• il y a 11 mois
Suite aux attentats du Bataclan en 2015, Pierre est devenu paraplégique après avoir été touché par une balle. Avec sa femme Myriam, qu’il connaissait depuis 5 mois, il a dû réapprendre à vivre avec le handicap. Un an plus tard, le couple passionné de voyage est finalement reparti sur les routes pour arpenter le monde. Leur objectif ? Montrer que le voyage est accessible à tous, en se fixant des défis aussi sportifs qu’impressionnants. Ils nous donnent aujourd’hui une belle leçon de vie, en toute humilité.

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Voyages
Transcription
00:00 Quand Pierre est passé en fauteuil, on s'est mis des barrières.
00:02 Je pense que c'est normal parce que la société fait comprendre
00:05 aux gens qui sont handicapés que ça va leur poser problème.
00:09 Le 13 novembre 2015, je suis allé à un super concert de rock.
00:13 Ma vie a rapidement changé.
00:14 Dès le début de l'attaque des terroristes, je me suis fait toucher par une balle.
00:18 J'ai eu un blackout pendant une dizaine de minutes.
00:20 Je me suis réveillé juste après, j'étais toujours dans la salle.
00:23 Et je me suis rendu compte que je ne pouvais plus bouger mes jambes.
00:26 Et à ce moment-là, mon cerveau m'a envoyé un message pour me dire
00:29 « tu ne remarcheras plus ».
00:30 Ce qui m'a permis de me concentrer sur le fait de rester en vie
00:34 après avoir été touché, etc.
00:36 Le vertigo est tombé avec les différents médecins que j'ai pu voir après,
00:39 qui a été de dire « je suis paraplégique ».
00:42 À partir de la ligne des pectoraux, à peu près,
00:45 je n'ai plus de sensibilité, plus de sensation.
00:47 Tout le reste marche toujours, les bras, la tête, tout est là.
00:50 Après huit mois de rééducation, j'ai pu petit à petit reprendre une vie,
00:55 redécouvrir ce que c'était de vivre en fauteuil,
00:57 de faire à manger quand je le fais en fauteuil,
01:00 faire ménage quand je le fais.
01:02 Et voilà, en fait, c'est des petites choses que tu réapprends au fur et à mesure.
01:06 Et tu réapprends à t'habiller, à vivre,
01:08 aller prendre ta douche et repartir en voyage.
01:11 Assez rapidement, moi, ma priorité, on va dire,
01:13 ça a été de faire en sorte que Pierre soit bien dans cette nouvelle vie.
01:18 J'avais très heureuse envie qu'on soit heureux.
01:19 Donc forcément, ça avait été un choc un petit peu violent.
01:21 À 25 ans, on ne s'attend pas forcément à vivre ce genre de choses.
01:24 Et je voulais surtout qu'il comprenne très vite que pour moi, ça ne changeait rien,
01:27 qu'on est parti du principe qu'on ne savait plus rien.
01:29 On a appris tous les deux.
01:30 On a appris cette nouvelle vie, ce nouvel environnement.
01:33 On a emménagé dans un appartement qui était accessible.
01:36 On n'avait pas envie que l'événement nous définisse
01:39 et définisse nos personnalités futures.
01:41 On voulait être nous, on voulait être bien.
01:43 On voulait avoir 25 ans et on voulait kiffer.
01:45 Et c'est tout ce qu'on s'est efforcé de faire depuis.
01:50 Ça faisait à peine cinq mois qu'on se connaissait avec Myriam.
01:53 On s'était assez vite rendu compte après notre rencontre
01:56 qu'on avait quand même une passion commune qui était le voyage.
01:58 Et quand je suis passé en fauteuil, ce côté voyage,
02:01 on a quand même eu de grosses frayeurs
02:04 parce qu'on s'est dit qu'il allait devoir s'arrêter.
02:06 On ne savait pas du tout comment ça allait se passer pour voyager.
02:08 Et donc c'est en repartant petit à petit qu'on s'est rendu compte
02:10 que finalement le voyage était possible en fauteuil
02:13 et que c'était simplement une question de matériel, d'équipement,
02:16 de coéquipiers et surtout d'organisation.
02:19 On n'avait vraiment pas envie d'abandonner cette passion-là,
02:22 sauf que se confronter à l'inconnu quand on est en fauteuil,
02:25 ça enlève quand même une certaine marge de manœuvre.
02:27 Disons qu'on est plus inquiet, on a plus peur de ce qui peut se passer,
02:31 on a plus peur des problèmes qu'on peut rencontrer
02:33 en cas de manque d'accessibilité.
02:34 C'est vrai que si on part loin et qu'on met du temps et de l'argent
02:38 dans un beau voyage, on a envie de pouvoir en profiter.
02:39 L'information de l'accessibilité en 2016,
02:42 quand on a vraiment un peu commencé à se pencher dessus,
02:44 pour nous, elle était très vague et très floue.
02:47 Et ça a été quand même très dur de pouvoir se projeter
02:50 rien que pour revivre à Paris.
02:52 En fait, nous, on a eu la chance de pouvoir avoir une voiture,
02:54 que je la rende accessible de manière à pouvoir la conduire, etc.
02:58 Et ce qu'on a fait quand on est sans voiture dans Paris, par exemple,
03:02 c'est quand même beaucoup plus compliqué de se déplacer.
03:04 Il y a les bus, il y a les tramways, etc.
03:06 Mais aller dans le cœur de Paris, ça peut être plus compliqué pour d'autres.
03:09 Quand on a voulu partir sur notre premier "grand voyage",
03:13 on est parti au Canada.
03:14 Et en fait, quand on a cherché des informations sur comment voyager,
03:17 déjà dans les guides, il y avait quelques pages,
03:20 voire pas de pages du tout sur l'accessibilité.
03:22 C'est vraiment petit à petit qu'on a commencé à découvrir ces informations
03:25 et que ces informations aussi ont commencé à se développer.
03:27 Il y a énormément de sites maintenant qui existent aujourd'hui,
03:30 qui donnent tout ça.
03:31 Pour notre première destination un peu lointaine,
03:33 on a choisi le Canada parce que ça nous faisait rêver
03:36 et on avait vraiment envie justement de renouer
03:39 avec cette forme de liberté des grands espaces.
03:41 Et pour nous, le Canada, c'était exactement le pays qui symbolisait ça.
03:45 Après, on s'est rendu compte pendant le voyage, en l'occurrence,
03:48 qu'on s'était très mal organisé.
03:49 Donc ça a été plus l'enfer que ce qu'on s'était imaginé.
03:53 On avait une chaise de douche qui pesait 25 kilos,
03:55 une roue électrique qui pesait aussi 25 kilos.
03:57 Enfin, c'était quand même bien galère pour un road trip.
04:00 Donc on a été quand même hyper frustrés et bien fatigués.
04:03 Et donc, on s'est bien engueulé pendant deux semaines de vacances.
04:05 Et c'est potentiellement à partir de là qu'on a commencé à dire
04:08 "Voilà, c'est une question d'organisation.
04:10 C'est comment est-ce qu'on va choisir le matériel ?
04:11 Comment est-ce qu'on va avancer petit à petit là-dessus ?"
04:13 Et en fait, moi, je suis parti en novembre 2017.
04:17 Je suis parti pendant une semaine à Marrakech
04:19 avec l'association Comme les Autres.
04:21 Et cette association a pour but de montrer à des blessés médulaires.
04:25 Donc les blessés médulaires, c'est toutes les personnes
04:27 qui sont blessées au niveau de la moelle épinière.
04:28 Et de les emmener dans des séjours d'entre 5 et 7 jours
04:32 pour montrer que justement, il faut arrêter de se mettre des barrières
04:35 et qu'on peut vivre des sensations fortes quand on est en fauteuil.
04:38 Et donc, c'est des séjours où on va faire du sport.
04:40 Là, on avait fait du tennis, on a fait du terre à l'arc,
04:42 on a fait du quad, on a fait de la tyrolienne, du kayak.
04:46 Et tout ça, couplé avec justement de petits exercices.
04:48 "Tiens, on va passer une marche, on va remonter une pente un peu raide, etc."
04:52 De manière à pouvoir un peu te sortir du carcan familial
04:55 qui peut être un peu trop protecteur.
04:56 En fait, c'est plutôt de se dire,
04:57 "Alors, on sort de toute sa zone de confort
04:59 et on se confronte un peu vraiment à la difficulté."
05:01 Justement, le fait d'être avec d'autres personnes en fauteuil
05:04 te permet d'échanger avec elles et de voir,
05:05 "Tiens, toi, tu utilises ça, moi ça.
05:08 Est-ce que c'est mieux, moins bien ?"
05:09 Et c'est ça qui nous a permis d'organiser un voyage
05:11 vraiment sans aucune prise de tête et en facilité totale.
05:15 Aux États-Unis, où là, évidemment, c'est le pays accessible par excellence.
05:19 Vraiment, il y a tout qui est à disposition,
05:21 même dans les parcs naturels.
05:23 Et tout est organisé et toute l'information est présente.
05:26 On avait vraiment envie de vivre des expériences au-delà de voyager.
05:29 On ne voulait pas juste traverser des paysages
05:32 et se dire, "OK, ça, je check, je check.
05:34 C'est bon, je l'ai fait."
05:35 C'est un truc qui ne nous animait pas du tout
05:37 et on avait envie de tester un maximum d'expérience.
05:39 Déjà pour nous, je pense, vibrer à fond
05:41 et ressentir un maximum d'émotion.
05:43 Pendant le tour du monde, on s'était fixé un défi par continent,
05:47 donc le Machu Picchu, la Nouvelle-Zélande en tandem.
05:49 Et pour la partie africaine, on avait prévu de faire le Kilimanjaro.
05:52 On s'était un peu mis ça en tête
05:55 sans, je pense, à l'époque, réaliser vraiment ce que ça impliquait.
05:58 Et en fait, cette ascension,
06:01 on avait échangé avec l'agence qui nous recevait sur place.
06:03 Ils nous avaient dit, "Voilà, c'est bon."
06:05 On lui avait envoyé des photos du fauteuil.
06:07 Ils nous avaient dit, "Ça devrait aller, il n'y aura pas de soucis, etc."
06:10 Évidemment, après plusieurs mois de confinement, de cookies et autres,
06:14 on a clairement fait un peu de sport pour se remettre en forme et en selle.
06:18 On a fait 60 séances de CrossFit en cinq mois.
06:21 Et en fait, pendant toute cette préparation,
06:23 déjà, nous, ça nous a permis de regagner un peu en confiance sur nous, sur notre corps
06:28 et de nous dire, "Voilà, déjà, côté physique, on a les cartes en main.
06:32 On peut le faire."
06:33 Il ne restait plus qu'à avoir la partie équipement.
06:34 Sur la partie équipement,
06:35 je me suis rapproché de mon fond de lisseur de fauteuil.
06:38 On a réfléchi avec quel type de fauteuil il fallait que je parte.
06:40 Je suis parti avec un fauteuil un peu plus solide.
06:43 Et il avait également travaillé sur des roues arrière
06:46 qui pouvaient un peu notamment encaisser les chocs de ce type de terrain,
06:50 parce que le terrain, ça allait être de la boue, des cailloux, beaucoup de racines.
06:54 Il avait fixé deux roues avec des pneus cross, des gros pneus de vélo, on va dire, dessus.
06:58 Quand on est arrivé en Tanzanie, le guide nous avait dit,
07:01 "Voilà, l'ascension commence le 10 juillet."
07:04 Et en fait, le 9, on allait faire un petit test sur le Mont Mérou.
07:07 C'est la montagne qui est à côté.
07:08 Et il a fallu 10 minutes pour casser une roue avant
07:11 et une heure pour casser deux roues arrière.
07:13 Clairement, ça partait quand même très, très mal pour le reste de l'ascension.
07:17 Et quand on est revenu à la Jeep, le guide qui dit,
07:20 "Pas de souci, j'emmène le fauteuil, je vous le ramène demain, on aura une solution."
07:25 Et donc en effet, le lendemain matin, il est revenu,
07:26 il y avait des roues de moto qui étaient posées sur le fauteuil.
07:29 Donc clairement, le fauteuil a pris 15 kilos.
07:32 Sauf que quand on rajoute 15 kilos à un fauteuil qui en fait déjà 20
07:35 et moi qui fais mon poids,
07:37 clairement, l'aventure a un peu changé.
07:39 Déjà, première étape, on se rend vite compte que ça va effectivement pas éclairer l'aventure.
07:42 Qu'est-ce qu'on a prévu ?
07:44 Il y a des pierres partout.
07:45 Donc il nous a dit que c'était des marches.
07:46 Nous savions que les marches, on sait les monter.
07:48 Pour le coup, on a des techniques, etc.
07:49 Donc ça va.
07:50 Mais là, en fait, c'était des cailloux dans tous les sens.
07:52 Donc ça a été sacrément difficile.
07:54 Et du coup, c'est marrant parce qu'on a vu l'équipe finalement au complet.
07:59 Donc les porteurs et nous commencer à redoubler un peu de créativité
08:03 et d'imagination pour trouver des solutions pour aider Pierre à monter.
08:07 Donc parfois, il fallait le porter avec des branches et des cordes.
08:10 Et parfois, il fallait juste le pousser ou l'aider, etc.
08:14 Parfois, il avançait tout seul, mais c'est vrai que...
08:15 Et du coup, c'était vraiment incroyable.
08:17 Et nous, l'objectif, c'était vraiment que Pierre participe à l'effort
08:19 et que ce soit pas une équipe qui emmène un mec en fauteuil.
08:22 On voulait que ce soit une équipe qui monte.
08:24 Et il se trouve que dedans, il y a un mec en fauteuil.
08:26 Mais du coup, c'est autre chose.
08:28 Dès la première étape, on a vécu des émotions assez fortes.
08:30 On a cru qu'on partirait pas à cause d'un petit souci de matériel.
08:33 Et puis finalement, on est parti, on s'est lancé.
08:35 Et au fur et à mesure qu'on montait, en fait, on a mis beaucoup de temps.
08:38 On est arrivé à la frontale plusieurs jours d'affilée,
08:40 ce qui n'est pas prévu du tout normalement dans le parcours.
08:43 On a mis beaucoup plus de temps, mais chaque étape, on y croyait de plus en plus.
08:48 En même temps, on se disait, c'est quand même incroyable qu'on soit arrivé jusque là,
08:50 parce que c'était déjà fou de pouvoir monter.
08:52 Et en même temps, on sentait le sommet se rapprocher.
08:55 Et je pense qu'un moment magique, c'est quand au bout de 8 heures de marche,
09:00 le deuxième jour, on se retrouve à voir au loin le sommet du Kilimanjaro.
09:05 Franchement, c'était un moment incroyable.
09:07 Et là, on n'a vraiment plus envie de rien lâcher du tout.
09:10 C'est vraiment un champ de mines qui peut nous tomber dessus un peu tout le temps.
09:16 Parce que c'est que du sable dans cette zone-là,
09:18 enfin du sable et de la poussière volcanique.
09:20 Et quand les porteurs m'aidaient à avancer, on a réussi à aller assez haut.
09:25 Mais au fur et à mesure qu'on avançait, leurs pieds s'enfonçaient dans le sable,
09:28 les cailloux commençaient un peu à dégringoler sous le poids du fauteuil aussi.
09:30 L'aspect sécuritaire commençait à prendre un petit peu le dessus sur l'aventure.
09:35 Et en fait, on s'est arrêté à 5 566 mètres.
09:38 La vue était complètement folle.
09:39 On domine à la fois le Kenya et la Tanzanie à ce moment-là,
09:42 parce qu'on est sur la frontière.
09:43 On voyait une mer de nuages.
09:44 Enfin, c'était quand même complètement surréaliste comme moment.
09:48 Ça a été un gros pincement au cœur de devoir redescendre comme ça.
09:50 Quand Pierre est passé en fauteuil, en gros, on s'est mis des barrières.
09:53 Ça, c'est sûr et certain.
09:54 Et je pense que c'est normal parce qu'on a quand même tout un environnement.
09:59 Aujourd'hui, il y a plein de choses qui progressent,
10:00 mais quand même, la société fait comprendre aux gens qui sont handicapés
10:05 que ça va leur poser problème et il y a des choses qu'ils ne pourront plus faire.
10:08 En fait, on s'est rendu compte que si on continuait comme ça,
10:12 on risquait de ne pas vivre aussi pleinement que ce qu'on aurait pu.
10:15 On avait vraiment envie de dépasser ça.
10:18 Et finalement, en apprenant, en se confrontant à quelques difficultés,
10:22 alors il faut y aller progressivement.
10:24 On arrive à apprendre des choses qui nous sont utiles,
10:27 qui nous permettent d'oser faire d'autres choses la fois d'après.
10:29 Quand on arrive au bout, on n'arrive pas au bout.
10:31 Ce n'est pas très grave.
10:32 Finalement, l'important, c'est surtout de se donner les moyens de le faire
10:36 et d'avoir essayé.
10:38 Et donc ça, c'est un truc qu'on a vraiment appris pendant ce voyage-là.
10:42 Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on a eu envie de continuer à vivre de cette passion-là.
10:46 Donc, nous, on a créé notre boîte en mars 2021.
10:50 Et donc maintenant, on vit de cette activité de créateur de contenu et de blogueur voyage.
10:57 Et je pense que c'est quelque chose qu'on n'aurait pas forcément eu le courage de faire
11:00 si on ne s'était pas un peu confronté à l'inconnu sur ce voyage-là.
11:03 Donc, ça nous a vachement fait grandir, je pense.
11:05 Mais pour moi, la victoire et le fait d'oser,
11:08 ce n'est pas le fait de monter un kilimandjaro,
11:10 c'est le fait de vivre des émotions.
11:11 Et ces émotions, elles peuvent être procurées près de chez nous.
11:14 Elles peuvent être ressenties dans des challenges beaucoup plus simples,
11:19 on va dire, dans des petits bonheurs du quotidien, on va dire.
11:22 Et voilà, c'est quelque chose qui est aussi important à noter.
11:25 Nous, on ne dit pas que tout le monde doit faire le kilimandjaro.
11:27 En revanche, juste que chacun doive se fixer les objectifs
11:30 qui vont le rendre heureux et qui lui feront du bien.
11:32 Sous-titrage Société Radio-Canada

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