• il y a 11 mois
"Un Cri" est un titre inédit de Johnny Hallyday qui vient d'être révélé, à quelques jours du 6ème anniversaire de sa disparition le 5 décembre 2017. Cette chanson rock a été composée et réalisée par Yodelice, le guitariste-producteur qui a collaboré avec Johnny dans ses dernières années. Le morceau a été enregistré en février 2017 à Santa Monica, peu après que Johnny ait appris qu'il était à nouveau atteint d'un cancer. Selon Yodelice, Johnny voulait alors se raccrocher à la musique et à la perspective d'un nouvel album et d'une tournée. "Un Cri" figure sur l'album "Made in Rock'n'Roll" qui compile 10 autres titres connus de Johnny remastérisés, dans un esprit très rock. Cet album est publié ce vendredi par le label Parlophone, filiale de Warner qui était la dernière maison de disques du chanteur. Bien qu'enregistrée en 2017, cette chanson n'avait jusqu'ici jamais été dévoilée au public. Elle a été présentée en avant-première cette semaine, notamment sur TF1 où des fans ont pu la découvrir et réagir très émus. "Un Cri" illustre les derniers enregistrements studio de Johnny Hallyday avant son décès, en collaboration avec son complice Yodelice pour Warner.

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Transcription
00:00 Salut à tous ! Au début du mois, j'ai reçu un mail de la cheffe de projet de l'album
00:04 Made in Rock'n Roll de Warner qui m'invitait moi ainsi que Fabien et Eric à écouter en
00:08 avant première le titre inédit de Johnny, "Un cri" composé par Yodelice et écrit
00:12 par Vincent Walter Jacob.
00:14 J'ai donc pas hésité une seule seconde et j'ai fait les 700 km qui me séparaient
00:17 du lieu de rendez-vous.
00:18 Dans cette vidéo, je vais tenter de vous faire vivre sans aucune prétention ce que
00:23 nous avons vécu tous les trois, c'est à dire un moment suspendu dans le temps.
00:26 Bon les gars, je suis arrivé dans Paris, je vais rejoindre Eric, je vais rejoindre
00:46 son hôtel, même si on s'est déjà vu hier qu'on a bu du coup ensemble.
00:49 Aujourd'hui, on va préparer la vidéo, on va se mettre dans un petit café et on va
00:54 attendre Fabien.
00:55 On va aller se prendre un petit café.
01:00 Allez petit café, petit café en retombant ça.
01:03 Bon, on a retrouvé Fabien qui est arrivé.
01:05 Salut la compagnie.
01:07 Et voilà, on est devant le studio de Yodelice.
01:14 Donc on est devant, je vais pouvoir appeler notre contact de Warner, Sophie, celle qui
01:29 nous a invité pour venir écouter le titre de Yodelice.
01:32 On est arrivé à la bonne adresse.
01:36 On va mettre un bon 5 minutes.
01:38 5 ? Pas plus.
01:39 Sinon on cache tout.
01:40 Si ça dépasse les 5 minutes, on cache tout.
01:41 En tout cas, c'est vraiment sympa qu'on ait été invité pour écouter ce nouveau
01:47 titre.
01:48 Carrément.
01:49 On prend le garage mot du piano.
01:50 On a cette chance que tu puisses nous faire un petit peu participer à ça aussi.
01:56 C'est un effort collectif les gars, c'est parce qu'on était sur les vidéos tous ensemble,
01:59 là ils ont vu ça, ils vont nous rendre, on va les inviter, les trois zigotos.
02:03 On va écouter ce titre, puis c'est surtout qu'on va pouvoir partager un moment avec Yodelice.
02:07 C'est le ou un cri ?
02:08 Un cri.
02:09 Par contre, on vous fait une confidence.
02:11 On s'est dit qu'on allait marquer le coup, on allait venir avec un petit truc à faire
02:15 signer.
02:16 Bon, lui il a oublié son truc.
02:17 Moi j'ai pris un petit album.
02:20 Et puis David également.
02:22 Bon, on n'a pas de crayon.
02:25 Ils doivent quand même avoir faim.
02:27 Attends, attends.
02:28 Il y a un tabac là.
02:29 On peut voir s'il y a des...
02:31 Je comptais sur mes deux compères en disant qu'ils vont avoir pensé à tout.
02:34 Non, il ne faut pas compter sur les autres.
02:36 On s'y met quoi.
02:37 Il ne faut pas compter sur les autres.
02:39 Non, mais il ne faut pas oublier qu'on est une équipe qui gagne.
02:42 C'est de l'artisanat et tout ça.
02:45 C'est du fait maison.
02:47 L'important c'est de faire la chose avec son coeur.
02:50 C'est les coteaux authentiques.
02:51 Tout ça, on n'est pas rémunérés pour ça.
02:54 J'ai un stylo.
02:55 Il a le stylo.
02:56 J'ai un stylo bic aussi.
02:58 J'ai emprunté un stylo.
02:59 C'est toujours mieux avec un feutre.
03:01 C'est normal.
03:02 On aura quelque chose déjà.
03:04 C'est bien.
03:05 On va essayer de gratter un disque.
03:07 On l'a demandé.
03:08 Il ne pouvait pas nous offrir un disque.
03:10 Tu me montres ça ?
03:11 Oui, carrément.
03:12 Ça, c'est le petit souvenir de Bercy quand j'ai eu la chance de monter sur scène pour gigoté.
03:19 J'ai l'intention de le faire signer pour boucler la boucle par la milieu d'hélices.
03:24 Ça peut être un truc super stylé.
03:26 Carrément.
03:27 On va faire le délice.
03:30 On le fait partout pour qu'on puisse faire l'écoute.
03:33 On vous reprend dans le sur.
03:36 À tout à l'heure, les copains.
03:38 Une fois dans l'antre de l'artiste, Maxime Nucci nous accueille, grand sourire aux lèvres.
03:53 Nous proposons un café.
03:54 Les débuts sont un peu fébriles, mais il nous a rapidement mis à l'aise.
03:58 La conversation s'étant installée naturellement,
04:01 voici maintenant les trois compères autour d'une table.
04:04 Nous allons présenter et échanger nos souvenirs personnels.
04:07 Et on en a des choses à dire.
04:09 D'anecdote en anecdote, je me suis souvenu avoir déjà rencontré Yodelice.
04:13 C'était à Bercy, un certain dimanche de novembre 2015.
04:16 D'ailleurs, nous remercions Maxime pour l'occasion de nous retrouver pour la première fois tous les trois,
04:20 en chair et en os.
04:22 J'avais écrit une chanson avec Jeanne Chéral, qui s'appelait "Un dimanche de janvier".
04:30 C'est une chanson magnifique.
04:32 Oui, c'est une chanson que j'aime beaucoup.
04:34 En plus, c'est un sujet qui a tenu à cœur de Johnny.
04:39 Le truc, c'est que cette chanson, à part sur l'enregistrement de l'album,
04:44 il ne l'avait jamais chantée réellement.
04:46 Il l'a chantée une fois.
04:49 Ça ne faisait pas du tout partie du set du live,
04:52 mais comme c'était après le Bataclan, il me dit qu'il aimerait qu'on la joue.
04:58 Je suis dans la loge, on ne l'a jamais jouée,
05:02 cette espèce de picking à la Jen Steylor.
05:04 Elle n'a pas eu l'idée d'entrer.
05:05 Avec lui, je répète, on est dans la loge.
05:08 D'ailleurs, j'ai des images comme ça absolument incroyables.
05:11 On décide de faire cette version guitare-voix.
05:15 Je suis en concentration, j'ai carrément les doigts qui tremblent.
05:20 Cette espèce de guitare-voix, acoustique Bercy, en sans filet.
05:25 On se concentre, on y va et on chante la chanson.
05:30 Ce qu'on ne sait pas, c'est que Dimitri Vassilou, l'ingé-lumière,
05:34 il fait le drapeau de la France en lumière derrière.
05:39 On finit la chanson.
05:42 Avec les hymnes, il y a un effet un peu boule quies.
05:46 Même s'il y a des micros dans la salle et que les ingénieurs du son
05:49 nous mettent un peu d'ambiance de salle,
05:51 c'est quand même très fermé, c'est très étouffé.
05:54 On finit la chanson, j'ai les yeux fermés.
05:57 Il y a une espèce de silence de mort où je me dis qu'on a fait un bide intersidéral.
06:04 Et là, tu as tout Bercy qui commence à chanter.
06:08 « À nos enfants de la patrie ! »
06:15 Et là, je me souviens carrément, j'avais des frissons partout.
06:21 Je crois que c'est un de mes plus beaux souvenirs de scène.
06:24 Nous entrons dans le studio pour écouter le fameux titre inédit « Un cri ».
06:28 Nous prenons place dans les trois fauteuils face à la table de mixage
06:31 et Maxi Nucci nous raconte la genèse du morceau.
06:34 Johnny, apprenant sa maladie, me demande dans l'urgence
06:37 d'appeler tous les auteurs que je connais pour un album.
06:40 Sur un texte de Vincent Walter Jacob, « Un cri » est le premier titre
06:44 destiné au prochain opus, mais inachevé et laissé au placard pendant six ans.
06:49 Nous nous sommes pris une claque suite à la première écoute du titre inédit
06:53 et nous commençons à donner nos impressions.
06:56 Maxime nous fait écouter la version a cappella de Johnny.
06:59 Quelle puissance, quelle voix, quel souffle !
07:02 Puis après une deuxième écoute du morceau complet,
07:04 nous nous faisons la réflexion que ce titre n'aurait pas trouvé sa place
07:07 dans l'album « Mon pays c'est l'amour ».
07:10 Ensuite, Maxime nous joue les accords de blues comme sur la démo.
07:13 Le fait est que Johnny, en posant sa voix sur cette démo légère,
07:17 a orienté Maxime Nucci pour la finalité que vous allez découvrir.
07:20 C'est là-dessus qu'il chante.
07:22 En fait, le truc c'était ça à la base.
07:43 Sauf que du coup, ça ne correspondait pas du tout à la déa du truc,
07:48 bien que le texte est quand même assez dingue.
07:51 Il est bon le texte.
07:53 Parce que déjà, ça parle de lui dans le fait que c'était un combattant et un survivant.
07:59 Et c'est cet instinct qu'il avait, animal, de toujours vouloir être au top,
08:06 mais de manière extrêmement belle et de force.
08:14 En tout cas, moi je l'admirais beaucoup pour ça.
08:17 Et du coup, ça ne rentrait pas dans la déa de ce truc.
08:23 Et quand je l'ai réécouté plein de fois, je n'arrivais pas à sortir de ce truc-là.
08:27 Et puis il y avait un truc où il l'a poussé très très fort, en fait.
08:31 Plus que la chanson l'aurait nécessité.
08:35 Et du coup, quand j'ai réouvert la voix, j'ai écouté le truc, j'ai mis la voix en solo,
08:40 j'ai pris une guitare comme ça, et du coup il m'est venu le...
08:45 Et du coup, je me suis dit, et si on ne changeait jamais d'accord ?
08:54 Comme si c'était une espèce de bagarre, un grand arrêt, une transe.
08:58 Tu vois, une espèce de transe, parce qu'en fait, la basse, elle ne fait jamais,
09:02 même quand les accords de guitare dont tu parles ouvrent l'harmonie,
09:05 donc ça fait...
09:08 Et ça, ça reste...
09:11 Et même pendant le riff...
09:28 Le truc, il continue.
09:31 Et en fait, j'avais envie que ce soit une espèce de bagarre, on ne m'a rien donné,
09:36 moi, ce que je suis, c'est une espèce de transe, en fait.
09:40 Et après, le deuxième couplet, c'est une espèce d'ode à l'Amérique,
09:45 à cette Amérique, c'est ce qui nous rapprochait, malgré notre différence de génération,
09:52 mais cette Amérique fantasmée de héros qui n'existe plus,
09:57 ou qui peut-être n'ont jamais d'ailleurs existé.
10:00 L'Amérique de Johnny, quoi.
10:02 C'est ce symbole, comme ça, des James Dean, des Marlon, de Dennis Hooper,
10:07 qui lui tendent un verre rempli d'espoir,
10:09 c'est ce truc qu'il avait pour les États-Unis et tout ça.
10:13 Et donc, voilà, enfin, je suis très heureux de partager ce titre-là avec vous,
10:17 parce que je pense que c'est un bon titre de Dalidé.
10:20 Ah oui ?
10:22 Johnny, il voulait faire un album Rockabilly avec toi et Brian Sedzer,
10:26 et c'est vrai que c'est…
10:28 Tu le savais, tu l'avais parlé du fond de l'album.
10:31 Oui, je l'ai appris en conférence de presse.
10:34 Il avait ça.
10:36 Pour te dire, on fait la conférence de presse de l'amour.
10:39 On va faire ça après.
10:41 Non, sinon j'ai un projet d'album Rockabilly avec mon ami Yodeli, c'est Brian Sedzer.
10:46 D'accord.
10:47 Et c'est pour ça qu'on se dit, est-ce que celui-là, ce titre-là n'était pas, à la base…
10:53 Je réadorais. Non, non, non, en fait, non, c'est vrai qu'il y avait cette envie de faire un album purement Rockabilly.
11:01 Moi, je t'avoue qu'après De l'amour, en vrai, moi j'étais vidé,
11:05 j'avais donné tout ce que j'avais à donner,
11:08 et puis je pense que c'était le temps de quelqu'un d'autre de prendre le relais de la continuité des disques,
11:16 et après, bon, les liens sont forts.
11:21 À un moment, il y a eu une espèce d'identification que j'étais Monsieur Musique,
11:26 du coup, on ne disait pas non à Johnny.
11:30 Et toi, étonnamment, hier, moi, je ne l'ai pas fait exprès,
11:34 j'ai écouté De l'amour hier en venant en train.
11:36 C'est vrai ?
11:37 Oui.
11:38 Et lui, il a écouté La voiture, il l'a fait exprès.
11:40 Oui, j'ai dit…
11:41 Mais toi, c'est ridicule de se dire en gros, mais il est bon cet album.
11:46 Il est très bon, De l'amour, s'il fait…
11:48 Il est climatique, il est chamanique.
11:50 Moi, ce que j'aime sur cet album, c'est qu'il est très connecté aux gens, en fait.
11:54 Quand il parle justement un dimanche de janvier, Mike Brown, tout ça,
12:02 en fait, si tu veux, le truc, c'est que je ne sais pas pourquoi,
12:05 enfin, si, je sais pourquoi, mais bon, c'est triste,
12:08 les gens ont l'impression que Johnny était déconnecté, en fait.
12:12 Déconnecté des gens, déconnecté de ce qui se passait,
12:14 c'est tellement… il était très connecté, et donc très connecté à l'actu,
12:18 et donc je fais partie des rares privilégiés à avoir été témoin de ça,
12:25 et donc j'avais envie que dans le disque De l'amour,
12:29 où en fait c'est le seul disque où il y avait vraiment une carte blanche artistique,
12:34 puisque c'était un album entre deux,
12:36 que c'était considéré par la maison de disque comme un side project,
12:41 et donc du coup, j'avais très envie de reconnecter les mots et la musique,
12:48 surtout après l'expérience.
12:50 Mais c'est vrai que cet album-là, il est arrivé comme ça,
12:53 on ne s'y attendait pas, parce qu'il avait annoncé même sur scène,
12:55 et alors on a dit « putain ! ».
12:57 Et après, donc l'album, tu ne t'y attends pas,
13:00 tu n'as pas le temps, et puis l'album, il arrive, et tu te dis « putain, il est bon ! ».
13:02 Oui, c'était cool.
13:04 C'est vrai qu'avec ce titre caché à la fin aussi,
13:08 parce qu'il faut taper les 3 minutes de bande vide,
13:12 plus que ça !
13:13 Plus que ça, 4 minutes de bande vide, et il y en a plein !
13:16 C'était le délire de l'époque, ce qui n'a plus aucun intérêt maintenant avec le digital.
13:20 Oui, mais c'est pour ça que j'ai adoré ça quand j'étais gamin, avoir des disques à la main.
13:25 J'en ai plein des petits cachés comme ça dans les albums,
13:27 parce qu'on n'écoute pas que du Johnny, bien évidemment,
13:29 on écoute énormément de musique,
13:31 et moi, je laisse le disque,
13:34 moi je suis à l'ancienne, le disque, le vinyle, ces trucs-là,
13:37 et je me dis « putain, mais pourquoi ça ne s'arrête pas ? Je ne vois pas le truc qui reboot là ! »
13:39 Ça fait une minute, 10 minutes,
13:41 je me dis « non, ils n'ont pas fait ça ! »
13:42 Et il y en a plein des gens qui ne se sont même pas rendu compte
13:44 qu'il y avait un titre non crédité derrière.
13:47 Je me dis « putain, là, la piste fantôme, c'est génial ! »
13:50 C'est un titre de Jeanne Chéral et moi.
13:53 Par contre, celui qui a acheté les tablatures de l'album, moi je les ai,
13:56 il y a dedans les tablatures.
13:58 Ah, il y a dedans !
13:59 C'est vrai ?
14:00 Avec l'open tuning.
14:03 Je l'ai, le bouquin, justement,
14:05 si tu ne peux pas me faire une petite dédicace dessus.
14:07 Avec plaisir.
14:08 Si vous voulez, on se refait un café.
14:10 Allez.
14:11 Là, on a enregistré la basse de « De l'amour »
14:16 avec Charlie Drayton à la batterie,
14:19 Laurent Werneray à la basse,
14:21 et moi à la guitare.
14:23 On a fait les bases du morceau dans ce studio.
14:26 Ça a été enregistré par Olivier Lude.
14:30 Ça, c'est une console des années 60,
14:33 c'est une Siemens Telefunken,
14:35 c'est l'équivalent de ce que pouvaient avoir les Beatles à Abbey Road.
14:39 Combien de suites pour ce chat ?
14:41 Initialement, c'était des consoles mono qui avaient très peu de pistes.
14:45 Ça, c'est une console.
14:47 C'est le premier élément que j'ai acheté
14:49 et je suis tombé absolument fan des préampes,
14:52 du son des préampes et des filtres.
14:55 Je m'y suis mis à collectionner chaque EQ et chaque préampe.
14:59 Ça, c'est des préampes d'une génération différente.
15:02 Du coup, il y a un gars qui s'appelle Didier Bader,
15:05 qui est un super technicien,
15:07 qui m'a construit une console riffée au label.
15:11 Et c'est un son incroyable de vérité.
15:16 C'est vraiment la bande passante des années 60.
15:19 On enregistre beaucoup avec ça.
15:23 [Musique]
15:30 Une fois sorti du studio, on a pris le temps pour faire quelques dédicaces.
15:34 J'ai fait dédicacer la sous-pochette de l'album "De l'amour"
15:37 ainsi que le livre de partitions.
15:39 Fabien a fait dédicacer son album "De l'amour".
15:42 Et nous avons abordé le sujet du visuel de la pochette de l'album "Bendz in rock'n'roll".
15:46 Yodelice nous a expliqué que c'était un clin d'œil à l'album de Link Wray
15:50 que Johnny et lui adoraient.
15:52 Cette rencontre s'est terminée par une séance photo improvisée
15:55 dans le studio d'enregistrement,
15:57 où Yodelice nous a dit "la première on sourit, mais la deuxième on fait la gueule".
16:00 On sort du studio, ça a duré une bonne heure et demie.
16:08 Yodelice a été adorable.
16:11 Un mec en or.
16:12 Franchement, il nous a joué de la guitare, il nous a montré son matos.
16:16 On parlait d'un monde au parallèle.
16:20 C'est ce qu'on a vécu pendant une heure et demie.
16:22 On a vécu dans une quatrième dimension.
16:24 On a pris des claques dans la tronche.
16:27 Des patates.
16:29 On partait d'un gros a priori de cette chanson.
16:32 Cette chanson est vraiment pure, honnête, belle.
16:37 Elle est vraiment belle.
16:39 Vous allez être sur le cul quand vous allez l'entendre.
16:42 Elle a une histoire telle que ça ne pouvait pas être autrement.
16:47 Entre le Johnny des grands rendez-vous qui pose sa voix
16:52 et le Yodelice qui pose son instru, c'est magistral.
16:56 Il n'y a pas d'autre mot.
16:57 On a eu des frissons tout le long.
16:59 On a écouté deux fois le morceau, dont une fois à Capella.
17:02 Trois fois, donc.
17:04 Trois fois, dont un à Capella.
17:06 Il a failli y avoir des larmes.
17:08 Je ne dirais pas de qui.
17:10 C'est moi.
17:12 J'ai chialé.
17:14 Il est tellement honnête et sincère dans sa démarche.
17:18 Il m'a touché.
17:20 Il m'a bouleversé.
17:22 Je remercie encore le groupe Yodelice et Sophie
17:26 qui nous a invités tous les trois à cet écoute privée.
17:30 Merci beaucoup.
17:32 Merci à toi, David, de nous avoir contribué à ce rendez-vous.
17:35 C'était une chance inouïe.
17:38 Il faut dire merci aux bonnes personnes.
17:41 C'était magique.
17:44 Eh bien, les gars...
17:46 On va retourner à nos vies de cons, maintenant.
17:49 Rendez-vous au 17.
17:51 Nous, on a quelques kilomètres à faire pour rentrer chez nous.
17:54 J'en ai à peu près 700 à faire.
17:56 Ça va être sympa.
17:59 J'ai hâte de se retrouver et d'avoir vos avis à vous.
18:02 On est dans le vrai et on a hâte de savoir ce que vous pensez de tout ça.
18:06 On veut vos retours.
18:08 Du très lourd.
18:10 Vous n'êtes pas prêts.
18:12 Allez, ciao, les gars.
18:14 A bientôt.
18:16 (Générique)
18:30 [SILENCE]

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