• il y a 11 mois
La Réunion est repassée lundi à 13h (heure locale) de l'alerte violette, le plus haut niveau, à l'alerte rouge, afin de permettre aux équipes de secours d'intervenir et d'évaluer les dégâts causés par le cyclone Belal, arrivé dans la matinée sur l'île.

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Transcription
00:00 À l'instant confirmation, le préfet annonce que la Réunion repasse en vigilance rouge et non plus violette, un cran en dessous donc, ce qui va permettre aux secours d'intervenir.
00:09 On est avec Marquès, notre spécialiste météo et climat. Merci d'être là, Marquès. On est avec vous, Marie-Christine Ponamal. Bonjour.
00:14 Bonjour.
00:14 Présidente du groupe Médias Outremer 360, vous êtes réunionnaise. Merci d'être avec nous. On va retourner sur place dans un instant.
00:21 D'abord, Benoît, évidemment, toutes les images, images qui sont en train d'arriver par dizaines sur les réseaux sociaux, bien sûr.
00:28 Oui, parce que les secours peuvent ressortir à l'instant, vous le désirez, mais les équipes de télé sur place, elles, elles sont toujours confinées,
00:33 interdites de sortir, les caméras à l'intérieur. C'est donc sur les réseaux sociaux qu'on trouve les images les plus impressionnantes pour l'instant,
00:40 quand le mur de l'œil a atteint Saint-Denis, par exemple. Violent trafal, vous le voyez filmé ici par Alexis. 10h, heure locale, il essaye de passer par sa porte-fenêtre.
00:49 Pourtant, les consignes sont de ne pas sortir, même sur son balcon. Attention, car regardez les vents qui bousculaient.
00:54 On a vu aussi une vidéo impressionnante. Vous allez voir dans le quartier du Chaudron des images, cette fois tournée par Walanno 27. Regardez.
01:01 Et ça a commencé très tôt ce matin sur les hauteurs de l'île, des bourrasques à 150 km/h en moyenne, avec des records à près de 200,
01:21 parfois des pics à plus de 200 km/h en terrain dégagé, accompagnés, vous le voyez, de fortes précipitations, des pluies diluviennes qui parfois
01:30 s'infiltraient dans les maisons, comme ici, il n'y avait plus qu'à éponger. Et vous le voyez toujours, ces vents impressionnants, bananiers, papayers au sol.
01:40 Au moment où on se parle, les toutes dernières vidéos, elles sont assez trompeuses. Attention, parce qu'après ces heures de rafus ininterrompus, écoutez,
01:49 le calme est revenu dans certaines zones de l'île. L'œil du cyclone, ici, filmé par V au nord de l'île. On est à Saint-François, à 400 m d'altitude.
01:57 Il y a aussi ces images tournées par Max, cette fois, vous allez voir. Là, on est dans le centre-ville de Saint-Denis, à côté de l'église Saint-Jacques.
02:03 Le vent est tombé. Les oiseaux, là encore, même si la végétation, on le voit, est couchée, se remettent à santé. Attention, c'est l'œil du cyclone.
02:11 Ça veut dire que ça va reprendre les vents contraires. Le deuxième round va passer, parfois plus violent, on n'en sait rien, voire pire,
02:17 il va falloir faire attention. On ne sort toujours pas, donc on reste à l'abri. On en voit sortir leurs animaux de compagnie qui en profitent.
02:23 Non, non, c'est encore très dangereux. On attend les consignes de la préfecture. On reste à l'intérieur.
02:27 – Pour l'instant, tout le monde reste à l'intérieur, effectivement. Marc, on a des vents très violents, jusqu'à 217 km/h.
02:33 Le recan n'a pas été battu pour l'instant. – Non.
02:35 – Mais c'est, alors, on a du mal à dire, mais c'est un cran en dessous de ce qui était redouté. Un tout petit cran en dessous.
02:40 – C'est un cran en dessous et vous allez comprendre pourquoi, en réalité, je propose d'aller voir à quoi ressemble…
02:44 – Allons-y, on vous suit. – … ce cyclone tropical.
02:47 En réalité, sa trajectoire, d'une part, a dévié par rapport à ce qui était prévu.
02:52 Le cyclone devait plutôt circuler sur la partie ouest-sud-ouest de l'île.
02:56 En réalité, l'œil a circulé à proximité immédiate du nord de l'île. Le mur du cyclone a touché la ville de Saint-Denis.
03:04 D'ailleurs, certaines villes du nord de l'île se sont retrouvées dans l'œil du cyclone.
03:09 Et en réalité, regardez, ça, c'est la forme de l'œil. Vous voyez là, cette zone grise ?
03:13 Et donc, on a une partie de l'œil qui est actuellement sur l'île.
03:16 Et ça, ça vient déstructurer le cœur du réacteur, le cyclone, parce que le cyclone, lui, il a besoin d'eau,
03:23 d'eau chaude pour se renforcer, pour poursuivre sa vie, en réalité.
03:27 Le fait qu'une partie de l'œil soit sur l'île, alors c'est trompeur, parce que pour ses habitants, c'est calme.
03:32 Une fois qu'il va se décaler, les vents à l'arrière, dans un sens opposé, vont être tout aussi violents.
03:37 Mais en tout cas, le fait que cet œil circule en partie sur l'île permet de le déstructurer.
03:42 Et donc, il est un cran moins violent que ce qui était prévu.
03:45 Malgré tout, on l'a vu, les rafales ont dépassé localement les 200 km/h.
03:49 Les vents s'activent à présent dans la partie ouest et sud de l'île, qui était jusque-là plutôt épargnée.
03:55 Et puis surtout, les pluies sont diluviennes. On relève 800 à 1 000 litres d'eau mètre carré en l'espace de 24 heures.
04:01 Et c'est vraiment l'inquiétude à présent. Les images arrivent et les inondations par endroits sont assez spectaculaires.
04:07 Oui, absolument. Ce que l'on craint maintenant, ce sont les inondations. Vous avez raison d'insister là-dessus, Marc.
04:12 et commandant Frédéric Arraud, bonjour.

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