• il y a 11 mois
GRAND FROID / La maraude de la Croix Rouge au chevet des sans-abris
G. ATTAL / Les élus locaux entre satisfaction et circonspection
GYMNASTIQUE / Le bras de fer entre Avoine-Beaumont et la Fédération
LOISIRS / Une séance de voltige pour les personnes âgées

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Transcription
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit. C'est l'heure de votre JT, présentée ce soir par Faustine Luneau. Bonsoir chère Faustine.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Dans quelques instants les titres du journal, mais pour démarrer un point sur votre météo.
00:21 Un temps gris, des températures froides similaires à celles d'aujourd'hui sont attendues pour demain.
00:26 Regardez, la minimale sera de -4° et la minimale de 0°.
00:31 A la une, ce soir, Faustine les maraude au chevet des sans-abri à la merci du froid.
00:35 Des températures difficiles à supporter, alors les associations locales comme la Croix-Rouge
00:40 prennent de leurs nouvelles et leur distribuent des soupes chaudes, des gants et des duvets.
00:44 Gabriel Attal nommé au poste de Premier ministre pour remplacer Elisabeth Borne.
00:49 Qu'en pensent nos députés locaux ? Quelles sont leurs attentes ? Nous leur avons posé la question.
00:54 Et puis, retour sur les tensions entre la Fédération française de gymnastique et le club d'Avoine Beaumont.
00:59 Les entraîneurs Marc et Dina Chirilchenko ont été blanchis des faits de harcèlement et d'emprise de 21 décembre dernier.
01:06 Mais le bras de fer n'est pas encore terminé. On en parlera avec leur avocat, Maître Jean-Yves Leterme.
01:12 Enfin, de la danse Voltige, une activité proposée à des personnes âgées et dépendantes dans un Ehpad à Semblancel à Montbreul.
01:20 Un moment suspendu dont profite un groupe de volontaires tous les mardis après-midi au gymnase de Neuilly et Pompierre.
01:27 Et puis, dans notre rubrique, on vous répond la question du soir. Quelle solution pour trouver un travail après 50 ans ?
01:33 Pour répondre à cette question, notre invité, Cathy Kassongo-Kissaka, directrice territoriale déléguée d'Indre-et-Loire à France Travail.
01:40 Ça sera à la fin de ce JT. Mais pour démarrer, les températures, vous le savez, sont négatives.
01:44 Elles se sont installées depuis le début de la semaine et les plus vulnérables sont évidemment les sans-abri.
01:49 Nous vous parlions hier du gymnase des Fontaines, réquisitionné à Tours pour héberger des personnes SDF durant cette période de froid.
01:56 Malheureusement, cette solution n'offre que 35 places. Alors, beaucoup ne peuvent pas en profiter et ne peuvent compter que sur les maraudes des associations, comme la Croix-Rouge.
02:04 Celle-ci distribue désormais des soupes chaudes, des gants et des duvets. Romain Delville a suivi une équipe dans les rues de Tours.
02:11 Entre itinéraire de la solidarité et vigilance de la précarité, le jour, les maraudeurs du Samu social connaissent par expérience les lieux où se réunissent les personnes démunies.
02:23 La maraude, elle va à la découverte des gens, puisqu'on ne sait pas où est-ce qu'ils vont être à un moment donné, augmentés, on ne sait pas.
02:31 Et il faut qu'on zone un petit peu dans la ville de Tours, aux endroits, par exemple, propices où ils pourraient faire la manche,
02:37 c'est-à-dire les sorties de petites supérettes, puisque c'est souvent là, Rue des Halles d'ailleurs, notamment, on va peut-être effectivement s'y rendre.
02:45 Sauf que par grand froid, les personnes en difficulté cherchent des abris et sont moins visibles. Sur le parvis de la cathédrale, Johan dormira sur place cette nuit.
02:55 Ce Belge refuse d'aller dans un centre d'hébergement où il craint de se faire voler des affaires.
03:01 Moi j'ai l'habitude, avant, quand je fais une semaine compostelle, j'ai aussi dans tout le temps, canicule, brouillard, orage, la neige, voilà, non, ça ne m'intéresse pas du tout.
03:16 Devant la gare, Jonathan a repéré le camion de la Croix-Rouge. Le jeune homme récupère une paire de gants, loin d'être sûr de trouver une place grâce aux 115.
03:26 D'autant que ce travailleur sans-abri n'a pas de téléphone portable.
03:30 Le but c'est d'appeler pour faire une présence, un maximum. Si tu n'appelles pas tous les jours, tu appelles un jour sur trois, un jour sur quatre,
03:37 ils vont être moins tentés à trouver quelque chose, tu n'es pas trop dans le besoin pour eux.
03:41 Donc il faut forcer tes appels tous les matins, aux heures régulières, essayer d'avoir quelqu'un avant que la place soit prise.
03:51 Ce soir, une autre maraude prendra le relais, avec cette fois des rendez-vous définis pour les plus démunis, sans-abri,
03:58 alors que les températures s'annoncent négatives.
04:01 Un mot à présent du projet de transfert des classes à horaires aménagés danses et musiques de l'établissement Paul-Louis Courrier, qui est confirmé.
04:09 Une réunion de tous les acteurs et des élus locaux s'est tenue hier.
04:13 La décision de transfert de ces deux classes vers les collèges Anatol France et Michelet a été validée officiellement.
04:19 En échange, le rectorat s'est engagé à mettre en place plusieurs garanties, notamment le maintien des horaires des élèves,
04:25 le renforcement des moyens accordés à ces classes durant les quatre prochaines années,
04:29 la création d'une commission de travail pour assurer le suivi du transfert
04:33 et la mise en place de transports entre le conservatoire et le collège Michelet.
04:37 Écoutez le directeur académique au micro de Clémence Bosque.
04:40 C'était important aussi d'entendre évidemment tous ceux qui avaient déjà porté la voix,
04:48 les représentants parents, les représentants enseignants, mais aussi les enseignants du conservatoire,
04:53 qui étaient là hier, qui ont dit un certain nombre de choses,
04:56 notamment la volonté de voir le projet pédagogique évoluer dans l'avenir,
05:00 pour "démocratiser" davantage l'enseignement de la musique et de la danse.
05:06 Donc c'était intéressant aussi d'entendre cette voix-là.
05:09 Et puis la voix des politiques aussi, qui ont affirmé la nécessité d'une concertation étroite avec tous les acteurs,
05:16 qui était importante dans un moment un peu historique.
05:21 Mais c'est vraiment dans le sens d'un élan nouveau,
05:25 que l'on souhaite vraiment donner à la musique et à la danse,
05:29 et à ces classes horaires aménagées qu'on accompagne ce projet.
05:33 Il ne s'agit surtout pas d'enterrer quoi que ce soit,
05:35 mais vraiment de repartir sur des bases plus solides,
05:39 et qui seront vraiment à l'avantage en tout cas de tous ceux qui souhaiteront s'y inscrire à l'avenir.
05:47 Et puis l'actualité politique du jour, c'est bien sûr la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre.
05:53 Après plusieurs jours de suspense, il devient à 34 ans le plus jeune Premier ministre de l'histoire.
05:58 Pour nos élus locaux, l'heure est donc au bilan de l'air borne,
06:02 mais aussi à l'expression des attentes envers Gabriel Attal.
06:05 Si la majorité présidentielle se félicite de la décision du chef de l'État,
06:09 ses opposants, eux, déplorent un statu quo.
06:12 Lucas Chopin.
06:13 L'information a été confirmée ce midi.
06:16 Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal est nommé Premier ministre.
06:20 Une actualité d'ampleur nationale avec des répercussions locales.
06:24 Pour la députée Fabienne Colbocq, qui entretient d'excellentes relations avec l'homme de 34 ans,
06:29 cette nomination assurera une écoute des problématiques du terrain.
06:32 Gabriel Attal, c'est un député avec qui j'ai travaillé déjà en 2017.
06:39 C'est un ministre avec qui je travaille depuis 2018.
06:45 On a une très grande confiance l'un envers l'autre.
06:49 Je pense que l'enjeu, il est de répondre au quotidien des Français,
06:53 d'avoir une vision et de gagner ces élections européennes.
06:56 Je pense que le Premier ministre a un rôle à jouer.
06:58 Même discours dans le Loire-et-Cher,
07:01 pour Mathilde Déjoncquer, Gabriel Attal fera un Premier ministre idéal.
07:05 C'est quelqu'un qui est jeune,
07:08 qui, je trouve, parle à toutes les générations,
07:12 qui a cette capacité à rassembler et à avancer.
07:17 Et surtout, ce que j'aime beaucoup, c'est cette manière très franche de parler.
07:21 Parfois, ça peut être un peu gratigné,
07:25 mais la seule chose, c'est qu'on a besoin de ça aujourd'hui.
07:27 Pour les opposants au gouvernement, en revanche, on regrette un cap inchangé.
07:32 Après avoir déploré la politique sociale et de santé publique d'Elisabeth Borne,
07:36 on ne s'attend pas à une grande différence avec l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon.
07:41 C'est un jeune qui n'a, à son résultat, aucun actif particulier.
07:47 Je ne crois pas qu'il ait, pour l'instant, brillé particulièrement.
07:51 Nous n'avons eu aucun message sur une réorientation
07:56 en tendant l'insatisfaction dans notre pays.
07:59 Donc je crains que, malheureusement, nous soyons repartis pour, finalement,
08:02 la même histoire que celle que nous avons connue avec Elisabeth Borne.
08:05 À la mairie de Blois, historiquement positionnée à gauche,
08:09 on regrette le choix politique des anciens socialistes Borne et Attal.
08:12 Le maire Marc Gricourt voit ici une manœuvre politique
08:15 où il n'est question que d'images.
08:17 On est dans une approche libérale.
08:20 Je crains qu'on soit beaucoup dans la communication.
08:23 C'est d'ailleurs ce qui lui est reconnu, ses qualités de communicant.
08:27 C'est, je crois, ce qu'attend le président de la République
08:30 pour faire en sorte qu'il ait, à l'Assemblée nationale,
08:34 dans les médias, à la tête du gouvernement,
08:37 le meilleur défenseur de sa politique.
08:39 Prochaine échéance dans quelques mois, avec les élections européennes,
08:43 dans une France décidément fracturée sur le plan politique.
08:46 Et sachez que ce remaniement intéresse peu les Français, a priori,
08:51 puisque sur nos réseaux sociaux, vous êtes 64% à dire
08:54 ne pas vous sentir concernés, une tendance qui se voit depuis plusieurs années.
08:58 Direction, à présent, Faustine, le lycée Becquerel,
09:01 qui se refait une beauté.
09:02 Ses extérieurs sont en train d'être entièrement végétalisés, on va le voir.
09:05 Cela comprend l'implantation de micro-forêts, de vergers,
09:09 d'un bassin d'eau fluvial, d'un chalet et d'un théâtre de verdure
09:12 permettant de donner des cours en extérieur.
09:15 Un projet cofinancé par la région Centre-Val-de-Loire
09:18 et l'Agence de l'eau.
09:20 Le but, améliorer le cadre de travail et œuvrer pour le développement durable.
09:24 Des membres du personnel, des éco-délégués et des parents d'élèves
09:27 sont à la manœuvre pour piloter le projet.
09:29 Aujourd'hui avait lieu une plantation participative.
09:32 Écoutez.
09:34 Avec mes collègues, on avance, ils avancent à leur manière,
09:38 mais moi j'avance bien, donc ça va.
09:40 Ce qui m'a donné envie de participer à ce projet,
09:43 de faire de mon mieux pour aider l'établissement.
09:45 Tous ensemble, on travaille justement pour améliorer la vie dans ce lycée
09:49 et produire, par exemple, pour l'anti-gaspillage, au self, etc.
09:54 Au début, c'était juste un refuge LPO au sein du lycée,
09:59 avec des 3e. plafonds métiers.
10:01 Ensuite, on a essayé de...
10:03 Beaucoup de collègues ont essayé de faire des choses par rapport à l'environnement.
10:07 Du coup, après, on a eu la possibilité d'être retenus
10:10 dans un projet de renaturation du lycée.
10:12 Donc ça, on est le seul en Andréloire.
10:15 Pour l'instant, c'était une phase expérimentale.
10:17 On va ouvrir une page sport à présent avec Lavoine Beaumont Gymnastique.
10:21 Souvenez-vous, le 21 décembre dernier, le club et ses entraîneurs
10:25 Marc et Gina Chirilchenco ont été blanchis pour les faits de harcèlement
10:29 et d'emprise sur les gymnastes, dont l'accusait la Fédération française de gymnastique.
10:33 Mais ce bras de fer qui avait pris une ampleur sans précédent ne s'arrête pas là.
10:37 Une enquête judiciaire ainsi qu'une autre enquête administrative sont toujours en cours.
10:41 On en parle avec notre invité, l'avocat du club et des 2 entraîneurs,
10:44 Jean-Yves Leterme, bonsoir.
10:46 - Bonsoir, madame.
10:47 - Vos clients blanchis des faits de harcèlement moral, déjà, c'est un soulagement ?
10:52 - Oui. Franchement, oui.
10:54 C'est une enquête qui dure depuis pratiquement 2 années maintenant,
10:59 qui se subdivise en plusieurs volets, puisqu'il y a eu une enquête pénale
11:03 à la suite d'une plainte déposée par la Fédération.
11:06 Il y a eu une enquête interne avec le passage du club et des 2 entraîneurs
11:12 devant 2 commissions de discipline.
11:15 Et puis un 3e et dernier volet qui s'est clôturé le 21 décembre dernier,
11:18 dont vous parliez à l'instant, sur une belle victoire.
11:23 - Et 47 auditions en un an et demi, et malgré tout, rien n'a reproché au finalement ?
11:28 - Non, complètement blanchi avec...
11:31 Alors, la dernière enquête est un peu particulière,
11:35 parce qu'elle a été diligentée à l'initiative du ministère des Sports,
11:38 avec les moyens de la puissance publique.
11:41 Donc, il y a un enquêteur spécifiquement dédié à cela,
11:44 qui a procédé sur une durée de 18 mois, donc un temps assez long.
11:48 A 47 auditions, il a entendu les pours, les contres, enfin, tout le monde.
11:52 Et au final, nous nous sommes retrouvés avec Marc-Eginar Chirichenko devant...
11:58 Alors, le nom est un peu technique, la commisse CDJSVA.
12:03 - Je n'ai pas dit le nom, mais...
12:06 - Pardon quand j'écorne un peu le nom.
12:09 En tous les cas, c'est une commission qui est composée de 15 personnes,
12:12 qui est présidée par le directeur de cabinet du préfet,
12:14 qui représente le préfet, donc l'État.
12:16 Et nous avions en face de nous un aéropage
12:19 avec des représentants de l'État, des représentants de la vie associative,
12:24 des représentants du ministère des Sports.
12:27 Et la décision, alors, amène plusieurs commentaires.
12:31 D'une part, c'est une décision qui a été prise à l'unanimité des 15 membres.
12:35 L'unanimité, ça mérite quand même d'être souligné.
12:38 Et qui dit deux choses.
12:40 La première, c'est qu'il n'y a pas lieu à prononcer des sanctions,
12:45 ni contre Eginar, ni contre Marc Chirichenko.
12:48 Première chose.
12:50 Deuxième chose, et là, c'est un succès d'orgueil pour nous.
12:54 La commission dit, enfin plus exactement de mémoire,
12:59 "alerte sononément l'attention du ministre des Sports sur le...
13:05 l'acharnement, merci, de la Fédération française à l'égard du club d'Avoine Beaumont".
13:11 Donc une victoire, mais ça ne s'arrête pas là, on le disait,
13:15 puisqu'une autre procédure administrative est en cours cette fois-ci.
13:20 Elle fait suite au déclassement du club par la Fédération
13:24 et à la perte de son label de "club formateur".
13:27 Vous espérez encore une annulation de cette décision ?
13:30 Alors, c'est un procès qui est en cours au tribunal administratif.
13:33 La Fédération, je vous épingle les détails,
13:37 a de manière unilatérale déclassé le club de gymnastique d'Avoine Beaumont.
13:42 C'est un petit peu comme si vous reléguiez le PSG en 3e division.
13:46 Il ne peut plus jouer en top 12 ?
13:48 Il ne peut plus jouer en top 12, du coup ils ne peuvent plus présenter d'équipe.
13:51 Les athlètes se présentent aux compétitions internationales
13:55 et aux Jeux olympiques en individuel.
13:57 Bon, c'est bien sûr très très très handicapant.
14:01 Et l'espoir, c'est que la décision qui a été prise le 21 décembre,
14:05 qui est évidemment produite devant le juge administratif,
14:08 jouera en notre faveur.
14:10 Mais on s'attend, ça va être une longue décision à prendre, pas avant 2025 ?
14:13 Probablement pas, c'est le temps de fonctionnement du système
14:17 et d'un procès devant le tribunal administratif.
14:20 Je doute que nous ayons une décision avant printemps 2025.
14:24 Et en parallèle de tout ça, rappelons-nous, la Fédération avait porté,
14:28 vous l'avez dit tout à l'heure, porté plainte au pénal
14:30 contre le club pour mise en danger d'autrui.
14:32 Là, il y a une enquête, mais qui est secrète encore.
14:35 Oui, alors comme toutes les enquêtes faites par les gendarmes,
14:38 l'enquête est secrète, donc on ne sait pas trop où nous en sommes.
14:42 Je peux indiquer que les deux entraîneurs n'ont jamais été entendus
14:46 dans le cadre de cette enquête, mais elle ne les concerne pas directement.
14:49 La plainte avait été à l'initiative de la Fédé déposée contre le club.
14:53 Le président du club, Mme Stéphanie Nemours, quand elle a été entendue,
14:57 a de son côté déposé plainte contre la Fédération.
15:01 Ça devient un peu un imbroglio.
15:04 Et nous n'avons pas de vision là-dessus.
15:08 Je ne sais pas quoi vous dire en réalité.
15:10 On sait bien sûr que l'enquête est en cours,
15:12 parce que ça se déroule à Voine-Beaumont,
15:15 qui est un tout petit village, donc ça se sait très vite.
15:18 Après, l'enquête est secrète, je n'ai pas d'info.
15:21 Aucune info sur ce sujet.
15:23 Merci beaucoup, maître Le Therme, d'être venu sur notre plateau.
15:26 Merci, madame.
15:27 Et on l'a appris hier soir, le Sologne olympique romorantin
15:29 enfrontera l'AS Saint-Priest en 16e deux finales de la Coupe de France.
15:33 Un tirage décevant pour ceux qui espéraient se mesurer
15:36 à une grande équipe de Ligue 1, car Saint-Priest,
15:39 au club de National 3, était l'outsider parmi les 31 possibilités,
15:43 le petit pousset, comme on dit, descendu de National 2 l'année dernière.
15:48 L'équipe aspire à y retourner et jouera quand même
15:51 avec cet objectif de saison en tête.
15:54 Quant aux joueurs de romorantin, ils voient leur chance
15:56 d'atteindre les 8e deux finales s'accroître.
15:58 Et puis, une activité un peu plus douce que le football,
16:00 proposée à des personnes âgées.
16:02 Et dépendant, nous allons voir cette formidable,
16:04 ça s'appelle de la danse aérienne ou de la danse voltige.
16:07 Les animatrices de l'EHPAD intercommunal de la Manbreul-Saint-Blancet
16:11 ont décidé de remuer ciel et terre pour permettre aux résidents
16:15 de sortir de leur zone de confort au programme des acrobaties
16:19 dans les airs, alors en douceur, des chorégraphies
16:22 et une représentation qui se prépare.
16:24 Elles emmènent tous les mardis après-midi un groupe de volontaires
16:27 au gymnase de Neuilly-et-Pompierre, un moment suspendu
16:30 pour la assistée Romain Delville.
16:32 - Allez, on lève les bras devant.
16:35 - Il est un petit peu grand, mais je suis désolée,
16:37 je n'ai pas eu le choix de la taille.
16:39 - On déverrouille les articulations.
16:41 Échauffement en douceur avant de faire les acrobates
16:44 pour ces résidents des EHPAD de Saint-Blancet et de la Manbreul.
16:48 Le temps de se mettre en place.
16:50 - Non, non, on ne s'assoit pas maintenant.
16:52 - C'est bon, c'est bon.
16:54 - Attends, il faut qu'on le tourne.
16:56 Et c'est parti pour la danse voltige.
16:58 ...
17:06 Sentiment d'apesanteur, légèreté.
17:09 Pour Geneviève, la doyenne du groupe, c'est un vrai plaisir.
17:13 - Je suis bien. - Ouais ?
17:15 - Très bien même. J'ai pas peur.
17:17 Non, j'ai pas peur du tout, mon frère.
17:20 Il y a plus, c'est vrai. Mais j'ai peur de rien.
17:23 J'y vais carrément, je me dis "vas-y, vas-y", c'est tout.
17:27 Se balancer entre ciel et terre est moins évident pour Philippe,
17:30 qui a du mal à lâcher prise.
17:33 - Un peu de crainte.
17:36 Dès que j'ai plus les pieds sur terre,
17:39 je me sens un peu déséquilibré, donc.
17:42 Un peu de crainte.
17:44 - En tout, une quinzaine de résidents ont suivi
17:47 les 12 séances de danse aérienne de Sylvie Six,
17:50 accompagnées par Mélanie et Isabelle, animatrice en EHPAD,
17:53 et Laurence Dussiade.
17:55 A la première initiation avec des personnes âgées ou dépendantes,
17:58 la prof de danse a elle-même fait sauter ses a priori.
18:01 - Super, félicitations.
18:04 - En fait, c'est eux qui nous apportent énormément.
18:07 Parce que nous, on est là, on se bloque, on se dit par rapport à leur âge,
18:10 mais eux, en fait, ils foncent. Ils sont demandeurs.
18:13 Et on sent bien qu'ils sont hyper heureux de venir.
18:15 Ils ont toujours la banane. Donc voilà, c'est eux qui nous portent.
18:18 - C'est qu'au fil des séances, l'appréhension s'est dissipée.
18:21 Et les plus habiles, les plus mobiles,
18:24 se sont laissés aller à des figures.
18:27 - Au début, c'était un peu difficile.
18:29 On voyait des gens qui étaient extrêmement tendus, très raides,
18:32 et qui, au fur et à mesure, parce qu'on venait une fois par semaine,
18:35 donc au fur et à mesure, ils se sont détendus.
18:38 Ils ont eu confiance dans le matériel et aussi avec nous.
18:43 - Pour clôturer le projet danse aérienne dans les EHPAD,
18:46 les résidents proposeront en janvier une représentation,
18:50 histoire de montrer leur progrès,
18:53 mais aussi de prouver à leur famille qu'ils s'épanouissent dans les airs.
18:57 - Place à notre rubrique. On vous répond notre invité.
19:01 Ce soir, Cathy Kassongo-Kissaka, directrice territoriale déléguée
19:04 d'Indre-et-Loire de France Travail, pour répondre à cette question.
19:07 Quelle solution pour trouver un travail après 50 ans ?
19:10 Soyez là, bienvenue sur notre plateau.
19:13 Selon une étude de l'INSEE en France,
19:15 16 % des personnes âgées de 55 à 69 ans n'étaient ni en emploi
19:19 ni à la retraite en 2021.
19:21 Une part qui augmente à l'approche de l'âge légal d'ouverture
19:24 des droits à la retraite pour atteindre 28 % des seniors de 61 ans.
19:28 Est-ce qu'il y a une vraie problématique du travail
19:31 pour la destination des seniors ?
19:33 - Les seniors sont un public fortement prisé sur beaucoup de postes
19:39 et pas mal de secteurs.
19:41 L'avantage du demandeur d'emploi senior,
19:45 concrètement, c'est qu'il assure une stabilité.
19:48 C'est ce que les chefs d'entreprise nous disent, une stabilité.
19:51 Des gens qui ont les codes par rapport aux soft skills.
19:54 C'est des gens qui savent échanger, qui ont la posture,
19:58 qui ont le savoir-être, qui sont extrêmement appréciés,
20:01 qui ont un apport d'expérience conséquent.
20:04 Et donc, du coup, souvent un peu un pilier dans les secteurs
20:08 où il y a une intergénération, au sein de l'entreprise.
20:11 - C'est ça qu'il faut privilégier quand on cherche un emploi
20:13 et qu'on est senior, cette expérience.
20:15 C'est un niveau professionnel qui existe depuis toutes ces années
20:18 où on a travaillé.
20:19 - Voilà, complètement.
20:20 Il faut justement mettre en avant, parce qu'il y a toujours des valeurs,
20:23 de tout ce qu'on a appris, de tout ce qu'on a pu apporter aux entreprises.
20:26 Et aujourd'hui, c'est une vraie valeur ajoutée, concrètement,
20:29 sur un entretien, sur le marché de l'emploi,
20:31 notamment dans cette conjoncture assez tendue sur les secteurs,
20:35 notamment de l'hôtellerie-restauration, des transports,
20:38 de la santé, des services à la personne, mais pas que.
20:41 - Alors, est-ce que, justement, il y a des secteurs à privilégier
20:43 quand on cherche un travail et qu'on a plus de 50 ans aujourd'hui ?
20:46 - Alors, globalement, statistiquement, on voit qu'entre 2022 et 2023,
20:50 les secteurs qui recrutent le plus de seniors sont l'administration publique,
20:54 l'hôtellerie-restauration, tout ce qui est hébergement, l'enseignement,
20:59 santé sociale et tout ce qui va tourner autour des services, en fait,
21:04 quels qu'ils soient.
21:05 - Donc, il y a des vraies possibilités, évidemment, pour tout ça.
21:07 - Tout à fait.
21:08 - Et comment se mettre à la page au niveau du numérique ?
21:10 Parce que certains sont un peu perdus.
21:13 - Alors, effectivement, contrairement à ce qu'on peut penser,
21:16 en général, les seniors sortent du lot sur cette connaissance,
21:21 on va dire, plutôt technique et numérique.
21:23 Si on compare aux jeunes, on les accompagne beaucoup plus.
21:26 Pour autant, voilà, c'est pas une généralité, eux non plus.
21:29 Donc, en ce qui concerne nos 8 agences de l'Indre-et-Loire, de France Travail,
21:33 ils sont accompagnés, on a des ateliers spécifiques
21:36 où ils peuvent s'inscrire, où ils peuvent, effectivement,
21:39 travailler tous les jours et travailler sur cet aspect
21:41 qui, effectivement, est incontournable aujourd'hui sur la recherche d'emploi.
21:44 - C'est important, aujourd'hui, si on cherche un emploi,
21:46 qu'on a plus de 50 ans, de se faire accompagner, justement, par France Travail ?
21:49 - Tout à fait, c'est important et c'est surtout en adaptation,
21:53 en fonction de son profil.
21:55 On a différents, effectivement, conseillers,
21:57 en fonction des accompagnements, de leur portefeuille.
22:00 On a les seniors cadres, on a les seniors au tout métier,
22:03 des seniors aussi sur nos portefeuilles métiers en tension,
22:06 qui sont, du coup, suivis spécifiquement pour la reprise d'emploi
22:09 sur les métiers que j'ai cités tout à l'heure
22:11 et qui sont extrêmement en tension, on va dire, nationalement et en Indre-et-Loire.
22:15 - On va rappeler le site de Pôle emploi, du coup,
22:17 pour toutes les informations, pôle-emploi.fr,
22:19 Pôle emploi qui, évidemment, est devenu France Travail,
22:21 c'est important de le préciser.
22:22 Merci beaucoup, Cathy Katsunogu-Kisaka, directrice territoriale déléguée
22:26 d'Indre-et-Loire, de France Travail, d'être revenue sur notre plateau ce soir.
22:30 Rappel du principal titre, Faustine, avant de se quitter.
22:33 - Le projet de transfert des classes Chams et Chattes
22:36 de l'établissement Paul-Louis et Courrier
22:38 vers les collèges Michelet et Anatol-France est confirmé.
22:41 Le rectorat a assuré plusieurs garanties,
22:43 notamment pour le transport des élèves vers le conservatoire
22:46 et le maintien du projet pédagogique tel qu'il est actuellement.
22:49 - Merci beaucoup, Faustine. C'est la fin de ce JT.
22:51 Très bonne soirée à vous et rendez-vous demain dès 17h50.
22:54 Soyez au rendez-vous pour un nouveau Val de Loire en direct, à demain soir.
22:58 ...

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