• il y a 11 mois
Ahmed Sylla était présent dans Télématin pour présenter son nouveau film "Comme un prince", au cinéma ce mercredi 17 janvier 2024. Il raconte l'histoire de Souleyman, 27 ans, un jeune champion de boxe et un grand espoir pour les prochains Jeux Olympiques avec l'Équipe de France. Cependant, une blessure survenue lors d'une altercation met fin à ses rêves. Souleyman est exclu de l'équipe et se voit assigner des travaux d'intérêt général au Château de Chambord, où il rencontre Melissa, une adolescente qui semble avoir un talent inné pour la boxe. Il décide alors de l'entraîner.

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Transcription
00:00 -Et pourtant, ça peut être bon.
00:01 -Et ça part pas dans les 2 alertes oranges.
00:03 -Amedsila, vous le voyez nous rejoindre sur le plateau.
00:06 Bonjour. Vous allez bien ?
00:08 -Super. Comme à chaque fois que je viens sur télé, matin.
00:11 -Alors, super tenue vitaminée.
00:12 Vous êtes à l'affiche aujourd'hui de "Comme un prince",
00:14 qui sort aujourd'hui au cinéma.
00:16 Et vous y incarnez un champion de boxe
00:18 en pleine préparation à DGO.
00:21 Alors, on a bien regardé.
00:22 Vous êtes bien affûté dans ce film, Amedsila.
00:25 Est-ce que vous avez dû vous entraîner ?
00:27 -Je me suis énormément entraîné.
00:29 En tout et pour tout, il y avait entre 8 et 9 mois de prépa
00:33 pour moitié-moitié en boxe et musculation.
00:37 -Pas mal de cours. -Il y a encore des restes ?
00:39 -Je l'écoute.
00:40 -Comment on est sur la 10, là ?
00:43 Comment on... Non, en vrai, ça va.
00:45 -En vrai ? -Ouais.
00:46 -Respirez. -Ca va ?
00:48 -Non, ça va. -Ca va.
00:50 -Je vous en prie, Valérie,
00:51 il y a encore des restes qui avaient l'ombre d'un doute.
00:53 -L'ombre d'un doute, parce que j'ai perdu un peu,
00:55 parce que forcément, quand on prend beaucoup en muscles comme ça
00:58 et qu'on n'entretient pas...
00:59 Moi, j'aime beaucoup manger.
01:01 -C'est le prochain rôle que vous avez perdu, sinon vous le gardiez.
01:03 -Roky, vous faisiez de la boxe ou pas du tout ?
01:05 -J'avais fait des petites initiations comme ça,
01:07 mais je suis pas un grand sportif dans la vie.
01:09 Et c'est fou, parce qu'au cinéma, j'ai fait un basketeur,
01:12 un boxeur, un alpiniste.
01:14 Je sais pas...
01:15 -Peut-être une vocation qui va venir.
01:17 On va pas tout raconter du film,
01:18 mais ce prince, il a ses rêves de médaille olympique
01:20 qui se brisent comme sa main, d'ailleurs,
01:22 suite à une bagarre qui éclate dans un bar,
01:24 dans une boîte de nuit.
01:25 On va se mettre dans l'ambiance tout de suite.
01:27 -On est très attendus sur ces Jeux olympiques, les gars.
01:29 J'attends de vous un comportement irréprochable.
01:32 -Toi, les gars !
01:33 -Le mec, il a porté pinte. On fait quoi, maintenant ?
01:36 -Moi, j'ai rien fait, moi.
01:37 -C'est pas moi qui ai fait, c'est mon pote qui a fait.
01:40 C'est lui qui avait le fusil.
01:41 La gosse, je vous jure, je l'ai pas touchée.
01:43 -De quoi vous me parlez, la gosse ? -La gosse.
01:45 -Mais moi, c'est bagarre, moi.
01:46 -Ouais, c'est bagarre.
01:48 Les tiges, c'est pas les vacances.
01:50 -Juleman, il va être avec nous pendant quelques mois, là, au jardin.
01:53 Il a joué au con et il a perdu. Voilà.
01:54 -Bah nous, on a rien fait, on est là, gros.
01:56 -Si vous vous approchez de la boxe, de près, de loin, c'est la prison.
02:01 -Sérieusement ?
02:02 -Garde ta jambe gauche devant. T'auras plus de déstabilité.
02:04 -Ton boulot, c'est que tu vas dans les écuries,
02:07 tu nettoies tout le crottin partout, tu fais ça bien, nickel.
02:10 -Putain, sérieux ?
02:13 -T'as pas peur des chevaux, toi ? -Non.
02:14 -Bon, bah ça va bien se passer, alors. -Bah oui, ça va bien se passer.
02:17 -Ouais !
02:18 -Ouais !
02:19 -Tu rentres, tu cours, bouclier, et tu tombes.
02:21 -Je rentre, je cours, bouclier, je tombe.
02:23 -Eh, mais t'es un fou, toi !
02:24 -Voilà ce que je te propose, moi. Je t'entraîne à la boxe,
02:27 tu deviens une grande championne.
02:28 -Je veux 10 000 euros.
02:30 -Je pensais plus à 15 euros, moi. -OK.
02:32 -C'est un film qui est drôle, qui est touchant,
02:35 qui raconte aussi quelque chose...
02:37 Un peu de la fragilité de la vie, le rêve qui peut vite se briser.
02:40 Ca vous travaille, parfois, cette peur que tout s'arrête, Ahmed, ou pas ?
02:43 -Personnellement, non. -Non ?
02:44 -Ouais, vraiment, j'ai pas cette peur-là,
02:46 parce que je l'ambitionnais pas étant plus jeune.
02:48 C'était pas mon rêve d'enfance...
02:51 -C'est quoi, votre rêve d'enfance ?
02:52 -J'en avais pas, hein. -Ouais ?
02:54 -Ouais. A chaque fois qu'on me pose la question,
02:56 j'essaye de me dire...
02:57 Alors, je suis passé par le classique "je veux devenir pompier,
03:00 "policier, astronaute",
03:02 mais j'avais pas de rêve comme ça précis.
03:04 -Et comment, d'un coup, vous arrivez à être comédien
03:07 et pas n'importe quel comédien ?
03:08 -Je démarre, d'ailleurs, sur France Télévisions,
03:10 avec "On ne demande qu'à rire", chez Laurent Ruquier,
03:13 que j'ai une première fiche de salaire et que je me dis :
03:15 "Attends, je fais rire des gens, j'ai une fiche de salaire,
03:18 "c'est un métier."
03:20 (Rires)
03:22 -Alors, dans le film, il y a eu également
03:23 question de transmission, vous aider une jeune fille.
03:25 Est-ce que, comme ça, quelqu'un vous a tendu la main dans la vie ?
03:28 -Ouais, c'est vraiment le...
03:31 C'est un peu ce que...
03:33 Le "but de la vie", entre guillemets, pour moi,
03:35 c'est faire des rencontres et avancer.
03:37 J'ai rencontré Laurent Ruquier, qui m'a fait évoluer,
03:40 Djamal Debouze, à un moment donné.
03:42 J'ai croisé la route de Gad Elmaleh aussi.
03:45 -Valérie Maurice, aujourd'hui.
03:46 -Exactement.
03:48 -Qui va me faire éviter la 1.
03:50 (Rires)
03:51 -C'est pas rien. -Et merci.
03:52 -C'est pas rien.
03:54 -Mais ouais, non, c'est...
03:56 C'est toutes ces rencontres qui, à un moment donné,
03:58 changent un peu le parcours.
04:00 Pour ce film-là, Ali Mariar, qui me fait grandir,
04:02 parce que c'est pas un rôle dans lequel on a l'habitude de me voir.
04:05 -Et elle, elle est super.
04:07 -Et Malorie Wané, qui est vraiment top.
04:09 Qui est vraiment top.
04:11 Il y a toute une galerie, comme ça, d'autres rôles
04:14 qui nous accompagnent sur ce film, comme Julia Piaton, qu'on a vu,
04:16 Jonathan Cohen, Jonathan Lambert,
04:18 Igor Gottesman, pour ne citer qu'eux,
04:20 Olivier Rosenberg,
04:22 Antoine Gouy.
04:24 Non, franchement, je suis très, très fier de ce film.
04:27 -Bon. Vous avez gardé des copains quand vous étiez jeunes ?
04:29 Enfin, vous êtes encore jeunes, mais quand vous étiez...
04:31 -Quelques-uns, oui. Quelques-uns.
04:33 -Camille, ça vous dit quelque chose ou pas ?
04:34 Camille.
04:35 -Oui.
04:37 (Rires)
04:38 -Il ment. Parce que Camille, Johanna ?
04:40 -Elle a un message. Elle a un message fort bon.
04:42 -C'est pas vrai. -Elle est là.
04:43 -Oh là là !
04:44 (Rires)
04:45 -J'espère que tu vas bien.
04:47 Quel est le meilleur souvenir que tu as pu partager avec moi à l'époque ?
04:52 Et t'as intérêt à dire la vérité.
04:54 (Rires)
04:55 -T'as eu le droit de dire...
04:56 -On attend la réponse.
04:58 -Camille ! Mais comment vous avez fait ?
05:00 -Bah on a travaillé. -Mais vous êtes incroyable !
05:01 -On a passé la nuit sur la 1, à chercher Camille.
05:03 -On a passé la nuit en autoroute.
05:04 Alors déjà, ça me touche énormément. Merci beaucoup.
05:07 Je vois qu'elle est en pleine forme.
05:08 -Elle est jolie, Camille.
05:10 -Elle est très jolie, Camille.
05:11 Et Camille, c'était vraiment une vraie amie.
05:13 Qu'est-ce qu'on a rigolé !
05:14 -Ouais, mais n'oubliez pas de répondre à la question.
05:15 -Je vais répondre à la question.
05:17 Camille, je m'en souviendrai.
05:19 (Rires)
05:21 -On sent un peu de gêne, là.
05:22 -Ouais, un peu de gêne, évidemment.
05:24 -Cette histoire de sac à dos, là, c'est quoi ?
05:26 -Ah, OK. Donc vous avez...
05:27 -Bah oui, je sais pas.
05:28 -Je ne peux pas tenter de...
05:29 (Rires)
05:31 -La question et la réponse.
05:32 -Donc Camille, c'était au collège.
05:35 Et c'était les premières personnes à me fêter mon anniversaire.
05:39 Il faut savoir que je ne fête plus mon anniversaire,
05:40 je vous expliquerai pourquoi après.
05:42 Et elles m'ont fait un cadeau, un anniversaire surprise.
05:44 -Ouais. -Elles m'ont fait deux cadeaux.
05:47 Un sac e-spac rouge. -Oui.
05:49 -Et à l'intérieur, il y avait un cadeau.
05:51 -Et ? -Un string rouge.
05:53 -Ouh là là !
05:54 Que vous avez porté ?
05:55 -Et moi, dans ma folie, je me suis dit "Je vais essayer".
05:58 -Ouais. -Les deux.
06:00 -Sauf que j'ai... Les deux, évidemment.
06:02 J'ai essayé les deux dans le salon et il y avait papa.
06:05 -Aïe aïe aïe.
06:06 -Il m'a regardé avec un nerf, mais...
06:08 En fait, il s'est dit "À quel...
06:10 Jamais j'ai imaginé la possibilité de voir mon fils comme ça."
06:14 C'est pas possible.
06:15 Et donc, je l'ai vite enlevé.
06:17 Enfin, pas devant lui. -Vous n'en avez jamais reparlé.
06:19 -J'en ai jamais reparlé. Elle est incroyable.
06:21 -10 mars, votre anniversaire, c'est ça ? -C'est ça.
06:23 -Pourquoi vous ne le fêtez plus ?
06:24 -Je ne le fête plus parce que...
06:26 -À cause du string.
06:27 -Non, c'est en vrai, de vrai, en plus, pour la petite anecdote,
06:30 c'est les derniers, je crois, à avoir fait mon anniversaire.
06:33 Ils m'avaient fait un anniversaire surprise
06:35 parce qu'avant ça, vers l'âge de 13-14 ans,
06:38 j'avais fêté mon anniversaire, j'avais organisé tout,
06:42 j'avais loué une petite salle de quartier,
06:44 et personne n'était venu.
06:45 -Oh non !
06:46 -Et du coup, depuis, j'ai plus jamais fêté mon anniversaire.
06:48 -Je suis sûr que si vous faites une fête, il y aura un peu de monde.
06:50 -C'est pour ça, l'impression. -Ouais, mais bon, je trouve ça...
06:52 -On reviendra.
06:53 -Oui.
06:54 -Moi, je me souviens de vous, quand même, en imitateur.
06:56 Et il y a un truc, moi, qui me marquait beaucoup.
06:58 Et c'est vrai qu'on vous a surnommé, en fait, Ahmed Sarko ?
07:01 C'est-à-dire que... -C'est vrai.
07:02 Écoutez, je suis très content.
07:05 J'ai vu l'allocution du président hier soir.
07:10 -Alors, il était comment ? -M. Santos, je vais vous le dire.
07:12 J'ai mal à ma France.
07:15 Quelle indignité.
07:16 -Elle a dingé. -J'ai quelque reste.
07:19 -C'est génial.
07:20 -J'ai quelque reste.
07:21 -Et en parlant justement d'imitation, il y a un certain Marc-Antoine Lebret,
07:24 qui fait partie de notre bande, ici, à Télématin.
07:26 Ah non, pardon, on me dit ici que c'est Didier Deschamps
07:29 qui a un défi pour Ahmed.
07:30 -Ah oui ? -Il est là aussi, comme Camille.
07:32 -Oui, bonjour, Ahmed. C'est Didier Deschamps.
07:36 Je sais que tu m'imites très bien.
07:39 D'ailleurs, je voulais te dire, les sélections, c'est comme les imitations.
07:44 Il faut toujours prendre une énorme star,
07:46 et puis quelqu'un qui aimerait le devenir.
07:48 Du coup, est-ce que tu sais imiter Kylian Mbappé et Thomas Soto ?
07:52 -Il paraît que Kylian, vous le tenez hyper bien.
07:57 -Mais non, mais c'est... -C'est faux, ça ?
07:59 -Ce truc-là, c'est... Une fois, je vais tenter une imitation,
08:02 il va y avoir le "Ah, mais si, on dirait lui !"
08:04 Et les gens pensent que je suis imitateur,
08:06 alors que Marc-Antoine, il a un vrai talent d'imitateur.
08:09 Là, vous allez pas me demander de faire Didier Deschamps, par exemple.
08:11 -Un petit morceau de Kylian. -Puisque vous le proposez si gentiment.
08:14 -Attendez, je télécharge la voix.
08:16 Kiki. Non, le football, il a changé.
08:19 -Ah oui, c'est réel. -Le football, il a changé.
08:21 Moi, tu me parles pas d'âge. Tu me parles pas d'âge.
08:24 -Et votre maman, il paraît que vous l'imitez incroyablement, aussi.
08:28 -Non, ma maman, on peut pas l'imiter. -Ah si !
08:30 -Ma maman, c'est...
08:31 Non, mais ma maman, c'est un soleil.
08:34 Est-ce qu'on imite le soleil ? -Non.
08:36 On s'y réchauffe, on s'y réchauffe auprès du soleil.
08:38 Elle, elle est inimitable, c'est votre voisine, Sylvie Hadigar,
08:41 qui est avec nous aussi. Ametzilla, comme dans "Un prince"...
08:43 Non, pas comme dans "Un prince", mais dans "Comme un prince",
08:46 vous incarnez un boxeur, mais dans la vraie vie,
08:48 votre sport, votre passion, c'est le foot.
08:51 -Évidemment. -D'accord.
08:52 Mais il y a un truc qui colle pas.
08:53 Vous êtes né à Nantes. -Oui.
08:55 -OK. Vous vivez aujourd'hui en Ile-de-France.
08:57 -Exact. -Vous supportez l'Olympique de Marseille.
08:59 -Exact. -Et c'est le grand écartèlement.
09:01 Vous êtes simple. -J'aime la France.
09:03 -Oui, je...
09:04 Je fais un peu le tour de France. -Bonne réponse.
09:06 Et alors, il y en a un qui pense comme vous, question maillot,
09:09 c'est David Beckham.
09:10 Il a quand même déclaré que son maillot préféré des années 90,
09:14 c'est celui de l'OM.
09:16 Donc, franchement...
09:17 -David Beckham, ancien joueur du Paris Saint-Germain.
09:19 -Voilà, je parle sous votre contrôle.
09:21 -C'est très, très beau de voir ça. -Oui.
09:23 Voilà.
09:25 Alors, on peut dire quand même que c'est lui qui a lancé
09:28 une fameuse tendance qui s'appelle la "blockcore".
09:32 -La quoi ? -La "blockcore".
09:34 C'est un hashtag.
09:35 -Oui. -Non, ça n'a rien de sexuel.
09:37 -Non, non.
09:38 C'est ce que vous avez vu dans mon...
09:40 -Ah, d'accord. -C'est très connu.
09:42 -D'accord.
09:43 -Faut que je fasse attention. -Non, pardon.
09:46 Ou alors c'est moi.
09:47 -Oui.
09:48 -Donc, alors, cette tendance, en fait, c'est le fait de s'habiller
09:52 en ville, enfin, dans la vraie vie, avec des maillots d'habitude
09:55 qu'on met au stade. -Ah bah oui.
09:57 -Oui, c'est bizarre quand même. Pourquoi ?
10:00 On a vu ça sur les défilés, on a vu ça...
10:03 Là, on voit, hein, dans la vie.
10:05 Vous aussi, Ahmed, ça vous arrive ? -Oui, ça m'arrive beaucoup.
10:08 -On vous a gaulé comme ça, là.
10:10 -Moi, c'est ça, mais j'ai de la chance.
10:12 -Mais tout en classe, avec la casquette, les lunettes, tout ça.
10:16 Alors, pourquoi cette tendance ?
10:18 Eh bien, nous avons demandé à une décrypteuse de tendance,
10:22 et oui, ça existe.
10:23 Pourquoi on mettait les maillots comme ça ?
10:25 -Parce qu'on pense que c'est un joli.
10:27 -Ah bon, d'accord. -Bah je sais pas, non ?
10:29 -On écoute, alors. -On écoute, quand même.
10:32 -Le maillot de foot, c'est une icône pop.
10:35 C'est un produit à part entière.
10:37 Ça reflète aussi le retour de la mode des années 90-2000.
10:42 C'est plus un symbole de reconnaissance entre supporters
10:46 et d'une même communauté qui supporte les mêmes couleurs
10:50 et les mêmes valeurs.
10:52 Ça va vraiment être un vêtement presque lambda.
10:55 Clairement, c'est une tendance qui va se prolonger.
10:59 -Ah, une tendance qui va se prolonger, la preuve.
11:02 Donc voilà.
11:03 -Vous avez enculé un maillot du Paris FC, vous ?
11:06 C'est pour failloter ?
11:08 -Ah, bah ouais, je faillote, ouais.
11:10 Alors, l'idée, c'est que, en fait, c'est pas des maillots récents.
11:15 -Pour moi, c'est un maillot récent.
11:18 -Pour vous, c'est un maillot récent.
11:20 -Pour vous, c'est pas récent.
11:22 -Ahmed, est-ce que vous reconnaissez mon maillot ?
11:25 -C'est quoi ?
11:26 -Sénégal.
11:27 -OK. Ligue 2 ?
11:29 -Sénégal.
11:30 -Sénégal, champion d'Afrique en titre.
11:33 -Moi, j'ai un cadeau pour vous, Ahmed.
11:35 -Oh !
11:36 -Le FC Nantes 94-95.
11:39 -Ah ouais. Alors là, vraiment, ça me touche, parce que celui-là,
11:42 je l'ai pas.
11:43 -Ah, yes ! J'ai gagné !
11:45 -Vraiment, merci.
11:46 -Vous avez pris la taille cracotte, non ?
11:48 -Ah ben non, j'ai pris X.
11:50 -Non, celui-là, il est magnifique, vraiment.
11:53 -Ca va, c'est votre taille ?
11:55 -Non, mais ça me touche, parce que c'est à partir de cette période-là
11:58 que j'ai commencé à aller au Stade de la Beaujoie.
12:01 Et j'ai beaucoup d'amis, aujourd'hui, dans le foot,
12:03 qui me donnent leur maillot.
12:05 Donc ça, c'est très cool.
12:07 Mais celui-là, je l'avais pas.
12:08 -C'est l'année du titre de champion de France du FC Nantes.
12:12 -Exactement.
12:13 -Le dernier titre, c'est 94 ?
12:15 -Non, non, non. -Attention, hein !
12:17 Monsieur Soto ! -Oui, pardon.
12:18 -Je suis pas venu sur ce plateau pour me faire insulter.
12:21 S'il vous plaît.
12:22 -Excusez-moi, monsieur Silla.
12:24 -Et alors, je peux pas ne pas conclure en disant que
12:27 c'est une époque de recyclage.
12:28 Toute cette génération, elle est dans la seconde main, le recyclage.
12:31 Donc vraiment, on va chercher quand même des maillots vintage,
12:35 ou pas, mais bon.
12:36 Et là, c'est une jeune créatrice, qui s'appelle Maya Jarra,
12:41 qui recycle nos maillots.
12:43 -Version crop top.
12:45 -Et même corsé, en fait.
12:47 C'est hyper rigolo, rien ne se perd.
12:50 Voilà, la boucle est bouclée.
12:51 -En vrai, vous trouvez ça... -Franchement, c'est fort.
12:53 -C'est beau, non ? -Ouais, j'aime bien.
12:54 -Vous trouvez ça beau ou vous trouvez ça moche ?
12:55 -Moi, j'aime bien. -C'est sympa.
12:56 -En vrai, j'aime bien le concept.
12:58 -Je trouve que ça a du sens, dans cette époque.
13:00 Et en fait, je trouve que tous les jeunes,
13:02 ils mettent beaucoup de sens à tout ce qu'ils font,
13:04 même à porter un maillot, machin.
13:06 C'est aussi croire en l'identité de ses parents.
13:10 Voilà, on porte le maillot, par exemple, du pays d'origine.
13:12 -Quelle passion à mettre pour quelqu'un qui n'a jamais mis un pied
13:14 dans un stade de foot.
13:15 C'est impressionnant.
13:17 -Vous n'êtes jamais allé au stade ? -Bah, je suis quand même.
13:19 Mais je veux bien y aller avec vous.
13:20 -Mais dis donc !
13:22 -Mais c'est pas possible !
13:24 -J'ai l'impression qu'il y a un petit truc.
13:26 -Merci. Merci beaucoup, Amélie Thillet, d'avoir été avec nous.
13:29 Alors, "Comment, Prince ?" sort en salle aujourd'hui au cinéma.
13:31 Allez-y, vous êtes également en tournée dans toute la France.
13:34 Avec votre spectacle "Origami", il reste encore des places de dispo.
13:38 Dépêchez-vous.
13:39 Ouh là, attention, on vous ligote.
13:41 -Excusez-moi, Ahmed, mais il paraît que Agathe Le Caron
13:45 veut vous recevoir juste après.
13:47 -C'est vrai ?
13:48 -Malheureusement, Agathe, il n'est pas disponible.
13:50 -Oh, regarde !
13:52 -Il sera libéré à 13h.
13:53 -Excusez-moi.
13:54 -J'ai une grande équipe, et surtout, j'ai le bras long
13:58 dans le service public, donc nous avons des cutters.
14:01 Et nous irons couper ces liens, et nous libérerons Ahmed,
14:04 et il sera sur ce plateau.
14:06 -Agathe, ne me lâche pas !
14:07 -Caissez-vous.
14:09 -A la vidéo !
14:10 -Non ! She's got the power !
14:12 Bon, merci beaucoup.
14:14 On embrasse quand même Marie Portolano,
14:16 qui était souffrante aujourd'hui.
14:17 On va tous au cinéma voir "Comme un prince".
14:19 Et on vous dit à demain matin ?
14:21 -A demain !
14:22 -Et regardez quand même les maternelles, il y a Ahmed.
14:24 *Rires*
14:25 *musique*

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