La formation Groupama-FDJ a présenté son effectif et ses objectifs pour 2024 ce mercredi matin à Paris. Le prometteur Romain Grégoire va découvrir le Tour de France dès cet été, au côté du leader David Gaudu pour qui « le Tour est le gros objectif de la saison ».
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00:00 Vous avez encore coché le Tour de France cette année sur votre programme. Pourquoi ?
00:05 Parce que le Tour c'est la vitrine de la saison.
00:08 Le Tour c'est la course qui me fait le plus vibrer depuis que je suis gamin dans tous les cas.
00:15 Il y a aussi cette arrivée finale qui est arrivée à la maison maintenant
00:19 parce que j'ai délocalisé un petit peu ma vie dans le sud aux alentours de Nice.
00:24 Le parcours s'apprête aussi à être très montagneux, plus montagneux que sur un Tour d'Italie.
00:30 Donc voilà le choix avec la direction sportive parce que je n'ai pas fait le choix forcément tout seul.
00:35 La direction sportive aussi avait plus son mot à dire que moi.
00:39 La direction sportive aussi m'a ébué vers le Tour de France.
00:43 Comment est-ce qu'on gère justement d'avoir toujours, quand on a déjà terminé au CIO,
00:47 vous avez terminé le Tour de France, d'avoir toujours cet objectif de classement général mentalement ?
00:51 Comment est-ce que ça se gère tout ça ? Est-ce qu'il y a des moments où vous n'y pensez pas ?
00:55 On essaie de ne pas y penser. Après le Tour, il y a toujours quelqu'un, presque pas tous les jours,
01:00 mais au moins une fois par semaine, qui va vous rappeler "Ah ben c'est le Tour, ah ben c'est le Tour".
01:05 Il y aura toujours du monde pour vous rappeler le Tour, mais c'est quelque chose que j'ai appris à relativiser on va dire.
01:12 Et maintenant c'est quelque chose qui coule de source.
01:15 Après la pression forcément elle monte au fur et à mesure de la saison pour reprendre le Tour de France.
01:20 Mais comme je l'ai dit, le Tour c'est le gros objectif de la saison, parce que c'est la vitrine.
01:25 Si on se rate au Tour, notre saison elle est ratée j'ai envie de dire.
01:28 C'est triste à dire, mais on peut faire la plus belle des saisons et se rater au Tour.
01:31 Et malheureusement la saison sera moins réussie que si on ne fait rien et qu'on réussit un super Tour.
01:36 Mais il y aura quand même des objectifs avant, notamment celle de réussir une saison pleine.
01:41 Ça fait longtemps, c'est 2021, c'est pas loin, mais en même temps c'est très très loin.
01:45 C'est de réussir une saison pleine et j'ai vraiment à cœur de réussir une saison pleine.
01:50 De ne pas rater les Ardennaises que je rate depuis deux ans, parce que je tombe malade, parce que j'ai des allergies.
01:55 Comment on gère ça justement ? Est-ce que vous mettez des choses en place ? Est-ce qu'il y a moyen de mettre des choses en place ?
01:59 Oui, on essaye avec le staff médical de voir comment on peut essayer de s'échapper un petit peu de ces allergies.
02:06 On essaie de mettre des protocoles en place dès l'hiver.
02:09 En plus l'équipe s'est restructurée, s'est réorganisée sur beaucoup de pôles.
02:14 On est un peu dans une nouvelle dynamique.
02:17 J'espère que cette nouvelle dynamique va pouvoir nous apporter de belles choses.
02:22 Il y a ce changement de stratégie aussi qu'évoquait Marc juste avant.
02:25 Vous en leader unique pour le classement général et puis les autres qui vont tenter peut-être d'aller plus chercher des étapes.
02:31 Qu'est-ce que ça change pour vous, cette approche ?
02:34 Pour soi, ça ne va pas changer non plus énormément de choses.
02:37 Je pense que dans le passé, quand on regarde ce qui s'est passé sur un tour en 2019 ou un tour en 2022,
02:45 je pense que c'est les deux grands tours de France qu'on a pu réaliser ces dernières années.
02:49 Et c'est les deux grands tours où on a été aussi offensifs.
02:53 En 2019, on a eu un tibreau qui a été offensif parce qu'il était extrêmement en forme.
02:58 On avait beaucoup de pions à l'avant à chaque fois et beaucoup de coureurs qui prenaient à les échapper.
03:03 Et idem en 2022, Valentin termine deuxième d'une étape.
03:07 On avait Stéphane qui s'était retrouvé dans des échappées.
03:10 Je pense qu'on a des coureurs qui sont capables de gagner dans des échappées.
03:14 Et puis le tour de France, ça reste le tour.
03:17 Et quand on se met dans le bon engrenage direct et qu'on prend le tour de France du bon pied,
03:24 un grand tour, c'est dès le départ que ça joue si on se met dans la bonne spirale.
03:29 On l'a vu encore sur le Giro l'an passé, on l'a vu sur la Vuelta.
03:33 On est direct dans une bonne spirale dès le début du grand tour.
03:36 Et le tour échappe à S. Edreg.
03:38 Le but, c'est de se mettre directement dedans et de vouloir aussi être agressif
03:43 et vouloir aller chercher des victoires d'étape parce que ça, on est capable de le faire.
03:47 On en parle beaucoup, mais j'ai une toute dernière question.
03:50 Est-ce que vous imaginez une saison sans tour ?
03:53 Ça, il faut le demander à Marc.
03:56 Je le vois juste après.
03:59 Merci David.
04:00 - On peut faire un peu la même chose.