• il y a 11 mois
Julien François était vendredi l'invité de « L'Équipe de Greg » sur la chaîne L'Équipe. L'entraîneur de l'US Thionville-Lusitanos, club de National 3 qui affronte l'OM dimanche (14h30) en 32es de finale de la Coupe de France, a évoqué la préparation et ses attentes avant ce « match de rêve ».

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Transcription
00:00 Nous allons parler de la Coupe de France parce que ce sont les 3 huitièmes de finale de la Coupe de France ce week-end avec l'entrée en liste des clubs de Ligue 1.
00:06 Et notamment on va parler de l'Olympique de Marseille qui affronte Thionville, ça va se jouer dimanche.
00:11 Alors on va d'abord avoir une petite présentation justement de Thionville qui est un club de N3.
00:16 Oui, club de l'Est de la France qui déroule en N3. Ils sont leaders de leur groupe, ils ont éliminé une Ligue 2 à tension danger pour l'Olympique de Marseille.
00:21 Ils ont éliminé le FC Annecy lors du tour précédent et qui ont déjà atteint les huitièmes de finale mais c'était il y a longtemps, en 1980.
00:27 Et nous avons un invité, on est ravis de le retrouver, c'est Julien François. Bonsoir Julien.
00:32 Ancien joueur pro notamment à Metz, au Havre, au Gazelec, on s'est bien connu en Ligue 2. Merci beaucoup d'être avec nous Julien.
00:38 Alors avant de commencer, on va peut-être voir les très belles images parce qu'on le sait à chaque fois quand il y a un tel écart entre deux clubs,
00:44 il y a souvent beaucoup de bonheur quand on apprend quel est l'adversaire.
00:47 Bonsoir à tous.
00:52 Et voilà, là on revoit les belles images.
00:54 Vous étiez extrêmement heureux, le club de Thionville donc qui affronte l'OM.
01:00 Ça sera dimanche, beaucoup de joie lorsque vous avez appris que l'OM serait votre adversaire.
01:06 Vous avez mis combien de jours pour revenir sur terre et vous dire bon OK, on est ravi de recevoir Marseille à Metz,
01:13 mais on a un match à jouer maintenant et on a envie de réaliser un deuxième exploit.
01:17 Parce qu'Adrien l'a dit, vous avez fait tomber Annecy au tour précédent.
01:21 Oui, c'est vrai. Pour ma part, j'en ai mis un petit jour.
01:25 Après, pour les joueurs, c'est sûr que c'est une autre dimension.
01:28 C'est un match de rêve mythique.
01:32 Dans notre chapeau, il y avait cette équipe de Marseille et je pense que tous les joueurs l'avoueraient.
01:38 Maintenant, il faut ce moment digne de rencontrer cet adversaire-là à Saint-Symphonien, dans un stade où il va y avoir 28 000 personnes.
01:45 Donc beaucoup de nouveautés pour des joueurs de ce niveau-là.
01:47 Mais en même temps qu'on vous l'avait dit, on fait une bonne saison.
01:49 On a des joueurs de qualité. On a vaincu depuis notre reprise le 14 juillet,
01:53 parce qu'on a perdu ni en préparation, ni en Coupe, ni en Championnat.
01:56 Donc aujourd'hui, il faut jouer le match et ça va arriver vite.
01:59 On fait les derniers réglages ce soir et après, rendez-vous dimanche.
02:03 On rappelle que vous avez entraînement un petit peu plus tard à 19h30.
02:06 Julien, on l'a dit, vous avez une grande carrière de joueur professionnel.
02:09 Vous avez joué face à l'Olympique de Marseille.
02:12 C'était lors d'un 16e de finale de Coupe de France en 2012.
02:15 Vous vous en souvenez forcément. Je pense que c'était lorsque vous étiez au Havre.
02:18 Vous les aviez poussés en prolongation les Marseillais.
02:20 Bon, finalement, ça s'était fini par une défaite 3-1.
02:23 Est-ce que vous en avez parlé à vos joueurs
02:25 ou est-ce que vous allez leur en parler avant le rendez-vous de dimanche ?
02:28 Oui, c'est vrai qu'on peut leur partager leur expérience.
02:32 Je dis "on" parce que Stéphane Barbiconi, qui travaille avec moi
02:36 et qui est un ancien joueur pro aussi, qui a joué beaucoup à Metz.
02:38 Donc on se sert de cette expérience-là pour un peu les décomplexer,
02:42 leur dire aussi qu'ils vont découvrir un environnement où, avec le bruit,
02:46 la foule, ils ne vont peut-être pas s'entendre à 5-10 mètres.
02:49 Après, c'est des mots et il faut vivre ce genre d'événement
02:53 pour se rendre compte de la complexité.
02:56 On sait que Marseille, c'est très fort.
02:58 On sait qu'ils ne vont pas nous prendre de haut
03:01 parce que j'ai entendu encore la convo de Gattuso
03:03 et ce n'est pas le genre de la maison, en tout cas dans son cas.
03:06 Mais on sait aussi que ce sont des tours qui sont des fois un petit peu casse-gueule
03:10 pour être un peu trivial pour les clubs pros
03:13 puisque nous, on a déjà pu être dans ces tours-là
03:16 où on a pu se faire ramasser par des équipes de niveau inférieur.
03:21 - Alors hier, nous étions avec le directeur sportif de Revell
03:24 qui croit en l'exploit face au PSG.
03:26 Vous aussi, j'imagine, vous y croyez.
03:28 Il doit y avoir une ambiance absolument dingue avant ce rendez-vous dimanche.
03:34 - Oui, forcément, on les prépare, on les mentalise pour gagner.
03:37 Après, comme je vous ai dit, on sait que c'est un peu David contre Goliath,
03:41 mais on va faire en sorte qu'au fil du match, le rapport de force s'équilibre
03:46 en espérant être nous dans un jour où tout le monde est à 100-120%
03:51 et que du côté de Marseille, ça soit un petit peu moins qualitatif
03:54 qu'il peut être en championnat ou en Europaly.
03:57 Après, le foot, c'est ça, c'est l'instant d'un match.
04:00 L'instant T, enfin l'instant I, pardon, c'est dimanche 14h30.
04:05 Donc après, après, aux joueurs de faire le boulot,
04:08 de ne pas avoir de regrets à la fin de ce match-là,
04:12 parce qu'après, ça doit rester une belle fête
04:14 et le sport doit sortir vainqueur de tout ça.
04:17 - Julien, vous m'aviez demandé si Ludovic Aubragnac est en plateau.
04:20 Je vous ai dit non, mais nous avons Bernard Lyons.
04:22 Je ne sais pas si c'est mieux, mais on t'excuse pour vous.
04:25 - Le remplaçant.
04:26 - Oui, Julien, bonsoir.
04:27 - Beaucoup de respect pour Bernard Lyons aussi.
04:29 - Bonsoir.
04:29 - Fayot.
04:31 - Oui, Julien, bonsoir.
04:32 Juste une petite question.
04:33 Vous allez jouer ce 32e de finale dans un contexte de Ligue 1,
04:36 puisque ça sera à Saint-Symphorien.
04:38 C'est un cadre qui va forcément convenir à Marseille.
04:41 Ça ne sera pas le traquenard dans des plus petits stades.
04:44 Est-ce que ça, pour vous, ça va être un désavantage ?
04:47 Et vous auriez peut-être préféré jouer dans des conditions
04:50 qui sont habituellement les vôtres ?
04:53 - Un désavantage peut-être.
04:55 C'est sûr que quand il y a eu ce tirage-là,
04:58 Marseille, vu la complexité au niveau sécurité et supporters,
05:02 on savait très bien qu'on n'allait pas jouer à Tionville.
05:04 On a eu peur de ne pas jouer à Metz,
05:05 vu que Metz reçoit Clermont ce soir.
05:08 Après, on a essayé de s'adapter.
05:09 On vous a dit, on leur les a prévenus.
05:11 Samedi matin, on a fait nos positions dans notre stade synthétique,
05:15 avec la sonneau à fond, avec des bruits de supporters
05:18 pendant un demi-temps, les chants de Marseille après.
05:21 Mais c'est vrai que les matchs où des fois les équipes professionnelles tombent,
05:27 c'est dans des terrains peut-être un peu plus étriqués,
05:29 sur des temps d'hiver où il neige, où le terrain est complètement mouillé.
05:34 Mais alors voilà, il faut jouer ce machin comme ça.
05:37 C'est aussi une belle récompense que de jouer dans un stade avec 28 000,
05:41 un terrain hybride et leurs familles, leurs amis dedans.
05:45 Donc voilà, après, on s'occupe surtout de nous.
05:48 Forcément, on a analysé Marseille.
05:49 On va encore faire une petite vidéo ce soir.
05:51 Mais après, c'est la Coupe et on sait que sur un match, tout est possible.
05:55 - Merci beaucoup, Julien.
05:56 On était ravis de vous retrouver.
05:57 Très bon match dimanche et très bonne saison
05:59 parce que vous envisagez évidemment la montée.
06:02 Régalez-vous dimanche lors de ce match face à Marseille.

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