Dika Mem était jeudi l'invité de « L'Équipe de choc » sur la chaîne L'Équipe. L'arrière droit des Bleus a fait part de ses ambitions à la veille de la demi-finale de l'Euro entre la France et la Suède (vendredi - 17h45).
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00:00 On est veille de France-Suède, l'arrière-droite de l'équipe de France, Dika Mem est avec nous en direct de Cologne en Allemagne.
00:05 Salut Dika, bienvenue dans l'équipe de choc, tout va bien ?
00:08 Salut, tout va bien.
00:10 Ça va à tous.
00:11 Dika, Pierre Boubi m'a dit que c'est un des plus beaux flots, vestimentairement parlant bien sûr.
00:16 Du handball.
00:17 Du handball, bon ben là t'es en bonne et équipe de France, on a du mal à juger.
00:20 C'est vrai, tu confirmes, c'est important pour toi les looks pointus ?
00:22 Ça fait partie de ma personnalité, ouais.
00:28 C'est important.
00:29 Bon, Dika, tu as presque tout gagné.
00:31 J'ai bien dit presque, on rappelle le palmarès, champion olympique, champion du monde, deux ligues des champions avec Barcelone,
00:35 mais l'Euro, walou, peanuts, jamais.
00:38 C'est quoi, c'est plus dur cette compétition, il y a une malédiction avec l'Euro ou quoi ?
00:41 Non, en vrai c'est une compétition qui est quand même assez dure.
00:46 Ça fait depuis 2014 que l'équipe de France n'a pas gagné.
00:50 Moi je suis arrivé en équipe de France en 2017, donc j'en ai joué 2-3.
00:56 Mais c'est clair que c'est une compétition qui est assez compliquée, il y a plus de grosses équipes.
01:01 J'espère qu'on va aller au bout cette fois-ci.
01:04 On avait Jérôme Fernandez cette semaine à la Légende des Bleus du Hand
01:07 qui nous disait qu'il n'avait jamais trouvé cette équipe de France aussi forte que maintenant.
01:11 Est-ce que tu confirmes, est-ce que tu sens cette montée, cette force en vous, cette confiance ?
01:15 Je pense que ça fait maintenant deux ans qu'on a un groupe qui ne bouge plus trop.
01:21 Il y a chaque fois peut-être un ou deux joueurs qui, maximum, qui rentrent dans le groupe.
01:24 Et au final, avec l'expérience qu'on a aussi en club,
01:28 tout le monde est en train de faire des grosses saisons en club
01:31 et ça se transmet sur le terrain en équipe de France, donc tant mieux.
01:35 Bertrand Latour.
01:36 Bonjour Dika, plaisir de pouvoir converser avec vous.
01:41 Content aussi parce que parfois on a des invités footballeurs qui refusent les interviews
01:44 parce qu'ils ont des matchs 8 jours après.
01:46 Là on est à la veille d'une demi-finale et il est là.
01:47 Donc merci à Dika et à la Fedé de rendre le message passé.
01:51 Oui, mais voilà. Donc merci à toi.
01:53 À quoi vous sert cette compétition dans l'objectif des JO ?
01:57 Elle a gagné bien évidemment, mais comment est-ce que vous la placez
02:01 par rapport à cette objectif des JO qui est un domicile qui est énorme bien évidemment ?
02:05 Justement, c'est le piège qu'on ne voulait pas tomber.
02:10 L'Euro, ce n'est pas un tremplin pour les JO.
02:14 Ce n'est pas une compétition qui nous sert pour seulement s'entraîner.
02:20 C'est une compétition qu'on a vraiment envie de gagner.
02:22 Ça n'a jamais été fait dans l'histoire de l'équipe de France
02:25 de gagner l'Euro et les JO dans la même année.
02:28 Il y a même pire, je pense qu'il y a une stade où à l'Euro,
02:31 on n'est vraiment pas du tout bon l'année des JO.
02:35 Donc voilà, on a vraiment envie d'inverser la tendance.
02:38 C'est une compétition que très peu de joueurs réussissent à gagner.
02:41 On a juste beaucoup d'envie et on espère pouvoir la remporter.
02:47 Challenge. Pierre Boubi.
02:48 Salut Dika. Moi, j'avais une question justement par rapport à ça.
02:50 Est-ce que tu penses que vous êtes un peu en mission ?
02:56 C'est-à-dire que même si l'Euro est ultra important
02:58 et que là, vous êtes dans cette compétition,
03:00 est-ce que tu penses que le fait que vous n'ayez pas beaucoup
03:02 justement de trophées ensemble dans cette équipe
03:06 fait qu'il y ait une dalle de fou sur les prochains événements,
03:09 dont les JO justement qui est un objectif,
03:10 mais sans banaliser celui qui est en cours ?
03:14 Oui, c'est exactement ça.
03:17 Il y a une génération assez jeune.
03:21 Il y a encore des anciens.
03:24 Il y a encore Nicolas Carabatic, son frère ou même Bernard Pimporte.
03:28 Ce sont des joueurs qui ont tout gagné ici.
03:31 Mais le reste, c'est vraiment des nouveaux qui sont là depuis 2-3 ans, voire plus.
03:37 Donc, on a ça. On a envie d'écrire aussi notre histoire.
03:41 Ça commence avec ces premiers tournois importants pour nous.
03:48 Et après, on pourra se tourner vers les JO.
03:51 On parle beaucoup de l'équipe, Dikam.
03:52 Et toi, à titre perso, tu fais un super Euro.
03:55 Tu joues plus que prévu.
03:56 Tu es titulaire à chaque fois.
03:57 Guillaume Gilles, le sélectionneur, te donne pleinement confiance.
04:00 Tu te sens pousser des ailes ?
04:01 Tu te sens plus fort que jamais, toi aussi ?
04:04 Honnêtement, ça fait déjà un moment que je suis titulaire en équipe de France.
04:09 J'ai quand même pas mal de temps de jeu depuis un bon moment.
04:12 Mais c'est clair que ce tournoi, j'ai déjà fait des bons tournois aussi.
04:16 Les JO qu'on gagne en 2021, c'est un tournoi aussi où je joue super bien.
04:20 Mais ce tournoi, je dirais que c'est vraiment dans la partie…
04:24 Il y a le terrain forcément, parce que c'est là que les gens voient que je performe.
04:27 Mais moi, c'est plus en dehors du terrain que je me sens vraiment comme au club,
04:31 comme chez moi.
04:33 Et ça fait que j'ai des performances encore peut-être meilleures et plus régulières.
04:37 Donc, tant mieux pour moi, tant mieux pour l'équipe.
04:40 Le plus important, c'est vraiment que l'équipe de France puisse gagner tous les matchs
04:45 et gagner l'Euro.
04:46 Donc, si ça doit passer par mes performances, c'est comme ça.
04:50 Mais on a un groupe très fort avec des très gros joueurs à tous les postes
04:55 qui jouent dans les meilleurs clubs.
04:57 Donc, voilà.
04:58 Aujourd'hui, c'est moi, mais ça peut être quelqu'un d'autre.
05:01 Tu te révèles dans la vie hors groupe.
05:03 Mais c'est vachement intéressant.
05:04 Julien ?
05:04 Salut, Dika.
05:05 Vous affrontez donc la Suède vendredi.
05:07 La Suède, c'est un adversaire que vous affrontez régulièrement.
05:10 C'était la demi-finale déjà du dernier mondial.
05:12 Vous avez battu la Suède en demi et vous avez gagné ensuite le mondial.
05:15 C'est aussi la dernière demi-finale de l'Euro 2022.
05:18 Vous avez perdu à l'Euro 2022.
05:20 Sur quoi il faudra appuyer là pour battre ces Suédois et aller décrocher le titre ensuite ?
05:27 C'est même la quatrième fois.
05:28 Vous avez oublié.
05:29 Il y en a une, c'est le mondial 2021 en Égypte.
05:31 On les joue encore en demi-finale et on perd.
05:34 C'est la quatrième fois d'affilée qu'on les joue.
05:36 Très honnêtement, c'est un peu relou.
05:39 Ça commence à faire un peu beaucoup.
05:41 Mais ça veut dire qu'on fait du bon taf.
05:44 Ils font du bon taf.
05:45 Ils ont l'équipe pour nous battre.
05:47 Je pense qu'aussi on a l'équipe pour les battre.
05:51 La différence, elle va se faire en défense.
05:54 L'année dernière, on a été super bon en défense.
05:57 On avait pu avoir des arrêts de gardien.
05:59 On a pu faire des stops super importants.
06:01 Cette année, il va falloir continuer ou refaire les mêmes défenses.
06:08 C'est une équipe qui joue assez vite, qui joue très bien en attaque.
06:12 Qui a peut-être un peu plus de mal en défense.
06:14 On va pouvoir en profiter.
06:16 Mais pour gagner les titres, ce genre de titres,
06:18 il faut avoir la meilleure défense et c'est ce qu'on va essayer de faire.
06:22 Bertrand Latour.
06:22 Dika, petit pas de côté.
06:24 Tu es né à Paris et tu n'as jamais joué au PSG.
06:28 Tu l'as déjà gagné deux fois à la Ligue des Champions avec le Barça.
06:30 Ça s'est fait. Tu n'as un peu moins besoin de s'y mettre avec les Champions.
06:33 Est-ce que tu aurais envie de signer au PSG ?
06:35 Paris, c'est chez moi.
06:44 C'est un club avec qui j'ai déjà eu des contacts.
06:47 J'espère, peut-être qu'un jour, j'irai jouer là-bas.
06:53 On ne sait jamais.
06:54 Mais pour le moment, je suis à Barcelone.
06:56 Je suis très bien et on verra.
06:58 On est en période de mercato, donc on adore les petits stops comme ça.
07:00 Il y a la page de Louis, tu pourrais y aller avec Pierre.
07:03 On va te laisser parce que je crois que tu as un entraînement derrière.
07:05 Juste, tu nous montres les coulisses.
07:07 Il y a collation d'abord.
07:08 Tu tournes la caméra, qu'on voit où tu te situes.
07:10 On aime bien.
07:12 Là où je peux tourner la caméra, vous allez avoir de spécial.
07:14 Ah, pourquoi ?
07:16 Comment on tourne la caméra ?
07:17 C'est un mur.
07:18 Ah, c'est sympa.
07:18 C'est un mur avec un aveu.
07:21 C'est un pagoi.
07:22 Il n'y a pas de murs.
07:24 Il y a des joueurs.
07:26 Ah, là, il y a du monde.
07:27 Il y a le connant.
07:28 Salut !
07:28 C'est génial.
07:30 Vous allez où ? La collation derrière, c'est ça ?
07:31 On va à la collation.
07:32 Ok, super.
07:33 On va à la collation et à l'entraînement.
07:34 Bon appétit.
07:34 Merci beaucoup.
07:35 C'était un plaisir de t'avoir avec nous.
07:36 Bonne chance.
07:37 Allez les Bleus demain, évidemment, face à la Suède.
07:39 Et on a hâte de les voir aller au bout.