L'ancien ministre Pierre Lellouche, à propos de la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre : «Aujourd'hui, on est dans le coup de communication permanent».
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00:00 - Oui, ça rejoint ce qu'on se disait tout à l'heure, Pierre Leloup.
00:02 - Absolument, j'ai dit tout à l'heure que sous Mitterrand,
00:07 il pouvait dénoncer le coup d'État permanent.
00:09 Aujourd'hui, on est dans le coup de com' permanent, il n'y a pas de fond.
00:12 Donc, on est dans des affaires de personnes ou de personnalités.
00:15 On joue la jeunesse. Mitterrand l'avait fait avec Fabius.
00:19 Il avait fait aussi Mme Cresson pour jouer la femme.
00:22 Macron a déjà fait la femme, il reste la jeunesse.
00:24 Donc, il fait la jeunesse.
00:26 Mais pourquoi faire ? On n'en sait rien.
00:28 Le cap présidentiel est toujours aussi nébuleux.
00:31 Et les noms que l'on voit sont des gens plus ou moins connus.
00:35 Enfin, M. Ballard disait justement, moi je ne veux pas être le vieux de l'ancien monde.
00:40 Enfin, j'ai servi cinq mandats à l'Assemblée nationale.
00:43 Quand je regarde et j'écoute les débats aujourd'hui de l'Assemblée,
00:46 il y a beaucoup des petites mains de l'Assemblée,
00:48 les huissiers, les secrétaires de groupe me disent,
00:52 mais le niveau s'est absolument affaissé de façon drastique.
00:56 Et l'une des raisons pour lesquelles il s'est affaissé,
00:58 c'est que les courants politiques, porteurs, fondateurs de notre pays depuis la Révolution française,
01:04 la droite et la gauche, ont été zappés par le passage de M. Macron,
01:09 la soi-disant invention d'un nouveau monde qui n'existe pas,
01:13 et qui en fait aujourd'hui aboutit à faire remonter les extrêmes
01:18 et créer au milieu une espèce de marée.
01:20 Les courants en question ont bien aidé Emmanuel Macron.
01:23 Mais il était le premier à le dire quand moi-même, je ne me suis pas représenté en 2017
01:29 parce que j'avais conscience d'un échec collectif et de la droite et de la gauche.
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