• il y a 11 mois
Originaire de Franche-Comté, Pierre Sage, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais, espère jouer un mauvais tour à Pontarlier que son équipe affrontera ce dimanche en 32es de finale de la Coupe de France à Besançon.

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Transcription
00:00 Donc visiblement, ils n'ont pas encore ce statut de recruts.
00:04 Donc comme vous le savez, il y a des choses dans les tuyaux.
00:11 Effectivement, il y a quelque chose qui se passe, mais pour l'instant, ce ne sont pas des recruts.
00:17 Un peu comme les nôtres aujourd'hui, c'est-à-dire que les mêmes questions ont été évoquées, les mêmes sujets ont été évoqués.
00:24 Dans tous les cas, la ligne est la même par rapport aux objectifs,
00:29 c'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'équipe a besoin de marquer entre 18 et 19 points,
00:33 ce qui correspond à six victoires et un match nul si on est sur le schéma à 19 points.
00:39 Et donc, du coup, ça demande de faire une deuxième partie de saison qui sera plus riche en points que la première.
00:47 Donc l'idée, c'est de faire une deuxième partie de saison de meilleure qualité que la première en termes de rendement.
00:52 Et on a bien resitué cette chose là, c'est-à-dire que ce qui s'est passé avant la trêve,
00:57 le fait de cumuler neuf points avec les trois victoires, nous crée cette possibilité là,
01:03 mais ne veut pas dire que tout est fini et qu'on est déjà aux portes de notre objectif.
01:09 Non, non, l'objectif, il est encore loin et il va falloir beaucoup de travail pour l'atteindre.
01:13 Et donc, la notion de travail et la notion d'engagement ont été les deux notions fortes de cette intervention qui a duré au final que quelques minutes.
01:21 Je ne pense pas parce qu'au final, la volonté était double.
01:27 La première, c'était de renforcer l'équipe pour avoir plus de ressources et plus de possibilités, plus de variété dans notre jeu.
01:33 Donc il y avait déjà cette volonté là.
01:36 Et la deuxième volonté, c'était aussi de laisser les joueurs dans un état de confiance par rapport à leur poste,
01:43 c'est-à-dire ne pas doubler, tripler forcément des postes où il y avait de la satisfaction, on va dire.
01:50 En tout cas, la nécessité de laisser les joueurs dans cette logique là.
01:53 Et donc, les deux logiques que je viens de vous évoquer, elles sont portées par le club au final.
01:57 Elles ne sont pas les miennes, elles ne sont pas celles d'un directeur sportif.
02:01 Et c'est une logique de club.
02:03 L'objectif, c'est de prendre les matchs les uns après les autres.
02:05 De toute façon, en Coupe de France, on n'a pas le choix.
02:07 Et si tu veux vivre le suivant, tu as surtout intérêt à gagner le précédent.
02:11 Donc au match, le match, pareil, même logique,
02:14 mais pas de vision sur un quart de finale, une demi-finale, une finale.
02:20 On n'est pas aujourd'hui dans une situation où on a suffisamment de garantie pour avoir des objectifs très élevés.
02:28 On est assez conscient de notre situation, on est assez conscient de ce qu'on est capable de faire au quotidien.
02:33 Et je pense que tout le monde doit vivre à ce rythme là.
02:35 Ma position est assez claire par rapport à ça.
02:38 Lorsque la Coupe de France vient en lieu et place du championnat
02:42 et que le rythme des matchs reste d'un match par semaine,
02:46 on pourrait envisager de faire tourner.
02:48 Mais l'idée, c'est de préparer l'équipe, toujours préparer l'équipe, toujours renforcer l'équipe.
02:54 Après, la logique sera un peu différente lorsque les tours de Coupe de France viendront en semaine,
02:59 si tant est qu'on soit encore dans cette compétition là.
03:04 On va être dans l'idée de continuer ce qu'on a amorcé et de continuer notre process.
03:12 Tant qu'on est très clair sur le fait que c'est le match présent qui compte
03:16 et dès que celui-ci est fini, on se met focus sur le suivant,
03:20 je pense que ce n'est pas énergivore.
03:23 Pour l'instant, on est au stade de la préparation,
03:25 donc on n'a pas assez d'expérience commune pour sentir ces éléments-là, cette ambiance-là.
03:32 Mais je pense que le premier match va nous plonger dans l'ambiance de ce qu'est la Coupe,
03:37 notamment dans un contexte à Besançon, face à toute une région,
03:43 puisque l'ensemble des francs comptois dont je fais partie sera rallié à cette cause-là.
03:50 Mais malheureusement, il y aura un traître parmi eux et j'espère être celui-ci.
03:55 Je connais assez bien cette équipe puisque c'est un club que j'ai rencontré par le passé.
04:00 La logique reste à peu près la même.
04:02 C'est une équipe qui a beaucoup d'engagement, une bonne organisation,
04:06 qui est capable de créer des surprises, elle l'a déjà fait par le passé,
04:12 et qui a toujours une logique de ne jamais baisser les bras.
04:15 Donc à nous de faire en sorte que le match soit le plus positif pour nous
04:22 et le plus rapidement possible,
04:24 de manière à faire en sorte que l'adversaire ne prenne pas conscience au fur et à mesure du temps de jeu
04:29 et voie quelque part le bout du tunnel se dessiner petit à petit.
04:35 Ça doit être un match qui doit être difficile pour eux,
04:37 et à nous de faire en sorte qu'il soit difficile.
04:39 C'est aussi un peu difficile par rapport aux clubs amateurs, ces choses-là,
04:44 puisqu'ils aiment bien jouer chez eux, mais c'est le jeu.
04:48 De toute façon, ils ont réussi à remplir le stade, donc c'est bien que ça peut marcher aussi comme ça.
04:53 Mais aujourd'hui, l'état de la pelouse est plutôt correct.
04:57 Ça va nous permettre de jouer dès le début du match.
05:01 Mais on connaît aussi les conditions qui évoluent dans cette saison.
05:04 Donc c'est pour ça que le début du match va être très important,
05:07 de manière à construire un peu ce qui va se passer ensuite et ne pas avoir à le subir.

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