• il y a 10 mois
L’avis de Thierry Keller, journaliste, cofondateur de Usbek & Rica et auteur de « Quand on n’ose plus rien dire de peur de passer pour un réac ».

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Transcription
00:00 Quand la gauche s'excite, quand elle est intolérante, quand elle voit du progrès là où en fait il n'y a que de l'identité
00:05 et quand la gauche traditionnelle, classique, est tétanisée parce qu'elle est sous la pression de ce gauchisme là,
00:12 mécaniquement, qui tire les marrons du feu ? C'est très simple, c'est une extrême droite qui, dans son expression,
00:18 ne ressemble plus au fasciste d'antan. L'extrême droite aujourd'hui, elle a repris à son compte l'idée de liberté, de plaisir,
00:24 voire de bien-être, et c'est très difficile aujourd'hui quand on est quelqu'un de gauche de dire à des amis qui n'en peuvent plus
00:30 et qui basculent vers cette extrême droite, très difficile de leur dire "les amis vous vous trompez, cette extrême droite là,
00:36 aujourd'hui, elle est jouisseuse, elle aime le bon vin, elle aime pétarader dans ses bagnoles, elle est même d'une certaine manière
00:42 beaucoup plus décadente que ce gauchisme là qui pue du bon, qui pue la morale, comme dirait l'autre qui sent encore le cuir et froid.
00:50 Le gauchisme, par son comportement puéril et dictatorial, pousse la majorité silencieuse dans les bras d'une extrême droite
00:58 qui n'attend que ça, elle fait le cadeau du réel à l'extrême droite. Donc quand on veut aujourd'hui lutter contre l'extrême droite,
01:04 on est obligé de balayer d'abord devant notre propre porte et d'abord dans notre camp pour reprendre le flambeau d'une certaine forme
01:11 de subversion et de liberté.

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