• il y a 11 mois
La formation Groupama-FDJ a présenté son effectif et ses objectifs pour 2024 ce mercredi matin à Paris. Le prometteur Romain Grégoire va découvrir le Tour de France dès cet été, au côté du leader David Gaudu, attendu par son directeur sportif, Marc Madiot, en 2024.

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Transcription
00:00 David Gaudu, 2024, vous en attendez quoi ?
00:03 Des résultats, des victoires et un bon Tour de France.
00:06 C'est important qu'il lève les bras ?
00:09 Il a déjà levé les bras et il aurait pu les lever cette année.
00:13 Il a fait 2 ou 3 fois 2ème derrière Pogacar.
00:16 Il s'est gagné, il n'y a pas de problème.
00:18 Ce serait quoi un grand Tour de France pour David Gaudu ?
00:21 C'est être au contact le plus près possible dans le classement des tout meilleurs.
00:25 Si on regarde les coureurs qui se sont prononcés sur un engagement par rapport au Tour,
00:30 ça va être du haut de gamme.
00:32 Mais dans les 3 ou 4 coureurs, derrière il y a un panel d'une quinzaine de coureurs
00:36 qui peuvent prétendre à jouer un rôle intéressant et les gens se panelisent.
00:40 En plus il y a le changement de stratégie que vous avez évoqué un petit peu avant,
00:44 c'est-à-dire le général pour Gaudu et les autres plus de liberté.
00:48 Pourquoi avoir pensé à ça ?
00:50 Peut-être plus de liberté parce que le parcours nous permet d'avoir peut-être plus de liberté.
00:54 Ça fait partie des choses qu'on doit regarder quand on découvre le parcours d'un grand Tour,
01:00 que ce soit l'Italie, l'Espagne ou la France.
01:02 Année après année, il y a des colonnes vertébrales,
01:06 mais aussi des opportunités qui peuvent se présenter pour faire fonctionner un peu différemment notre équipe
01:12 et nos effectifs. Donc on est un peu là-dedans.
01:14 Et ma dernière question revient sur quelque chose que vous avez dit tout à l'heure,
01:18 mais c'est juste pour vraiment qu'on l'aille bien en boîte,
01:21 c'est-à-dire ce que vous avez vu sur les réseaux, sur le fait de toujours viser le général du Tour de France
01:24 et pas que les étapes.
01:26 C'est tout simplement parce que quand on reste dans une culture de placement général,
01:31 on s'oblige et on se met en situation de travailler par rapport au placement général.
01:35 Le placement général, ce n'est pas seulement les trois semaines du Tour de France,
01:38 ça commence des semaines et des mois en amont dans la construction, dans la mise en place de l'équipe,
01:44 tant au niveau des cours que de l'encadrement.
01:46 Et c'est ça qui est important, c'est une culture, c'est un ADN, c'est un savoir-faire.
01:50 Et c'est un peu comme en football, les grandes équipes qui jouent chaque année la Ligue des Champions
01:55 ont un savoir-faire par rapport à la Ligue des Champions.
01:57 Quand on est installé dans cette approche du placement général,
02:02 quand on a le courant qui se retrouve en situation, c'est beaucoup plus simple et facile à gérer au niveau d'une équipe.
02:07 C'est pour ça qu'il faut l'entretenir et le cultiver, même quand on est dans des périodes de difficultés.
02:12 On était en difficulté sur le Tour de France, mais on n'a pas sombré
02:15 parce qu'on avait justement cette culture du placement général qu'on avait mis en place.
02:18 J'ai plusieurs réunions, notamment avec Thibaut et l'année précédente avec David.
02:22 Et on a terminé 9e du Tour de France parce qu'on avait été capable de faire 4e l'année d'avant.
02:27 Mais imaginons qu'on ne s'intéresse pas au placement général,
02:30 on délaisse le placement général du Tour 2023, on aurait eu quoi comme bilan d'air ?
02:34 Là, on est quand même 9e du Tour, on a marqué des points avant le Tour qui sont très importants
02:38 et qui nous permettent d'être en fin d'année 7e équipe mondiale.
02:41 Ça n'est pas négligeable et ça le sera encore moins dans les deux années qui arrivent
02:45 parce que c'est ce qui assouvra la M103 Tour, on n'y veut rien.
02:48 Donc il faut s'installer dans ce modèle de travail, d'engagement.
02:54 On n'aborde pas une course comme un Grand Tour quand on y va pour le placement général
02:58 ou quand on y va pour simplement gagner des étapes.
03:00 L'approche est totalement différente.
03:02 L'état d'esprit, la motivation, l'investissement mental et autres.
03:06 Donc il faut conserver, il faut travailler, il faut développer tous ces ingrédients
03:10 qui vont permettre d'aller à un moment ou à un autre chercher un bon placement général.
03:13 On a fait 5e du Tour d'Italie cette année avec Thibaut Pinot.
03:17 On a fait 4e du Tour de France en 2022 avec David Goddou.
03:20 On a fait des podiums sur le Tour ou dans les autres grandes épreuves
03:25 avec des coureurs comme Pinot notamment et Goddou.
03:29 Donc c'est ça qui nous permet de s'installer dans le temps, dans la durée et dans le savoir-faire.
03:34 Le savoir-faire, ce n'est pas que de l'argent, c'est du temps, c'est de l'investissement et c'est du travail.
03:39 Et j'ai une toute dernière question. On a David Goddou tout à l'heure dans l'EDC.
03:42 Si vous aviez quelque chose à lui dire, à David, ce serait quoi ?
03:45 Si on n'est pas là, vous lui dites juste à lui.
03:47 Continue à bien travailler.
03:49 Merci.
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