cette photo.
05:20 Je l'ai pas d'ailleurs.
05:22 - Elle vous la filera, si vous voulez.
05:24 - Et donc je dis à Catherine "c'est Marc Lavoine".
05:28 Elle me dit "oui, moi je file pas" puis elle me raccroche son nez.
05:31 Donc j'appelle le manager, c'est bien le bon numéro, je la rappelle.
05:35 Elle me dit "on s'est rencontré où la première fois ?"
05:37 Je dis "sur scène, à Auxaigne, tu es venu danser derrière les yeux au revolver".
05:42 Puis ensuite on s'est rencontré là et là.
05:45 Elle me dit "ah ouais ? Et tu chantes quoi en ce moment ?"
05:48 Je lui dis "je chante "Bascule" avec moi".
05:50 Elle me dit "vas-y, chante".
05:52 - C'est génial.
05:53 - Alors au téléphone, je lui chante la chanson.
05:55 Elle me fait "bon c'est bon, je te crois, qu'est-ce que tu veux ?"
05:57 J'ai envie de faire écouter une chanson.
05:59 Elle me dit "viens maintenant". Je lui dis "je suis à Morzine, c'est un peu embêtant,
06:01 je prends le train demain matin et je te retrouve où tu es".
06:04 Elle était sur un studio de télé où elle enregistrait une émission avec Delarue,
06:07 sur TV6 à l'époque.
06:10 Et puis elle a écouté, elle m'a dit "oui".
06:13 - Génial.
06:14 - Moi j'adore, enfin personnellement, excusez-moi je m'exprime,
06:17 mais moi j'adore parce que vous chantez l'amour, donc ça j'adore ça.
06:19 Mais il y a toujours une petite mélancolie quelque part derrière, pourquoi ?
06:24 - Une mélancolie ? Bah parce que je suis mélancolique, certainement.
06:28 - Donc c'est vous ?
06:30 - Il y a aussi des thèmes différents, il y a l'amour de Paris, il y a l'amour de la France,
06:36 il y a l'amour des événements qui se produisent,
06:41 ils ont des milieux sociaux dont je fais partie,
06:45 qui aujourd'hui sont très importants et très oubliés.
06:50 Alors il y a de l'amour bien sûr, il y a de la mélancolie,
06:54 il y a aussi une volonté de dire aux gens qu'on est ensemble,
07:00 qu'un artiste ce n'est pas seulement des paillettes et du champagne,
07:03 c'est quelqu'un qui est dans la vie et qui peut soutenir les gens.
07:07 Donc il y a tout ça dans le travail.
07:09 - Ok, de s'inscrire vraiment dans la société telle qu'elle est,
07:11 et pas le monde, la petite bulle dans laquelle on enferme injustement les artistes trop souvent.
07:15 Vous parliez d'amour, regardez votre voisine comme elle vous regarde depuis tout à l'heure,
07:19 Camille Darand.
07:20 Vous savez qu'à l'âge que vous veniez aujourd'hui, Camille a fait le signage du studio pour être là ce matin avec vous.
07:25 Autant vous dire qu'on ne sait pas du tout ce qu'elle vous a préparé, et on vous souhaite bonne chance.
07:29 - Oh non, ça va être super sympa, vous me connaissez Marc, ça va être trop sympa.
07:32 - Oui, je vous connais, on a chanté ensemble.
07:34 - Oui, on a chanté ensemble.
07:35 Et pour vous Marc, j'ai choisi une interview spéciale "Douce France".
07:39 Parce que je sais que vous écoutiez "Châtronner" quand vous étiez petit.
07:43 - "Cher pays de mon enfance"
07:46 - Alors c'est parti pour une interview, on va essayer de découvrir quelle est votre France.
07:49 D'ailleurs vous avez écrit sur la France, vous avez écrit "Ça c'est la France" en 2007.
07:54 - C'est ça la France.
07:55 - Ah oui pardon, c'est ça la France en 2007, on l'écoute.
07:57 - En 98, non en 96, j'ai écrit.
08:00 - Ah bon ?
08:01 - Oui, oui, je l'ai écrite pour la Coupe d'Europe.
08:06 Quand l'équipe de France s'était présentée, que Jean-Marie Le Pen avait décidé que ce n'était pas la France.
08:11 Et donc j'avais écrit cette chanson comme ça, et elle est sortie en 98.
08:16 - Ah oui, c'est ça, elle est sortie plus tard.
08:17 - Elle est sortie deux ans plus tard.
08:19 - Et est-ce que cette France que vous décrivez là, c'est la même qu'aujourd'hui ?
08:22 - Ah c'est la même, c'est la même bien sûr.
08:25 - Qu'est-ce que vous aimez chez elle ?
08:27 - J'aime son tempérament, j'aime son espoir, j'aime son espérance, j'aime ses combats.
08:33 Et puis je n'aime pas des choses, je n'aime pas la colonisation, je n'aime pas le racisme,
08:40 je n'aime pas l'antisémitisme, je n'aime pas la violence sur les enfants, je n'aime pas tout ça.
08:44 Donc il y a des choses que j'aime, des choses que je n'aime pas.
08:46 Mais globalement, la France a quand même toujours une façon de se relever avec dignité.
08:54 Voilà ce que je pense.
08:55 - Votre France, c'est celle de Charles Prévet, on l'a dit.
08:57 C'est aussi celle de Brassens, de Barbara, de Gainsbourg.
08:59 Et c'est aussi celle de Jean Ferrat, chanteur engagé.
09:03 On écoute cette chanson qui s'appelle "Ma France".
09:06 Je voudrais savoir ce qu'elle représente à vous cette chanson.
09:15 - Ma France, c'est ça. C'est sa chanson qui me plaît.
09:18 Je sais qu'elle ne plaît pas à certains, mais moi elle me plaît.
09:21 - Elle a fait polémique à l'époque. Elle était censurée.
09:23 - Elle est pleine de valeurs. Elle contient Picasso, elle contient Édouard,
09:26 elle contient tous les combats que la France a menés et qui sont des bons combats, je trouve.
09:31 - Vous êtes un chanteur engagé, vous ?
09:33 - Non, non, non, je suis un chanteur dégagé.
09:35 Engagé, ça ne veut rien dire.
09:39 Je veux dire, toutes les chansons qui ont eu des chansons à slogans
09:42 sont restées des chansons qui sont devenues des chansons oubliées.
09:45 Les vraies chansons, ce sont des chansons qui portent les thèmes les plus importants.
09:49 C'est le temps des cerises.
09:51 C'est ça qui fait que la culture politique peut être transmise de bouche en bouche
09:57 avec des chansons qui chantent encore dans les rues, comme disait Traîné.
10:02 - Très bien, merci. J'aime beaucoup cette petite réponse.
10:05 - Camille, on termine cette interview avec 30 secondes sans réfléchir.
10:09 - Oui, 30 secondes.
10:10 - Sans réfléchir.
10:11 - Sans réfléchir.
10:12 - Ça va être facile.
10:13 - Vous allez avoir 30 secondes pile-foilette.
10:15 - Comme d'habitude.
10:16 - Mais s'il vous plaît, de façon totalement spontanée.
10:18 - Oui, bien sûr.
10:19 - Vous avez le droit à un seul joker si vous ne voulez pas répondre à une question.
10:21 - D'accord, OK.
10:22 - Est-ce que vous êtes prêts ?
10:23 - Oui.
10:24 - Alors, vous avez le temps de réfléchir, de regarder un peu les images déjà.
10:25 - C'est parti ! On lance le chrono.
10:26 Tour de France ou Roland-Garros ?
10:28 - Tour de France.
10:29 - Pastis ou Calvados ?
10:31 - Ah, ben, Pastis.
10:33 - Marcel ou Marinière ?
10:35 - Oh là là, joker.
10:37 - Il y en a plus.
10:39 - Prévert ou Aragon ?
10:41 - Oh la vache, c'est dur.
10:42 - Ben oui.
10:43 - Prévert.
10:44 - Prévert, OK.
10:45 - Mais bon, c'est vraiment pas facile.
10:46 - Les Demoiselles de Rochefort ou Bienvenue chez les Ch'tis ?
10:48 - Écoutez, je vais dire les Doiselles de Rochefort, pardon aux Ch'tis, mais comme la boule qui a les fans du compositeur.
10:55 - Ah non !
10:56 - Il y a du temps additionnel.
10:57 - Il y a un peu de temps additionnel.
10:59 Camembert ou Roquefort ?
11:00 - Camembert.
11:01 - Camembert, j'adore.
11:02 - PSG ou OM ?
11:03 - Ah, non, non, non.
11:04 - Ah, si !
11:05 - Vous êtes obligé de diriger.
11:06 - Il n'y a plus de joker.
11:07 - Ah, il n'y a plus de joker.
11:08 - Alors, l'OMG, ça va ?
11:13 - Ah, voilà, l'OMG.
11:14 - Daft Punk ou Ceyron ?
11:15 - Pardon ?
11:16 - Daft Punk ou Ceyron ?
11:17 - Ah, ben, Ceyron, bien sûr.
11:18 - Ceyron.
11:19 Liberté, égalité ou fraternité ?
11:21 - Je dirais, sans la fraternité, on n'a pas les deux autres.
11:28 - On vient pour la fraternité.
11:30 - Je dirais fraternité aussi.
11:32 - French Kiss ou la bise ?
11:34 - Pardon ?
11:35 - French Kiss ou la bise ?
11:36 - Mais dis donc, c'est un french kiss.
11:37 - Ben, pardon, mais...
11:38 - C'est dégueulasse comme photo.
11:39 - C'est un french kiss.
11:40 French Kiss ou la bise ?
11:41 - Ça, c'est un french kiss.
11:42 - Avec la langue ?
11:43 - Non, c'est pas vrai.
11:44 Je préfère la bise.
11:45 - La bise, d'accord.
11:46 Bon, bravo, vous avez bien joué.
11:47 - Merci beaucoup.
11:48 - Et pour ça, vous avez gagné une petite baguette tradition, sans compter en tête.
11:49 Voilà, Mr.
11:50 Frank, regardez ce beau montage que vous avez fait.
11:51 Merci beaucoup, ma mère.
11:52 - Merci, Marc Lavoine.
11:53 - Merci beaucoup, Marc Lavoine et Solier Rouge à la salle Playhead.
11:54 À Paris du 9 au 11 février, puis en tournée dans toute la France, je donne quelques dates
12:08 comme ça.
12:09 17 février à Roubaix, 9 mars à Toulouse, 27 mars à Nantes ou encore à Lyon le 14 avril.
12:15 - Il faut se dépêcher.
12:16 Pour la salle Playhead, il reste encore quelques places.
12:17 - D'accord, très bien.
12:18 - Quelques places, ça veut dire qu'il faut vraiment aller vite.
12:19 Il faut les prendre maintenant.
12:20 Bonne chance, je ne suis pas sûr que le plat soit du jour.
12:21 Mais bon, vous faites comme vous pouvez.
12:22 - Oui, mais non !
12:23 - Si, ça va.
12:24 - Eh, il est de suite !
12:25 - Bon, on va retrouver Agathe Le Caron.
12:26 Et on a un point important à voir avec Agathe.
12:27 Bonjour, Agathe.
12:28 - Salut, Agathe.
12:29 - Bonjour.
12:30 - Vous la connaissez, Agathe Le Caron ?
12:31 - Oui, j'ai le matin noël.
12:32 - Eh oui, le matin noël.
12:33 Vous savez que c'est la Donald Trump de l'information.
12:35 Hier, elle a diffusé une fausse vidéo, mesdames, messieurs, dans laquelle j'aurais
12:40 soi-disant tenté de soudoyer sa prof de yoga.
12:43 - Quelle honte.
12:44 - Eh bien, figurez-vous que ce matin, taisez-vous, Le Caron, ce matin, nous avons retrouvé votre
12:47 vraie prof de yoga.
12:48 Elle s'appelle bien Pauline, vous me le confirmez ?
12:50 - Absolument.
12:51 - Elle s'appelle Pauline.
12:52 Eh bien, voilà ce qu'elle a à vous dire ce matin, Pauline, Agathe.
12:55 - Bonjour.
12:56 Je suis la vraie prof de yoga de Agathe Le Caron.
13:00 Enfin, j'étais.
13:01 Parce qu'autant vous dire, la gonzesse, ça ne vole pas haut.
13:05 Pour lever la cuisse, tac, t'en as pour un quart d'heure.
13:08 Alors, moi, j'ai lâché l'affaire.
13:09 J'ai dit, tu veux faire du yoga, mais t'es pas équipée pour, meuf.
13:14 Voilà, parce que je sais qu'il y a des fake news qui circulent.
13:17 Il est temps de mettre fin à tout ça.
13:19 OK ?
13:20 Agathe, mets-toi plutôt au scrabble.
13:24 - Oui.
13:25 Très inspirante, ma prof de yoga.
13:28 Vous avez vu, franchement.
13:29 Ça donne envie de faire des salutations au soleil toute la journée.
13:32 - Oui, namasté.
13:33 - Elle est formidable.
13:34 Vivement un petit cours de yin avec elle.
13:37 - Oui, et bien, moi, je serai plutôt dans le yang avec vous.
13:39 Allez, merci beaucoup, Lucas.
13:40 - Bisous à vous.
13:41 Et travaillez votre psoas.
13:42 Vous avez un challenge, n'oubliez pas.
13:43 - Mon psoas.
13:44 Non, j'ai un moustache, déjà.
13:45 Bonne journée.
13:46 A demain matin, 6h30.
13:47 A demain, Marie.
13:48 - Salut, à demain.
13:48 - A demain.
13:49 - A demain.
13:49 - A demain.
13:50 - A demain.
13:50 - A demain.
13:55 *Don't stop me*

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