• il y a 11 mois
Invité sur le plateau de la Matinale ce jeudi 11 janvier, après la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, le maire Les Républicains de Meaux Jean-François Copé a déclaré : «Je n’ai pas réagi particulièrement au départ de Madame Borne, dont je respecte bien évidemment la personne. Mais c’est une erreur de casting majeure. On ne nomme pas une Première ministre de gauche dans un moment où la France attend une politique de droite». 

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Transcription
00:00 Je n'ai pas réagi particulièrement au départ de Mme Borne.
00:03 Évidemment, je respecte tout à fait la personne,
00:05 mais c'est une erreur de casting majeure.
00:07 On ne nomme pas une première ministre de gauche
00:11 dans un moment où la France attend une politique de droite.
00:14 Alors, quand on dit ça, ça fait genre sectaire.
00:17 J'ai horreur du sectarisme.
00:18 Je pense que c'est la forme la plus aboutie de la bêtise humaine, le sectarisme.
00:21 Ce n'est pas mon sujet.
00:22 Mon sujet, c'est qu'il y a eu des moments dans l'histoire de France
00:24 où il fallait probablement des réformes de gauche.
00:27 Je pense que quand Mitterrand a été élu,
00:29 j'étais très jeune, déjà pas de gauche,
00:31 mais objectivement, il fallait décentraliser le pays.
00:33 La droite ne le faisait pas.
00:34 Il fallait libéraliser l'audiovisuel.
00:36 La droite ne le faisait pas.
00:37 Pour prendre ces deux exemples, il y en a probablement d'autres.
00:39 Bon, après, il y a eu des choses catastrophiques, mais c'est un autre sujet.
00:42 Aujourd'hui, les grandes attentes,
00:45 c'est le rétablissement de l'ordre dans les finances publiques,
00:48 dans la rue, dans l'école, j'ai le dire.
00:49 Donc, c'est un homme venant de la gauche, Gabriel Attal,
00:54 qui va sur Kassum, ce besoin d'ordre et d'autorisation.
00:56 Je vais vous dire une chose.
00:57 Je pense qu'il a probablement démarré à gauche,
01:00 mais qu'il ne l'est plus du tout.
01:02 Voilà, je me trompe peut-être, mais il ne l'est plus du tout.
01:03 Alors que Mme Borne, elle a été à contre-emploi.
01:06 Et en plus, je pense que pour elle, ça a dû être un cas de conscience.
01:08 On lui a demandé de faire deux réformes de droite,
01:10 les retraites et l'immigration,
01:12 ce qui est quand même le summum de la perversité, de lui imposer ça.
01:17 Bon, peu importe.
01:18 Cette page est aujourd'hui tournée.
01:20 Mais il faut évidemment un virage à droite.
01:23 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:26 [SILENCE]

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