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00:00:00 Donc voilà, nous commençons par les trois minutes où chacun de nos invités
00:00:04 va exposer son point de vue. Trois minutes où il ne doit pas être coupé.
00:00:10 Notre ami Youssef Indi commencera avec trois minutes.
00:00:13 Merci d'abord pour l'invitation et merci aux débatteurs que j'ai en face de moi
00:00:18 d'avoir accepté le débat.
00:00:20 Alors, mon point de vue, il est factuel en fait.
00:00:24 Ce qui s'est passé à Gaza,
00:00:27 en territoire occupé le 7 octobre,
00:00:31 est à recontextualiser.
00:00:33 C'est un peu comme la guerre en Ukraine. On a présenté au public
00:00:38 une agression de Vladimir Poutine. Du jour au lendemain, il s'est réveillé
00:00:42 un matin, le 24 février,
00:00:43 et il s'est décidé à envahir l'Ukraine.
00:00:47 Alors qu'il y a un contexte. On ne peut pas comprendre ce qui s'est passé dans le
00:00:50 Bombas
00:00:51 si on ne remonte pas à la révolution de février 2014
00:00:56 à l'agression permanente du régime de Kiev contre le Dombas
00:01:00 avec des propos ouvertement racistes, racialistes, interdiction de
00:01:05 parler le russe, etc.
00:01:06 Avec Gaza, c'est un peu la même chose. Gaza
00:01:10 est sous embargo depuis 2006-2007.
00:01:15 En mai dernier, il y a eu des juifs orthodoxes
00:01:19 protégés par
00:01:22 les forces de sécurité israéliennes
00:01:24 qui ont pénétré
00:01:26 sur l'esplanade de la mosquée d'Al-Aqsa. Il y a un projet,
00:01:30 d'ailleurs tout à fait officiel,
00:01:32 de construction ou de reconstruction, ça dépend du point de vue,
00:01:37 du troisième temple.
00:01:40 Il y a eu la progression des colonies
00:01:43 sans cesse. Même des officiers
00:01:48 de Tsaïral parlent de pogroms. On a des colons
00:01:51 israéliens
00:01:52 qui chassent les palestiniens de Cisjordanie
00:01:55 et qui s'installent chez eux.
00:01:59 Mais cette attaque du Hamas, elle est certainement préparée depuis
00:02:04 quelques années.
00:02:05 Le Hamas n'a pas improvisé cette attaque.
00:02:09 Ça sent l'attaque
00:02:11 organisée, préparée à l'avance.
00:02:14 Aussi, il y a d'autres éléments.
00:02:16 Il y a des questions.
00:02:18 Pourquoi est-ce que... Alors on a une déclaration du chef du renseignement
00:02:23 égyptien qui dit avoir prévenu Benyamin Netanyahou dix jours avant.
00:02:28 Il s'est étonné
00:02:29 de la non-réaction de Benyamin Netanyahou.
00:02:32 Aussi, quand le Hamas a lancé son attaque,
00:02:34 l'armée israélienne a mis cinq heures à réagir.
00:02:37 Cinq heures.
00:02:38 Et puis là, le narratif s'est mis en branle.
00:02:42 On nous a expliqué, c'est-à-dire qu'Israël nous a expliqué
00:02:45 que le bombardement massif de Gaza avait pour but
00:02:49 de détruire le Hamas. - Il vous reste 20 secondes. - D'accord.
00:02:53 Expliquez-moi quand est-ce qu'un bombardement massif d'une ville ou d'un pays
00:02:57 a fait disparaître une organisation politique, terroriste ou autre.
00:03:01 Allez-y, dix secondes.
00:03:02 Non, c'est bon.
00:03:05 Allez-y, cher Bruno Attal.
00:03:07 Alors bonjour à tous.
00:03:09 D'abord, je voudrais faire un petit préambule en disant que
00:03:12 vous dites ici que vous donnez la parole à tout le monde et je suis d'accord.
00:03:15 Vous savez très bien que j'aime débattre avec tout le monde.
00:03:17 J'ai travaillé un peu sur M. Youssef Indi
00:03:20 et je pense qu'on ne peut pas débattre avec tout le monde.
00:03:23 Vous savez, on disait à Tahedi, 5 minutes pour les Juifs et 5 minutes pour Hitler.
00:03:30 Et c'est un peu ce que je ressens.
00:03:32 Alors je parcours tout à Ziv, vous m'avez invité, je suis quand même venu,
00:03:34 mais je ne savais pas qui était la personne que j'avais en face de moi,
00:03:38 qui présente bien, qui parle bien, mais qui est plutôt dans la taquilla.
00:03:42 Donc l'art de la dissimulation, le débat contradictoire,
00:03:46 pour finalement, je vais vous faire des petites révélations sur ce monsieur.
00:03:50 Vous ferez vos révélations si vous voulez.
00:03:52 Non, mais qu'il y aille comme ça on révéle tout de suite.
00:03:56 Allez-y, allez-y pour moi très bien.
00:03:58 C'est moi qui vais mettre mon tempo si vous le permettez.
00:04:01 Et donc voilà, maintenant par courtoisie, je vais quand même faire ce débat avec ce monsieur,
00:04:05 même comme je vous dis encore, 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les Juifs.
00:04:10 Je ne pense pas, il y a des gens qu'on peut inviter,
00:04:12 on sait ici, nous on s'est battu contre le pass sanitaire,
00:04:15 il y a beaucoup de gens à qui on n'a pas donné la parole,
00:04:18 mais est-ce qu'on peut donner la parole à tout le monde ?
00:04:20 Moi je pense que oui.
00:04:21 Donc s'il y avait Hitler encore là, vous lui donneriez la parole ?
00:04:24 Mon métier de journaliste serait, si Hitler avait été,
00:04:28 je ne sais pas moi, en 1939, si je devais aller faire une interview, je l'aurais faite.
00:04:32 Donc aujourd'hui, si Hitler était vivant, vous l'invitez ?
00:04:35 Mais aujourd'hui, Hitler n'est pas vivant.
00:04:36 Mais attendez, arrêtons avec les points Godwin.
00:04:39 Alors c'est très bien, moi je vous aime bien, franchement.
00:04:42 Vous savez très bien cher Bruno, vous et moi on est copains.
00:04:47 Vous savez très bien, ce n'est pas quelque chose que je nie.
00:04:51 Mais bon, pour ne pas me faire des points Godwin,
00:04:53 on est sur des débats de fond, ne soyons pas...
00:04:55 Attends, attends, attends, cher Bruno, ne faisons pas...
00:04:58 Trois minutes, ce n'est pas coupé on a dit.
00:04:59 Non mais là, vous m'attaquez.
00:05:01 Non, non, je n'attaque pas.
00:05:02 Si, si, si.
00:05:03 Je ne vous attaque pas, je vous dis, est-ce qu'on peut inviter tout le monde ?
00:05:06 Oui, je pense que oui, on peut inviter tout le monde.
00:05:08 Et je pense qu'il faut inviter tout le monde.
00:05:10 Attendez, je réponds, parce que c'est une attaque quand même.
00:05:13 On est dans un pays...
00:05:14 Vous ne saviez même pas qui c'était.
00:05:16 Attendez, si, je le connais très bien.
00:05:18 Non, parce que quand je vous ai dit ce que j'ai découvert,
00:05:21 vous m'avez dit "ah bon, ah bon ?"
00:05:23 Oui, mais moi ça me dérange.
00:05:24 Il faut travailler un peu les dossiers.
00:05:25 Vous savez, j'ai interviewé...
00:05:26 Vous êtes mon ami, c'est pour ça que je vous parle franchement,
00:05:28 il faut travailler les dossiers.
00:05:29 J'ai interviewé Alain Soral,
00:05:30 donc moi, chez capitaine Juvin Brunet, ça ne me dérange pas.
00:05:34 Mais moi, je vais vous dire autre chose.
00:05:35 Je suis pire que Soral, c'est ça ?
00:05:37 Non, non, non, parce qu'il va me parler de Soral, j'en suis sûr.
00:05:42 Je suis assimilé à Adolf Hitler, c'est ça ?
00:05:44 Non, mais ce que je veux vous dire,
00:05:47 j'ai un projet d'extermination, c'est ça ?
00:05:48 Attendez, ce qu'il faut dire,
00:05:50 dans ce pays, on crève,
00:05:52 on crève du fait que les gens ne se parlent pas,
00:05:56 que les gens ne sont pas invités, qu'on boycotte des gens.
00:05:59 Et justement, pourquoi j'ai voulu le Libre Journal des Controverses ?
00:06:03 C'est parce que justement, je veux que tout le monde puisse discuter,
00:06:08 sans division, même qu'on s'embrouille, qu'on se...
00:06:10 On est d'accord là.
00:06:11 Qu'on aille physiquement, j'en sais rien.
00:06:12 Non, mais qu'on m'exploque.
00:06:13 En tout cas, merci de ne pas m'avoir coupé pendant mes trois minutes,
00:06:16 ça m'a vraiment touché.
00:06:17 Merci de cet égalité de traitement.
00:06:18 Vous avez deux minutes, allez-y.
00:06:19 Vous m'attaquez aussi.
00:06:20 Non, mais oui, vous attaquez, vous attendez les deux minutes.
00:06:21 Très bien, allez-y.
00:06:22 Même lui, il a attendu.
00:06:23 Excusez-moi, excusez-moi, je m'excuse.
00:06:24 Ce que je dis, est-ce qu'il y a une limite à la liberté d'expression ?
00:06:31 Oui.
00:06:32 Est-ce que les propos racistes, on peut les tenir ?
00:06:34 Non, c'est un délit.
00:06:35 Est-ce que les propos homophobes, on peut les tenir ?
00:06:36 Non, c'est un délit.
00:06:37 Est-ce que les propos antisémites, on peut les tenir ?
00:06:44 Non, c'est un délit.
00:06:45 Donc, est-ce qu'on peut inviter tout le monde ?
00:06:46 Vous, vous pensez que oui ?
00:06:47 Eh bien, moi, je pense que non, on ne peut pas.
00:06:48 Voilà.
00:06:49 Donc, maintenant, on va commencer ce débat sur M. Youssef Indi.
00:06:50 Donc, il y a toujours un vocabulaire qui est rentré dans le narratif collectif,
00:06:58 c'est-à-dire, par exemple, de nous parler, par exemple, d'épuration ethnique.
00:07:01 Voilà.
00:07:02 Donc, il va prendre quelques sujets, comme dire, par exemple, on va parler de colons.
00:07:06 Voilà.
00:07:07 Avec les Israéliens, de toute façon, il n'y a que des colons.
00:07:08 Il y a quelque chose de fou.
00:07:09 On parle du Hamas, on parle d'une attaque terroriste sur des enfants coupés en deux,
00:07:14 brûlés.
00:07:15 Et là, c'est la première fois depuis une attaque terroriste qu'on entend les gens
00:07:18 qui disent, il faut contextualiser.
00:07:20 Contextualiser, ça veut dire quoi ?
00:07:22 Ça veut dire essayer de comprendre pourquoi des gens coupent des gens en deux, pourquoi
00:07:25 des gens brûlent des enfants.
00:07:26 Il faut le contextualiser.
00:07:28 Vous imaginez au Bataclan, s'il y avait eu des gens comme ce monsieur qui seraient
00:07:31 arrivés, qui vous auraient dit, attendez le Bataclan en haut.
00:07:34 Il faut contextualiser.
00:07:35 Pourquoi ils ont fait ça les terroristes ?
00:07:37 Alors voilà, ici, on peut contextualiser.
00:07:40 Donc on va contextualiser, est-ce que tuer des enfants, les brûler, il faut le contextualiser.
00:07:45 Voilà, ben non, je ne pense pas que le terrorisme, ça se contextualise tout simplement.
00:07:50 Donc voilà.
00:07:51 J'ai filmé trois minutes ?
00:07:52 Non, non, vous avez encore une minute.
00:07:54 Après, on peut parler, surtout faire attention aussi à ce que monsieur Youssef Indi, parce
00:07:58 que c'est le roi de la Takia, et il va, il va, il va, il va, il faut mettre en doute
00:08:02 tout ce qu'il vous dit.
00:08:03 Il vous parle un peu de l'histoire du commandant égyptien qui a appelé le premier ministre
00:08:09 israélien et qui lui a dit, attention, il va se passer quelque chose dans dix jours.
00:08:12 Voilà, tout ça, c'est dans le complotisme de ce monsieur qui, voilà, qui, qui, qui
00:08:17 vous sort des trucs, qui vous sort des trucs de son chapeau.
00:08:19 Allez, 20 secondes et Youssef Indi vous répond.
00:08:22 L'historien, l'historien, comment on le prononce, 2.0 du complotisme, qui, c'est
00:08:27 simple, le résumé, vous tapez son nom sur Google, c'est la photo juive.
00:08:33 Il voit des juifs partout.
00:08:35 C'est la photo juive partout, voilà.
00:08:38 Youssef Indi vous répond.
00:08:39 Alors, d'abord, sur Adolf Hitler, je ne vois pas de rapport entre mes écrits, mes
00:08:47 déclarations et le projet nazi.
00:08:49 Il faut savoir que j'ai dix livres à mon actif.
00:08:52 Je n'ai jamais eu de procès.
00:08:55 Mes livres ont été lus.
00:08:56 Patience.
00:08:57 Non, non, non, mes livres ont été lus avec attention par des associations membres du
00:09:01 CRIF, par des cabinets d'avocats affiliés au CRIF.
00:09:07 J'ai eu des menaces de procès.
00:09:11 Je n'ai jamais eu de procès puisque, par exemple, sur le cas d'Israël et de Gaza,
00:09:16 je n'utilise quasiment que des sources israéliennes.
00:09:19 Et quand je parle, par exemple, là, vous parlez de fake news, ce n'est pas moi qui
00:09:24 l'invente.
00:09:25 Même la presse israélienne accuse Netanyahou d'avoir laissé faire puisque c'est…
00:09:30 La presse de gauche, oui.
00:09:31 C'est une démocratie.
00:09:32 C'est sûr que vous prenez vos informations d'une démocratie.
00:09:36 Mais c'est vrai que du Hamas, vous prenez des informations…
00:09:39 Je termine.
00:09:40 Laissez parler, cher Brouillard.
00:09:41 Je termine parce que c'est quand même un sujet sérieux, important.
00:09:43 Et moi, je ne vais pas vous affilier à Jabotinsky ou Adolf Hitler.
00:09:49 Ensuite, donc, cette information, ce n'est pas moi qui l'ai sortie.
00:09:53 C'est tout à fait officiel.
00:09:54 Donc ensuite, il y a eu un démenti, il y a eu un démenti du démenti dans la presse
00:09:59 israélienne.
00:10:00 Je n'ai pas de lien avec la presse israélienne.
00:10:02 Donc, effectivement, il y a bien eu cette information-là.
00:10:05 Et les questionnements…
00:10:06 Il y a eu un démenti.
00:10:07 Non, mais les questionnements, les questionnements sont légitimes.
00:10:10 En Israël, on se pose la question pourquoi est-ce que l'armée israélienne a attendu
00:10:14 cinq heures pour réagir.
00:10:15 Non.
00:10:16 Donc, en Israël, j'y ai été il n'y a qu'un jour.
00:10:17 En Israël, la question qu'on se pose pour l'instant, c'est comment on va sortir
00:10:19 les otages, vous voyez ? C'est-à-dire qu'il faut hiérarchiser les priorités.
00:10:22 Il y a eu des grosses erreurs de la part de l'armée israélienne, du Mossad sur les
00:10:26 services de renseignement, c'est une évidence.
00:10:28 Mais je pense qu'il faut hiérarchiser les priorités.
00:10:30 La priorité aujourd'hui, c'est qu'on a des compatriotes français qui se sont pris
00:10:32 en otage par le Hamas.
00:10:33 Il y a des Israéliens qui se sont pris en otage par le Hamas.
00:10:36 Donc, aujourd'hui, c'est la priorité d'Israël, c'est d'aller chercher ses
00:10:39 otages et surtout d'éradiquer le Hamas.
00:10:41 Et ensuite, vous allez un peu vite essayer de comprendre quel était le problème.
00:10:45 Je pense que le Premier ministre Netanyahou aura certainement des comptes à rendre.
00:10:51 On verra ce qui s'est passé exactement.
00:10:53 Je ne pense pas que ce soit le sujet aujourd'hui.
00:10:56 Est-ce que l'attaque israélienne dorénavant, c'est ce que j'entends beaucoup dans les
00:10:59 médias ?
00:11:00 Attendez, j'ai quand même reçu des attaques de M.
00:11:03 Atal.
00:11:04 Il faut que j'y réponde.
00:11:05 Allez-y.
00:11:06 Parce que l'argument de l'attaqué, je lui ai dit d'ailleurs avant le débat,
00:11:11 je lui ai dit on ne va pas sur les attaques personnelles, on va sur le fond.
00:11:14 Vous savez, Bruno Atal, comme il est devenu journaliste, visiblement, c'est un salopard.
00:11:17 Je vous le dis maintenant.
00:11:18 Là, je le dis sincèrement.
00:11:19 Il joue le sympathique.
00:11:20 Il joue le sympathique en amont.
00:11:21 Et puis après, il met des attaques.
00:11:23 Ça, ce n'est pas le journaliste, c'est le flic plutôt.
00:11:27 Je vais répondre sur la taquilla parce qu'en fait, tout le monde parle de taquilla.
00:11:31 Moi, je suis sunnite.
00:11:32 D'accord ?
00:11:33 Je vais vous le prouver, monsieur.
00:11:34 Non, non, non.
00:11:35 S'il vous plaît, Bruno, laissez parler.
00:11:37 Prouvez-le, il n'y a pas de problème.
00:11:38 Moi, je suis sunnite.
00:11:40 Le concept de taquilla n'est pas un concept, n'est pas dans le droit islamique sunnite.
00:11:45 Ça renvoie au chiisme.
00:11:48 Et ça a été développé à une période où les chiites étaient effectivement minoritaires
00:11:53 et qu'ils devaient se défendre vis-à-vis de la majorité sunnite et du pouvoir sunnite.
00:12:00 Et ils ont développé dans leurs droits la taquilla.
00:12:04 Mais quand on parle de taquilla, je ne suis pas concerné.
00:12:08 Maintenant, sur les faits qu'on me démontre, la taquilla, en fait, c'est le double discours.
00:12:14 C'est-à-dire que j'aurai un discours en public et en fait, j'aurai un autre discours
00:12:17 en privé ou alors j'aurai un projet.
00:12:20 Oui, mais il faut le prouver.
00:12:23 Je vais vous le prouver après.
00:12:24 Allez-y.
00:12:25 On va attendre un peu parce qu'on va laisser le Bruno.
00:12:27 Non, mais là, on ne peut pas laisser l'accusation planer tout au long de l'émission.
00:12:34 Prouvez maintenant ce que vous avez à prouver et après, revenons sur le débat.
00:12:38 Sur le fond, j'aimerais bien qu'on aille sur le fond.
00:12:41 Israël, Palestine, allez-y.
00:12:42 On va aller sur le fond.
00:12:44 Sur le fond, déjà, je pense que la question très importante, c'est est-ce que vous
00:12:48 condamnez l'attaque du Hamas?
00:12:49 Est-ce que vous pensez que le Hamas est une organisation terroriste ou est-ce que vous
00:12:52 pensez que c'est comme les gens de l'IFI, une résistance?
00:12:55 Alors, je vais être très clair.
00:12:57 D'abord, premièrement, c'est la première fois qu'on me pose cette question.
00:13:01 Et en général, on ne demande pas à des pro-israéliens s'ils considèrent qu'Israël
00:13:06 est un pays terroriste qui bombarde à intervalles réguliers des populations civiles.
00:13:11 Donc, même moi, je ne dis pas Israël est un état terroriste.
00:13:16 Je dis par contre, je dis par contre que la Hagana était une organisation terroriste,
00:13:21 que l'Irgun, issue de la Hagana, est une organisation terroriste et que ces deux organisations
00:13:25 qui ont fusionné ont donné naissance à Tsaïl.
00:13:26 Mais je ne dis pas que.
00:13:27 D'accord?
00:13:28 Donc, il faut être très précis.
00:13:30 Il y a des crimes de guerre.
00:13:31 Mais attendez, c'est pas un pays.
00:13:33 C'est une organisation.
00:13:34 Alors attendez, on va parler du Hamas.
00:13:37 C'est une organisation politique issue des frères musulmans qui s'est développée
00:13:42 en Palestine dans les années 70 avec l'autorisation et l'aval des autorités israéliennes.
00:13:48 Au début des années 80, un certain nombre de futurs dirigeants et des frères musulmans.
00:13:52 Comment?
00:13:53 Il a dit.
00:13:54 Non, mais j'ai dit, j'ai dit c'est les frères musulmans.
00:13:56 D'accord?
00:13:57 On a.
00:13:58 Ils ont eu un blanc-seing pour créer le Hamas en 1987 pour faire pour contrer l'OLP.
00:14:03 Le Hamas a été l'allié objectif, notamment dans les années 90 de l'état d'Israël.
00:14:09 Après les accords d'Oslo, Israël voulait torpiller les accords d'Oslo.
00:14:13 Et donc, c'est factuel, mais c'est factuel parce que ça sort de votre bouche.
00:14:18 C'est factuel.
00:14:19 Non, non, non, non, non.
00:14:20 Je vais vous envoyer toutes les sources.
00:14:21 Je vais vous envoyer toutes les sources.
00:14:22 C'est quoi la décision?
00:14:23 C'est de répondre à la question que je lui ai posée pour l'instant.
00:14:26 Non, mais attendez.
00:14:27 Non, mais du point de vue du droit, du point de vue du droit, à partir du moment où il
00:14:31 y a des civils qui sont tués, que ce soit par le Hamas ou par une autre organisation
00:14:36 ou par un état, c'est un crime de guerre.
00:14:39 Pourquoi ce sera un crime de guerre?
00:14:40 Parce que c'est pas un état.
00:14:41 Le Hamas est une organisation, une organisation politique, pas terroriste.
00:14:46 Oui, mais si demain, en marche, il y a des attentats.
00:14:49 On dirait pas que c'est un crime de guerre.
00:14:52 Attendez, il faut être précis.
00:14:53 Du point de vue du droit, le Hamas, c'est une organisation politique qui, soit dit en
00:14:58 passant, a été autorisée par Israël.
00:15:01 D'accord.
00:15:02 Ils ont gagné des élections.
00:15:04 Ils ont gagné des élections en 2006.
00:15:06 D'accord.
00:15:07 Donc, c'est une organisation politique, mais avec une branche armée, avec une branche
00:15:12 armée.
00:15:13 D'accord.
00:15:14 Cette branche armée commet et là, en l'occurrence, a commis des crimes de guerre.
00:15:20 Mais il y a aussi des témoignages d'Israéliens et d'Israéliennes qui disent on s'est retrouvé
00:15:24 face à des combattants.
00:15:25 Ils ne nous ont pas tués.
00:15:26 Il y a une otage qui a été.
00:15:27 On va leur remettre une médaille.
00:15:28 Non, mais attendez.
00:15:29 Vous allez lui répondre.
00:15:30 Vous allez lui répondre.
00:15:31 Vous allez lui répondre.
00:15:32 Ce que je veux dire par là, c'est que vous avez du membre du Hamas qui ont effectivement
00:15:37 tué des civils et c'est un crime de guerre.
00:15:38 Et vous avez d'autres membres du Hamas, des combattants, qui ont épargné les Israéliens
00:15:44 et qui ont même reconduit.
00:15:45 Par exemple, il y a un témoignage d'une Israélienne qui dit le combattant m'a reconduit chez
00:15:48 moi.
00:15:49 Je portais mon enfant et lui portait mon autre enfant.
00:15:52 Donc, il faut être très précis parce que le fait qu'on tombe, on tombe dans le discours
00:15:58 moral, c'est à dire c'est comme aux États-Unis.
00:16:00 Moi, je ne me réjouis pas de ce qui s'est passé lors du 11 septembre.
00:16:03 D'accord, 3000 morts.
00:16:04 C'est grave.
00:16:05 OK, d'accord.
00:16:06 Mais ça a justifié un million de morts en Irak.
00:16:09 160 000 morts, 350 000 morts en Afghanistan.
00:16:12 D'accord, monsieur Youssef Indi, pointe quelque chose d'intéressant.
00:16:15 C'est est ce que nous, occidentaux, on n'est plus devenus des moralisateurs.
00:16:21 On est rentrés dans cette forme de moraline.
00:16:23 Alors déjà, ce qui serait bien, c'est qu'il réponde à la question, parce qu'il
00:16:25 n'a toujours pas répondu.
00:16:26 Mais non, il a dit crime de guerre.
00:16:27 Donc, vous êtes bien d'accord ? Vous me dites que le Hamas n'est pas une organisation
00:16:31 terroriste et que les actes qu'ils ont faits, ce n'est pas un acte terroriste.
00:16:33 On est d'accord ? C'est un crime de guerre.
00:16:35 Donc, c'est un crime de guerre.
00:16:36 Donc, ça veut dire que ce n'est pas terroriste.
00:16:37 Qu'ils le disent.
00:16:38 Qu'ils le disent.
00:16:39 Dites moi, s'il vous plaît.
00:16:40 Le Hamas n'est pas une organisation terroriste.
00:16:42 S'il vous plaît, dites le moi.
00:16:43 C'est une organisation politique avec une branche armée.
00:16:46 L'art de la dissimulation.
00:16:47 Il n'arrive pas à répondre.
00:16:48 C'est dans ses gènes, vous voyez.
00:16:49 Pourquoi cette dissimulation ?
00:16:50 Si il le dit, il sait très bien qu'il sera poursuivi pour apologie du terrorisme.
00:16:57 Et donc, c'est l'art de la dissimulation.
00:16:58 Il ne vous le dira pas.
00:16:59 Il vous répond à votre question par une autre question.
00:17:02 C'est l'art de la dissimulation.
00:17:03 Non, non, non.
00:17:04 Je vais pas tomber dans ce piège grossier.
00:17:08 Mais je précise, du point de vue du droit international, d'ailleurs, je vous renvoie
00:17:12 un article de Christophe Auberlin, qui est un chirurgien qui connaît Gaza, qui se rend
00:17:16 régulièrement à Gaza.
00:17:17 Je ne suis pas d'accord avec lui, surtout.
00:17:19 Mais du point de vue du droit international, c'est un crime de guerre.
00:17:24 Le Hamas est une organisation terroriste.
00:17:26 Et d'ailleurs, il est organisé par une organisation politique.
00:17:31 Maintenant, si vous voulez qu'on parle du Hamas et des frères musulmans, il y a une
00:17:36 seule personne dans cette pièce ici qui a écrit un livre sur l'organisation des frères
00:17:40 musulmans, sur le wahhabisme et sur le terrorisme.
00:17:43 C'est moi.
00:17:44 J'écris un livre qui s'appelle l'islam politique.
00:17:45 Donc moi, je ne suis pas un ami des frères musulmans.
00:17:47 D'accord.
00:17:48 Non, mais j'ai écrit là dessus.
00:17:51 J'ai écrit là dessus.
00:17:52 D'ailleurs, je vais même aller plus loin dans une émission récente.
00:17:54 J'en ai parlé.
00:17:55 Le Hamas a trahi la résistance, a trahi la Syrie à partir de 2011.
00:18:02 D'accord.
00:18:03 De 2011 à 2022, les relations entre le Hamas et Bachar Al Assad, la Syrie, étaient glaciales.
00:18:11 La réconciliation avec l'Iran n'a commencé qu'en 2017, quand le Qatar s'est rapproché
00:18:18 de l'Iran.
00:18:19 Donc, il faut être précis dans chacun des cas.
00:18:23 Et je dis et je répète que le Hamas a pu s'implanter et se développer avec l'aval
00:18:29 du gouvernement israélien.
00:18:30 Est-ce que ça, c'est un fait ?
00:18:33 Est-ce que ça, c'est une réalité ? Parce que j'entends souvent que le Hamas serait
00:18:37 une création israélienne.
00:18:38 Est-ce que ça, c'est vrai ?
00:18:39 Mais c'est comme tous les complotistes.
00:18:41 C'est-à-dire qu'il va vous chercher la responsabilité des Juifs partout.
00:18:44 Par exemple, là, j'ai un audio où il vous dit, par exemple, que le 11 septembre, c'est
00:18:51 aussi les Juifs.
00:18:52 Est-ce qu'il peut passer son audio ou pas ?
00:18:53 Je n'ai jamais dit ça.
00:18:54 Est-ce qu'il peut passer son audio ou pas ?
00:18:55 Oui, allez-y.
00:18:56 Il n'a jamais dit ça.
00:18:57 Je n'ai jamais dit que le 11 septembre, c'est les Juifs.
00:18:59 Je n'ai jamais dit ça.
00:19:00 Ah ouais ? Allez-y.
00:19:01 On va le mettre, alors.
00:19:02 Cette phrase-là, non.
00:19:03 C'est impossible.
00:19:04 Je n'ai jamais dit ça.
00:19:05 Alors ça, par contre, c'est les propos antisémites.
00:19:06 Comme ça, on va tout mettre.
00:19:07 Allez, on va le mettre tout.
00:19:08 Oui, parce que je veux vraiment qu'on aille sur le fond.
00:19:09 Non, mais est-ce que je peux dire que mon interlocuteur est un antisémite et qu'il
00:19:10 tient des propos antisémites ? Est-ce que j'ai le droit de le dire en préambule
00:19:11 ou il faut le cacher, ça ? Donc, arrêtez de prendre parti, Mike.
00:19:12 Non, mais il faut le prouver.
00:19:13 Non, vous prenez parti.
00:19:14 Justement, je suis en train de le prouver.
00:19:15 Et après, il me dit qu'on va dans le fond.
00:19:28 En gros, vous êtes en train de me dire qu'il y a un problème.
00:19:29 Ben oui, mais prouvez-le, montrez-le.
00:19:30 Non, mais pourquoi je n'ai jamais eu de procès ? Je ne comprends pas.
00:19:31 Alors ça, vous l'avez dit il y a une semaine.
00:19:32 Donc, ne vous inquiétez pas que les associations vont bien le rattraper.
00:19:33 Allez-y.
00:19:34 J'ai dit des tas de choses et écrit des tas de choses.
00:19:35 Voilà.
00:19:36 Donc, ça, c'est ce que Monsieur dit sur les Juifs.
00:19:37 Les Juifs sont des banquiers.
00:19:38 Je vous laisse dire.
00:19:39 Non, je n'ai pas dit que les Juifs sont des banquiers.
00:19:40 Non, mais c'est ce que vous avez dit.
00:19:41 C'est ce que vous avez dit.
00:19:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:43 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:44 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:46 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:47 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:49 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:50 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:52 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:53 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:55 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:56 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:19:58 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:20:19 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:20:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:21:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:00 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:03 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:06 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:22:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:00 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:03 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:06 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:23:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:00 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:03 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:06 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:24:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:00 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:03 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:06 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:25:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:00 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:03 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:06 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:54 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:26:57 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:00 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:03 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:06 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:09 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:12 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:15 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:18 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:21 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:24 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:27 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:30 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:33 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:36 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:39 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:42 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:45 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:48 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:51 Alors, c'est ce que vous avez dit.
00:27:54 Emmanuel Macron a dit "je suis la couverture de David de Rothschild"
00:27:57 et il le sait, c'est pas moi qui le dit, c'est dans le journal Marianne.
00:28:00 Vous avez en direct des propos antisémites.
00:28:03 Vous avez en direct des propos antisémites.
00:28:06 Quand vous dites que Macron est la marionnette d'Atali,
00:28:09 Quand vous dites que Macron est la marionnette d'Atali,
00:28:12 ça s'appelle de l'antisémitisme.
00:28:15 Non, je dis que Jacques Atali dit qu'il a inventé Emmanuel Macron.
00:28:18 Et il dit qu'il a existé à partir du moment où je n'ai pas eu temps.
00:28:21 M. Atali, Alain Minc dit même que, je le cite,
00:28:24 Alain Minc, qui est polonais d'origine,
00:28:27 Alain Minc, qui est polonais d'origine,
00:28:30 il dit "Macron c'est ma pute".
00:28:33 C'est comme ça qu'il a dit, je ne l'ai pas inventé.
00:28:36 Est-ce que ça c'est antisémite pour vous, cher M. Atali ?
00:28:39 Je suis très déçu de ton comportement, je te le dis de suite.
00:28:42 Et même tu me donnes la gerbe,
00:28:45 parce que moi je pensais que tu ne savais pas qui il était.
00:28:48 Je pensais que tu ne savais pas qu'il bosse avec Civitas,
00:28:51 il bosse avec Soral, il bosse avec tous les antisémites de France
00:28:54 pour faire la taquilla et pour nous sortir son beau discours,
00:28:57 alors que tu écoutes le vomi de deux heures avec Soral.
00:29:00 - Non mais là c'est de la moralie.
00:29:03 - Voilà, voilà.
00:29:06 - On n'est pas dans les faits.
00:29:09 - Moi je ne coupe pas, je ne coupe pas, d'accord ?
00:29:12 Que vous ne soyez pas au courant, je vous le veux bien.
00:29:15 Que ce monsieur tient des propos antisémites pendant deux heures avec Soral.
00:29:18 De toute façon quand vous fréquentez Soral et que vous rigolez avec Soral...
00:29:21 - Je ne rigole pas avec Soral. - Non, non, d'accord.
00:29:24 Lui il le fait, d'accord ? Et que je vous montre que cette personne...
00:29:27 Vous avez une responsabilité de journaliste, d'accord ?
00:29:30 Donc d'inviter ce genre de personne, si vous ne le saviez pas,
00:29:33 ok, ben coule pas. Mais maintenant que je vous le dis,
00:29:36 ça ne vous change rien du tout. 5 minutes pour les juifs, 5 minutes pour Hitler.
00:29:39 - Il sait qui je suis, il m'a lu d'ailleurs.
00:29:42 - Vous avez voulu en vous disant, ça veut dire que vous êtes antisémite ?
00:29:45 - On va parler du fond, on va parler du fond.
00:29:48 - S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
00:29:51 Là vous m'attaquez cher Bruno. - Ben oui, je vous attaque.
00:29:54 - Et ça me fait vraiment de la peine venant de votre part,
00:29:57 je vous le dis très sincèrement parce qu'en plus vous me connaissez.
00:30:00 - Désolé de vous dire des vérités. - Non mais je vous laisse les dire.
00:30:03 Vous avez vu, je vous laisse dire les vérités.
00:30:06 Pourquoi j'ai invité Youssef Indi et pourquoi je vous ai invité vous ?
00:30:09 Parce qu'on a actuellement sur Israël-Palestine une grande fracture de société.
00:30:15 Et on a un Youssef Indi qui, vous pouvez dire ce que vous voulez,
00:30:22 qui est malgré tout un auteur, un penseur, un intellectuel,
00:30:25 mais que vous êtes d'accord ou pas d'accord.
00:30:27 Moi je suis souvent avec des gens, je reçois plus des gens avec qui je ne suis pas forcément d'accord.
00:30:31 Et vous-même, vous êtes journaliste et vous-même avez fait un reportage en Israël.
00:30:35 Donc c'était important d'avoir vos deux points de vue.
00:30:39 Et moi je trouve que c'est important de...
00:30:41 Vous n'avez pas compris ce que je veux vous dire.
00:30:42 Ce que j'essaie de vous dire, c'est que bien sûr qu'il faut parler du fond.
00:30:45 Bien sûr qu'il faut même que je parle avec des pro-palestiniens
00:30:47 parce que c'est important, parce que le peuple palestinien souffre.
00:30:49 De mon avis, il ne souffre pas d'Israël, il souffre de l'islamisme, il souffre du Hamas,
00:30:54 il souffre du Fata, qui détourne tout le pognon.
00:30:56 Ils crèvent la faim ces gens-là, ils n'ont pas de route, ils n'ont pas d'école.
00:30:58 Tout ce qu'ils font c'est soit détourner le pognon pour eux.
00:31:00 On peut aller dans le fond, ça m'intéresse de parler.
00:31:02 Mais il faut avant d'engager une conversation, savoir qui est votre interlocuteur.
00:31:06 - Vous l'avez vu ? - Désolé d'avoir posé.
00:31:09 - Je vous l'ai laissé faire ! - Vous me le reprochez presque.
00:31:13 - Je ne vous le reproche pas, vous l'avez fait, bravo !
00:31:15 - J'ai bien fait. - Justement, vous apprenez très vite le métier.
00:31:18 - J'ai bien fait. - Bravo, vous le faites.
00:31:20 - Et maintenant, encore une fois, comme en radio courtoisie ligne droite,
00:31:24 je vous ai fait écouter plusieurs audios où monsieur accuse les juifs
00:31:29 d'avoir comploté le 11 septembre.
00:31:31 Donc voilà, des choses comme ça qui sont un peu graves.
00:31:33 Donc le Mossad... Excusez-moi, mais laissez-moi le mot.
00:31:37 - Le Mossad, c'est pas les juifs. - Le Mossad, c'est pas les juifs.
00:31:40 - Monsieur Indy s'en défend, très bien.
00:31:42 Maintenant, on va sur le débat et puis...
00:31:44 - On va sur le débat, mais il faut démasquer les antisémites.
00:31:47 - Je vous ai laissé faire. - Je l'ai fait, merci.
00:31:49 - Alors, on va aller au fond maintenant. - Maintenant, répondez.
00:31:51 Maintenant, je veux vraiment qu'on parle du fond.
00:31:53 - D'accord, d'accord.
00:31:54 - Puisqu'on est sur Hitler, etc., je vais vous en sortir une bonne.
00:31:59 J'ai parlé récemment de Moshe Feiglin, qui a été membre de la Knesset
00:32:04 et vice-président de la Knesset, le Parlement israélien.
00:32:07 Vous savez ce qu'il a dit, M. Moshe Feiglin ?
00:32:09 - En 2014, c'est ça ? - Non, non, mais à propos d'Adolf Hitler,
00:32:13 ce qu'il a dit, Moshe Feiglin. Et j'ai la source, elle est là, d'accord ?
00:32:18 - Ah ouais, j'ai regardé. - Il dit, il est israélien,
00:32:20 il est juif religieux. Il dit, je cite, c'est pas moi,
00:32:24 n'allez pas m'enregistrer et dire que ça fait une dizaine.
00:32:28 "Hitler était un génie militaire inégalé. Le nazisme a fait passer l'Allemagne
00:32:33 d'un bas niveau à un niveau physique et idéologique fantastique.
00:32:37 Les jeunes loctos ont été transformés en une catégorie propre
00:32:41 et ordonnée de la société et l'Allemagne a disposé d'un régime exemplaire,
00:32:45 d'un système de justice adéquat et de l'ordre public.
00:32:49 Hitler aimait la bonne musique, il pouvait peindre.
00:32:53 Les nazis n'étaient pas une bande de voyous."
00:32:55 - Voilà, là on a... - Vous y croyez à son truc, franchement ?
00:32:58 - J'ai la source, elle est là. - Madame Michu, deuxième étage.
00:33:01 - Elle est là, la source, elle est là. - Bon, très bien, mais...
00:33:04 - Donc maintenant, on apprend que le Premier ministre israélien
00:33:07 était fan d'Hitler. C'est bien, c'est...
00:33:10 - Bon, allez, je fais... - Allez-y, allez-y.
00:33:14 - Vous étiez, cher ami, cher... - Alors, j'étais en Israël,
00:33:17 - en Israël, il n'y a pas très longtemps. - en Israël, vous étiez aussi,
00:33:20 je me l'avais coté, chez les Arabes, en gros.
00:33:22 Qu'est-ce que vous y avez vu ? Racontez-nous un peu.
00:33:24 - Alors, déjà... - Ça, c'est plus intéressant.
00:33:26 - Vous voyez, moi, je ne me cache pas, je suis franco-israélien,
00:33:28 donc j'ai la double nationalité. Vous voyez ? - Ah bon ?
00:33:30 - Oui, moi, je... - Encore une chose que vous m'avez cachée.
00:33:33 - Je ne l'ai pas cachée, je l'ai dit dans tous les médias.
00:33:35 - C'est de l'atakia, ça, monsieur Attal ? - Non, justement,
00:33:37 parce que l'atakia, c'est de ne pas le dire. Vous voyez, cher ami ?
00:33:39 - Jusque là, on ne le savait pas. - Et moi, je déteste cette personne.
00:33:41 - Moi, je ne savais pas que j'avais un franco-israélien dans moi.
00:33:43 - Pourquoi, c'est grave, cher monsieur ? - Non, non, mais je voulais le savoir.
00:33:46 - C'est pour ça que je vous le dis, et donc c'est pour ça que ce n'est pas
00:33:48 que je suis parti en Israël sans savoir exactement ce qui s'y passe,
00:33:51 puisque j'y vais régulièrement. C'est un pays que j'aime beaucoup.
00:33:54 Et donc, quand je me retrouve en Israël, je voulais surtout démontrer
00:33:59 le vocabulaire que les ennemis de la démocratie, les ennemis,
00:34:03 les islamistes, voilà, ont un vocabulaire qui est très travaillé.
00:34:08 Par exemple, ils vont vous parler d'apartheid.
00:34:10 Donc, je voulais voir c'est quoi l'apartheid.
00:34:12 Vous savez combien il y a de musulmans, d'arabes israéliens qui vivent en Israël, Maïka ?
00:34:17 - Non, dites-nous. - Il y en a 2 millions sur 9 millions d'habitants.
00:34:19 Vous avez 20% de musulmans en Israël. Quand vous marchez en Israël,
00:34:23 vous avez une chance sur 4 de croiser un musulman.
00:34:25 Ils sont surreprésentés chez les médecins, chez les infirmières.
00:34:30 Ils ont des élus à la cour suprême. - Combien, à peu près ?
00:34:34 - Il y en a un, parce que c'est la cour suprême, ils ne doivent être que 6 ou 7.
00:34:37 Ils sont hyper représentés.
00:34:40 Ce sont les musulmans les plus libres de toute la région.
00:34:45 C'est-à-dire que quand vous êtes un musulman israélien et que vous êtes homosexuel,
00:34:49 on ne va pas vous défenestrer chez nous.
00:34:51 Vous pourrez même faire la gay pride.
00:34:53 Quand vous êtes une femme qui se fait violer,
00:34:59 on ne la lapide pas pour dire que c'est de sa faute.
00:35:03 Un peu comme beaucoup de pays musulmans autour d'Israël.
00:35:06 - Ah bon ? La Syrie fait ça ? Le Liban fait ça ?
00:35:09 - Mais pourquoi Daesh ne fait pas ça, monsieur ?
00:35:12 - Vous voulez qu'on parle de Daesh ?
00:35:14 - Vous allez me dire que la Syrie c'est une démocratie ?
00:35:18 - Non mais allons, cher Bruno, aller au bout de votre raisonnement.
00:35:21 - Non mais c'est quand même fou ! Je lui parle, il me coupe pour que je réponde.
00:35:25 Et toi tu me dis "vas-y on va au bout".
00:35:27 Non mais écoute, ce que tu fais, va te mettre à côté de lui,
00:35:29 et puis fais ta débat des deux contre moi.
00:35:31 C'est lui qui me coupe.
00:35:34 - Allez-y, répondez.
00:35:38 - Non mais à la limite, soit contre moi, et au moins comme ça c'est plus honnête.
00:35:41 - Mais je ne suis pas contre vous.
00:35:43 - Bref, c'est ce que tu es en train de faire.
00:35:46 - Bon, d'accord.
00:35:48 - Je prends les auteurs à témoin.
00:35:50 Je pars en Israël, j'ai démontré, surtout je parle à mon flic, le reportage.
00:35:54 A Jérusalem, vous pouvez aller partout si vous êtes musulman.
00:35:58 Par contre, si vous n'êtes pas musulman, vous ne pouvez pas aller partout.
00:36:01 Vous avez des soldats israéliens ou de la police israélienne qui vous disent
00:36:04 "non, non, ici c'est que pour les musulmans".
00:36:06 Je le démontre sur le reportage.
00:36:08 - C'est-à-dire que les juifs n'ont pas le droit de rentrer ?
00:36:10 - Et les non-juifs. C'est que les musulmans.
00:36:12 Ceux qui peuvent se promener partout à Jérusalem ne sont que les musulmans.
00:36:16 Les non-musulmans n'ont pas le droit.
00:36:18 C'est un fait à Jérusalem.
00:36:20 - Qu'est-ce que ça signifie ?
00:36:22 C'est du côté palestinien ?
00:36:24 - L'apartheid est du côté palestinien puisque quand je vais...
00:36:27 Je me suis dit "je vais aller dans le territoire palestinien".
00:36:29 Et comme j'ai un passeport israélien, je suis interdit.
00:36:32 Alors que des palestiniens...
00:36:34 Je ne parle pas de la population arabe israélienne qui vit en Israël.
00:36:37 Mais il y a même des palestiniens qui sont à l'extérieur d'Israël
00:36:40 qui peuvent rentrer pour travailler.
00:36:42 Par contre, moi j'ai un panneau comme ça quand j'arrive à Jéricho
00:36:44 qui me dit "si vous avez un passeport israélien, mais en vérité c'est juif
00:36:47 parce que les israéliens musulmans ont le droit d'y aller.
00:36:49 Si vous avez un passeport israélien, donc si vous êtes juif,
00:36:53 vous n'avez pas le droit de rentrer.
00:36:54 Sinon, c'est à votre risque et péril.
00:36:56 C'est-à-dire que vous pouvez mourir.
00:36:57 Alors, je veux juste qu'il vous réponde là-dessus,
00:36:59 mais après je voudrais aller sur tout ce qui est termes "colonie".
00:37:02 Voilà, je veux vraiment comprendre là-dessus.
00:37:04 Il vous répond.
00:37:05 Et voilà, on va vraiment parler.
00:37:08 Allez-y.
00:37:09 Là, je n'ai pas de réponse particulière à porter.
00:37:10 Simplement une question.
00:37:11 Est-ce que les musulmans israéliens ont le droit de faire le service militaire
00:37:15 et de porter des armes ?
00:37:16 Oui, bien sûr.
00:37:17 Nous avons des généraux musulmans.
00:37:19 Nous avons beaucoup de musulmans dans l'armée israélienne
00:37:22 qui se bat pour son pays.
00:37:23 C'est-à-dire que c'est pour ça que je vous dis
00:37:25 d'accuser Israël d'apartheid.
00:37:28 Alors qu'à Israël, encore une fois, vous avez 2 millions de musulmans
00:37:31 qui pour rien au monde, croyez-moi, pour rien au monde,
00:37:33 y réhabitaient ailleurs.
00:37:35 Donc voilà.
00:37:36 Alors, je ne dis pas que tout est parfait.
00:37:37 Mais je crois que vous vous confondez les musulmans et les druzes
00:37:39 pour le service militaire et les armes.
00:37:41 Non, pas du tout.
00:37:42 Non, non, monsieur.
00:37:43 Il y a des musulmans qui aiment leur pays.
00:37:45 Et c'est pour ça que je vous le dis,
00:37:46 qu'encore une fois, vous avez des médecins.
00:37:48 Vraiment, les Arabes israéliens sont...
00:37:51 Je vais même aller plus loin.
00:37:52 Vous savez, après, quand vous sortez d'Israël,
00:37:55 vous avez des vies qui sont tenues par l'armée israélienne.
00:37:59 Et des vies qui ne sont que sous mandat palestinien.
00:38:02 Un jour, il y a eu un redécoupage.
00:38:05 Et là, tous les palestiniens ont commencé à gueuler
00:38:07 parce qu'ils voulaient rester sous la protection israélienne.
00:38:09 Vous voyez ?
00:38:10 Parce qu'encore une fois, ce qui fait souffrir,
00:38:12 et c'est pour ça que je voudrais avoir un interlocuteur
00:38:14 qui veut le bien des palestiniens comme moi je le veux.
00:38:16 Les palestiniens souffrent.
00:38:18 Un de l'islamiste côté Hamas, qui les défenestre.
00:38:22 Il y a deux mois, il y a eu une manifestation du peuple
00:38:26 qui s'est fait réprimer dans le sang par le Hamas.
00:38:28 Et ces palestiniens souffrent de ça.
00:38:31 Et du côté Fata, ils détournent tout le pognon.
00:38:33 Vous voyez, un mec comme Arafat, c'est un multimilliardaire.
00:38:36 Milliardaire, le gars.
00:38:37 - Il est mort. - Oui, mais bon.
00:38:38 Et sa femme, elle a été prise à Beauvais avec une valise
00:38:40 avec un million de dollars.
00:38:41 Donc pour vous dire que d'accuser Israël du mal-être des palestiniens,
00:38:45 c'est une vraie fake news.
00:38:47 - Si, encore une fois. - Le mal-être palestinien, il vient d'où ?
00:38:50 - Pardon ? - Je vais laisser répondre Youssef Indi.
00:38:53 - Bonne question, j'ai la réponse. - Il vient d'où ?
00:38:55 Vous voulez que je vous le dise ?
00:38:56 Après, je vais peut-être faire un tunnel.
00:38:58 Dites-le, mais après, laissez 3-4 minutes à Youssef Indi.
00:39:01 - Je fais un tunnel après vous. - Voilà.
00:39:03 Je vais vous expliquer.
00:39:04 Le vrai problème des pays musulmans, c'est l'islamisme.
00:39:08 D'accord ?
00:39:09 Que ce soit en Palestine, que ce soit où vous voulez,
00:39:11 les musulmans sont traqués par les islamistes.
00:39:14 Et vous avez des milliers de morts tous les jours
00:39:17 de l'islamisme, et ce sont les musulmans qui souffrent de l'islamisme.
00:39:20 Et regardez ce que dit Yasser Arafat.
00:39:24 Dans le micro.
00:39:25 "Nous avons créé le peuple palestinien,
00:39:28 nous étions des réfugiés sans patrie."
00:39:30 Ça, j'ai la vidéo.
00:39:32 Vous voyez, ma source est liée.
00:39:33 C'est-à-dire que le peuple palestinien a été créé,
00:39:35 parce qu'il n'existait pas, le peuple palestinien, on est d'accord.
00:39:38 - Non mais il y a des palestiniens, mais il n'y avait pas d'État palestinien.
00:39:40 - Attendez, finissez, finissez.
00:39:42 - On parle de deux choses différentes.
00:39:44 - Zoër Morsen, qui est le bras droit de Yasser Arafat,
00:39:47 donc Organisation de Libération de la Palestine, l'OLP,
00:39:50 qui dit "le peuple palestinien n'existe pas,
00:39:52 la création d'un État palestinien n'est qu'un moyen
00:39:55 de poursuivre notre lutte contre l'État d'Israël
00:39:58 pour l'unité arabe.
00:40:00 En réalité, il n'y a pas de différence entre un Jordanien,
00:40:03 un Palestinien, un Syrien ou un Libanais."
00:40:05 Donc c'est pour ça que je vous dis, ce peuple palestinien
00:40:07 est juste instrumentalisé par les islamistes
00:40:11 pour les concombrer.
00:40:13 - Allez-y, vous avez 3 minutes.
00:40:15 - Alors, j'ai 3 minutes ?
00:40:17 - Allez, 4 minutes.
00:40:19 - En Cisjordanie, en 1993, à l'époque des accords d'Oslo,
00:40:23 il y avait 115 000 colons, c'est-à-dire des gens
00:40:27 qui se sont installés, des Juifs israéliens,
00:40:30 qui se sont installés sur des territoires annexés.
00:40:34 115 000.
00:40:36 Aujourd'hui, ils sont 700 000.
00:40:39 Ce n'est pas le Hamas qui les a amenés là.
00:40:41 On est d'accord. Ce ne sont pas les islamistes.
00:40:44 Concernant la population de Gaza,
00:40:46 la population de Gaza est à 70 %
00:40:49 composée de descendants de réfugiés de 1948,
00:40:54 c'est-à-dire de gens qui ont été chassés de chez eux
00:40:57 et qui ont été poussés vers Gaza.
00:40:59 D'accord ?
00:41:01 - Allez-y, continuez.
00:41:03 - En 1948, toujours à cette époque-là,
00:41:05 c'est là où il y a eu ce qu'on appelle la Nakba,
00:41:07 750 000 Palestiniens expulsés de leur terre.
00:41:11 Donc, il n'y avait pas d'État palestinien,
00:41:13 parce qu'en fait, si on remonte jusqu'à l'Antiquité quasiment,
00:41:16 cette zone a toujours été occupée par des empires.
00:41:19 D'accord ?
00:41:20 Et les populations ont pu se plaindre
00:41:22 plus ou moins des empires,
00:41:23 mais ça se passait relativement bien.
00:41:27 - Pas mal de problèmes.
00:41:29 - Non, mais là, vous ne dites pas...
00:41:31 - Ça a débarqué.
00:41:32 - Non, mais là, vous avez parlé 5 minutes
00:41:34 et il a parlé 10 secondes.
00:41:36 - C'est incroyable.
00:41:38 - On a dit qu'on laissait finir.
00:41:40 - Il a fait le remarque.
00:41:42 - Il est devenu un propanos.
00:41:44 - Non, parce que vous l'avez énervé.
00:41:46 - Allez-y, finissez.
00:41:48 - Incroyable.
00:41:49 - D'accord.
00:41:50 Donc, il n'y avait pas d'État palestinien,
00:41:52 mais il y avait bien une population palestinienne
00:41:55 qui vivait là.
00:41:56 D'ailleurs, le mot palestinien vient de l'Antiquité,
00:41:58 c'est les Philistins qu'on retrouve dans la Bible hébraïque.
00:42:02 Mais aussi, il faut rappeler autre chose,
00:42:04 c'est que là, dans notre discussion,
00:42:07 on a l'impression qu'Israël ne colonise pas,
00:42:10 qu'en fait, les 700 000 colons sont tombés du ciel,
00:42:13 que les Gazaouis se sont mis tout seuls
00:42:16 dans ce coin-là, dans cette bande,
00:42:18 et qu'ils se sont imposés un blocus.
00:42:20 Mais non, je rappelle une chose,
00:42:22 c'est qu'il y a eu la guerre de 67.
00:42:25 À partir de la guerre de 67,
00:42:27 Gaza a été occupée, mais aussi le Sinaï.
00:42:30 Les Israéliens ont rendu le Sinaï en 1982,
00:42:33 mais ils l'ont colonisé.
00:42:35 Il y avait des colons dans le Sinaï.
00:42:37 Donc, qu'est-ce que les Israéliens faisaient dans le Sinaï ?
00:42:40 En 1982, ils sont partis.
00:42:42 Ils ont occupé et colonisé Gaza,
00:42:44 il y avait des colons dans Gaza,
00:42:46 jusqu'en 2005.
00:42:47 C'est-à-dire, de 1967 à 2005,
00:42:50 Gaza était occupée et colonisée.
00:42:52 2006, le Hamas gagne les élections.
00:42:56 Il gagne parce qu'il est apparu
00:42:58 comme un mouvement de résistance, etc.
00:43:00 Et ils ont capitalisé là-dessus.
00:43:03 Le Hamas a utilisé ça comme argument.
00:43:05 Parce que quand Sharon a retiré les colons en 2005,
00:43:09 le Hamas a dit "c'est grâce à nous".
00:43:11 Donc, ils ont gagné les élections en 2006.
00:43:13 Élections gagnées en 2006, blocus, embargo.
00:43:17 C'est-à-dire punition de toute la population.
00:43:20 Et l'embargo, j'ai parlé de ça,
00:43:22 c'est une vieille pratique antique des thalassocraties,
00:43:24 et en fait des puissances inégalitaires.
00:43:26 C'est-à-dire que ce n'est pas une puissance,
00:43:28 un État qui affronte un autre État,
00:43:30 c'est-à-dire deux armées,
00:43:32 c'est un État qui va désigner comme cible
00:43:35 également la population civile.
00:43:37 Et c'est pour ça qu'on a, à partir de cette époque-là,
00:43:41 des bombardements réguliers de Gaza.
00:43:44 2008, plomb durci 2009,
00:43:47 avec utilisation de phosphore blanc,
00:43:49 arme interdite.
00:43:51 Le phosphore blanc a été utilisé.
00:43:53 Ensuite, 2014.
00:43:55 Et c'est en 2014, effectivement,
00:43:58 que Moshe Feiglin, dont j'ai parlé,
00:44:00 produit un plan pour Gaza.
00:44:03 Alors Moshe Feiglin, c'est celui que je vous ai cité...
00:44:05 - Qui est-il et quel est ce plan ?
00:44:07 - Alors, le plan,
00:44:09 je vais vous donner la référence.
00:44:11 Moshe Feiglin, vice-président de la Knesset.
00:44:13 Le plan s'appelle
00:44:15 "My outline for a solution in Gaza".
00:44:18 Mon plan pour une solution pour Gaza.
00:44:20 Par Moshe Feiglin,
00:44:22 "Berut Sheva, israelnationalnews.com,
00:44:25 Jaffa Tel Aviv, 15 juillet 2014".
00:44:28 Je vais vous le citer, parce que ça...
00:44:30 Je vous redonne le contexte.
00:44:32 Je ne vais pas donner le contexte pour
00:44:34 justifier la politique israélienne.
00:44:36 Je donne le contexte pour comprendre.
00:44:38 Du point de vue israélien,
00:44:40 et même du point de vue sioniste,
00:44:42 avant même la création du foyer national juif,
00:44:44 chez Ben Gurion,
00:44:47 et même chez Theodor Herzl,
00:44:49 en 1904, dans ses mémoires,
00:44:52 volume 2, page 711,
00:44:54 il dit que les frontières du futur Israël
00:44:56 vont du Nil à l'Euphrate.
00:44:58 Le Nil.
00:45:00 C'est d'où les deux tentatives
00:45:02 d'occupation du Sinaï.
00:45:04 Puisqu'il considère que ça fait partie
00:45:06 du Grand Israël.
00:45:08 Donc, le plan, en fait, pour Gaza,
00:45:10 c'est...
00:45:12 Pourquoi ils bombardent régulièrement ?
00:45:14 Pour effrayer la population et la pousser vers le sud.
00:45:16 On a régulièrement des déclarations israéliennes
00:45:18 qui disent que le but, c'est de pousser
00:45:20 la population vers le sud et dans le Sinaï.
00:45:22 Et là, j'en ai la preuve.
00:45:24 Je vais vous citer Moshe Feiglin.
00:45:26 Rapidement, parce que je dois, après,
00:45:28 envoyer la publicité. Allez-y.
00:45:30 Un avertissement du Premier ministre
00:45:32 à la population ennemie,
00:45:34 comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:45:36 dans lequel il annonce qu'Israël est sur le point
00:45:38 d'attaquer des cibles militaires dans leur région
00:45:40 et demande à ceux qui ne sont pas impliqués
00:45:42 et ne souhaitent pas être blessés de partir immédiatement.
00:45:44 Le Sinaï n'est pas loin de Gaza
00:45:46 et ils peuvent partir. Ce sera la limite
00:45:48 des efforts humanitaires d'Israël.
00:45:50 Le Hamas peut se rendre sans condition
00:45:52 et empêcher l'attaque. Il y a d'autres points,
00:45:54 mais je les ai donnés dans une vidéo récente.
00:45:56 Merci à vous. Alors, Bobineau.
00:45:58 Vous appréciez cette émission ?
00:46:00 Alors, aidez Radio Courtoisie
00:46:02 à en produire d'autres. Rendez-vous sur
00:46:04 soutenir.radiocourtoisie.fr
00:46:06 Merci d'avance.
00:46:08 Allez-y. Merci à vous,
00:46:10 chers auditeurs de Radio Courtoisie.
00:46:12 C'est grâce à votre soutien
00:46:14 que vous avez la chance
00:46:16 d'avoir des Bruno Attal
00:46:18 qui viennent à Radio Courtoisie
00:46:20 et des Youssef Indi.
00:46:22 On est là pour ça et c'est la pluralité,
00:46:24 cher M. Bruno Attal.
00:46:26 Vous la prendrez avec le métier, vous allez voir.
00:46:28 La preuve, il discute avec moi.
00:46:30 Et en plus de ça, il n'est pas totalement désagréable.
00:46:32 Il discute avec quelqu'un qui considère
00:46:34 comme antisémite. Il est très charmant.
00:46:36 Allez-y.
00:46:38 On ne va pas revenir là-dessus encore une fois.
00:46:40 Répondez sur les colonisations.
00:46:42 Moi, ce que je veux comprendre, c'est...
00:46:44 Ça, je le comprends.
00:46:46 Je vous fais un peu de la genèse. Déjà, je vais répondre à toutes ces questions.
00:46:48 Il nous parle d'un blocus israélien.
00:46:50 Il y a une frontière, il me semble, avec l'Égypte.
00:46:52 Pourquoi vous ne reprochez pas à l'Égypte de bloquer
00:46:54 les Gazaouis ? - Si, il participe du blocus.
00:46:56 Les Égyptiens et les Israéliens.
00:46:58 D'accord. Donc,
00:47:00 pour quelle raison, à votre avis, on bloque
00:47:02 les Gazaouis ?
00:47:04 A votre avis, juste parce qu'on est méchant
00:47:06 ou il y aura peut-être quelque chose en guisse aux roues ?
00:47:08 Vous allez me parler des armes, mais des armes qui passent quand même.
00:47:10 Oui. - Elles passent quand même.
00:47:12 On préfère qu'il n'y en ait que 1000 qui passent que 10 000.
00:47:14 Vous voyez ? Attendez, on va aller plus loin.
00:47:16 Pourquoi interdire des médicaments ?
00:47:18 Pourquoi interdire des appareils de santé ?
00:47:20 Monsieur, les Israéliens
00:47:22 soignent les Gazaouis dans leurs propres opérations.
00:47:24 Non, non. Je vous renvoie Christophe Berlingue,
00:47:26 je connais d'ailleurs, et qu'il va plusieurs fois par an
00:47:28 pour soigner les Gazaouis. - Comme moi.
00:47:30 Non, il va à Gaza.
00:47:32 Et donc, ensuite,
00:47:34 on oublie l'Égypte. Vous avez oublié,
00:47:36 vous savez combien il y a de roquettes qui sont tirées par le Hamas
00:47:38 sur Israël comme ça pour rien ? Comme ça.
00:47:40 Par an. - Je ne sais pas, combien ?
00:47:42 Entre 4000 et 5000.
00:47:44 C'est-à-dire que vous êtes un État
00:47:46 qui... Tout le monde disait
00:47:48 "il faut vous retirer de Gaza" en 2005,
00:47:50 les Israéliens. Vous êtes des colons,
00:47:52 les Israéliens, il faut vous retirer de Gaza. Mais eux, ils ne voulaient pas
00:47:54 se retirer de Gaza. Pourquoi les Israéliens ? Parce qu'ils savent que le Hamas,
00:47:56 les islamistes,
00:47:58 s'ils prennent le pouvoir,
00:48:00 on va avoir des vrais ennemis. On n'a pas trop eu
00:48:02 tort. Donc, pour écouter
00:48:04 un peu les braves gens, les Israéliens, ils disent
00:48:06 "ah, c'est quoi ? On veut vivre tranquille,
00:48:08 on est des occidentaux, on veut faire la fête,
00:48:10 on veut avoir une vie paisible, on va se retirer
00:48:12 de Gaza." Que fait l'Israël ?
00:48:14 Elle retire 10 000 Juifs
00:48:16 par la force.
00:48:18 - Quand ça ? - En 2005.
00:48:20 Par la force, elle retire les Juifs, elle dit "non, vous leur laissez
00:48:22 Gaza maintenant. Peut-être qu'on aura peut-être un brin
00:48:24 de paix avec ces gens-là." La première
00:48:26 chose qu'ont fait les Gazaouis, c'est quoi ? Ils ont
00:48:28 voté pour le Hamas. A l'époque,
00:48:30 première...
00:48:32 sur leur projet,
00:48:34 c'est la destruction de l'état d'Israël
00:48:36 et tous les Juifs à la mer.
00:48:38 Voici pourquoi les Gazaouis ont voté.
00:48:40 Israël
00:48:42 veut faire sa vie tranquille.
00:48:44 Des tunnels. Tout l'argent qui est versé
00:48:46 aux Gazaouis, au lieu de construire des hôpitaux,
00:48:48 des routes, tout ce qui est construit, c'est pour faire des tunnels
00:48:50 et venir égorger des Juifs dans les kiboutz
00:48:52 à proximité, et de faire la guerre
00:48:54 à Israël. Ensuite,
00:48:56 pour parler de...
00:48:58 d'Israël, je vais vous montrer à quel point
00:49:00 Israël veut faire la paix. Parce qu'encore une fois, ce sont des
00:49:02 occidentaux. Ils sont comme vous, comme moi. Ils veulent
00:49:04 juste vivre tranquille. Ils sont prêts à tous les efforts.
00:49:06 Monsieur dit qu'Israël a
00:49:08 colonisé le Sinaï.
00:49:10 Il oublie des petits détails ce monsieur.
00:49:12 En gros, Israël se fait attaquer. Parce qu'Israël
00:49:14 se fait tout le temps attaquer. En 48,
00:49:16 création de l'état d'Israël, tous les Arabes se mettent contre
00:49:18 Israël. En 67, pareil,
00:49:20 tous les Arabes attaquent Israël.
00:49:22 Que fait Israël ? Elle se défend.
00:49:24 Et elle gagne. Et vous savez ce qu'elle fait en gagnant ?
00:49:26 Elle va repousser jusque
00:49:28 au canal de Suez. Donc,
00:49:30 elle va annexer. Parce que quand vous gagnez
00:49:32 une guerre, normalement, il n'y a qu'en Israël.
00:49:34 Quand vous gagnez une guerre, vous devez rendre tout.
00:49:36 Tous les autres pays, quand ils gagnent une guerre,
00:49:38 ils gardent. Mais nous, on doit rendre.
00:49:40 Et ce qu'a fait Israël,
00:49:42 elle est partie jusque au canal de Suez. C'est-à-dire que
00:49:44 le territoire israélien d'aujourd'hui, avant
00:49:46 quand ils avaient pris ce morceau du Sinaï
00:49:48 et au-delà, Israël était
00:49:50 trois fois plus grand que maintenant. Trois fois et demi plus grand que maintenant.
00:49:52 Et quand l'Égypte lui a dit
00:49:54 "Écoutez, on va vraiment faire la paix.
00:49:56 On va vraiment faire la paix."
00:49:58 Il y a des puits de pétrole là-bas.
00:50:00 Il y a le Mont Sinaï qui est quand même important pour les juifs.
00:50:02 Ils se sont mis à table et ils ont dit
00:50:04 aux Égyptiens "Ok.
00:50:06 On va vous rendre trois fois le territoire
00:50:08 israélien. Trois fois. On va vous le rendre."
00:50:10 - Qu'est-ce que vous voulez dire ? Vous voulez dire que, en fait,
00:50:12 c'est pas un occupant, quoi ?
00:50:14 - Mais non. C'est-à-dire qu'ils veulent vivre tranquille.
00:50:16 Dans les territoires... Vous savez combien il y a de Juifs dans les territoires ?
00:50:20 À Gaza, combien il y a de Juifs ?
00:50:22 Zéro.
00:50:26 - C'est une politique d'apartheid.
00:50:28 - C'est-à-dire... Attends. Expliquez-moi.
00:50:32 Donc on est d'accord. C'est-à-dire que si vous êtes Juif à Gaza,
00:50:34 on vous tranche la tête.
00:50:36 - Non, c'est pas ça. C'est une politique
00:50:38 d'apartheid. C'est-à-dire qu'il y a des musulmans et des chrétiens à Gaza.
00:50:40 - Il y avait 7000 chrétiens à Gaza en 2005.
00:50:42 Il n'en a plus que 1000. C'est dommage.
00:50:44 Juste pour vous dire...
00:50:46 - Vas-y, concluez et...
00:50:48 - On sent la belle démocratie du Hamas à Gaza.
00:50:50 - Concluez.
00:50:52 - Pour vous dire vraiment...
00:50:54 Pour vous dire vraiment que quand Israël,
00:50:56 on lui propose vraiment la paix avec l'Egypte,
00:50:58 elle le fait. Et elle donne
00:51:00 trois fois son territoire avec des puits de pétrole.
00:51:02 Et elle a eu la paix avec l'Egypte.
00:51:04 Et encore une fois, si il y a un blocus, c'est parce que
00:51:06 ce sont des terroristes.
00:51:08 Quand vous prenez, vous ou moi,
00:51:10 si on était nés à Gaza,
00:51:12 on serait certainement des terroristes
00:51:14 ou on serait certainement des haineux du Juif
00:51:16 parce qu'on nous aurait promis d'aller au paradis d'Allah
00:51:18 avec cette vierge si vous tuez Démécréant.
00:51:20 - Répondez...
00:51:22 Est-ce que justement, voilà, est-ce que
00:51:24 contrairement à... Enfin, vous vous dites
00:51:26 que c'est une politique d'apartheid
00:51:28 qui a une colonisation.
00:51:30 M. Attal dit, lui, non, en fait,
00:51:32 les Juifs ne peuvent pas vivre à Gaza
00:51:34 parce que sinon, ils se feraient trancher la tête.
00:51:36 Est-ce que ça, c'est une réalité ? Est-ce que, en effet,
00:51:38 Israël aussi a perdu du territoire
00:51:40 sachant que vous, vous parlez
00:51:42 de thèse du grand Israël ?
00:51:44 Allez-y. - Déjà, par rapport au Sinaï,
00:51:46 s'ils se sont retirés du Sinaï,
00:51:48 les Israéliens, c'est parce que les Américains
00:51:50 et les Soviétiques leur ont mis la pression pour se retirer.
00:51:52 Ensuite, effectivement,
00:51:54 il y a eu la guerre du Kippour,
00:51:56 mais ça date à Trahi, les Syriens,
00:51:58 parce qu'il ne faut pas oublier non plus
00:52:00 que les Israéliens ont pris le Golan.
00:52:02 Le Golan n'est pas israélien,
00:52:04 il appartient à la Syrie.
00:52:06 Donc le Golan est toujours un territoire
00:52:08 syrien occupé par Israël.
00:52:10 Maintenant,
00:52:12 moi, je ne suis pas un Gazaoui,
00:52:14 mais j'essaie de m'imaginer, c'est-à-dire que
00:52:16 depuis 1967,
00:52:18 depuis 1967,
00:52:20 occupation, colonisation, jusqu'en 2005,
00:52:22 le Hamas arrive au pouvoir
00:52:24 et pour punir les Gazaouis,
00:52:26 on leur impose un blocus.
00:52:28 Le blocus dure donc
00:52:30 depuis 2007. - Mais non, mais...
00:52:32 - Non, 2023. - Justement, je vais vous donner
00:52:34 le contre-argument. Je vous dis que ces gens-là
00:52:36 font des tunnels et vont égorger
00:52:38 les Juifs dans les kiboutz. C'est pour ça qu'ils bloquent.
00:52:40 Et pourquoi l'Égypte bloque ?
00:52:42 Vous ne répondez pas ?
00:52:44 Parce qu'ils ont le même problème.
00:52:46 - Mais répondez, pourquoi l'Égypte bloque ?
00:52:48 - L'Égypte bloque parce qu'elle a un accord avec Israël
00:52:50 pour bloquer,
00:52:52 donc ils laissent passer parfois
00:52:54 des Alpes. - Mais ce n'est pas leurs frères musulmans,
00:52:56 les Égyptiens ? - Non, parce que s'ils ouvrent la porte,
00:52:58 c'est les Gazaouis
00:53:00 qui vont venir dans le Sinaï.
00:53:02 - Ils n'en veulent pas ? - Mais non, ils ne veulent pas.
00:53:04 - Ah, j'aime pas. - Mais attendez ! - Attendez, pourquoi ils n'en veulent pas ?
00:53:06 - Bah...
00:53:08 Qu'est-ce qui s'est passé quand
00:53:10 les Israéliens ont chassé 750 000
00:53:12 Palestiniens de chez eux, qui sont allés notamment
00:53:14 au Liban ? Ça a déstabilisé le Liban.
00:53:16 Ça a produit par la suite
00:53:18 une guerre civile.
00:53:20 Imaginez... - Oui, mais le Liban, c'est petit.
00:53:22 L'Égypte, c'est immense. - Oui, mais c'est
00:53:24 2 millions de personnes, 2 millions d'habitants.
00:53:26 Mais en plus de ça... Attendez, je vous ai
00:53:28 parlé de Moshe Feiglin, mais Netanyahou
00:53:30 est revenu à ce projet-là.
00:53:32 - Non, mais... - Attendez, je termine.
00:53:34 - Attendez, finissez. - Allez-y. - Qui finit son argument ?
00:53:36 - Il y a un projet
00:53:38 d'expulsion des Gazaouis vers le Sinaï.
00:53:40 C'est pour ça que depuis
00:53:42 que le Hamas est arrivé au pouvoir,
00:53:44 il y a un blocus et
00:53:46 des bombardements sur la population.
00:53:48 Là, les bombardements actuels
00:53:50 ont déplacé plus de 170 000
00:53:52 personnes vers le Sud.
00:53:54 Les Israéliens disent "Allez vers le Sud"
00:53:56 parce que les Israéliens veulent
00:53:58 opérer une pression sur
00:54:00 l'Égypte en demandant
00:54:02 aux États-Unis de faire pression
00:54:04 sur l'Égypte pour qu'ils acceptent les Gazaouis.
00:54:06 Je...
00:54:08 Je vous ai cité Feiglin, mais en
00:54:10 2018, il y a un article de Haaretz
00:54:12 qui rapporte que Netanyahou
00:54:14 s'est adressé à l'administration
00:54:16 Obama et leur a dit
00:54:18 "Prenez...
00:54:20 acceptez, faites pression sur l'Égypte pour qu'ils
00:54:22 acceptent les Gazaouis,
00:54:24 tous les Gazaouis dans le Sinaï." - Vous savez pourquoi ?
00:54:26 Tout simplement, c'est que ce sont des...
00:54:28 Encore une fois, je vous le dis, les Palestiniens sont de réelles victimes.
00:54:30 Quand vous...
00:54:32 C'est le Hamas qui tient tout.
00:54:34 J'ai des vidéos sur Twitter où
00:54:36 on apprend au mohm à tuer du juif,
00:54:38 à tuer du mécréant. Donc c'est...
00:54:40 Des générations perdues. On n'arrivera pas à
00:54:42 faire la paix avec des gens qui veulent vous tuer.
00:54:44 Ils n'ont pas l'esprit critique comme nous. Ils n'ont pas
00:54:46 la liberté de conscience comme nous.
00:54:48 - C'est quoi ? C'est des animaux ?
00:54:50 - Non, le vrai problème c'est qu'ils ont été élevés.
00:54:52 Non, mais non, non, non, non, mais ils ont été élevés.
00:54:54 Oui, les gens du Hamas qui coupent la tête
00:54:56 des enfants, oui c'est des animaux, il n'y a aucun problème là-dessus.
00:54:58 Mais, encore une fois, le peuple
00:55:00 Gazaoui, ou même le peuple du Fatah,
00:55:02 ce sont des victimes de...
00:55:04 Finalement, de tous les pays musulmans,
00:55:06 ils ont exactement le même mode opératoire, c'est-à-dire qu'on
00:55:08 punit sa population, on détourne du pognon.
00:55:10 L'Algérie est la plus riche du monde.
00:55:12 - Un moment donné... - Un indien marocain,
00:55:14 au Maroc, ça ne se passe pas comme ça.
00:55:16 - C'est le seul pays, le Maroc, où vous avez un roi
00:55:18 qui s'est tapé du poing sur la table. Mais sinon, vous regardez
00:55:20 tous les pays musulmans,
00:55:22 leur population
00:55:24 vit sous le seuil de pauvreté, alors qu'ils ont du gaz,
00:55:26 ils ont du pétrole, ils sont millionnaires. - Pas au Qatar,
00:55:28 pas en armée saoudite. - Comment ça ?
00:55:30 - Au Qatar... - C'est une belle démocratie, effectivement.
00:55:32 - Bah écoute, si c'est la démocratie
00:55:34 du pass sanitaire,
00:55:36 on ne peut pas non plus donner des leçons au Qatar.
00:55:38 - Ah, donc tu préfères vivre sous le Qatar qu'en France, toi ?
00:55:40 - Bah, non.
00:55:42 - Mais tout de suite, alors.
00:55:44 - C'est toi qui compare.
00:55:46 - C'est pas un débat sur le monde musulman,
00:55:48 sinon moi je reviens, on reparle du monde musulman,
00:55:50 du Maroc à l'Indonésie.
00:55:52 - Non, mais ce que je vous dis, c'est la souffrance du peuple palestinien,
00:55:54 et c'est le même mode opératoire dans tous les pays musulmans.
00:55:56 - Non, non, un moment donné, on ne peut pas nier...
00:55:58 - C'est soit les islamistes, soit les couroncus.
00:56:00 - Tout à l'heure, on me parle de complotisme, etc.
00:56:02 Et quand je donne un chiffre, un fait,
00:56:04 115 000 colons en Cisjordanie en 1993,
00:56:08 - Mais vous vous appelez colon, pas moi.
00:56:10 - Aujourd'hui, 700 000...
00:56:12 - Mais justement, pourquoi vous vous appelez colon ?
00:56:14 Ça c'est quelque chose que je veux comprendre.
00:56:16 Pourquoi vous vous dites colon et vous vous dites pas colon ? Allez-y.
00:56:18 - C'est simple, c'est la définition du droit du droit international.
00:56:20 - Ça veut dire que quoi ?
00:56:22 - Je vous donne un cas précis.
00:56:24 Vous êtes palestinien,
00:56:26 vous avez votre maison,
00:56:28 votre champ agricole, d'accord ?
00:56:30 Ils arrivent avec les colons, ils détruisent votre maison
00:56:32 et les colons s'installent chez vous.
00:56:34 Et les israéliens s'installent chez vous.
00:56:36 - Comment on passe de 115 000 à 700 000 ?
00:56:38 À un moment donné, c'est de la magie ?
00:56:40 Ils tombent du ciel ?
00:56:42 - Parce que déjà, vous savez,
00:56:44 par exemple, en 1948,
00:56:46 vous aviez quelques dizaines de milliers
00:56:48 d'habitants sur ces zones-là.
00:56:50 Donc là, ils ont inventé 750 000 personnes
00:56:52 qui auraient été déplacées.
00:56:54 Mais encore une fois, ceux qui n'ont pas voulu se faire déplacer,
00:56:56 ceux qui n'ont pas voulu partir,
00:56:58 ils ont une carte d'identité israélienne.
00:57:00 Ils vivent, je ne dis pas que c'est parfait,
00:57:02 mais ils vivent à Jérusalem,
00:57:04 à Tel Aviv, ils sont taxis,
00:57:06 ils sont médecins, c'est-à-dire qu'ils ont voulu
00:57:08 vivre avec les juifs.
00:57:10 - Répondez.
00:57:12 - Parce qu'en fait, avec M. Attal,
00:57:14 tout ce que je dis est faux.
00:57:16 Parce que ça vient de moi, parce que je suis complotiste, antisémite, etc.
00:57:18 - Là, on est d'accord.
00:57:20 - Non mais... - On se taquine, c'est bon,
00:57:22 on la pète un coup, toi.
00:57:24 - Je vais vous citer les sourcils israéliens.
00:57:26 C'est ce que je fais la plupart du temps.
00:57:28 Vous savez, quand j'écris, quand je parle du judaïsme,
00:57:30 je cite des juifs,
00:57:32 quand je parle d'Israël, je cite des israéliens.
00:57:34 Je ne vais même pas chercher
00:57:36 des historiens palestiniens ou je ne sais quoi.
00:57:38 Moshe Dayan,
00:57:40 ministre israélien de la Défense.
00:57:42 - Je connais tous vos trucs. Je vous ai tellement écoutés,
00:57:44 je connais tous vos trucs. - Mais laissez-le finir, après vous...
00:57:46 - Celui-là, il n'existe pas, je l'ai cherché, il n'existe pas.
00:57:48 - Qu'est-ce qu'il a dit, Moshe Dayan ?
00:57:50 - Alors, je vais vous citer, c'est dans...
00:57:52 Alors là, cette fois, c'est un
00:57:54 historien, Walid Khalidi,
00:57:56 dans le livre "All that remains,
00:57:58 the Palestinian villages occupied
00:58:00 and depopulated by Israel in
00:58:02 1948". - Vous prenez pas
00:58:04 les infos des Palestiniens ? - Non, mais là, c'est une citation
00:58:06 de Moshe Dayan. - Oui, mais
00:58:08 reprise par un Palestinien. - Oui, mais c'est Moshe Dayan
00:58:10 qui parle. - Je vais vous citer Moshe Dayan. - Mais moi, je le conteste.
00:58:12 - D'accord, après, je vais vous citer Ben Gurion.
00:58:14 - Citez-le et contestez
00:58:16 pour moi, après. - J'en ai,
00:58:18 après Moshe Dayan, on va... - En fait, il faut comprendre
00:58:20 qu'on est en radio, il faut que les gens comprennent.
00:58:22 Lui, il cite, vous, vous contestez.
00:58:24 Mais pas en même temps, s'il vous plaît. - Moshe Dayan,
00:58:26 qui est-il ? Ministre israélien de la Défense
00:58:28 du 5 juin 1967
00:58:30 au 3 juin 1974
00:58:32 et ministre des Affaires étrangères du 20 juin
00:58:34 1977 au 23 octobre
00:58:36 1979. Je cite Moshe Dayan.
00:58:38 "Des villages juifs ont été construits
00:58:40 à la place de villages arabes.
00:58:42 Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages
00:58:44 et je ne peux pas vous en vouloir
00:58:46 car les livres de géographie n'existent plus.
00:58:48 Non seulement les livres n'existent plus,
00:58:50 mais les villages non plus. Il n'y a pas
00:58:52 une seule construction dans ce pays qui n'abritait
00:58:54 pas des habitants arabes auparavant."
00:58:56 Maintenant, je vais citer
00:58:58 Ben Gurion. - Vous citez et puis il contestera.
00:59:00 - Dès 1918,
00:59:02 donc dans un livre co-écrit
00:59:04 en yiddish, Ben Gurion
00:59:06 inclut dans les frontières du futur Etat hébreu
00:59:08 les territoires occupés du sud
00:59:10 de Liban jusqu'au fleuve Litani,
00:59:12 une partie du sud de la Syrie, une grande partie
00:59:14 de la Jordanie et de la péninsule du Sinaï.
00:59:16 Je cite Ben Gurion en 1937.
00:59:18 Alors là, les différentes citations de Ben Gurion,
00:59:20 vous pouvez les trouver dans le livre de
00:59:22 Stephen Walt et John Mershimer, "Le lobby pro-israélien
00:59:24 et la politique étrangère américaine". - Très objectif.
00:59:26 - Professeur à l'université
00:59:28 d'Harvard et de Chicago.
00:59:30 - C'est magnifique. - Ils n'ont jamais eu
00:59:32 un seul procès. Lisez leur livre, c'est un
00:59:34 pavé de 533. - Vous avez trois secondes pour
00:59:36 citer... - "1937, Ben Gurion,
00:59:38 après la formation d'une grande armée suite à la création
00:59:40 de l'Etat, nous abolirons le partage de 1937
00:59:42 et nous occuperons toute la Palestine.
00:59:44 La même année, il dit à son fils, érigeant
00:59:46 un État juif sur le champ, même si ce n'est pas
00:59:48 sur tout le territoire, le reste nous reviendra avec
00:59:50 le temps. Il le faut. 1941,
00:59:52 il est impossible d'imaginer une évacuation
00:59:54 générale de la population arabe sans avoir recours
00:59:56 à la force, voire à la violence.
00:59:58 Le 13 mai 1947, un an avant
01:00:00 la création de l'État d'Israël, Ben Gurion
01:00:02 déclare devant l'agence juive aux États-Unis,
01:00:04 "Nous voulons la terre d'Israël dans sa totalité".
01:00:06 C'était l'intention de départ. Une semaine
01:00:08 plus tard, devant l'Assemblée élue à Jérusalem,
01:00:10 y a-t-il une personne parmi nous qui ne soit
01:00:12 pas d'accord avec le fait que l'intention
01:00:14 première de la déclaration Balfour et du mandat
01:00:16 sur la Palestine et l'intention première des
01:00:18 espoirs nourris par des générations de juifs était de
01:00:20 créer un État juif sur la totalité de la terre d'Israël.
01:00:22 - Merci, merci M. Indy.
01:00:24 Vous vous contestez, vous dites qu'en gros,
01:00:26 c'est... - C'est de la fake news,
01:00:28 c'est souvent sorti, vous voyez par exemple l'histoire des villages
01:00:30 rasés, moi je regardais un peu ce que ça voulait dire et en gros,
01:00:32 parce que lui parle de villages rasés, alors rien du tout.
01:00:34 Alors que c'est pas du tout dans ce contexte-là
01:00:36 que M. Dayan disait ça. Et c'est sa technique,
01:00:38 c'est-à-dire de prendre un pavé de 500
01:00:40 pages, d'aller chercher une ligne
01:00:42 et ensuite de vous la... - Qu'est-ce que dit M. Dayan ?
01:00:44 - Le massacre de Daryassine, 1948.
01:00:46 Le massacre du village de Daryassine.
01:00:48 - Le massacre de Jéricho des juifs aussi.
01:00:50 Enfin, encore une fois, tout le monde n'est pas blanc-bleu,
01:00:52 je ne dis pas ça. Regardez par exemple, quand il parle
01:00:54 du Golan, vous pensez qu'Israël a l'envie
01:00:56 du Golan ? Pourquoi elle annexe le Golan,
01:00:58 à votre avis ? Personne ne le sait, c'est que
01:01:00 le Golan, ça a un plateau. Donc, on sait que l'Ouest-Bola
01:01:02 tire des roquettes sur Israël, pareil,
01:01:04 à peu près 2000 par an. - Il n'y a pas de West-Bola à l'époque.
01:01:06 - Non, non, mais aujourd'hui,
01:01:08 si on doit rendre le Golan, le Golan, c'est un plateau.
01:01:10 C'est-à-dire que les missiles
01:01:12 vont directement sur Tel Aviv.
01:01:14 Donc, il faut couper et mettre
01:01:16 une zone tampon. Voilà, ça, c'est un exemple
01:01:18 parmi tant d'autres. Encore une fois,
01:01:20 c'est quoi l'État d'Israël ?
01:01:22 C'est quoi un palestinien ?
01:01:24 Un juif qui
01:01:26 vivait en Palestine en 1947, on appelait ça comment ?
01:01:28 Un palestinien. - Ah oui ?
01:01:32 - Oui. - Oui, bien sûr. - Donc, les palestiniens, c'est pas forcément
01:01:34 des musulmans. - Ah non, c'est des chrétiens
01:01:36 et des juifs. - Exactement.
01:01:38 Quand vous dites "oui, mais ils ont pris
01:01:40 la terre de Palestine", la terre de Palestine
01:01:42 était sous protecteur anglais. Personne
01:01:44 n'en voulait. Personne n'en voulait.
01:01:46 C'est bizarre, c'est que vous avez 50 pays musulmans
01:01:48 qui défoncent
01:01:50 leur population, mais il n'y a qu'un conflit
01:01:52 qui les intéresse. Je pourrais vous poser
01:01:54 une question ? S'Israël avait été musulman,
01:01:56 on ne saurait même pas où c'est. C'est juste parce que
01:01:58 c'est un État juif, c'est tout. - Justement, j'ai une question
01:02:00 à vous poser à vous deux.
01:02:02 Pourquoi, cher Youssef Indi,
01:02:04 cette question palestinienne
01:02:06 est aussi importante, et je poserai la même
01:02:08 question à Bounatal, est aussi importante
01:02:10 en tout cas pour les jeunes
01:02:12 d'origine maghrébine qui habitent en France ?
01:02:14 - Pourquoi
01:02:16 elle est importante pour les jeunes ou pourquoi elle est importante
01:02:18 sur le plan géopolitique ? - Non, non,
01:02:20 philosophiquement, pourquoi est-elle
01:02:22 aussi importante ? Pourquoi elle crée autant
01:02:24 de passion pour
01:02:26 les Français d'origine
01:02:28 maghrébine ? - Bah,
01:02:30 bon, déjà, les jeunes jeunes, moi,
01:02:32 j'ai 38 ans maintenant,
01:02:34 je ne pense pas qu'un... - On va dire les Français d'origine
01:02:36 maghrébine, voilà, jeunes, moins jeunes,
01:02:38 tous. - Non, mais ce n'est pas seulement les maghrébins,
01:02:40 c'est à l'échelle mondiale,
01:02:42 mais avant même les maghrébins,
01:02:44 avant même les musulmans, les premiers
01:02:46 anti-sionistes,
01:02:48 avant même la création du Foyer national juif,
01:02:50 et ceux qui étaient les plus connus,
01:02:52 comme Nejib Hazouri, étaient des
01:02:54 chrétiens.
01:02:56 La question du rapport
01:02:58 à l'islam, elle est importante
01:03:00 puisque, en fait, c'est là qu'il y a la mosquée
01:03:02 d'Al-Aqsa, Jérusalem, qui est la ville
01:03:04 sainte pour les juifs et pour les
01:03:06 musulmans. - Oui, mais il y a la tombe du Christ
01:03:08 à Jérusalem, et
01:03:10 moi, à titre personnel, moi, Mike Borowski,
01:03:12 je suis catholique, je suis de Pologne,
01:03:14 je n'ai pas spécialement
01:03:16 d'amour inconsidéré
01:03:18 pour, je ne sais pas, enfin,
01:03:20 je ne suis pas spécialement
01:03:22 avec le drapeau israélien
01:03:24 ou le drapeau paessien, enfin, je veux dire,
01:03:26 c'est quelque chose qui me diffère, quoi.
01:03:28 - Il n'a pas répondu. - Je vais vous poser la question.
01:03:30 - Il n'a pas répondu. - Non, mais, parce que,
01:03:32 la question, elle n'est pas intéressante,
01:03:34 savoir pourquoi les jeunes maghrébins sont...
01:03:36 - Non, mais je veux le comprendre parce que...
01:03:38 - Je vais essayer de vous répondre simplement.
01:03:40 - Je vais essayer de vous répondre simplement. - Moi, j'ai la réponse.
01:03:42 - Attendez, attendez. - Oui, attendez. - Non, je vous pose la question
01:03:44 mais côté juif, voilà, allez-y.
01:03:46 - Depuis qu'on est gamins, depuis plusieurs
01:03:48 générations, on vit avec ce conflit.
01:03:50 Et avec
01:03:52 l'injustice que subissent les palestiniens.
01:03:54 Et la colonisation permanente.
01:03:56 Je veux dire,
01:03:58 le dernier pays colonial au monde,
01:04:00 aujourd'hui, c'est Israël.
01:04:02 - Oui, non. Bien votre... - Depuis,
01:04:04 depuis
01:04:06 1948, déjà,
01:04:08 on va rester sur le droit international et les choses
01:04:10 sérieuses, parce que ce qu'il y a dans la tête
01:04:12 des jeunes maghrébins, à la limite, c'est pas très intéressant.
01:04:14 Qu'est-ce que prévoyait le partage de 1947 ?
01:04:16 Il prévoyait
01:04:18 la création de deux États.
01:04:20 L'État d'Israël et un État palestinien.
01:04:22 - Et ils ont refusé de signer. - Non, non.
01:04:24 - C'est Israël. - Pardon ?
01:04:26 - Israël n'a jamais... - Elle a signé Israël.
01:04:28 Elle a dit "OK, pas de problème,
01:04:30 deux États". - Mais ils ont continué à coloniser.
01:04:32 - Mais non. - Ils ont continué à coloniser.
01:04:34 - C'est les Arabes qui ont refusé ou pas ? Alors moi je vais vous répondre pour les maghrébins.
01:04:36 - Non, non, non, non. C'est pas à vous que je vais répondre.
01:04:38 Moi je vais vous répondre pour le côté juif. Pourquoi
01:04:40 pour vous, Israël c'est aussi important
01:04:42 en tant que juif ? - Alors je vais vous répondre
01:04:44 aux deux. - Bon bah,
01:04:46 allez-y, mais en tout cas, je veux savoir en tant que juif.
01:04:48 - Non mais... - Est-ce que
01:04:50 Israël est plus importante pour vous que la France ?
01:04:52 Tiens, ça je veux savoir. - Pas du tout. La France passera toujours avant.
01:04:54 - Avant Israël ? - Ouais, moi je suis français. - OK. - J'aime mon pays,
01:04:56 je suis un patriote. - Oui mais c'est pas le cas de tous.
01:04:58 - C'est pas le cas de tout le monde, oui. Il y a des gens
01:05:00 qui aiment bien la confiture
01:05:02 et d'autonomité là, voilà.
01:05:04 Donc juste, d'abord un, pourquoi les maghrébins ?
01:05:06 Tout simplement, c'est qu'il y a un antisémitisme
01:05:08 très fort
01:05:10 dans la communauté musulmane.
01:05:12 Ensuite, c'est très simple, c'est-à-dire que quand on a tout raté,
01:05:14 vous voyez par exemple un Algérien, qui est en France,
01:05:16 il devrait se battre pour l'intérêt de son pays
01:05:18 qu'il aime, l'Algérie, il y a un Benzema, il devrait se battre,
01:05:20 il devrait se dire "mais la population crève la dalle en Algérie,
01:05:22 les mecs ils ont du gaz et du pétrole". Mais non !
01:05:24 Il faut toujours avoir un ennemi commun.
01:05:26 L'ennemi commun, c'est les Juifs.
01:05:28 Donc ce conflit, quand il dit qu'il y a juste
01:05:30 un problème de territoire, vous avez 37
01:05:32 problèmes de territoire. Vous avez l'Arménie,
01:05:34 tout le monde s'en fout de l'Arménie. - Ah c'est vrai. - Vous avez la Turquie
01:05:36 qui est sur Chypre, ça vous intéresse pas ?
01:05:38 Il y a 400 000 yéménites, vous,
01:05:40 vous êtes musulmans. - Ouais mais j'en ai parlé.
01:05:42 - Vous en foutez des 400 000 ? - J'en ai parlé,
01:05:44 j'ai écrit sur le sujet.
01:05:46 - C'est comme, vous voyez,
01:05:48 c'est comme l'hôpital de Gaza.
01:05:50 Vous voyez ? Quand le Hamas
01:05:52 a accusé Israël, il y avait
01:05:54 500 morts.
01:05:56 Il y avait 500 morts quand ils ont accusé Israël.
01:05:58 Quand on s'est aperçu que c'était le djihad islamique,
01:06:00 il restait plus que 10 ou 15 morts. - Non, on s'est pas aperçu que c'était le djihad islamique.
01:06:02 - Non mais regardez,
01:06:04 regardez la différence, pourquoi ? Parce que ce qui
01:06:06 importe pour le peuple musulman,
01:06:08 c'est pas la victime, c'est savoir
01:06:10 si c'est un juif qui est derrière. Si c'est un juif qui est derrière,
01:06:12 ils seront tous derrière. - Quoi, vous voulez dire que les
01:06:14 musulmans sont antisémites de ne pas nature ? - Non, mais
01:06:16 c'est ce qu'on leur renseigne, regardez, ce monsieur, il travaille
01:06:18 avec Soral. Pourquoi il s'est rapproché de Soral,
01:06:20 à votre avis ? Pourquoi ?
01:06:22 - Vous le savez, vous allez m'expliquer ? - Répondez, répondez.
01:06:24 - Est-ce que Soral est antisémite ?
01:06:26 Il a été condamné 15 fois. Pourquoi vous vous rapprochez
01:06:28 de Soral ? - Attendez, je vais vous expliquer.
01:06:30 On revient sur moi.
01:06:32 J'ai écrit un premier livre, d'accord, "Occident Islam",
01:06:34 tome 1, sur ces genèses messianiques du sionisme.
01:06:36 Livre inattaquable sur le fond,
01:06:38 d'accord ? - Ah, bah lisez-le !
01:06:40 - Lisez-le, inattaquable. - C'est marrant.
01:06:42 Il y a long septembre dedans.
01:06:44 - Les antisionistes professionnels
01:06:46 n'ont jamais relayé ce livre.
01:06:48 Les pro-palestiniens
01:06:50 professionnels n'ont jamais relayé
01:06:52 ce livre. Qui est-ce qui l'a
01:06:54 relayé ? Vous avez "Media Press Info",
01:06:56 lié à Civitas,
01:06:58 vous avez quelques médias étrangers,
01:07:00 notamment l'Iran,
01:07:02 il y a des juifs qui vivent en Iran comme des juifs qui vivent au Maroc.
01:07:04 - Oui, oui. - On va dire que...
01:07:06 - Il ne reste plus 40 piles juives dans les pires arabes.
01:07:08 - Bon, il faut... Alors là, je suis désolé, on va
01:07:10 rendre l'antenne dans 1 minute 30.
01:07:12 Chacun parle de son actualité. Votre actualité,
01:07:14 cher, votre dernier livre,
01:07:16 parlez-nous un peu, vite fait, mais vraiment
01:07:18 30, 20 secondes. - Mon dernier livre,
01:07:20 pour titre "La guerre des Etats-Unis contre l'Europe et
01:07:22 l'avenir de l'État". - Où est-ce qu'on peut le trouver,
01:07:24 votre livre ? - On peut le trouver sur la librairie
01:07:26 de Lorient, la librairie Vincent,
01:07:28 sur thebookedition.com,
01:07:30 et d'autres librairies.
01:07:32 Amazon, etc. - Cher
01:07:34 Bruno Attal, votre
01:07:36 actualité ? - Moi, je n'ai rien à vendre, je me
01:07:38 bats pour l'intérêt des Français, pour l'intérêt des
01:07:40 Palestiniens et pour l'intérêt des Israéliens. Je n'ai rien
01:07:42 à vendre. - Merci à vous,
01:07:44 cher Bruno et
01:07:46 cher Youssef.
01:07:48 La semaine prochaine, vous aurez
01:07:50 un grand débat, Pierre Hilard,
01:07:52 Xavier Moreau, 10h30,
01:07:54 Pierre Hilard, Xavier Moreau, "Est-ce que
01:07:56 la Russie est un agent du mondialisme ?"
01:07:58 Merci à vous, passez une excellente journée et au prochain live !