• il y a 11 mois
Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 10 janvier 2024.

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00:00 Bonjour Xavier Bertrand.
00:02 Bonjour.
00:03 Vous étiez avec notre nouveau Premier ministre hier soir en déplacement dans le Pas-de-Calais,
00:07 on va en parler.
00:08 Mais d'abord, il s'appelle Gabriel Attal.
00:10 Il a 34 ans, il est donc désormais le plus jeune Premier ministre de l'histoire de notre
00:16 pays.
00:17 Est-ce que comme lui, vous voyez dans sa nomination le choix de l'audace et du mouvement par Emmanuel Macron ?
00:22 Oui, le choix de la jeunesse, mais c'est le Premier ministre de mon pays, de notre pays.
00:29 Il est à la tête du gouvernement.
00:31 Qu'est-ce que je souhaite ? Je souhaite que ça se passe le mieux possible pour mon
00:34 pays et que la situation pour les Français s'améliore.
00:37 Alors je souhaite sa réussite.
00:38 Voilà, c'est aussi simple que ça.
00:40 Moi je ne fais pas partie de ceux qui font un procès d'intention.
00:43 Mais ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il y a une chose qui ne change pas et
00:49 qui ne changera pas, et Gabriel Attal.
00:51 C'est le choix du président de la République.
00:53 Mais le président de la République, il a fait aussi un autre choix, celui de ne pas
00:57 rechercher une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
01:00 Il aurait fallu un Premier ministre de droite ?
01:02 Il fallait qu'il fasse un choix différent.
01:04 Aujourd'hui, regardez bien les choses.
01:06 Emmanuel Macron gagne l'élection présidentielle, très clairement.
01:09 Il perd les élections législatives.
01:11 Il avait la majorité absolue avant.
01:13 Il ne l'a pas eue parce que les Français lui ont dit qu'il faudra composer avec les
01:17 oppositions.
01:18 C'est le choix des Français.
01:19 Et là, le président de la République a deux possibilités.
01:22 Soit il fait le choix d'un gouvernement de cohabitation, d'une cohabitation inédite,
01:27 en s'ouvrant notamment aux projets à la fois des Républicains et aussi du groupe
01:31 Lyotte à l'Assemblée nationale.
01:33 Soit il fait du texte par texte.
01:35 Donc si vous aviez proposé à vous, Xavier Bertrand, d'être Premier ministre, vous
01:38 auriez dit oui ?
01:39 Non, parce que moi, je ne suis pas dans la majorité présidentielle.
01:42 Oui, mais vous dites qu'il peut y avoir une coalition.
01:45 Je viens de vous dire, je suis un opposant à la politique qui est menée depuis de nombreuses
01:49 années et vous savez pour quelle raison.
01:50 Je pense que la place de l'autorité, le préalable qu'est l'autorité dans notre
01:55 société n'est pas assez mis en avant par Emmanuel Macron.
01:59 Et je pense en plus que la politique doit apporter des réponses à l'ensemble des
02:03 Français, ceux qui vont bien comme à ceux qui ne vont pas bien.
02:05 Ce sont des différences fondamentales.
02:07 Mais est-ce qu'il y a la place aujourd'hui pour un gouvernement de coalition, si on vous
02:11 écoute bien ?
02:12 Non, je vous dis, le choix du président de la République n'est pas celui-là.
02:14 Et donc, Gabriel Attal demain n'aura pas les moyens à l'Assemblée nationale.
02:20 De faire autre chose que ses prédécesseurs, que Mme Borne par exemple.
02:24 Donc pour vous, il n'y a pas de différence entre Gabriel Attal et Elisabeth Borne ? Il
02:28 n'y a pas quelque chose en plus ?
02:29 Je viens de vous dire le contraire.
02:31 Je viens de vous dire qu'effectivement, c'est le choix de la jeunesse, mais que pour le reste,
02:36 quand vous n'avez pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale, vous ne pouvez
02:40 pas faire différemment.
02:41 Parce que le problème du texte par texte, c'est que vous n'avez pas des textes suffisamment
02:44 ambitieux.
02:45 Vous n'avez pas des textes suffisamment forts qui apportent de vraies réponses aux
02:49 Français.
02:50 Et puis, au moment où ça, ça ne change pas, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, l'exaspération
02:54 et la colère progressent.
02:55 Et qui profite de l'exaspération et de la colère ? Les extrêmes.
02:59 Et ça, je ne le veux pas pour mon pays.
03:01 Vous savez, je vous l'ai dit tout à l'heure, moi je souhaite que ça aille mieux possible
03:05 pour les Français.
03:06 La prochaine élection est dans trois ans.
03:07 Il n'y a que les extrêmes qui souhaitent le chaos parce qu'ils profitent du chaos.
03:10 C'est toute la différence.
03:11 Xavier Bertrand, si on continue de parler quand même du profil de Gabriel Attal, on
03:16 parle de sa jeunesse, et donc beaucoup pointent, corollèrent, son inexpérience, le fait notamment
03:21 qu'il ne soit resté que six mois à peine, cinq mois même, au ministère de l'Éducation.
03:26 C'est un problème, ça ?
03:27 Écoutez, ça dépend aussi de la façon dont ce gouvernement sera constitué.
03:32 Mais que ce soit l'expérience, l'inexpérience, non.
03:35 Le vrai sujet, c'est les conditions politiques pour pouvoir relever les défis pour notre
03:40 pays et régler les problèmes des Français.
03:42 Ce n'est pas la question de l'âge.
03:43 Ce n'est pas la question de l'âge.
03:44 La gauche demande à Gabriel Attal de solliciter la confiance du Parlement, une fois le nouveau
03:49 gouvernement formé.
03:51 Et ça m'étonnerait qu'il le fasse.
03:52 Mais ce n'est pas nécessaire ?
03:54 Ça m'étonnerait qu'il le fasse parce qu'encore une fois, ils n'ont pas de majorité absolue
03:58 à l'Assemblée nationale.
03:59 Mais la droite, elle pourrait voter la confiance du gouvernement Attal ?
04:03 Écoutez, moi je vais vous dire une chose, j'attends de voir sa déclaration de politique
04:06 générale, j'attends de voir ses premières décisions, ses premières déclarations, mais
04:11 je ne vois pas aujourd'hui ce qui a changé dans l'orientation d'Emmanuel Macron qui
04:15 nous permettrait de changer de position.
04:17 Mais vous savez, on peut en parler, on va voir un gouvernement dans les heures qui viennent,
04:22 ça va prendre encore du temps.
04:23 On va voir un gouvernement très resserré, je demande à voir.
04:26 Il va demander la confiance, je pense qu'il ne faut pas trop s'y attendre.
04:28 Mais tout ça n'est pas très important.
04:30 Ce qui importe surtout, c'est dans les trois années qui viennent, est-ce que oui ou non,
04:34 on a une présidence efficace ou pas ?
04:37 Et à partir du moment où il y a le choix de faire du texte par texte, ça ne peut pas
04:41 être efficace comme on devrait le faire.
04:43 Le fait que Gérald Darmanin, que vous connaissez bien, soit sûr désormais de rester au ministère
04:48 de l'Intérieur, ça vous rassure ?
04:49 Écoutez, encore une fois, c'est le président de la République et le Premier ministre qui
04:53 vont décider.
04:54 Vous savez, il y a les rumeurs, il y a les informations qui sont démenties ou qui sont
04:58 corrompues.
04:59 Tout ça m'intéresse, Guy.
05:00 On aura dans les jours qui viennent un nouveau gouvernement.
05:03 C'est vrai qu'aujourd'hui, on le voit bien dans cette majorité, il faudrait aussi qu'il
05:07 y ait une vraie clarification sur ce qu'on va faire sur l'autorité.
05:11 Il y a un texte d'immigration qui est à mettre en œuvre.
05:14 Il y a une transformation de l'aide médicale d'État qui doit voir le jour.
05:18 Ça avait été promis par Élisabeth Borne.
05:20 Il y a quand même une continuité de l'État.
05:22 Donc tout ça doit être confirmé.
05:23 La question de l'autorité, ce n'est pas clair avec Gérald Darmanin à l'Intérieur ?
05:27 Il a quand même fallu imposer un texte au président de la République et au gouvernement
05:33 pour qu'il soit quand même conforme aux attentes des Français et aux besoins de notre pays
05:37 en matière d'immigration.
05:38 Ce n'est pas leur texte de départ à l'Assemblée nationale.
05:41 C'est votre vision.
05:42 Après, il y a eu le travail de compromis.
05:43 Non, le travail de compromis.
05:44 Mais il faut bien reconnaître aussi une chose, c'est que c'est les propositions des Républicains
05:49 qui ont permis d'avoir un texte qui commence à apporter les premières réponses.
05:52 Pour ma part, je suis convaincu qu'il faut aller plus loin et qu'il faudrait modifier
05:56 la condition.
05:57 On va revenir sur le texte d'immigration, Thalébert Trant.
05:58 Vous parliez d'efficacité il y a quelques minutes dans la foulée de la passation de
06:02 pouvoir hier avec Elisabeth Borne, le premier déplacement de Gabriel Attal chez vous, dans
06:08 le Pas-de-Calais.
06:09 Vous étiez avec lui sur place hier soir.
06:12 Que ce soit son premier déplacement, quel signal ça donne ?
06:15 C'est important pour les sinistrés du Pas-de-Calais de voir qu'Elisabeth Borne devait venir tout
06:21 de suite, Gabriel Attal vient, avec Jean-Claude Leroy, le président du département.
06:24 Nous avions sollicité le président de la République, voilà, déjà quelques semaines
06:27 lors du premier épisode.
06:28 Et là, nous lui avions dit qu'il faudrait que le Premier ministre revienne.
06:31 Il est venu aussitôt, avec notamment Christophe Béchu, parce que quand on vient, on mesure
06:37 forcément la détresse de ce que vivent les gens.
06:39 Ce n'est pas un dossier qu'on voit aux informations, qu'on voit à la télé, qu'on écoute à
06:42 la radio.
06:43 On est confronté à ce que vivent les gens et c'est insupportable ce qu'ils vivent.
06:47 Psychologiquement, je crois qu'il n'y a pas pire que des inondations.
06:51 Parce qu'à chaque fois qu'il pleut, vous vous posez la question, jusqu'où l'eau va
06:56 monter et est-ce qu'on va devoir partir ? Et c'est pire encore quand vous avez des enfants
07:00 dans la famille, parce que vous devez répondre à leur angoisse.
07:03 Il y a une maman qui me disait, la semaine dernière, sa fille, sa jeune fille, elle
07:07 dort en laissant son bras pendre du lit pour voir par terre si l'eau monte.
07:12 Vous voyez un peu ce que ça veut dire psychologiquement.
07:14 Et donc quand on voit ça, on se dit que ce sont des circonstances exceptionnelles qui
07:18 demandent des moyens exceptionnels.
07:19 Et comme nous sommes dans un pays, et j'aimerais que ça change, où trop de décisions se prennent
07:24 à Paris, c'est vrai que quand il y a des ministres, je le dis comme le Premier ministre,
07:29 je les interpelle, je me bats pour les gens de la région, pour faire avancer les choses.
07:33 Je pense que la visite d'hier pourra faire avancer les choses sur un certain nombre de
07:37 propositions que j'ai pu faire.
07:38 On a le temps de les développer maintenant.
07:40 On va rentrer dans le détail juste après.
07:41 D'accord, c'est bon.
07:42 Quelle décision ? Qui doit prendre ces décisions ? C'est très important.
07:44 Donc on va prendre le temps d'en parler juste après le Fil info.
07:47 Xavier Bertrand, vous restez avec nous.
07:48 8h41.
07:49 Sophie Echene.
07:50 Le froid perdure en France.
07:53 Sept départements normands et franciliens sont maintenus en alerte orange.
07:56 Neige, verglas dans Lyon.
07:58 Les écoles sont fermées.
07:59 Aujourd'hui, les transports scolaires sont suspendus.
08:01 Aux Etats-Unis, les intempéries ont fait au moins trois morts dans le sud du pays après
08:05 le passage d'une violente tempête hivernale qui a provoqué des tornades.
08:08 Des rafales de vent et de la neige aussi dans le nord où des centaines de milliers de foyers
08:12 sont plongés dans le noir.
08:13 Pour la troisième fois en trois mois, le trafic ferroviaire risque d'être paralysé
08:18 en Allemagne à partir d'aujourd'hui.
08:19 Et jusqu'à vendredi, les conducteurs de trains sont appelés à une grève massive
08:23 par leur principal syndicat.
08:24 Ils réclament toujours des négociations sur leur salaire et sur leur temps de travail.
08:28 Et puis la NASA va attendre encore un peu avant de renvoyer ses hommes sur la Lune.
08:32 L'agence spatiale américaine ajuste son calendrier.
08:35 Les missions Artemis 2 et 3, prévues respectivement pour cette fin d'année et pour la fin d'année
08:39 prochaine, sont toutes les deux reportées d'un an.
08:41 *Générique*
08:50 Avec Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France.
08:53 Les Hauts-de-France, le Pas-de-Calais où était hier soir le nouveau Premier ministre
08:56 Xavier Bertrand.
08:57 Gabriel Attal, Xavier Bertrand, vous étiez à ses côtés.
09:00 Gabriel Attal venu avec des annonces.
09:01 Une enveloppe de 50 millions d'euros pour les équipements publics, 20 millions pour
09:06 les agriculteurs sur la question des franchises.
09:08 Les sinistrés n'auront pas à payer deux fois ces franchises après la succession de
09:12 dégâts.
09:13 Est-ce que tout ça va dans le bon sens ?
09:14 Oui, mais tout ça, pour notamment les 50 millions d'euros, avait déjà été annoncé
09:18 voilà quelques semaines sur le premier épisode.
09:20 Vous savez, ce que je demande pour les habitants du Pas-de-Calais, ce que demandent les sinistrés,
09:26 c'est pas des chèques cadeaux.
09:27 Ils demandent juste le remboursement de ce qu'ils ont perdu.
09:31 Le remboursement d'une bonne partie de ce qu'ils ont perdu parce que c'est eux qui
09:35 vivent ce sinistre dans leur chair.
09:37 Donc aujourd'hui, le président de la République avait annoncé quand il était venu, 50 millions
09:42 d'euros et en disant il faudra certainement aller au-dessus.
09:44 Bien c'est évidemment qu'il faut aller au-dessus.
09:45 Que ce soit pour la réparation de tout ce qui a été détruit, notamment de la voirie,
09:52 il y a des écoles qui sont à reconstruire, des bâtiments, ça c'est la première des
09:54 choses et il y a ensuite l'indemnisation et il y a la question des particuliers.
09:58 J'avais demandé la semaine dernière et Christophe Béchut avait fait remonter la demande
10:02 que les nouveaux sinistrés ne payent pas deux fois la franchise catastrophe naturelle.
10:06 Pour un particulier, quand il y a un régime de catastrophe naturelle, vous avez une franchise
10:09 de 380 euros qui reste à votre charge.
10:12 Avec le département du Pas-de-Calais, nous avions décidé très vite, on la prend en
10:15 charge à 100%.
10:16 Ça c'est la première chose.
10:18 Maintenant on a aujourd'hui ceux qui sont dans des difficultés qu'on ne mesure pas
10:22 bien, les artisans, les commerçants, les agriculteurs.
10:26 Les artisans, les commerçants n'ont pas une franchise de 380 euros.
10:29 Ils ont une franchise de 1140 euros par sinistre et 10% du montant des dommages.
10:37 Et donc vous avez des artisans, des commerçants qui risquent d'être empêchés de redémarrer.
10:41 Ça se compte en dizaines de milliers d'euros.
10:42 Bien sûr.
10:43 Sauf que quand vous avez, comme un monsieur nous le disait hier à Clermaret, quand vous
10:47 avez donc 50 000 euros de dommages, vous allez avoir une franchise de 5 000 euros.
10:53 Et ce que j'ai proposé hier au Premier ministre, je lui ai dit écoutez, ensemble, l'État
10:59 et les régions, parce qu'on a la compétence économique, prenons en charge de manière
11:03 plafonnée, chacun la moitié de cette franchise.
11:07 De manière plafonnée.
11:08 Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
11:09 Il m'a dit qu'il reviendrait vers moi à la fin de la semaine.
11:11 Pourquoi je fais ça ? Pour faciliter le redémarrage économique et que les artisans
11:15 et les commerçants n'en soient pas de leur poche pour des montants très importants.
11:18 Parce que vous pouvez du coup avoir des franchises qui s'élèvent à des milliers et des milliers
11:22 d'euros.
11:23 Donc je lui ai fait cette proposition très concrète, État et régions, j'attends la
11:27 réponse.
11:28 J'espère qu'elle sera positive.
11:29 Si elle ne l'est pas, la région fera seul.
11:31 Ça serait dommage parce qu'on pourra mettre moins qu'ensemble avec l'État.
11:35 Ça, c'est quelque chose de très concret.
11:36 C'est très important, c'est très concret, mais c'est conjoncturel.
11:39 Il y a des questions structurelles, des questions d'infrastructures.
11:42 Le département du Pas-de-Calais, il a une géographie particulière.
11:45 C'est un territoire qui est plat, ce qui donc ralentit l'évacuation des eaux.
11:49 Vu les dégâts d'aujourd'hui.
11:51 C'est aussi le retour à la mer, également.
11:53 En plus, il y a le retour à la mer.
11:55 Clairement, on n'aurait pas dû construire ces habitations à cet endroit-là.
11:58 Alors, ces crues là sont exceptionnelles, mais il ne faut pas se raconter d'histoire.
12:02 Les crues exceptionnelles, elles se renouvelleront maintenant.
12:04 Personne n'empêchera les intempéries.
12:07 Et on le voit bien aussi qu'il y a une question de dérèglement climatique qui fait qu'on
12:10 a ces pluies.
12:11 Vous n'empêcherez jamais la pluie de tomber.
12:12 En revanche, vous devez permettre à l'eau de s'évacuer beaucoup plus facilement.
12:17 Et vous devez aussi avoir d'autres endroits où vous devez retenir l'eau.
12:21 Mais ces maisons qui ont été frappées par deux fois en quelques mois, qui seront frappées
12:25 à nouveau à l'avenir, qu'est-ce qu'elles vont devenir ?
12:27 Attendez, la première des choses, c'est qu'il ne faut pas croire qu'on ne peut rien faire.
12:30 Il y a certaines communes déjà dans le Pas-de-Calais qui, après les grandes crues de 2002, ont
12:34 fait des travaux importants.
12:36 Et cette fois-ci, avec des crues beaucoup plus importantes, des inondations beaucoup
12:39 plus fortes, on n'a pas dû évacuer le même nombre d'habitations.
12:44 Donc la première des choses, c'est qu'il faut maintenant avoir des travaux d'extrême
12:48 urgence.
12:49 D'extrême urgence.
12:50 Tout d'abord, nettoyer les cours d'eau.
12:52 Ces cours d'eau qui ont été encombrés après les inondations de novembre, où on
12:57 a charrié justement des sédiments, il y a aussi des déchets, il y a des arbres et
13:02 tout ça, ça il faut les nettoyer tout de suite.
13:04 Tout le monde n'est pas d'accord, il y a des associations écologistes qui disent
13:08 que ça ne résout pas tout.
13:10 Ça ne résout pas tout, mais je vous ai parlé d'extrême urgence.
13:13 Parce que le niveau des cours d'eau a diminué à cause des inondations de novembre.
13:18 Ça, il faut que ce soit nettoyé tout de suite.
13:20 Et quand je dis tout de suite, je l'ai dit au Premier Ministre hier, je l'ai redit
13:23 au préfet, on a fait une réunion hier soir encore avec lui.
13:27 La semaine prochaine, la semaine prochaine, les premiers travaux de nettoyage des cours
13:31 d'eau doivent commencer.
13:33 Vous avez eu des assurances là-dessus ?
13:34 Oui, oui, parce qu'on le voit bien, on est au mois de janvier.
13:39 Janvier, février, mars, ce n'est pas les mois les plus secs de l'année.
13:42 Et en plus, en février, les estimations montrent que nous devrions avoir des grandes
13:48 marées, c'est-à-dire que l'évacuation vers la mer sera plus compliquée.
13:51 Alors, c'est dès maintenant qu'il faut commencer ces travaux.
13:53 Vous avez entièrement raison, ça ne suffira pas.
13:55 Et c'est la raison pour laquelle également, nous voulons que les pompes massives qui sont
14:00 là restent dans le pas de Calais et puis aussi que l'on se dote d'un parc.
14:04 Parce qu'il est question qu'elles partent ?
14:05 Pardon ?
14:06 Il est question qu'elles repartent ?
14:07 Écoutez, comme à chaque fois, elles sont ensuite repositionnées, l'une dans le sud
14:11 de la France à Brignoles et l'autre dans la réserve européenne.
14:13 Maintenant, il y a aussi un autre point.
14:14 Quand même, un pays comme la France, un grand pays comme la France, qu'on bénéficie
14:19 de la solidarité européenne, c'est bien, mais on devrait être capable d'avoir nous-mêmes
14:23 un parc de pompes.
14:24 Et ce que nous avons proposé avec Jean-Claude Leroy, le président du pas de Calais, c'est
14:28 de dire maintenant nous voulons avoir un parc de pompes ici à demeure, des pompes d'une
14:33 puissance très importante.
14:35 On a demandé à l'État, est-ce que vous les financez ? Est-ce qu'on doit aussi les
14:39 financer ? Mais il nous faut cela.
14:41 Le Premier ministre nous a dit "ok, je regarde, il nous les faut cet hiver et qu'elles restent
14:45 chez nous en permanence".
14:47 Vous êtes sur les pompes, vous êtes sur le curage des cours d'eau, mais quand vous
14:50 voyez quand même ce qui se passe, Xavier Bertrand, aujourd'hui, qui est le résultat
14:53 du dérèglement climatique, est-ce que vous comprenez le gouvernement qui mise sur la
14:57 loi zéro artificialisation nette pour lutter contre la bétonisation ?
15:02 On ne pourra plus construire comme on l'a fait pendant des années et des années.
15:05 Ça, vous en êtes conscient ?
15:06 Je vous pose la question parce que vous étiez contre cette loi ?
15:09 Non, je vais vous dire une chose, je dis qu'on ne veut pas mettre ce pays sous cloche.
15:12 J'ai encore besoin de créer de l'activité et des emplois.
15:15 Dans le cas du Pas-de-Calais, vous voyez ce qui se passe ?
15:18 Dans une région où j'ai encore un taux de chômage plus important qu'il n'y a
15:22 eu.
15:23 Alors je continue à me battre pour créer des emplois, mais on ne construira plus comme
15:25 avant, c'est une évidence.
15:26 Mais si vous croyez notamment qu'il faut marier climat et écologie, c'est la raison
15:31 pour laquelle dans la région, je me suis battu pour obtenir les gigafactories, les
15:34 grandes usines de batteries électriques.
15:36 Il faut bien effectivement les construire.
15:38 En revanche, ce qui est aujourd'hui absolument nécessaire, c'est qu'on ait une autre
15:43 gestion de l'eau dans notre pays, dans le Pas-de-Calais.
15:45 Je ne parle même pas des communautés de communes, des communautés d'agglomérations.
15:48 Vous savez combien j'ai d'acteurs de l'eau dans le Pas-de-Calais ? 15.
15:51 Il faut qu'il y ait donc un patron.
15:53 Et ce que je dis à l'État, il faut vraiment que vous imposiez, comme on va le faire pour
15:57 le premier élément, le nettoyage des cours d'eau.
16:00 Mais c'est l'État qui doit prendre la main alors ?
16:02 Écoutez, il y a 15 acteurs, c'est trop.
16:03 Et quand il y a 15 acteurs, il n'y a pas d'acteur qui prend les décisions tout de
16:06 suite, c'est à l'État de le faire.
16:07 Si l'État ne veut pas le faire, je suis prêt, Région, à prendre mes responsabilités
16:11 et à faire aussi des choix de travaux qui peuvent être impopulaires.
16:14 C'est dans vos compétences ça ?
16:15 Ce n'est pas dans mes compétences aujourd'hui, c'est la raison pour laquelle je le dis.
16:18 L'État, faites-le, sous l'autorité du préfet de Région.
16:21 Si vous ne le faites pas, je suis prêt à le faire.
16:23 Je reviens sur les habitations, parce que ce sont les images qu'on voit des habitations
16:27 qui sont inondées avec des sinistrés qui n'en peuvent plus.
16:30 Est-ce que vous êtes pour racheter, vous, des biens, par exemple, en utilisant le fond
16:33 barnier qui est prévu précisément pour indemniser les propriétaires dans les lieux
16:37 devenus inhabitables ?
16:38 Vous savez, les gens ne nous ont pas attendus.
16:39 Demain, je me rends à nouveau à Blandec.
16:41 Il y a une école qui a besoin d'être reconstruite, c'était la demande du maire.
16:45 Et on va en parler demain sur place.
16:48 Mais il y a aussi les habitants qui disent, il faut me racheter ma maison, moi je ne veux
16:50 pas rester ici.
16:51 Parce que vous avez notamment des quartiers qui sont au contrebas, entourés par des cours
16:55 d'eau.
16:56 Si les habitants veulent partir, il faut leur acheter à un prix qui soit vraiment un prix
17:00 très correct, pas qu'il soit perdant.
17:02 Mais il y a d'autres endroits où il faut leur dire très vite, avec des travaux, avec
17:06 des inondations, vous n'aurez pas à être évacués.
17:08 Et c'est à la lumière de cela que l'on saura exactement qui veut partir, qui doit
17:12 partir, qui doit être indemnisé.
17:14 Mais j'ai aussi envie, encore une fois…
17:15 Vous avez une idée du nombre de personnes concernées ?
17:17 Non, parce qu'aujourd'hui, vous voyez bien le nombre de personnes qui ont dû partir
17:22 de chez elles, avec d'ailleurs un problème.
17:24 Avec d'ailleurs un problème, c'est que quand vous partez de chez vous, vous êtes
17:27 accueillis dans la famille, chez des amis.
17:29 C'est la solidarité qui joue.
17:30 Mais quand ça va durer plusieurs mois, il faut avoir la garantie que vous pouvez continuer
17:36 à avoir une vie normale.
17:37 Hier, une infirmière nous disait, on a été logé dans la famille, sauf que c'est à
17:40 des dizaines et des dizaines de kilomètres.
17:41 Je suis infirmière libérale.
17:42 Ça rajoute un montant de travail et de fatigue, en plus de la détresse psychologique.
17:48 Donc, il faut aussi leur permettre d'être sur place.
17:49 Et ce que l'on fait en ce moment, c'est que l'on voit dans quelles communes on peut
17:52 installer des mobil-homes, des bungalows de grande qualité pour que les gens puissent
17:57 garder leurs habitudes, que les enfants puissent aller à l'école où ils allaient, avec
18:00 le reste de leur famille.
18:01 Ne pas perturber le quotidien.
18:02 Ne pas perturber au maximum, parce qu'on est parti aussi pour quelques mois.
18:06 Et en plus, on a un autre sujet, c'est que ceux qui aujourd'hui louent à des sinistrés,
18:12 ils font pas au beau jour qu'ils disent "attendez, les sinistrés, vous devez partir parce que
18:15 maintenant on a les touristes".
18:16 Ah non, non, priorité aux sinistrés.
18:18 Xavier Bertrand, invité de France Info jusqu'à 9h.
18:21 On vous retrouve juste après le Fil Info.
18:23 Il est 8h51.
18:24 Sophie Echelle.
18:25 Selon le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, sur France Info, Gabriel
18:29 Attal ne pourra pas faire différemment que ses prédécesseurs, car il n'y a toujours
18:33 pas de majorité absolue à l'Assemblée.
18:35 Il fallait qu'Emmanuel Macron fasse un choix différent, juge Xavier Bertrand.
18:39 Gabriel Attal a pris ses fonctions à Matignon hier.
18:41 Le président de l'Équateur déclare son pays en état de conflit armé interne et ordonne
18:46 la neutralisation des gangs impliqués dans le trafic de drogue.
18:49 L'état d'urgence a été déclaré après l'évasion du chef du principal gang, hier
18:53 des hommes armés.
18:54 On fait irruption sur le plateau d'une télévision publique avant de prendre en otage plusieurs
18:58 journalistes en direct.
19:00 Les rebelles Houthis ont lancé cette nuit depuis le Yémen une nouvelle attaque de drones
19:04 et de missiles en mer rouge.
19:05 Les forces américaines et britanniques disent en avoir détruit une vingtaine.
19:09 Et puis on connaîtra à partir d'aujourd'hui les noms des porteurs de la flamme olympique.
19:13 Elle arrivera à Marseille le 8 mai, avant un parcours de deux mois et demi.
19:16 Et pour la première fois de l'histoire olympique, des groupes vont soulever la torche, en plus
19:20 des relayeurs individuels.
19:21 Et toujours avec Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France.
19:33 Vous évoquiez Xavier Bertrand juste avant le Fil info, le cas de ces sinistrés qui
19:37 sont souvent hébergés dans leur famille, chez des proches.
19:40 Qu'est-ce qu'on fait pour eux si ça dure plusieurs semaines, plusieurs mois ?
19:43 Nous allons aussi leur financer des protections qui sont des protections par habitation.
19:47 La question des bâtards d'eau qui se mettent devant les portes, devant les portes-fenêtres.
19:51 Et aujourd'hui certains d'entre eux ne peuvent pas se les payer.
19:55 Donc nous avons décidé, avec notamment les communautés de communes, les communautés
19:59 d'agglomérations, la région est prête à les financer.
20:01 Parce qu'encore une fois, il y a les travaux en amont, bien évidemment.
20:05 Il y a le pompage, il y a le nettoyage des cours d'eau.
20:08 Mais il faut aussi des protections par habitation.
20:10 Ça peut pour certains aller jusqu'à centaines ou milliers d'euros.
20:13 Ils ne peuvent pas se les payer tout seuls.
20:15 Alors la région aussi les aidera en finançant une partie de ces investissements, de ces
20:18 protections qui sont pour les habitations individuelles.
20:21 Xavier Bertrand, 200 personnalités ainsi que plusieurs associations, des syndicats
20:25 aussi appellent à une marche citoyenne contre la loi immigration le 21 janvier prochain.
20:31 Elle attaque les valeurs de la République, dit Sophie Binet, la patronne de la CGT.
20:35 Elle était à votre place hier, écoutez.
20:36 Les valeurs fondamentales, à savoir le droit du sol qui date de 1789 et de la Révolution
20:43 française, à savoir le droit à la sécurité sociale et à l'universalité de la protection
20:49 qui date du Conseil national de la Résistance et de 1945.
20:53 Cet appel est inédit à l'image de la gravité de cette loi qui est inédite parce qu'elle
20:58 est en rupture avec l'identité de notre République.
21:01 Ce n'est pas ça la France.
21:02 La France, c'est la solidarité, c'est la liberté, c'est l'égalité, la fraternité.
21:06 Ce n'est pas des discours de haine, de stigmatisation, de mise en opposition.
21:10 Votre réponse à Sophie Binet ?
21:13 Que la loi qui a été votée apporte un véritable nombre de réponses au problème de l'immigration
21:20 et que ça ne sert à rien de caricaturer les choses.
21:21 La France reste un pays aussi d'accueil.
21:24 On le voit bien, notamment avec la question des demandeurs d'asile.
21:27 Mais les règles qui existent ne peuvent pas être contournées, détournées ou non respectées.
21:31 Le vrai problème que nous avons, c'est que nous accueillons trop de personnes par rapport
21:35 à celles que l'on peut vraiment intégrer en France et que d'autre part, quand vous
21:39 n'avez pas le droit de rester en France, vous ne quittez pas la France.
21:42 Qui est contre ces propositions ?
21:43 Qui est contre cette position ?
21:44 Ça va un peu plus loin dans le texte.
21:46 Non, non, attendez.
21:47 Le problème est très simple.
21:48 Aujourd'hui, en France, vous devez quitter le territoire.
21:50 Il n'y a même pas 10% de ceux qui doivent quitter le territoire qui quittent le territoire.
21:54 Nous sommes quasiment les derniers en Europe.
21:56 Il y a un problème de volonté politique.
21:57 Il y a un problème de moyens, de procédures.
21:59 La loi immigration va améliorer les choses.
22:01 Vous le savez, depuis l'attentat d'Arras, j'avais demandé à ce que les étrangers
22:05 qui doivent quitter le territoire considéraient comme dangereux ne restent pas en liberté.
22:09 Je veux une mesure privative de liberté.
22:11 C'est la loi de tribunal.
22:12 Non, non, non.
22:13 La loi va enfin le permettre qu'il soit justement placé dans un centre de rétention.
22:16 C'est une mesure de protection et cette loi le permet, même si encore une fois, nous
22:21 ne pouvons pas aujourd'hui être encore entravés, ne pas maîtriser notre politique migratoire
22:27 parce que nous avons aussi des réglementations européennes.
22:30 Et si nous voulons, si je demande notamment une réforme de la Constitution, pour sortir
22:34 de l'Europe, c'est tout simplement pour qu'on puisse protéger les Français.
22:38 Justement, le Conseil constitutionnel doit rendre son verdict le 25 janvier sur cette
22:43 loi et le président de la commission des lois à l'Assemblée, Sacha Ollier, estime
22:46 à une trentaine, une trentaine, le nombre de dispositions pouvant faire l'objet d'une
22:50 censure.
22:51 Concrètement, à quoi ça a servi dans votre famille politique de voter un texte qui va
22:55 être censuré ?
22:56 Vous pourrez dire la même chose aussi pour le gouvernement et pour les parlementaires.
22:59 Sauf que ce n'est pas à monsieur Ollier de dire ce que le Conseil constitutionnel
23:03 doit décider.
23:04 Mais est-ce que vous êtes d'accord avec Laurent Fabius, le président du Conseil
23:07 constitutionnel, qui dit que ce n'est pas forcément le rôle du Conseil constitutionnel
23:10 d'être une chambre d'appel des choix du Parlement ?
23:12 Et il a entièrement raison.
23:13 Et ce rappel s'imposait justement à tous les représentants de l'État qui étaient
23:16 présents ce jour-là.
23:17 Il a bien raison de le dire.
23:18 Donc au président de la République, mais est-ce que ça ne s'adresse pas aussi aux
23:21 parlementaires LR qui ont en conscience voté un certain nombre de dispositions dont ils
23:25 savaient qu'elles pouvaient être anti-constitutionnelles ?
23:27 Mais comment vous pouvez dire qu'ils l'ont fait en conscience ? Vous pensez quoi ?
23:30 Et Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, l'a dit devant les députés.
23:34 Ça se passe comment là ? Vous pensez que, tiens, on sort une proposition d'une pochette
23:38 surprise ? Non mais attendez, soyons sérieux.
23:39 Il y a quand même des parlementaires qui font un travail avec des juristes qui les
23:42 entourent, avec des commissions, qu'après le Conseil constitutionnel ait une appréciation
23:47 qui soit conforme ou différente, c'est autre chose.
23:49 Les parlementaires sont aussi des gens sérieux.
23:51 Le texte, il est sérieux.
23:52 Et le texte qui a été voté, encore une fois, apporte de réels avancés.
23:55 Pas autant que je l'aurais souhaité, mais en tout cas de réels avancés.
23:58 Après la nomination de Gabriel Attal, Xavier Bertrand, SES homophobie s'est réjoui.
24:04 Je cite qu'un qu'être homosexuel ne soit plus un obstacle à l'exercice de fonction
24:09 de premier rang.
24:10 Ça s'appelle le progrès ? Je pense que quand Gabriel Attal décide de
24:17 faire cette déclaration où il assume son homosexualité, c'est pas seulement du courage.
24:22 Je pense que c'est aussi de la franchise.
24:24 Mais en revanche, je trouve odieuse.
24:25 Odieuse les attaques qu'il y a notamment sur Twitter.
24:29 Vous avez vu cet odieux personnage que M.
24:31 Soral a publié.
24:32 Qu'est-ce qu'attend Twitter pour justement mettre un terme à ce compte ?
24:37 Parce que justement, si l'on veut faire reculer l'homophobie, alors il faut le faire
24:42 par tous les moyens.
24:43 Twitter, c'est pas quelque chose qui est hors sol, quelque chose qui exerce également
24:48 ses fonctions, qui permet d'exercer en France.
24:50 On va pas citer le tweet d'Alain Soral, ça c'est le faire de la pub.
24:53 Je sais, mais il faut, attendez, c'est pas faire de la pub, mais il faut dénoncer.
24:56 Il faut mettre un terme, il faut mettre un coup d'arrêt à ce déversement de haine,
25:00 d'homophobie, de racisme qu'il y a justement sur certains réseaux sociaux.
25:04 Et clairement, X Twitter doit apporter cette réponse tout de suite.
25:09 Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, merci d'avoir été l'invité
25:14 du 8.30 France Info ce matin.
25:15 Je vous laisse en compagnie de Salia Braklia.
25:17 Dans cinq minutes, les informer.
25:19 Quel est le programme, Salia ?
25:20 De l'audace, du mouvement.
25:21 C'est ainsi que Gabriel Attal a qualifié sa propre nomination à Matignon.
25:26 Qu'en est-il vraiment dans le fond ?
25:28 Quelle est sa feuille de route pour les mois, les années à venir ?
25:31 On en parle avec Renaud Delis et ses informer dans un instant.
25:34 A tout de suite sur France Info.

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