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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Marc Simoncini, chef d'entreprise français, pour présenter la saison 4 de "Qui veut être mon associé" sur M6 qui débute mercredi 17 janvier à 21h10.
Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Marc Simoncini, chef d'entreprise français, pour présenter la saison 4 de "Qui veut être mon associé" sur M6 qui débute mercredi 17 janvier à 21h10.
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NewsTranscription
00:00 -Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 avec Thomas Hill et votre invité ce matin.
00:04 -Je reçois ce matin Marc Simoncini, l'un des investisseurs de Qui Veut Être Mon Associé
00:09 qui débute ce soir sur M6.
00:11 -Ce soir, face à vous, ces hommes et ces femmes vivront un moment décisif pour leur futur.
00:16 -Vous ne pouvez pas repartir sans être accompagné, vous le méritez.
00:20 -On va travailler ensemble et tu vas devenir très riche.
00:23 -Je pense qu'on va être dans une bataille de nouveaux.
00:26 -Donc je rajoute 50 000 à l'offre que vous aurez choisie.
00:28 -Moi je veux y être en associé, mais 50/50.
00:31 -Moi je suis prêt à proposer beaucoup plus d'argent que 250.
00:34 -Ecoutez-le parler, c'est le bordel, on n'est pas à la Foire d'Emploi de Nice.
00:38 -Que tu es face à la décision la plus importante de ta vie.
00:42 -Alors là bien sûr il y a les tambours, les trompettes,
00:45 parce que c'est le début de l'émission, qu'il faut donner envie aux gens de rester.
00:49 Mais c'est vrai que les entrepreneurs que vous avez face à vous
00:51 et qui viennent vous demander d'investir dans leur boîte,
00:53 Marc Simoncini, ils jouent une partie de leur avenir.
00:56 Elle est quand même là la force de ce programme.
00:58 -Ouais mais bien sûr, pour eux c'est un énorme moment,
01:01 mais à la limite, pile ils gagnent, face on perd,
01:05 parce que même si on n'investit pas,
01:07 ils ont quand même bénéficié de 15-20 minutes de télé.
01:09 -C'est ça.
01:10 -On n'a pas la pub, c'est exact.
01:11 Nous on peut très bien dire le projet ne marche pas,
01:14 et c'est ça qui est formidable dans ce métier,
01:16 c'est qu'il ne faut pas écouter les gens, parce que ça peut marcher.
01:18 Donc voilà, ils en sont toujours gagnants.
01:20 -On sent parfois aussi qu'ils viennent peut-être même uniquement pour la publicité,
01:23 quand ils demandent des tarifs exorbitants pour avoir 5% de la boîte.
01:28 On sent aussi l'idée de faire parler de leurs éponges.
01:31 -Ça peut arriver, dans les éponges, ça peut arriver.
01:35 Dans le secteur particulier de l'éponge.
01:37 -On va voir ce soir, mais ça fait partie des projets.
01:41 -Bien sûr.
01:42 -Il est venu là pour faire sa pub.
01:43 C'est la quatrième saison, vous vous êtes là depuis le début,
01:46 Marc Simoncini, et cette année, il y a de nouveaux investisseurs
01:48 qui vous rejoignent, comme Kelly Massol,
01:50 qui a fait fortune grâce à des produits pour cheveux boutelés.
01:53 Dès l'épisode de ce soir, elle frappe assez fort.
01:56 Vous le dites d'ailleurs à un moment, il va falloir monter le niveau de jeu cette année.
02:00 Ça vous a mis la pression, ces petits nouveaux qui arrivent ?
02:02 -Un petit nouveau, quand il y a Tony Parker dans la bande,
02:05 ça augmente le level, comme ils disent.
02:08 Mais bon, ça reste ludique, mais ça reste aussi challenging,
02:13 parce qu'il faut arriver à piquer le deal.
02:15 Et donc, ce n'est pas forcément l'argent qui est le meilleur.
02:17 Tony Parker, qui fait la même offre que moi,
02:20 et qui va vous dire "je mets mon image sur le produit",
02:22 ça vaut déjà beaucoup plus cher que ma gueule sur une éponge.
02:27 Donc, c'est chaud, c'est chaud.
02:29 Il faut se battre avec ses armes et ses arguments,
02:32 et ce n'est pas toujours facile.
02:33 -Et l'autre changement que j'ai ressenti cette année,
02:35 c'est que vous passez plus de temps sur chaque projet.
02:38 Je ne sais pas si c'est uniquement au montage qu'ils ont gardé davantage de choses,
02:41 mais j'ai l'impression que vous allez plus en profondeur par rapport aux premières saisons.
02:44 Il faut d'ailleurs parfois s'accrocher un peu,
02:46 parce que ça parle de coûts d'acquisition, de scalabilité,
02:49 des big-da, de tic et de smart-monnaie.
02:51 Mais bon, c'est aussi l'un des buts de cette émission,
02:53 de faire un peu de pédagogie, de nous montrer les dessous du monde des affaires.
02:57 -C'est-à-dire qu'on devient de plus en plus proche
03:01 de la réalité du métier d'investisseur.
03:03 Au départ, c'était quand même de la télé.
03:04 Saison 2, le niveau a monté,
03:07 et là, on est assez technique, on est encore assez loin
03:10 de ce que fait un investisseur professionnel.
03:12 Et puis comme les gens s'éduquent, apprennent, etc.,
03:15 je trouve que ce n'est pas idiot que...
03:17 -Et parfois, il y a des petits sous-titres pour nous expliquer les termes.
03:19 -Je verrais.
03:20 C'est vrai que ça devient assez technique,
03:23 et ce n'est pas mal, parce que ça montre comment tout ça fonctionne.
03:25 -Mais est-ce que vous, avant de proposer de l'argent,
03:27 vous avez des compléments d'informations sur les projets en off ?
03:30 -Non, ça, il faut le dire.
03:31 Il y a deux choses qu'il faut dire.
03:32 La première, c'est qu'on découvre le dossier absolument.
03:33 Donc à l'instant où on ouvre la porte,
03:35 on voit des objets, on ne sait pas ce que c'est,
03:36 donc on n'a aucune info.
03:38 Et surtout, on n'a aucune idée de la personnalité des fondateurs.
03:42 À l'image, après, on voit l'histoire des fondateurs.
03:43 Par exemple, l'année dernière, on avait un peu cassé un dossier d'un gars
03:47 qui... le dossier n'était pas génial.
03:50 On avait été un peu durs avec lui.
03:51 Puis après, à l'émission, on s'était aperçu que ce gars,
03:53 il avait vendu son appart, mis sa famille dehors.
03:56 Et si on l'avait su, avant, on aurait dit la même chose,
04:00 mais peut-être pas avec les mêmes mots.
04:01 Donc franchement, nous, on découvre et on ne connaît rien du dossier.
04:05 -Donc nous, les téléspectateurs, on n'en sait plus que vous.
04:07 -Et les chiffres qu'ils nous donnent,
04:09 ils sont contrôlés en amont pour éviter de tomber aussi dans des projets bidons ?
04:12 -Alors, ils sont très checkés.
04:14 Donc la prod fait quand même un travail de tri au départ.
04:17 Mais après, une fois qu'on a...
04:18 C'est une promesse d'investissement qu'on fait, nous.
04:20 On va voir la réalité des dossiers.
04:22 Et parfois, ça ne se passe pas comme on avait prévu.
04:25 -Vous pouvez éventuellement vous retirer après ?
04:27 -On peut, oui.
04:28 Soit de notre fait, soit du fait de l'investisseur qui, entre-temps,
04:31 a vu son produit décoller parce qu'il est passé à la télé.
04:33 Du coup, il nous dit "j'ai plus besoin d'argent
04:35 parce que maintenant, je vends des éponges,
04:37 donc j'ai plus besoin de vous".
04:38 Et donc, il peut casser le deal de son côté.
04:40 Donc, ce n'est pas "binding", comme on dit.
04:41 Ce n'est pas ferme comme offre.
04:43 Mais on essaye d'aller le plus loin possible à chaque fois.
04:45 -Est-ce que vous avez déjà fait des bonnes affaires depuis 4 ans
04:47 grâce à cette émission ?
04:48 -Par définition, non.
04:50 Parce que le délai de maturation d'une startup,
04:52 ça, il faut le dire aux gens et à mes camarades aussi,
04:54 c'est que c'est 12, 13, 14 ans.
04:57 C'est-à-dire qu'avant de faire le malin en disant "j'ai bien investi",
05:00 il faut avoir revendu une boîte.
05:02 Et ça, en moyenne, c'est 12 à 14 ans.
05:04 -L'émission, c'est la quatrième année.
05:06 Donc, on verra à la fin qui aura vendu ces boîtes.
05:08 -Parce que cette année, je vous sens particulièrement frileux.
05:12 Je ne sais pas si c'est simplement dans ce premier épisode,
05:14 mais écoutez une petite compilation de ce premier épisode de Mark Simoncini.
05:17 -Malheureusement, je ne sais tellement pas mon domaine
05:19 que je ne peux pas vous accompagner.
05:21 Pour ces raisons-là, je ne vais pas vous accompagner.
05:24 Je suis certain que quelqu'un va vous accompagner,
05:26 mais moi, là franchement, ce serait ridicule que je me prenne dans ce milieu.
05:28 C'est pour moi une parissance.
05:29 Je ne peux pas vous accompagner.
05:31 -Je vous assure, c'est une compilation du premier épisode.
05:34 -Je pense qu'il y a quelqu'un qui m'en veut à la prod.
05:35 -Est-ce que vous avez encore de l'argent à investir, Mark Simoncini ?
05:39 -Non, j'en ai investi beaucoup.
05:40 -Donc, ça arrive dans les épisodes d'après.
05:41 -Oui, mais je vais vous dévoiler un truc.
05:43 Il vaut mieux mettre des gros tickets sur peu de boîtes
05:46 que des petits tickets sur beaucoup.
05:47 -Donc, c'est ça votre stratégie maintenant ?
05:48 -C'est ça, avec les années, on commence à comprendre.
05:51 -Bon, la suite, c'est à découvrir dans "Qui veut être mon associé ?"
05:54 Saison 4, c'est à partir de ce soir, 21h10 sur M6.
05:57 -Restez avec nous sur Europe 1 dans un instant.
05:59 Le journal des médias de Julien Pichet.