Les négociations commerciales entre la grande distribution et les industriels pour déterminer les prix de nombreux produits en grandes surfaces s'achèveront le 31 janvier. Les agriculteurs souhaitent une meilleure valorisation de leurs produits à travers celles-ci
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00:00 Moi j'ai deux grandes inquiétudes ce soir dans les discussions que nous avons.
00:03 Allez-y.
00:03 La première c'est qu'effectivement, la loi n'est pas respectée pour deux sujets.
00:07 Le premier c'est une tentative de délocalisation de la discussion
00:11 pour un certain nombre d'entreprises pour que la discussion,
00:13 la négociation se déroule ailleurs qu'en France
00:16 pour essayer d'échapper aux lois françaises dans la discussion.
00:19 Donc ça c'est pas acceptable.
00:21 Via des centrales d'achat européennes.
00:22 La deuxième, ce que je constate c'est qu'effectivement ce que vous avez dit,
00:25 la valeur, la sanctuarisation de la matière première agricole aujourd'hui n'est pas respectée.
00:29 Aujourd'hui nous devons nous battre pour avoir un respect de la matière première agricole
00:35 et ça n'est pas le cas dans beaucoup de situations.
00:37 Nous avons énormément de dossiers aujourd'hui qui sont en souffrance,
00:40 y compris ceux qui auraient dû être signés le 15 janvier qui ne l'ont pas été.
00:43 Donnez-nous des exemples pour qu'on comprenne bien de quoi on parle.
00:45 C'est vrai par exemple pour les produits laitiers
00:48 où on demande une revalorisation de 1 à 2% sur la matière première agricole
00:52 parce que les niveaux de charges ont augmenté.
00:54 Le lait.
00:55 Le lait, sur le lait par exemple, sur les légumes,
00:58 sur les légumes de plein champ et nous ne pouvons pas obtenir aujourd'hui dans les discussions
01:02 la revalorisation de ces matières premières agricoles.
01:04 Ça c'est le premier point d'inquiétude.
01:06 Le second, et il illustre un peu le reportage,
01:09 c'est qu'aujourd'hui il y a une tentation et une menace très forte sur les marques de distributeurs
01:15 d'avoir recours à d'autres produits, à une autre origine que l'origine française
01:20 et donc qui va laisser des producteurs français sans marché
01:24 puisqu'on va aller chercher de la production ailleurs en Europe.
01:26 Et ça, c'est les deux niveaux d'inquiétude qu'on a
01:29 parce que pour faire un revenu en agriculture, il faut un prix et il faut aussi des volumes.
01:34 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, dire que nous ne passerions les niveaux,
01:37 avoir des niveaux corrects sur les marques, ça n'est déjà pas le cas mais ça ne serait pas suffisant.
01:41 Nous avons besoin aussi pour les agriculteurs français
01:44 de passer des volumes dans les marques de distributeurs.