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Votre mag spécial "Coupe du Monde de Rugby" - Émission du 17/01/2024

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Sport
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00:00 6 joueurs de l'Union Bordeaux-Belges dans la liste dévoilée par le sélectionneur Fabien Galtier ce matin pour affronter le 2 février prochain l'Irlande dans le premier match du tournoi des 6 nations.
00:11 Alors de la satisfaction avec 6 joueurs dont un petit nouveau Nicolas Deporter bien entendu mais il va également falloir parler des matchs doublons et de l'Union Bordeaux-Belges qui va devoir jouer sans ces 6 joueurs dont certains sont évidemment des titulaires indiscutables.
00:30 100% UBB Dominique Bourdeaux
00:33 Et pour parler de tout cela dans le tuyau de 100% UBB Clément Carpentier qui a suivi cette liste toute la journée pour France Bleu Gironde.
00:41 Salut Clément.
00:42 Salut Dominique, salut à tous.
00:43 Le vice champion du monde 99 Olivier Brousset. Bonsoir Olivier.
00:46 Bonsoir, bonsoir à tous.
00:47 On a quand même pris un avant pour parler de tous ces trois quarts.
00:50 Ça me paraît vraiment logique.
00:52 Ça me paraît vraiment logique aussi.
00:54 Et le directeur du centre de formation du Cevac en plus de l'Union Bordeaux-Belges Frédéric Garcia. Bonsoir Frédéric.
00:59 Bonsoir à tous.
01:00 Merci beaucoup à tous les trois d'être dans ce 100% UBB.
01:03 6 membres de l'Union donc dans la liste de Fabien Galtier.
01:08 On a eu à peu près les noms que l'on attendait avec la surprise peut-être Nicolas Deporter, Clément Carpentier.
01:14 Oui même si ces derniers jours ce n'était plus vraiment devenu une surprise.
01:17 Même ces dernières semaines j'ai envie de dire que la sélection devenait à peu près évidente en tout cas dans ce groupe élargi.
01:22 Il sera bien présent avec Maxime Lucu, Mathieu Jaliber, Damien Penaud, Louis Biel-Biarré et Yoram Mwefana.
01:28 Petite déception peut-être en revanche pour Romain Bureauz qui aurait pu aussi être dans cette liste pour préparer le tournoi qui n'y est pas.
01:36 Pour l'instant Fabien Galtier continue à préférer Melvin Jaminet à son poste derrière.
01:41 Donc voilà petite déception mais c'est peut-être que parti remis j'ai envie de dire.
01:44 L'UBB qui est le deuxième club le plus représenté après le Stade Toulouse.
01:48 Olivier Brunet qui a si longtemps travaillé au développement de l'union Bordeaux-Beigle,
01:52 c'est quand même une satisfaction et la preuve de la maturité et de la croissance du club.
01:57 Bien sûr quand on voit tout ce qu'ils sont capables de faire sur ces derniers matchs,
02:01 avec la meilleure illustration c'est ce week-end contre les Saracens,
02:04 on a vu une équipe volée sur le terrain tout simplement et des adversaires incapables de défendre.
02:12 Je pense qu'ils peuvent amener toute cette belle dynamique à l'équipe de France,
02:16 et c'est encore mieux pour notre équipe nationale.
02:18 Ça va être un peu plus dur pour Yannick Brou et son staff sur les matchs qui arrivent,
02:23 c'est certain mais quand on voit ça on se dit oui, bonne pioche du président et de tout le staff
02:29 d'avoir choisi ces joueurs et qui nous amènent tellement à Bordeaux.
02:33 Et pour Romain Bureauz, c'est que parti remis, vu son rendement il y sera très rapidement c'est certain.
02:41 Et pour l'équipe de France, des joueurs qui se connaissent par cœur dans leur club,
02:44 des automatismes qui sont déjà là et ça ne peut que profiter aux 15 de France.
02:49 Bien sûr, et c'est un peu le modèle qu'on retrouve en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande, en Australie,
02:54 en Irlande, au Pays de Galles, ce sont des systèmes de franchise,
02:58 on avait une époque où on avait tous les 3/4 qui jouaient à Auckland,
03:02 et tous les avant qui jouaient aux Crusaders et vice-versa en Nouvelle-Zélande,
03:07 et ça apportait évidemment un grand plus aux équipes nationales.
03:11 Frédéric Garcia, directeur du centre de formation de l'UBB,
03:13 combien sont des purs produits UBB sur les 6 ?
03:18 Mathieu est passé par le centre de formation,
03:20 ce qu'il y a c'est qu'aujourd'hui il y a encore 3 joueurs qui sont rattachés au centre de formation,
03:24 puisque Yoram est dans sa dernière année, même s'il ne joue pas beaucoup en espoir,
03:30 mais ni Louis Biel-Barré ni Nicolas, donc ces 3 joueurs sont encore rattachés au centre de formation,
03:36 et Mathieu en a fait partie, vraiment.
03:40 J'ai encore en écho les propos de Christophe Furieux,
03:44 qui nous avait dit qu'on a affaire à un futur phénomène du top 14,
03:47 c'est aller au-delà de ce qu'il annonçait, parce que c'est au-delà du top 14,
03:52 on a le sentiment avec cette première Coupe du Monde de Louis Biel-Barré qui a été incroyable.
03:56 Oui, le plus jeune joueur de la Coupe du Monde, c'est vrai que sa trajectoire est fantastique,
04:01 et puis c'est surtout intéressant de le voir évoluer à ce niveau,
04:05 parce que quand on connaît le garçon, la simplicité qu'il a,
04:10 et le sourire et la banane qu'il a tous les jours, ça fait vraiment plaisir.
04:14 Première pour Nicolas Deporter, alors Clément disait juste aussi que ce n'est plus vraiment une surprise,
04:19 il en reste que c'est la première sélection pour lui,
04:23 c'est un garçon qui a montré depuis longtemps ses qualités au sein du centre de formation,
04:28 champion du monde avec les U20, tout de même.
04:31 Oui, champion de France avec les U20, c'est un pur produit de la formation beiglaise,
04:35 c'est arrivé en minimes je crois.
04:37 L'année du Covid, les moins de 18 ne pouvaient pas s'entraîner,
04:41 on l'a surclassé déjà en janvier, parce que le mois de janvier, on l'a surclassé en espoir,
04:44 pour qu'il puisse travailler et il en avait vraiment envie.
04:47 Je crois que le travail pour lui c'est quelque chose d'important,
04:50 à la fois à l'extérieur pour être performant, mais sur le terrain, c'est un joueur qui travaille beaucoup.
04:55 Sa trajectoire est belle, elle est championne du monde,
05:00 elle est capitaine des moins de 20 aussi, assez jeune,
05:03 on est très heureux de le voir avec les bleus aujourd'hui.
05:06 Il s'y attendait ?
05:07 En tout cas, il se donne les moyens d'y être,
05:09 je crois qu'il avait dit qu'il souhaitait, qu'il avait cette ambition-là,
05:14 derrière il met beaucoup de travail,
05:16 et puis la trajectoire de l'Union, la trajectoire de nos trois quarts,
05:20 l'émulation positive lui a servi je pense.
05:23 On a parlé de cette surreprésentation des trois quarts de l'UBB dans le 15 de France,
05:29 on va entendre beaucoup de choses sur Nicolas Deporter,
05:31 dès 6h demain matin Clément Carpentier.
05:33 Je suis un peu allé rencontrer tous les gens qui ont fait ce joueur,
05:37 on va commencer par sa famille, j'ai rencontré son papa, Alexandre,
05:41 aujourd'hui, un ancien joueur de rugby à un niveau correct,
05:45 et puis surtout son frère, aîné, qui l'a amené au rugby dès l'âge de 6 ans,
05:49 et qui joue encore lui en Fédéral 2 du côté de Lormont,
05:52 avec qui il s'est énormément entraîné, qui était plutôt 3ème ligne de son côté.
05:56 J'ai rencontré aussi le directeur de l'école de rugby,
06:00 qui l'a eu pendant 7 ans, de ses 6 ans à ses 13 ou 14 ans,
06:04 où il est arrivé au CAAB Bézime, M. Baquet,
06:06 donc c'était aussi hyper intéressant de discuter avec lui.
06:09 Il disait qu'en effet, quand il était beaucoup plus jeune,
06:11 tout de suite il se différenciait un peu des autres,
06:13 pas forcément par un talent hors normes,
06:15 mais par le fait qu'il faisait une tête de plus que tout le monde,
06:18 et qu'il courait très vite sur le terrain,
06:21 il avait des cannes, on lui avait même demandé
06:23 de vérifier sa licence lors d'un tournoi dans les Landes,
06:26 il m'a raconté pour anecdote, parce qu'il se demandait
06:28 qu'est-ce que ce grand adé qui faisait une tête de plus que les autres
06:31 était dans cette catégorie, et voilà.
06:33 C'était assez sympa et assez émouvant,
06:36 et en effet ils ont parlé beaucoup de cette notion de travail,
06:39 notamment pour Nicolas,
06:41 donc voilà, même si c'est un joueur évidemment talentueux,
06:44 on n'est pas là où il est en ce moment, à seulement 21 ans, sans talent,
06:47 mais vraiment une éthique de travail très forte,
06:49 on sent aussi une cellule familiale autour de lui,
06:52 hyper stable, ça je pense que c'est très important
06:55 aussi pour les formateurs, que ce soit au niveau de son père,
06:58 de sa maman ou de son grand frère,
07:00 qui le suivent depuis de nombreuses années,
07:02 et vraiment ils ont mis en avant justement
07:04 cette éthique de travail qu'il a énormément au quotidien.
07:07 Trois joueurs qui sont toujours attachés au centre de formation,
07:10 c'est le travail de plusieurs années
07:12 de tout l'entourage du club qui paye,
07:15 Frédéric Garcia ?
07:17 Forcément ça représente le travail de l'ensemble du club,
07:20 la culture du club aussi, la culture de formation,
07:23 c'est un peu extraordinaire, c'est une génération comme ça,
07:26 ça montre aussi que des jeunes joueurs nous font confiance,
07:28 Louis Bellbarry nous a fait confiance pour poursuivre sa formation,
07:32 et ça a été très vite,
07:33 donc voilà, on est dans une très bonne période,
07:36 que ça dure, en tout cas on œuvre tous pour que ça dure le plus longtemps possible.
07:39 Et Bordeaux-Bec l'attire les jeunes, donc Olivier Brousset ?
07:42 Ah oui, c'est ça.
07:43 Il faut qu'ils aient envie de venir ici.
07:45 Déjà Bordeaux est une très belle ville,
07:47 et puis le club est devenu une référence au niveau national et maintenant international,
07:50 donc voilà, c'est Laurent Marti et le club récoltent un peu les fruits de tous ces efforts
07:55 qui ont commencé quand même en 2007, c'était un petit moment,
07:58 et puis le club est allé assez vite,
08:00 mais là on s'installe définitivement dans le dernier carré,
08:03 et on attend tous avec impatience la fin de cette saison.
08:05 Est-ce qu'il y a quelque chose qui est pensé depuis le début de l'Union ?
08:07 Parce qu'il faut rappeler que l'Union c'est 2006,
08:10 le lancement, donc c'est pensé depuis le début cette politique-là ?
08:13 Je crois que Laurent a toujours mis les moyens dans la formation,
08:15 Frédéric pourra en témoigner,
08:17 donc il n'y a pas d'autre recette,
08:20 si on a envie de progresser, il faut que des jeunes nous fassent confiance,
08:24 qu'ils soient bien formés, bien entourés, bien encadrés,
08:26 et Laurent aussi a fait des efforts dans le centre de formation,
08:29 il a fait des efforts sur les structures, ça c'est aussi important,
08:32 le CEVA Campus est une véritable vitrine pour ce club,
08:36 donc voilà, on aime y aller, on aime s'y entraîner,
08:39 et les jeunes joueurs ne s'y trompent pas.
08:41 Les 6 joueurs de l'Union Bordevais qui sont sur la liste de Fabien Galetier
08:45 pour France-Irlande le 2 février,
08:47 alors ce ne sont que des trois quarts,
08:50 je mets des guillemets au "que" évidemment,
08:52 donc est-ce qu'on a un problème à l'avant ?
08:54 On va en parler dans un instant,
08:56 comment va-t-on faire pour jouer à minima 6 matchs doublants
09:00 sans ces 6 joueurs-là ?
09:03 Est-ce qu'il y a une certaine inéquité sportive
09:05 d'ici la fin du tournoi des destinations ?
09:08 C'est la suite de 100% UBB sur France Bleu Gironde,
09:11 radio officielle de l'Union Bordevais,
09:13 avec le vice-champion du monde 99 Olivier Brousset,
09:16 le directeur du centre de formation Frédéric Garcia,
09:18 et Clément Carpentier pour France Bleu Gironde.
09:21 Cette année, GMF fête 90 ans à vos côtés.
09:27 Pour l'occasion, GMF vous offre 90 euros
09:30 pour la souscription d'un contrat d'assurance auto
09:32 jusqu'au 29 février.
09:34 GMF, assurez-moi humain.
09:36 Condition de l'offre sur GMF.fr.
09:39 100% UBB, on revient sur la liste donnée
09:49 en tout début de journée par Fabien Galtier
09:52 pour le tournoi des 6 nations, 2 février,
09:54 c'est le premier match.
09:55 France-Irlande, et on a avec nous ce soir
09:58 Olivier Brousset et Frédéric Garcia,
10:01 directeur du centre de formation de l'UBB.
10:04 Les 6 électionnés de l'union,
10:07 ce sont les 3/4, alors il y a 14 arrières
10:10 dans la liste de Fabien Galtier, dont 6,
10:12 c'est-à-dire 42% qui viennent de l'union Bordeaux-Beigle.
10:15 Tout a été mis sur ce secteur du jeu
10:18 à Bordeaux, Olivier Brousset.
10:19 C'est à l'ancienne deuxième ligne que je...
10:21 - Oui, c'est pour ça que je suis vraiment spécialiste
10:23 du jeu des arrières, évidemment,
10:26 comme Fredo d'ailleurs.
10:29 Non, c'est vrai que c'est une belle compense
10:31 pour le travail accompli,
10:32 pour les choix qui ont été faits,
10:34 mais c'est certain qu'on va se poser des questions
10:37 et Yannick Brouille va se tordre un peu la tête
10:38 pour trouver une compo.
10:40 Mais bon, on a d'autres bons joueurs qui sont là,
10:42 qui vont savoir saisir leur chance,
10:44 et puis d'autres clubs sont aussi dans le même cas,
10:47 on parle du racing, on parle du Stade Toulousain,
10:49 bien évidemment, donc tout le monde va compter
10:51 un peu sur ses effectifs.
10:52 Ça va être une période compliquée,
10:54 mais il va falloir s'en sortir.
10:55 L'UBB a déjà pris un peu d'avance,
10:57 mais bon, ça va très vite dans le top 14,
10:59 donc il faudra faire ça, finalement.
11:01 Le Stade Toulousain qui a 9 sélectionnés,
11:03 le Racing 5 de tête. Clément Carpentier ?
11:05 Alors aujourd'hui, on parle beaucoup des arrières à l'UBB,
11:07 mais on ne gagne pas un match de rugby
11:09 si vos avances ne sont pas au rendez-vous,
11:10 j'aimerais quand même bien le rappeler,
11:12 et je le disais ce matin dans la chronique 5% IBE.
11:14 Tu dis ça parce que tu es à portée de batte de Louis B. Brodey,
11:16 ce qu'on se rappelle.
11:17 Non, mais on me vit souvent de le dire,
11:18 et aujourd'hui on parle énormément des arrières de l'UBB,
11:20 à juste titre, parce qu'ils brillent,
11:21 mais s'ils arrivent à faire un match comme ça
11:23 contre les Kitsar Hassen ce dimanche,
11:25 c'est aussi parce que les gros devront répondre présents,
11:27 parce qu'ils tiennent la ligne défensive,
11:29 qu'ils font les efforts,
11:31 et on peut aussi citer quelques jeunes,
11:33 pas forcément jeunes d'ailleurs,
11:34 mais quelques joueurs, et c'est plutôt des jeunes,
11:36 en revanche qui ne sont pas loin du groupe France,
11:38 on peut penser à Hugo Boniface, le kilié,
11:40 Maxime Lamotte, le talonneur,
11:42 Pierre Beauchaton quand même,
11:43 qui réalise une énorme saison cette année,
11:45 et qui confirme quand même son gros potentiel,
11:47 donc voilà des joueurs,
11:48 Marco Gazzotti, évidemment,
11:50 et j'en oublie sûrement certains,
11:51 mais qui ne seront peut-être pas loin de cette liste du 15 de France,
11:54 aujourd'hui c'est juste qu'il y a de la concurrence,
11:56 et franchement devant la concurrence,
11:58 elle est très costaud en équipe de France pour le coup.
11:59 Il y a des avants qui sont en train de pousser
12:01 dans la pépinière centre de formation
12:03 de l'UBB, Frédéric Garzella ?
12:05 Les jeunes que vous avez cités,
12:06 il y a Marco qui nous a rejoints,
12:08 qui matche déjà très régulièrement,
12:10 Pierre Beauchaton qui sort le centre de formation,
12:12 évidemment, qui je crois fait des grosses performances.
12:16 Après le problème positif,
12:18 c'est que le paquet d'avant est là,
12:19 et pour passer toutes ces journées de double on,
12:22 il est là pour faire le boulot,
12:24 et bien faire le boulot,
12:25 donc tout n'est pas le moins au contraire.
12:27 C'est difficile de trouver des avants,
12:30 c'est plus difficile de trouver des avants, non ?
12:33 Ce n'est pas plus difficile,
12:35 c'est une maturité un peu plus tardive,
12:36 donc il faut un peu plus de temps aussi.
12:38 Des avants comme Louis Belbarré, il y en a peu,
12:40 comme Marco je dirais il y en a peu aussi,
12:42 mais Marco sort vraiment de l'ordinaire,
12:44 des fois il faut un peu plus de temps,
12:46 donc il faut être un peu plus patient,
12:47 et être capable de conserver ces joueurs-là
12:49 pour les amener au plus haut niveau.
12:51 D'accord, et donc dans le cycle de formation,
12:53 le poste d'avant, le métier d'avant,
12:55 prend un peu plus de temps ?
12:56 Exactement, dans le deuxième, troisième ligne en particulier,
12:59 mais première ligne épillé, épillé droit,
13:01 nous on a Zakaria Fan qui est international à moins de 20,
13:04 qui n'est vraiment pas loin de matcher avec les grands,
13:06 mais c'est des postes plus difficiles,
13:07 à maturité un peu plus tardive.
13:08 Donc bientôt !
13:09 Bientôt, ils arrivent, mais ils sont en train de pousser,
13:11 donc ça c'est la bonne nouvelle,
13:13 enfin pas pour l'équipe de France, mais pour le BBB.
13:15 C'est dur de jouer devant, contrairement à jouer derrière,
13:17 c'est quand même un métier vraiment difficile.
13:19 C'est pas le même métier, c'est pas la même chose,
13:21 c'est différent.
13:23 En rapport au physique, Clément et moi,
13:25 on en a jamais douté, Olivier,
13:27 franchement on est à fond avec les avants.
13:29 Est-ce qu'on peut avoir, Clément ou Olivier,
13:41 peut-être pour commencer, une ligne d'arrière,
13:44 une ligne de trois quarts, digne de ce nom,
13:46 sans les six qui seront en équipe de France ?
13:48 Oui, c'est vrai qu'au niveau de la charnière,
13:50 c'est surtout là où il va falloir remplacer des joueurs
13:53 qui sont très importants,
13:55 qui seront sûrement titulaires avec le XV de France,
13:57 parce qu'il ne faut pas oublier que je crois
13:59 que dans les semaines précédant les matchs,
14:00 il y aura six joueurs qui reviendront.
14:02 Une mécanique assez complexe.
14:04 On peut penser par exemple qu'un Nicolas Deporter,
14:06 peut-être qu'il reviendra sur les premières semaines,
14:08 avant d'avoir vraiment sa chance,
14:10 et peut-être, on l'espère, sa première cap,
14:12 en cours de semaine.
14:13 Donc il pourra postuler peut-être sur les matchs du week-end.
14:15 Après, au niveau de l'arrière,
14:18 quand même, il y a du monde.
14:19 Je pense à Benta Pouaille,
14:21 je pense à Pablo Iberti aussi,
14:23 qui est en très grande forme aujourd'hui,
14:24 je pense à Amadoj Tamboué,
14:26 qui va avoir aussi une belle carte à jouer,
14:28 qui, on l'a encore vu du côté de Clermont,
14:30 est quand même plutôt à un niveau correct.
14:32 Nance Ducoin aussi, qui peut dépanner à l'arrière.
14:34 C'est plus le souci, ça va se situer au niveau de la charnière,
14:37 parce que là on sent qu'il y a un gap
14:39 entre les deux titulaires habituels de l'UBB
14:41 et les remplaçants qui sont derrière.
14:43 Donc il va vraiment falloir que ces deux-là
14:45 élèvent leur niveau de jeu, j'ai envie de dire,
14:47 dans les prochaines semaines.
14:48 D'accord, avec cette analyse, Olivier Brosé ?
14:50 Oui, on parle de la charnière, bien évidemment.
14:52 Maxime et Mathieu sont tellement au-dessus actuellement.
14:58 Malgré tout, c'est une occasion pour ces joueurs
15:01 de prouver qu'ils ont bien leur place dans cet effectif,
15:03 qu'ils peuvent être plus que des remplaçants
15:05 et venir gagner de la maturité, de l'expérience,
15:09 sur des matchs qui vont être compliqués.
15:11 On parlait du reste de l'équipe de 3/4,
15:14 il n'y a que de très bons joueurs.
15:16 Ils auront l'occasion de s'affirmer un peu plus,
15:19 la saison va être encore longue,
15:21 et nous l'espérons de belles phases finales.
15:23 On aura besoin de tous ces joueurs,
15:25 et là ils ont la chance d'avoir du temps de jeu.
15:27 Quant à Nicolas Deporter,
15:30 c'est vrai qu'il est pour l'instant dans la préparation,
15:32 peut-être qu'il ne va pas rentrer tout de suite
15:34 dans le schéma de Fabien Galtier,
15:36 donc il pourra éventuellement nous dépanner pour l'UBB.
15:40 On lui souhaite d'intégrer le 15 de France le plus rapidement possible.
15:43 On est passé d'une liste de 42,
15:45 il y a eu des accords entre la Fédération française
15:47 et la Ligue nationale de rugby pour arriver à 34,
15:49 mais certains sont compliqués,
15:51 parce que ça dépend du jour où l'équipe de France a son match.
15:54 Elle joue le dimanche, c'est plus compliqué de les libérer.
15:56 Il y a une usine à gaz entre la FED et les clubs.
16:01 C'est compliqué aussi pour un joueur
16:03 qui a fait toute la préparation avec le 15 de France,
16:05 de rentrer dans un effectif qui lui s'est préparé de son côté.
16:09 Mais bon, je crois qu'il y a une très bonne ambiance dans ce groupe.
16:14 Ce groupe vit très bien,
16:16 donc la réintégration est d'autant plus facile.
16:19 Ce dont on va parler avec Frédéric Garcia,
16:21 qui est le directeur du centre de formation de l'UBB,
16:23 surtout ce sont des gifs,
16:24 parce que moi chaque fois que j'agite le chiffon rouge des matchs doublons,
16:27 on me dit "oui, mais justement c'est à ce moment-là que les gifs,
16:30 les jeunes issus de la filière française, ont du temps de jeu".
16:33 Donc c'est vrai que la période qui s'ouvre
16:35 quand on est directeur du centre de formation,
16:37 c'est une période excitante ?
16:38 Après nous c'est un peu particulier,
16:39 parce que nos jeunes ont eu du temps de jeu dans l'équipe de France.
16:41 Donc on est coincé de tous les côtés.
16:45 Mais il y a d'autres joueurs qui participent tout le temps avec la première,
16:50 et qui vont montrer le bout de leur nez.
16:53 Je pense à Maël Moustain,
16:54 qui aura peut-être des opportunités,
16:55 International moins de 20 aussi,
16:57 d'autres joueurs encore.
16:59 Et puis l'émulation et la trajectoire du club,
17:02 elle est vraiment positive en ce moment.
17:04 Je suis sûr que les garçons qui sont là,
17:06 sont en cœur de bien faire et de bien intégrer,
17:08 à la fois ceux qui reviendront,
17:09 et les jeunes qui monteront avec eux.
17:11 On parlait ici hier, et le podcast est disponible,
17:13 d'un début de déclin du rugby anglais,
17:17 en tous les cas des clubs anglais qui ont des difficultés.
17:20 Et on a vu comment les Saracens ont été malmenés
17:23 par une très belle équipe de l'UBB.
17:24 Est-ce que le rugby français a eu une extraordinaire idée
17:27 avec ce système des gifs, Frédéric Garcia ?
17:29 Parce que je rappelle que ces jeunes issus de la formation française,
17:33 il faut qu'ils soient représentés,
17:34 non pas dans les clubs, mais sur les feuilles de match.
17:36 Ça, ça fait la différence.
17:38 Exactement, on a vu l'évolution des squads, de toute façon,
17:42 avec la possibilité d'avoir beaucoup d'étrangers,
17:44 la possibilité d'en avoir moins,
17:45 et forcément, ça a accentué la formation,
17:48 la qualité de la formation.
17:49 Je dirais que nous, on a toujours eu cette culture de formation,
17:52 mais pour l'ensemble du rugby français,
17:54 c'est surtout une manière d'accélérer l'arrivée des jeunes au niveau.
17:57 On était toujours un peu plus frileux,
17:59 attendant toujours un peu plus.
18:01 Donc là, on a accéléré,
18:02 et puis on a vu qu'avec une bonne formation,
18:04 ils pouvaient performer.
18:05 Comme il y a déjà eu la coupure de la Coupe du Monde,
18:16 le calendrier du Top 14 est ramassé.
18:18 Donc ce tournoi des 6 nations
18:19 sont quand même un minima 6 matchs doublants
18:21 pour l'Union Bordeaux-Beigle,
18:23 avec le Stade français, Toulon, Pau, Castres,
18:25 le Racing 92 et Montpellier.
18:27 Et là, il y a quand même 4 équipes sur ces 6 matchs doublants,
18:31 très peu d'internationaux,
18:32 très peu de joueurs avec l'équipe de France.
18:34 Il y en a un au Stade français, à la section Paloise et à Castres,
18:37 et zéro à Montpellier.
18:38 Est-ce qu'il y a une forme d'inéquité sportive
18:41 dans cette phase du Top 14, Olivier Broset ?
18:44 Elle a toujours existé.
18:45 Les doublons, c'est une singularité du championnat français.
18:48 Tout le monde se bat contre,
18:50 mais on a un calendrier qui est très compliqué, évidemment.
18:55 Après, on était content de rencontrer le Stade toulousain
18:57 les années précédentes, mais ils avaient été à poil.
18:59 On ne va pas se plaindre maintenant,
19:02 mais c'est sûr, on l'a dit,
19:04 ça sera très dur pour le staff de composer avec ça,
19:07 mais il va falloir le faire.
19:08 Et puis, on a des jeunes qui ont faim,
19:10 qui ont envie de jouer,
19:11 qui ont envie de montrer leur talent.
19:12 Donc, ils vont tout faire.
19:14 On va recevoir quelques équipes aussi,
19:16 dans un stade de Chabon-Nelmas
19:18 qui n'a jamais été aussi bouillant.
19:20 Je crois vraiment en ce 16e homme.
19:23 Quand on va à Chabon, c'est vraiment différent.
19:25 Jamais on ne fera un calendrier,
19:27 comme dans d'autres disciplines.
19:29 Lorsque l'équipe nationale joue,
19:31 le championnat domestique s'arrête ?
19:34 Ça paraît essentiel,
19:36 mais on en parle depuis combien de temps ?
19:37 Depuis 15 ans peut-être ?
19:38 Ou voire même 120 ans à peu près.
19:40 Depuis que les Coupes d'Europe existent.
19:42 Après, c'est une histoire de finance,
19:44 c'est une histoire de gros sous, un petit peu quand même.
19:46 Il faut bien le dire,
19:47 il y a une manne financière au niveau des Coupes d'Europe,
19:50 il y a aussi une manne financière pour les Nations du Sud
19:53 sur ces matchs internationaux,
19:55 sur ces fenêtres d'hiver et d'été.
19:57 Aussi, on finance le rugby du Sud par nos voyages,
20:00 c'est pour ça qu'on manque de dates.
20:02 Pour moi, c'est un peu obsolète,
20:04 on rencontre trop souvent les nations majeures
20:07 et on perd un peu l'intérêt de ces matchs-là.
20:09 Donc, c'est une réflexion globale qu'il faut mener.
20:13 Les matchs Doublon, Frédéric Garcia,
20:16 c'est toujours une inquiétude dans les clubs ?
20:18 Oui, forcément, mais après je dirais aussi
20:20 que les équipes sans internationaux qui vont nous jouer,
20:23 eux auront l'impression, parce qu'ils auront peut-être une opportunité.
20:26 Et comme l'a dit Olivier,
20:28 venir à Chaban ne sera pas simple,
20:30 et la pression sera sur eux, je pense.
20:32 On peut renverser effectivement le paradigme,
20:36 mais mettre la pression sur les clubs qui vont venir.
20:39 Tout le monde, ils ont quand même quatre internationaux,
20:43 donc ils sont un peu impactés,
20:45 et quasiment de la même façon que nous.
20:47 Et le Racing 92 en a cinq également.
20:50 L'Union a bien fait de se faire un compte-épargne-point ?
20:53 Oui, exactement, c'est ce que j'allais dire.
20:55 En fait, ce qui est intéressant avec l'Union Bordeaux-Becs,
20:57 c'est qu'on est rentré dans une forme de dynamique collective aujourd'hui.
21:01 C'est ça qui est très important quand vous faites un sport collectif,
21:03 peu importe lequel,
21:04 c'est de rentrer dans une dynamique collective très positive.
21:07 On parle beaucoup des individualités,
21:09 mais quand la machine marche,
21:11 généralement vous pouvez interchanger un peu les joueurs.
21:13 Alors là, il y en aura beaucoup quand même au niveau de la ligne arrière,
21:16 mais ça continue à avancer.
21:17 Et au-delà de ce petit matelas de points qui est intéressant,
21:20 d'ailleurs vous remarquerez qu'ils ont tous accéléré ces dernières semaines,
21:23 que ce soit l'UBB, le Stade Toulousain, la Rochelle,
21:26 comme si il fallait à un moment donné remonter assez rapidement
21:30 avant d'avoir les matchs un peu doublons avec ce tournoi d'estimation.
21:35 Donc c'est ça qui est intéressant,
21:37 c'est justement de garder cette dynamique positive
21:40 qui est très importante au niveau collectif,
21:43 j'ai envie de dire, c'est ce qui a créé Yannick Brut en ce moment.
21:46 Donc on va espérer que ça se poursuive dans les semaines qui arrivent.
21:49 - Et à la fin des matchs doublons, le 7ème,
21:51 mais c'est la cerise sur le gâteau, ce sera Toulouse-UBB.
21:54 Ouh là, on verra, mais les internationaux sont sans doute en vacances.
21:57 Vous ne partirez pas sans mouiller le maillot au jeu des pronostics,
22:00 l'équipe de France, quarte de finaliste de la Coupe du Monde,
22:03 doit gagner le tournoi d'estimation sans, rappelons-le,
22:06 Antoine Dupont, sacrifié sur l'autel du rugby à 7.
22:10 - Oui mais avec Maxime Lucu, donc ça va.
22:13 - La France est sauvée.
22:15 - Non, ce sera un tournoi compliqué,
22:17 mais les Français ont été éliminés en quarte de finale d'un petit point.
22:21 Je pense que ça nous a tous bouleversés,
22:24 mais la France aurait pu être championne du monde,
22:27 donc elle a un seul objectif, c'est de remporter ce tournoi.
22:30 On a la chance de recevoir l'Angleterre et l'Irlande,
22:33 qui sont les autres prétendants, donc voilà, profitons-en,
22:36 et puis réaffirmons notre suprématie européenne.
22:40 - Un billet sur l'équipe de France dans le tournoi d'estimation, Frédéric Gertien ?
22:44 - Oui, parce que quand on voit qu'il y a 22 mondialistes dans la liste,
22:49 c'est assez costaud, plus du sang neuf,
22:51 et puis l'engouement des Français aussi.
22:53 On reçoit l'Angleterre et l'Irlande,
22:55 donc il y a pas mal de feux ouverts pour ce tournoi-là.
22:57 On va le suivre avec passion mais d'abord il y a un déplacement...

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