De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud s'insurge contre le manque de légitimité populaire du Conseil constitutionnel qui vient de voter la censure de 40% du texte de la loi Immigration.
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00:00 - On lâche la crise un peu ?
00:02 - La crise, qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:04 Je vais vous dire ce que tout le monde dit, c'est le Conseil constitutionnel.
00:07 Que voulez-vous que je vous dise ? Que le Conseil constitutionnel
00:10 prend un avis sans aucune légitimité.
00:13 Ces gens-là n'ont aucune légitimité populaire.
00:15 - Sans légitimité. - Sans aucune légitimité populaire.
00:17 - Comme vous y allez. - Vous avez 9 personnes qui sont sans doute très à gauche.
00:20 D'ailleurs les 3 présidents du Conseil d'État,
00:23 vice-président du Conseil d'État, hommes de gauche.
00:25 Président du Conseil constitutionnel, hommes de gauche.
00:27 Président de la Cour des comptes, hommes de gauche.
00:29 Et des fois des socialistes, ils représentent moins de 2%,
00:31 mais ils sont aux manettes de l'État.
00:33 Il est magnifique ce pays. Franchement c'est un pays absolument magnifique.
00:36 Vous avez 80% des gens, ou 70% des gens qui sont pour une loi,
00:39 elle n'est pas adoptée. Vous avez une représentation nationale
00:41 qui a voté une loi, elle n'est pas adoptée.
00:43 Vous avez un Conseil constitutionnel de 9 personnalités qui censurent.
00:46 - Bravo. - Et après on dit les extrêmes montent.
00:48 Bah oui, effectivement, ça peut faire monter les extrêmes.
00:51 - Est-ce que cette censure constitutionnelle vous paraît marquée du saut de la gauche ?
00:55 Vous n'hésitez pas à prendre la parole sur... - A votre avis.
00:57 - Je pose la question. - Moi j'ai hâte d'entendre les auditeurs.
01:00 - Vous posez la question. - Bah oui, question rhétorique.
01:02 - Oui bien sûr, faisons des questions rhétoriques.