Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur les Voeux aux Français par Emmanuel Macron.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur des grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 - Europe 1 - Pascal Praud et vous. 11h47, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1 et vous réagissez au 01.80.20.39.21.
00:08 - Les voeux d'Emmanuel Macron, c'est vrai qu'ils m'ont surpris parce que le visuel est plus fort toujours que ce qui se dit en télévision du moins.
00:20 - En radio, c'est différent ! Et quand j'ai vu ce visuel où j'avais l'impression qu'il y avait des serviettes qui séchaient au fond du jardin, ça m'a surpris.
00:33 Tout de suite j'ai vu, mais qu'est-ce que c'est que ce... alors c'était le drapeau, je ne savais même pas quel drapeau était-ce et qu'on m'a dit après que c'était les drapeaux des Jeux Olympiques
00:42 mais l'œil n'était que sur ces drapeaux et puis ce pauvre arbre des plumeurs, évidemment c'est l'hiver bien sûr, mais on avait peut-être du mal à accrocher sur le fond au moins au début de l'allocution.
00:55 Alors les voeux d'Emmanuel Macron, il promet de rétablir l'autorité partout où elle manque, est-ce que vous y croyez vraiment ?
01:00 On va être avec Jean-Christophe Couvy qui est secrétaire national d'unité SGP Police FO, mais peut-être avant on peut écouter un ou deux passages, Emmanuel Macron lors de ses voeux dimanche soir.
01:11 Même si les premiers changements sont visibles, je sais que vous voudriez que nous fassions plus et plus vite et c'est pour atteindre cet objectif que l'année 2024 doit avant tout être une année de détermination, agir, agir encore dans l'intérêt de la nation.
01:29 Nous serons déterminés à agir pour l'école, l'enfance et l'éducation afin de rétablir le niveau de nos élèves, l'autorité de nos professeurs et la force de notre enseignement laïque et républicain.
01:41 Après le réarmement économique, le réarmement de l'État et de nos services publics, il nous faudra ainsi engager notre réarmement civique.
01:49 – Autre passage que je voulais vous faire écouter c'est Luc Ferry qui était l'ancien ministre de l'éducation nationale, il était l'invité de Sonia Mabrouk ce matin.
01:58 "Rétablir l'autorité partout", dit Emmanuel Macron, Luc Ferry, y croit-il ?
02:02 – Non, non, j'y crois pas un millième de seconde, je pense que la loi immigration dont on a énormément parlé ne servira à peu près à rien,
02:10 parce que les deux sujets majeurs c'est la non-application des OQTF, donc des obligations de quitter le territoire français, qui ne sont pas appliquées à 93%, vous le savez,
02:20 et le deuxième sujet majeur c'est le détournement du droit d'asile, voilà, et donc c'est pas une question de loi, c'est une question de courage politique.
02:29 – Et sans doute beaucoup de gens partagent-ils l'avis de Luc Ferry.
02:32 Je voudrais vous faire écouter également Sabrina Agresti Roubach, elle est secrétaire d'État en charge de la citoyenneté de la ville.
02:39 Elle était sur BFM.
02:41 – Les français ont besoin de fermeté, d'autorité, c'est ce qu'ils nous demandent, vous savez, il suffit juste de se balader,
02:46 de prendre une heure dans sa journée et aller parler aux gens de l'avis de tous les jours,
02:50 comme moi je le fais, comme tout le monde le fait, pour comprendre que l'autorité est vraiment le vœu des français.
02:55 Donc non, le président de la République ne fait pas des vœux plutôt à droite ou plutôt à gauche, non, il fait des vœux aux français, il a raison de s'adresser à eux.
03:01 – Avant d'être en direct, je vous le disais avec Jean-Christophe Couville, c'est bien d'écouter des voix différentes, des voix politiques,
03:07 mais pas que, je vous propose d'écouter Marie-Hélène Thoraval, elle est maire d'Ile-et-Loire-de-Romand-sur-Isère,
03:12 vous la connaissez, elle était intervenue évidemment dans l'affaire dramatique de Crépole,
03:16 elle était ce matin sur CNews, écoutons-la.
03:19 – Au regard du nombre de soutiens que j'ai reçus, et quand les gens vous écrivent, vous disent "ne lâchez rien",
03:25 finalement, quelque part, ça interroge, c'est-à-dire que les gens se sentent complètement démunis aussi.
03:32 – Et puis enfin Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, il a parlé de nuit calme,
03:36 et ses propos parfois ont effectivement heurté le public, parce que c'est vrai que ça aurait pu être pire, comme dit l'autre,
03:44 c'est vrai qu'il y a aussi beaucoup d'incidents souvent dans la nuit, je pense à Berlin, dans d'autres capitales,
03:49 mais je rappelle quand même qu'il y avait 100 000 personnes, 100 000 forces de l'ordre,
03:53 c'est un tiers des forces de l'ordre qui étaient sur le terrain,
03:56 donc heureusement qu'avec 100 000 personnes, on arrive quand même à contenir les choses.
04:00 Écoutez Gérald Darmanin.
04:02 – C'est 10% de véhicules brûlés en moins par rapport à l'année dernière,
04:05 l'année dernière c'était déjà 20% en moins par rapport à l'année d'avant, donc 745 véhicules brûlés,
04:11 c'est beaucoup moins de policiers et gendarmes blessés, 40% de policiers et gendarmes blessés en moins,
04:16 il y a une quarantaine d'agents blessés très légèrement dans leurs interventions,
04:20 donc nous avons évidemment aussi beaucoup d'interpellations, 380 interpellations,
04:25 sur l'ensemble du territoire national, mais c'est aussi 10% d'interpellations en moins par rapport à l'année dernière,
04:31 donc c'est une nuit de la Saint-Sylvestre qu'on pourrait qualifier de calme.
04:34 – Jean-Christophe Couvier est donc avec nous, vous voyez,
04:37 nuit de la Saint-Sylvestre qu'on peut qualifier de calme,
04:39 il est secrétaire national UNITÉ, SGP, Police FO.
04:42 D'abord M. Couvier, bonne année à vous, et au-delà de vous, bonne année à tous les policiers,
04:47 parce que vous étiez 100 000 sur le terrain le 31 décembre,
04:50 nous étions bien au chaud, dans nos familles, avec nos amis, en train de réveillonner,
04:55 et il y a un flic, moi j'aime bien le mot flic, il y a un flic sur trois,
04:59 qui était sur le terrain pour assurer la sécurité des Français.
05:03 Eh bien bonne année à vous, parce que c'est pas facile d'être sur le terrain,
05:07 vous partez parfois le matin, et je veux pas dire que vous ne savez pas si vous allez revenir le soir,
05:11 mais vos familles vous inquiètent, on a pris conscience ces dernières années
05:15 de la difficulté de ce métier de policier, donc c'est bien de le dire en début d'année.
05:19 Est-ce que vous partagez, M. Couvier, bonjour, est-ce que vous partagez l'avis de Gérald Darmanin,
05:23 est-ce que vous diriez que la nuit a été calme, la nuit du 31 décembre ?
05:27 Alors déjà merci, et moi aussi les meilleurs voeux à tous mes collègues,
05:30 qui justement ne sont pas avec leur famille le soir des réveillons,
05:34 pour permettre aux citoyens de passer de très bons moments,
05:37 et de très beaux moments de joie, vous avez raison de le souligner.
05:41 Partager, écoutez, c'est toujours bien quand il y a une recrudescence,
05:45 une baisse des voitures brûlées, néanmoins 745 voitures, c'est toujours trop,
05:51 c'est toujours trop pour toutes les victimes, moi je pense que c'est aussi pour eux,
05:55 parce que c'est leur outil de travail, souvent, c'est souvent d'ailleurs dans des endroits
05:58 où il n'y a pas beaucoup d'argent, et en fait ces personnes-là sont les aides à double titre,
06:02 donc c'est bien de s'améliorer, je ne me gargariserai pas,
06:07 et je reste très prudent, parce qu'il ne faut pas s'habituer à ça malheureusement.
06:11 - Est-ce que vous trouvez que pour celui qui brûle des voitures,
06:16 qui peut être en garde à vue à l'instant auquel on parle,
06:20 est-ce que ça sera toujours intéressant de voir les sanctions judiciaires
06:24 qui seront prises contre lui ? Est-ce que vous trouvez que ces sanctions
06:27 sont à la hauteur de ce que ces délinquants peuvent produire ?
06:31 - Alors, il faut analyser effectivement les chiffres,
06:35 et je trouve qu'il y a un manque de transparence, et on voit bien que d'un côté
06:37 il y a la publicité du ministre de la Justice qui dit qu'on n'a jamais été autant "sanctionnés",
06:42 les prisons sont pleines, mais en fait il faut un peu apporter une nuance.
06:47 Si les prisons sont pleines, déjà il y a un quart de prisonniers qui ne sont pas français,
06:51 donc on a quand même des étrangers, je ne cible pas une nation plutôt qu'une autre,
06:56 on a quand même un prisonnier sur quatre qui n'est pas français,
06:59 et après, j'allais dire, quand on arrive en prison, c'est le bout de la chaîne judiciaire.
07:03 C'est-à-dire que si on avait peut-être été en prison un peu plus avant, avec des petites courtes peines,
07:08 eh bien, effectivement, on ne saturerait pas les prisons.
07:12 Or, aujourd'hui, on attend d'avoir 30, 40 faits à son encontre pour être condamné à de la prison ferme.
07:17 Et donc forcément, quand on attend aussi longtemps, et quand on est condamné à de la prison ferme,
07:21 c'est des prisons souvent qui font des sanctions de longue peine,
07:25 et donc c'est pour ça que ça sature aussi les prisons.
07:27 Donc il faut être actif beaucoup plus tôt, et ça c'est la justice qui doit avoir aussi plus de moyens,
07:32 pour réagir, et j'allais dire rétablir la confiance, notamment avec la chaîne judiciaire.
07:39 Et on voit bien que ça fait 20 ans qu'on a une politique pénale qui est désastreuse,
07:42 et on voit bien aujourd'hui qu'on en paye le prix.
07:44 - Désastreuse, dit-tu ?
07:46 - Oui, désastreuse, oui, parce que je pense que l'autorité, puisqu'on parle de ça,
07:49 elle est légitime que si elle est reconnue.
07:51 Or, aujourd'hui, on voit bien qu'il y a une partie de la population française
07:54 qui ne reconnaît pas du tout cette autorité.
07:56 Pourtant, on a l'impression d'ailleurs de regarder les refus d'obtempérer.
08:01 En fait, il y a une partie de la population qui ne veut pas se soumettre à la loi,
08:05 qui est légitimement adoptée.
08:07 Voilà, donc aujourd'hui, on est presque obligés de négocier avec chacun,
08:10 c'est le "moi" contre le "nous".
08:12 Je reste dans ma bulle, je fais ce que je veux, et de toute façon,
08:14 l'autorité, je ne la reconnais pas, et donc je me replie sur moi, quelque part.
08:18 Et regardez aujourd'hui nos parents, si les parents, c'est la première fois que les parents,
08:22 ils ont une génération où, justement, les réseaux sociaux ont pris le dessus.
08:26 Ils se battent tous les jours, tous les jours, c'est des conflits avec les jeunes,
08:29 pour se battre justement contre TikTok, Snapchat, etc.
08:33 - Oui, mais c'est aussi aux parents de faire le travail.
08:37 Géraldine, qui a une... - On fait le travail, mais...
08:40 - ...comment 10 jours, 12 jours, vous avez eu avec vous...
08:43 - Ma fille, tout à fait, exactement.
08:45 - Et là, vous n'étiez pas au travail pendant cette période-là,
08:47 donc vous avez pu voir comment elle évolue.
08:50 - Comment elle évolue, comment...
08:51 - C'est une addiction, les réseaux sociaux, bien sûr,
08:54 mais c'est aux parents de leur faire faire du sport.
08:57 M. Kouvi, on le sait bien, un enfant...
09:01 Le sport, c'est formidable, voilà.
09:03 Le sport, c'est l'énergie, c'est la compétition,
09:06 c'est une manière d'entrer dans la vie en collectivité.
09:12 Donc, moi, je suis un adepte forcené de faire faire du sport aux jeunes gens.
09:18 - C'est important.
09:19 - Oui, moi, je suis rugbyman, donc je ne vais pas vous dire le contraire,
09:22 et je sais que ma fille fait du foot, vous voyez, même mes filles...
09:24 - Oui, mais à quel âge votre fille ?
09:26 - Il y a une... Ma fille, elle a 12 ans.
09:28 - Quand elle est sur un terrain et quand elle s'entraîne,
09:30 elle n'est pas sur TikTok.
09:32 - Je peux vous dire que moi, je vois tous les bénévoles du football
09:36 dans un petit village, je peux vous dire qu'ils font un travail formidable
09:39 parce qu'ils ont beaucoup d'enfants qui sont justement livrés à eux-mêmes,
09:42 qui sont oisifs, et les clubs de sport, ça fédère autour, justement,
09:46 et ça donne des lignes de vie.
09:47 Et ça, c'est hyper important, c'est très important
09:49 que les enfants soient encadrés, et c'est ce qui leur manque aujourd'hui.
09:52 Et effectivement, aujourd'hui, les enfants, ils s'élèvent tous seuls
09:54 avec des TikToks et compagnie, où il n'y a pas de filtre,
09:57 où on leur amène, on a l'impression que tout ce qui sort du téléphone,
10:00 c'est la vérité, il n'y a pas de contradiction,
10:03 et je peux vous dire que les parents, ils dégustent,
10:05 parce que les parents, tous les jours, c'est une lutte quotidienne
10:08 pour justement, j'allais dire, essayer d'enlever ces téléphones des enfants.
10:13 C'est terrible, moi, je les vois autour de moi,
10:15 et ça touche toutes les couches sociales.
10:16 - Je suis d'accord.
10:17 - On vous a raconté la vérité.
10:18 - Merci vraiment, en tout cas, M. Kouvi, vraiment, merci d'être intervenu.
10:21 Je rappelle que vous êtes secrétaire nationale unité SGP Police FO.
10:26 Bonne année vraiment à tous les policiers de France qui nous écoutent.
10:30 Ceux qui ont travaillé, par exemple, le 31 décembre,
10:32 aujourd'hui, ils ne travaillent pas.
10:34 Le premier, il ne travaille pas le lendemain.
10:36 - Alors, normalement, il ne travaille pas le lendemain,
10:38 mais après, vous savez, on est à fuite tendue,
10:39 et on va avoir 2024, ça va être l'année de tous les dangers,
10:42 et je peux vous dire que les JO, malgré la communication positive
10:47 de notre ministère, je peux vous dire que ça crée beaucoup, beaucoup d'inquiétudes.
10:50 - Oui, alors ça, c'est encore autre chose, mais forcément.
10:53 - On ne voit pas forcément tous au rendez-vous si ça continue.
10:56 - Bon, bah, merci, en tout cas, et bonne année à vous.
10:58 Et à 11h58, nous allons marquer une pause.
11:00 Émilie Dez, avec sa jolie voix éraillée, va nous retrouver.
11:06 Et voilà, à tout de suite.
11:08 - Et vous réagissez au 01.80.20.39.21, d'11h à 13h.
11:12 Vous écoutez Pascal Proévou sur Europe 1.
11:14 - Macron.
11:17 - Europe 1, 11h, 13h, Pascal Proé, et vous ?
11:21 - Et avec vous, les réactions de 11h à 13h sur Europe 1, au 01.80.20.39.21.
11:26 - Et si vous nous rejoignez sur Europe 1, soyez les bienvenus pour cette deuxième heure.
11:30 On va parler d'Emmanuel Macron, nous parlerons également de la folie des tribunes sur Depardieu.
11:34 Si vous voulez faire parler de vous, si vous êtes un artiste pas trop connu,
11:37 ou si vous êtes une personnalité oubliée, vous faites une tribune sur Depardieu.
11:42 Comme ça, ça marche à tous les coups, c'est une manière de se faire un peu de pub.
11:45 Vous dites du mal de Depardieu, ça marche à tous les coups.
11:48 Nous sommes avec qui, Christian ? Bonjour Christian.
11:51 - Bonjour à tout le monde, Pascal, et meilleur vu à tous.
11:56 - Et bien, qu'est-ce qu'il faut vous souhaiter, Christian ?
11:59 - Moi, j'attends ma retraite, donc voilà, que je sois bon.
12:02 - Quel âge vous avez, Christian ?
12:04 - Je vais être à 62 ans au moins.
12:06 - 62 ans, vous êtes commercial, vous habitez Narbonne, je reconnais votre voix,
12:11 vous nous appelez régulièrement.
12:13 Ça fait combien de temps que vous travaillez, Christian ?
12:15 - 45.
12:16 - 45 ans ?
12:18 - Eh oui, depuis l'âge de 17 ans.
12:20 Et Macron, il a trouvé le moyen de me prolonger d'un trimestre.
12:23 - Oui, remarquez qu'on a travaillé 45 ans, on peut travailler un trimestre en plus, ça va pas.
12:28 - Mais bon, à un moment donné, il faut laisser l'impasse aux autres.
12:32 C'est bon, 45 ans, je crois que j'ai fait ma part.
12:34 - Mais vous êtes commercial, vous avez toujours été commercial ?
12:37 - Non, non, non, non, non, non, j'ai été militaire de carrière pendant 11 ans,
12:40 et après, je suis rentré dans le domaine du commerce.
12:42 - Alors quand on est militaire de carrière pendant 11 ans, on a déjà une première retraite, peut-être ?
12:46 - Absolument pas, il faut avoir fait 15 ans et 6 mois.
12:48 - Mais pourquoi vous n'êtes pas resté 15 ans et 6 mois, alors pourquoi vous êtes parti au bout de 11 ans ?
12:52 - Je crois qu'il valait mieux.
12:54 - Pour vous ou pour l'armée française ?
12:56 - Non, j'ai tout simplement pété un plomb, et puis j'ai mis sur la gueule à mon commandant d'unité, et puis voilà.
13:03 - Ah oui, ça c'est effectivement...
13:05 - Donc j'ai préféré démissionner.
13:07 - Ça c'est pas ce qu'il faut faire.
13:09 Et vous êtes commercial dans quel domaine aujourd'hui ?
13:11 - Dans tout ce qui est chimio-technique.
13:13 - Est-ce que vous avez calculé votre retraite ? Sans doute, puisque là, elle est imminente la retraite.
13:18 Elle est quand ? Elle sera en 2024 ?
13:20 - Elle sera le 1er avril.
13:22 - Ah bon, attendez, alors vous nous appellerez là le jour de la retraite, j'espère ?
13:27 - Vous fêtez ça ?
13:28 - Ah ben, j'espère. J'espère, l'Europa me fera peut-être un cadeau.
13:32 - L'Europa peut vous faire un cadeau, effectivement, parce que, alors je vais vous dire, vous faites quelle taille en chemise ?
13:38 (Rires)
13:42 - J'ai une idée.
13:44 - Je fais UL.
13:45 - Ah ben là, c'est la même taille, parce que M. Boubouk, il est très généreux,
13:48 et il a reçu deux chemises, donc c'est comme il n'a besoin que d'une.
13:52 Lablemar, il ne l'a pas encore portée.
13:54 - Ouais, mais moi je fais du S. Vous ne passerez pas, Christian, si je peux me permettre.
13:58 - Je vais être un petit peu serré, je vais prendre une aissielle de Pascal.
14:01 - Il y a vos chemises Pascal, sinon ?
14:03 - Ah ben si vous voulez, moi...
14:05 - Eh ben je prends l'engagement.
14:08 - On l'a déjà fait. Vous êtes fournisseur, maintenant.
14:12 - Je suis fournisseur en chemise.
14:14 (Rires)
14:15 - J'imagine que là, tous les calculs sont faits pour la retraite.
14:18 Vous savez précisément combien vous allez toucher de retraite.
14:21 - Oui, tout à fait, j'ai été cadre commercial toute ma carrière, donc j'aurai une retraite, je dirais, assez bonne.
14:30 - Une retraite assez bonne, c'est entre 2 et 3 000 euros ?
14:33 - Je vais être sur une base de 2 400.
14:36 - 2 400 net ou brut ?
14:38 - Net.
14:39 - Ah ouais, c'est pas mal. Donc 2 400 euros net, c'est pas mal.
14:43 Et quand vous avez 62 ans, j'imagine que la maison est payée, peut-être, à 62 ans ?
14:48 - Tout est payé, maison, voiture, on n'a pas de...
14:51 À part, je veux dire, les factures d'électricité, de gaz, d'eau, on a quoi.
14:56 - Et donc ça sera de l'argent...
14:57 - On a quand même des trois enfants, et puis il faut les aider un petit peu.
15:01 - Ah oui, ça faut les aider. Par exemple, à Noël, à quel âge ils ont, les enfants ?
15:05 - Alors, 17 ans, 21 ans et 23 ans.
15:08 - La difficulté, c'est quand on a un enfant étudiant, qu'il faut accompagner, s'il n'est même pas dans la même ville que vous,
15:14 et que là, ça coûte au minimum 500, 700, 1 000 euros.
15:21 - Tout à fait.
15:22 - Donc là, je ne sais pas, ceux qui ont 21 et 23, ils sont où ?
15:27 - Ah, ben, ils ont quitté le Nid, ils font leur vie, ils travaillent, et donc pour eux, tout va bien.
15:33 - Ah, donc ça c'est bien. Et celui... Donc il en reste un qui a 17 ans ?
15:37 - Voilà, 17 ans, il passera le bac cette année, et puis après, on verra ce qu'il va faire.
15:42 - Bon, vous nous avez... Alors, je parle évidemment, comme toujours, je fais plein de digressions,
15:46 mais en fait, vous nous avez appelé pour Emmanuel Macron.
15:49 - Oui, tout à fait.
15:50 - Et vous avez été intéressé, satisfait de ce qu'il a dit ?
15:54 - Ah, vachement, vachement. Non, ce que j'apprécie chez lui, c'est son autosatisfaction.
15:59 Voilà, donc c'est quelqu'un qui est très très content de lui, il en a rien à faire des Français,
16:05 de la situation dans laquelle il les a mis, et donc voilà, donc il fait de l'autosatisfaction,
16:12 il passe les lois, je veux dire, sous forme de 49.3, comme ça au moins il n'est pas embêté,
16:17 et puis, ben, il met tout le monde dans la merde, voilà.
16:20 Donc, il fait des choses, je veux dire, contre l'avis des citoyens,
16:27 et donc voilà, il passe les lois en force, il en a rien à faire.
16:31 - Moi, je suis souvent très critique sur Emmanuel Macron, mais quand vous dites "il a mis le pays",
16:37 est-ce que vous lui donnez quand même quitus, acte, qu'il n'est pas le seul,
16:44 et que depuis des années, des choses se sont mises en place, un certain climat,
16:48 notamment sur l'autorité, sur le travail également ?
16:51 - Il y a beaucoup de choses à revoir, notamment même sur le plan de la justice, d'accord ?
16:57 Beaucoup de choses qui ont été laissées, je veux dire, à l'abandon par les précédents, vous avez raison,
17:01 mais lui, il n'a rien fait pour redresser la barre.
17:04 - Redresser la barre, par exemple, vous dites que vous n'étiez pas d'accord avec les retraites,
17:08 mais peut-être faut-il remettre la France à plus travailler ?
17:12 - Non non non, il faut arrêter un peu les conneries, et arrêter de dire que les Français sont des feignants, d'accord ?
17:19 Les Français sont des travailleurs, les Français sont productifs,
17:23 c'est même peut-être, ils font partie des plus productifs en Europe,
17:27 donc il faut arrêter de dire un petit peu des conneries,
17:30 et moi ce qui m'agace surtout, c'est quand on fait la comparaison avec les autres pays d'Europe, d'accord ?
17:36 Donc ça c'est un petit peu du grand n'importe quoi.
17:40 Je vais vous donner un exemple simple, si on prend par exemple, on fait la politique sur le tabac,
17:44 on augmente le tabac, je suis pumeur, d'accord ?
17:46 Donc je vous parle de ça, et j'habite très près de l'Espagne.
17:49 Quand je regarde le prix du paquet de cigarettes que j'achète en France,
17:53 donc je le paye un peu plus de 15 euros en France,
17:56 en Espagne, je le paye 6,50 euros le même paquet de cigarettes, d'accord ? 6,50 euros.
18:02 Et je suis désolé, quand on me dit que c'est pour lutter contre le tabagisme,
18:06 que ce soit en Espagne, que ce soit en Suisse, que ce soit au Luxembourg, que ce soit en Andorre,
18:10 que ce soit en Belgique, les gens ne meurent pas plus du cancer, du fumeur, qu'en France.
18:16 Donc ça c'est la fausse excuse, et c'est de l'enfumage, c'est le cas de le dire,
18:20 c'est la poudre aux yeux qu'on balance aux gens.
18:22 Donc pour l'alcool, pour tous les problèmes, pour tous ces trucs-là,
18:26 c'est exactement la même chose, c'est exactement la même situation, d'accord ?
18:30 Quand il s'agit d'augmenter les retraites, on prend l'exemple de tous les pays européens,
18:36 oui, mais ils sont à 65 ans, 67 ans, etc.
18:39 Par contre, quand on regarde le prix du tabac, ou le prix des produits de consommation des Français,
18:44 eh bien là, on ne compare pas nos tarifs avec les pays européens.
18:48 Et ça, c'est un peu se foutre de la gueule du monde.
18:51 Voilà ce que je reproche à nos gouvernements.
18:54 J'entends bien, mais bon, c'est un exemple très précis, très pointu,
18:58 et on peut, pourquoi pas, effectivement, vous rejoindre.
19:03 Après, vous ne pouvez pas, me semble-t-il, balayer d'un trait comme ça,
19:08 lorsque j'ai dit qu'il fallait remettre la France au travail,
19:12 peut-être qu'il faut que nous travaillions plus.
19:14 Peut-être pas tout le monde, durant la retraite, on l'avait dit,
19:17 ceux qui font des métiers pénibles peuvent peut-être partir plus tôt, bien sûr,
19:21 mais ceux qui font un métier qui est moins pénible,
19:23 et je pense à l'administration parfois,
19:25 tu peux peut-être prolonger de quelques mois ou de quelques années.
19:31 C'est vrai qu'en Italie, en Allemagne, les gens travaillent plus que nous.
19:34 En tout cas, ils prennent leur retraite plus tard.
19:37 Parce que les chiffres, c'est très compliqué de dire qu'ils travaillent plus,
19:41 et on a parfois des chiffres contrariés.
19:43 - Si on veut lutter contre le chômage, d'accord,
19:46 donnons la possibilité à nos jeunes, déjà, d'étudier correctement,
19:49 et puis de pouvoir obtenir les diplômes qu'il faut,
19:52 pour pouvoir nous remplacer, nous, les anciens, sur le terrain.
19:56 Donc ça, c'est une première des choses.
19:58 Et à partir de là, on s'approchera plus facilement du plein emploi,
20:04 comme ils appellent.
20:05 Donc ça, c'est une première des choses.
20:07 Donc laissons les gens partir à la retraite,
20:10 à un âge où on va pouvoir profiter de la retraite tant qu'on est en bonne santé,
20:14 parce que j'en connais beaucoup qui, à l'âge de 60, 65 ans, tombent malades,
20:19 malheureusement, et souvent ne s'en remettent pas.
20:21 Donc laissons à ces gens-là profiter du peu de temps qui leur reste,
20:26 et donnons la possibilité aux jeunes d'avoir leur premier emploi.
20:30 Voilà, tout simplement.
20:32 Donc après, à partir de là, à partir du moment où on va donner à ces jeunes
20:36 la possibilité de nous remplacer, non seulement on va lutter contre le chômage,
20:40 mais on va également avoir des cotisants qui vont permettre
20:43 de pouvoir payer la retraite des anciens.
20:45 Donc c'est aussi simple que ça.
20:47 - Christian, en tout cas, Christian nous appelait,
20:49 vous êtes sur Europe 1, il est 12h13, et Christian sera en retraite le 1er avril,
20:53 il a 62 ans, ça fait 45 ans qu'il bosse, et il aura 2400 euros net de retraite,
20:58 ce qui est intéressant, évidemment, lorsqu'on a déjà payé sa maison
21:03 et payé beaucoup de choses.
21:04 Je vous remercie grandement, Christian, et puis ce serait bien
21:07 que vous nous appeliez au moment de la retraite,
21:10 parce que vous n'avez pas peur du grand vide, de passer d'une activité XXL
21:13 à quelque chose de plus lent, forcément.
21:17 - Oui, mais quand on a plein de projets, il n'y a pas de souci.
21:20 - Qu'est-ce que vous avez comme projet, par exemple, vous faites du sport peut-être ?
21:23 - Non, je vais faire du bénévolat, notamment auprès de l'ASP1,
21:26 je vais faire également, ici on a des soucis d'incendie,
21:29 donc je vais faire de la vigie incendie en bénévolat aussi,
21:32 et puis après j'ai pas mal de bricolage à faire à la maison,
21:34 et puis après aussi m'occuper peut-être d'aller faire
21:37 deux, trois bricoles chez les enfants.
21:39 - Et votre amoureuse ou votre femme ?
21:42 - Elle a 10 ans de moins que moi, donc il va falloir qu'elle travaille plus longtemps.
21:45 - Et elle est contente de vous avoir à la maison tout le temps ?
21:48 Parce que parfois, quand on est en retraite, comme ça,
21:51 il y a une petite inquiétude, comment va-t-il être ?
21:54 Est-ce qu'il va pouvoir s'acclimater à ce nouveau rythme ?
21:59 - Voilà, tout à fait, l'inquiétude s'installe, mais bon,
22:02 elle voit que je me lance dans des projets, donc ça la rassure un peu.
22:06 - Et elle, elle va bosser pendant que vous, vous serez à la maison ?
22:09 - Voilà, tout à fait, le bonhomme au bistro et la femme au boulot.
22:12 - Ça va très bien !
22:14 - Ça, ça va être la... Elle fait quoi, votre épouse ?
22:17 - Elle est secrétaire de mairie.
22:19 - Ah oui, donc effectivement, c'est un job où il y a pas mal de choses à faire, pour le coup.
22:24 - Ah ben, elle est la secrétaire du maire de la commune, donc forcément, c'est...
22:27 - Elle est prise, après...
22:29 - Elle a beaucoup de travail.
22:32 - Bon, ben écoutez, merci, bonne année à vous deux,
22:34 et puis bonne année à les trois enfants, c'est les trois enfants que vous avez eus ensemble ?
22:38 - Oui, tout à fait, ça fait 25 ans qu'on est ensemble.
22:41 - Ah non, mais bon, je pose plein de questions indiscrètes,
22:43 j'oserais même pas les poser dans la vraie vie,
22:45 mais c'est vrai que c'est sympa de traverser la vie avec la même femme
22:51 et d'avoir trois enfants et de les accompagner comme ça.
22:54 Je trouve que c'est des choses qui peuvent rendre heureux.
22:57 - Absolument, mais on l'est, tout à fait.
22:59 - Eh ben merci vraiment, merci Christian.
23:01 - J'attends la chemise, Pascal.
23:03 - Ah ben alors là, tombez la chemise !
23:05 - La chemise, tombez la chemise, tombez la chemise, tombez la chemise...
23:09 - Non mais évidemment, la chemise...
23:11 Vous la voulez tout de suite la chemise ou vous la voulez le 1er avril ?
23:13 - Quand vous voulez.
23:15 - Ah ben écoutez...
23:17 - C'est à vous de voir.
23:19 - Bon, mais alors, elle est pas forcément neuve ?
23:21 - Ah si, si, vous allez donner... Attendez !
23:23 Non, vous allez donner une neuve, hein !
23:25 Non mais attendez quand même, c'est pas le bon cours ici !
23:27 (rires)
23:29 - Eh ben non, mais alors, c'est taille L ?
23:33 - Oui.
23:35 - Bon, ben je m'engage à donner une chemise, vous allez viser mon...
23:37 - Tombez la chemise, tombez la chemise, tombez la chemise...
23:41 - Non mais si tous les auditeurs me demandaient une chemise, je vais terminer en slip !
23:43 (rires)
23:45 - Oh oui !
23:47 - Vraiment, quoi oui ?
23:49 - Non mais c'est Fabrice qui...
23:51 - Je vous en prie.
23:53 - Il est complètement en train de dérailler.
23:55 - Qu'est-ce que vous avez fait le 31 décembre, Fabrice ?
23:57 - Merci Christian, on vous embrasse !
23:59 - Qu'est-ce que vous avez fait Fabrice le 31 ?
24:01 - Eh bien j'ai réveillonné avec des voisins.
24:03 - Et des voisines.
24:05 - Ah, ce qui est une bonne chose.
24:07 - Oui, ça c'est une bonne chose.
24:09 - Et vous étiez combien autour de la table ?
24:11 - J'étais une petite dizaine.
24:13 - Bon, c'était chez vous ?
24:15 - Oui, c'était chez moi, je préparais la cuisine.
24:17 - Mais on n'était pas invité nous ?
24:19 - Non, rien du tout.
24:21 - Vous êtes pas voisins ?
24:23 - Non, je suis pas voisin.
24:25 - Mais après vous pouvez venir en dehors des fêtes, convenu.
24:27 - Et vous, monsieur Guénec, vous avez fait quoi ?
24:29 - Quelle est la question ?
24:31 - Non mais j'ai pas compris !
24:33 - J'ai fait un appel à tous mes amis,
24:35 il y a eu des répercussions.
24:37 - C'est-à-dire ?
24:39 - On a mis trop fort le son, oui,
24:41 quelques plaintes.
24:43 On a installé une enceinte surpuissante
24:45 qui a fait trembler tout le quartier.
24:47 - Mais là vous étiez en Savoie ?
24:49 - Oui, c'est ça.
24:51 - Vous étiez chez votre mère ?
24:53 - Exactement.
24:55 - Et elle habite dans une maison ou dans un appartement ?
24:57 - Un grand appartement, et du coup j'ai déplacé tous les meubles
24:59 et j'ai fait venir tout le monde.
25:01 - J'ai été toqué, ils m'ont pas répondu.
25:03 - Vous avez dit "moi, Olivier Guénec, star d'Europe 1" ?
25:05 - Non, arrêtez, n'importe quoi !
25:07 - Vous me foutez l'appel 31 et je vais foutre le boxeau ?
25:09 - Non, arrêtez !
25:11 - Et s'il y a un problème, croyez-moi, j'ai le bras long !
25:13 - Mais non, mais ça a toqué pendant la nuit,
25:15 donc j'imagine qu'ils ont été dérangés.
25:17 - C'est le 31, quand même !
25:19 - Oui, je suis d'accord,
25:21 mais si jusqu'à 6h du matin,
25:23 il y a quelqu'un qui fait le ramdam...
25:25 - C'est le 31 ! Si on était voisins,
25:27 vous seriez venu me dire de stopper la musique ?
25:29 - Non seulement ça, mais j'aurais coupé l'électricité !
25:31 Je serais venu avec une tenaille !
25:33 Je serais venu te couper !
25:35 Il y a un individu auquel je pense,
25:47 un être vivant en tout cas...
25:49 - Noir et blanc ?
25:53 - Non, oui, noir et blanc.
25:55 Et il a passé, je le sais,
25:57 son dernier 31 dans la cage.
26:01 - Le dernier bambou a été mangé !
26:03 - Donc le panda,
26:09 dont on vous parle très souvent,
26:11 le panda...
26:13 - Qui était là le 22 décembre,
26:15 mais qui a été obligé de retourner.
26:17 - Beauvin nous a dit "on vous le donne, vous nous le rendez après".
26:19 - Et le panda a eu
26:25 plus de bambous que d'habitude.
26:27 - C'est bien ça, on est contents pour lui !
26:31 - Il est quand même très content et il va revenir.
26:33 - On a hâte ! Qu'est-ce qu'on a hâte !
26:35 - La bonne année, ça peut nous accompagner
26:37 toute la semaine.
26:39 J'adore cette chanson de Mireille Mathieu
26:41 qui est dans le film "Éponyme".
26:43 "La bonne année" de Claude Lelouch.
26:45 - On n'a pas mis "Jesse Garonne", mais on est mardi.
26:47 - C'est pour ça qu'on ne l'a pas mis !
26:53 - C'est la chanson du film "Éponyme"
26:55 de Claude Lelouch, comme vous le savez.
26:57 - Oui, je le sais, évidemment !
26:59 J'espère que je saurai plus de choses
27:01 cette année quand même !
27:03 - Le film "Éponyme" de Claude Lelouch.
27:05 - Oui, évidemment, on a compris.
27:07 - Il est 12h19.
27:09 Une pause.
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27:13 Pour réagir, composez ce numéro de téléphone.
27:15 0 1 80 20 39 21