• il y a 11 mois
C'est la Saint-Sylvestre, et le cadeau du directeur de la prison pour ses ouailles est une séance de cinéma. Tandis que défilent les images d'"Un homme et une femme", une véritable émeute éclate parmi les prisonniers. Le directeur, bon prince, relâche toutefois trois de ses détenus. Simon, libre et tout guilleret, se rend au domicile conjugal afin d'y célébrer la nouvelle année. Mais sa femme l'a remplacé. Déçu, le vieux truand trouve refuge dans une boîte de nuit. Le lendemain, jour de l'an, Simon accompagne son ami Charlot à Cannes. Ayant pris leurs quartiers dans un hôtel, tous deux se mettent à surveiller de près une bijouterie. Mais Simon semble également fort intéressé par la jeune antiquaire qui travaille à côté de la bijouterie...
Transcription
00:00 1960, "Le propre de l'homme", premier film de Claude Lelouch.
00:12 Échec total, financier, public et critique.
00:16 1961, "La vie de château", stoppée après une semaine de tournage, plus d'argent.
00:22 1962, "L'amour avec Décis", troisième échec.
00:27 Cependant, avec ce film, la Suède découvre Lelouch et lui donne les cinq étoiles de la critique.
00:33 1963, "La femme spectacle", la censure coupe 40 minutes, le film ne sortira jamais.
00:41 1964, "Une fille et des fusils", premier film de Lelouch qui couvre son prix de revient.
00:48 La critique est partagée, le public quant à lui ne vient toujours pas.
00:53 Plus tard, les ennemis de Lelouch diront que c'est son meilleur film.
01:00 1965, "Les grands moments", le film ne trouve aucune sortie.
01:06 "C'est mon plus mauvais film", dit Lelouch et il le rachètera pour qu'il ne paraisse jamais sur les écrans.
01:16 1966, "Un homme et une femme", grand prix à Cannes, deux Oscars à Hollywood, 42 récompenses internationales.
01:26 "Une des plus belles histoires d'amour du cinéma", diront certains,
01:31 "Un tranquillisant sur pellicule, un produit de récupération", diront les autres.
01:36 En tout cas, tous les records de recettes du cinéma français seront pulvérisés à travers le monde.
01:43 1967, "Vivre pour vivre", les critiques reprennent à Lelouch ce qu'ils lui ont donné.
01:50 Mais le public reste fidèle, Lelouch est définitivement un commercial.
01:56 Le film obtient quand même le grand prix du cinéma français.
02:09 1968, "13 jours en France", les Jeux Olympiques d'hiver du général de Gaulle,
02:15 diront ceux qui ne supportent toujours pas les films de Lelouch.
02:19 La même année, Lelouch s'achète un alibi, "La vie, l'amour, la mort", un film sur la peine de mort.
02:36 1969, "Un homme qui me plaît", Lelouch essaie de réutiliser le filon des histoires d'amour.
02:44 1970, "Le voyou", pour la première fois la critique est unanime et reconnaît à Lelouch le droit de faire un film.
02:56 1971, "Smicks, Max, Mock", personne ne croit Lelouch
03:02 quand il dit avoir fait le film en 8 jours et pour moins de 200 000 francs.
03:06 1972, "L'aventure, c'est l'aventure", film entièrement réactionnaire, disent les critiques.
03:14 1973, "La bonne année", le nouveau film de Claude Lelouch.
03:21 "Ca fait 13 ans que j'apprends ce foutu métier", dit Lelouch, "La bonne année est mon premier vrai film".
03:30 Prochainement, "L'inventura", Françoise Fabian, Charles Gérard dans "Le dernier Lelouch".
03:40 Merci.