Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous, heureux de vous retrouver et belle année, belle heureuse année à tous, amour, santé et bonheur.
00:00:08 Le Conseil des ministres demain est annulé.
00:00:10 Est-ce à dire qu'il y aura un nouveau Premier ministre le mercredi 10 janvier dans une semaine ?
00:00:16 Tout porte à le croire ou alors je n'y comprends plus rien.
00:00:19 Bonne année Madame Borne, bonne année et au revoir.
00:00:22 Qui pour lui succéder ? Bruno Le Maire ?
00:00:25 A priori non, l'Elysée aimerait qu'il conduise la liste Renaissance aux Européennes à la place de Stéphane Séjourné
00:00:31 qui à part dire du mal de ses news n'a pas vraiment brillé jusqu'à ce jour.
00:00:35 Gérald Darmanin ? A priori non, il est bien à Beauvau, il est proche d'Edouard Philippe, il est candidat officieux pour 2027.
00:00:43 Ce ne sont pas que des atouts.
00:00:45 Gabriel Attal ? Impossible, il fait le job à l'éducation nationale, il arrive, il est en pleine ascension.
00:00:52 Sébastien Lecornu ? Le ministre des armées, pourquoi pas ?
00:00:55 Même s'il ne tient pas la corde.
00:00:58 Julien Denormandie ? Dont l'ongue nom revient régulièrement.
00:01:01 Une certaine élégance, du charme, de l'intelligence, une proximité avec le président, pourquoi pas là encore.
00:01:07 Jean Castex ? Le retour ? Personne n'y croit vraiment.
00:01:11 Éric Dupond-Moretti ? Il n'a pas le profil.
00:01:14 Le monde s'est arrêté en 1986, il pense que Jean-Marie Le Pen dirige toujours le Front National.
00:01:19 On oublie François Bayrou ? Usé.
00:01:21 Christophe Béchu ? Sympathique.
00:01:24 Olivier Véran ? Sournois.
00:01:26 Alors qui ? Qui ? Mystère et boule de gomme.
00:01:29 Christine Lagarde est aussi un nom qu'on entend.
00:01:32 Marie-Hélène Thoraval ? La mère de Crépole.
00:01:35 Ça, ça serait disruptif.
00:01:38 Ou David Dissnar ? Ça aurait de la gueule.
00:01:40 Un gaulliste, un vrai.
00:01:42 Le président a choisi, le président a tranché.
00:01:44 Et pour qu'on ne l'accuse pas de jouer avec les nerfs de tous ou de procrastiner,
00:01:49 on devrait connaître l'heureux élu très vite.
00:01:53 Il est 9h01.
00:01:54 Mickaël Dos Santos, bonne année.
00:01:57 Bonjour Pascal, bonjour à tous et bonne année bien évidemment.
00:02:03 Le Pas-de-Calais en état d'alerte, le niveau des eaux continue de monter.
00:02:07 Pour le moment, aucune évacuation n'a été mise en place.
00:02:10 A 10 départements du nord-ouest du pays, reste en vigilance orange.
00:02:13 Puis inondation.
00:02:15 Le Finistère est le dernier à avoir été placé en vigilance orange cru.
00:02:19 Une femme de 75 ans a violé à Osward Laferrière en Seine-et-Marne.
00:02:23 Hier matin, un homme l'a agressé sexuellement à son domicile.
00:02:26 Présent au moment des faits, son mari en situation de handicap
00:02:28 n'a pas pu intervenir pour arrêter l'individu.
00:02:31 Selon nos co-frères du JDD, l'homme, de type africain,
00:02:34 a sous-tiré 50 euros à sa victime avant de s'enfuir.
00:02:37 Et puis enfin, 48 morts et d'importants dégâts matériels.
00:02:40 C'est le bilan provisoire suite au séisme au Japon.
00:02:43 Entre hier et aujourd'hui, plus de 150 secousses ont été recensées
00:02:46 dans le centre du pays.
00:02:48 La plus importante, celle enregistrée à 7,6 sur l'échelle de Richter.
00:02:52 Les autorités nippones restent vigilantes.
00:02:56 Thomas Bonnet est avec nous ce matin.
00:02:58 André Vallini, qui est désormais régulièrement avec nous.
00:03:01 Et je l'en remercie. Philippe Guibert.
00:03:03 Cette émission devient vraiment une émission de gauchistes.
00:03:07 Eric Revelle, que vous connaissez.
00:03:09 Et Joachim Lefloch-Imad, qui est enseignant à SIS,
00:03:12 que vous apprenez évidemment à connaître ces derniers jours.
00:03:14 Bon, alors, j'ai l'idée de tout à l'heure où je n'y comprends rien,
00:03:17 mais je n'exclus jamais cette possibilité, bien évidemment.
00:03:20 Mais un conseil de ministre qui a annulé le 3 janvier,
00:03:24 le message est clair.
00:03:26 Donc, il y aura un conseil de ministre le mercredi 10 janvier.
00:03:29 Le message est clair également.
00:03:30 Ça fait donc huit jours pour changer tout, si j'ose dire,
00:03:32 comme disait Michel Jonas.
00:03:34 Bon, Premier ministre, je vous ai dit une liste de noms.
00:03:36 Madame Borne, son sort semble scellé.
00:03:40 On va écouter ce qu'a dit le président de la République
00:03:42 le soir de cette allocution qui a fait tant parler
00:03:45 avec dans le jardin des serviettes.
00:03:50 Moi, j'ai cru au début, j'ai dit qu'est-ce qui se passe ici ?
00:03:52 Pourquoi il faut sécher du linge dans le jardin en plein hiver ?
00:03:55 Mais non, c'était des drapeaux, des drapeaux de l'Olympisme,
00:03:58 avec le drapeau de l'Afghanistan qui n'était pas le bon, parait-il.
00:04:01 Écoutons le président de la République sur Elisabeth Borne.
00:04:03 En 2023, la France est sans doute l'un des pays occidentaux
00:04:10 qui, en dépit du contexte, a pris le plus de décisions,
00:04:14 conduit le plus de transformations.
00:04:16 Certaines, comme la réforme des retraites, étaient,
00:04:18 je le sais, impopulaires.
00:04:20 Je les assume, car je m'y étais engagé
00:04:22 et elles étaient nécessaires au pays.
00:04:26 Tous ces mois passés ont donc été bien loin de l'impuissance
00:04:30 qu'on nous prédisait et c'est heureux.
00:04:32 Et je veux ici, tout particulièrement,
00:04:34 en remercier la Première ministre et son gouvernement.
00:04:38 Généralement, c'est comme un président de football
00:04:40 qui remercie son entraîneur et qui dit qu'il ne va pas le lâcher.
00:04:43 Généralement, il saute dans les 24 heures.
00:04:45 Il y a deux façons de penser le mot "remercier".
00:04:48 Je vous remercie d'être là et je vous remercie suivant.
00:04:52 Je ne prête pas à Emmanuel Macron ce texte.
00:04:55 J'adisme là.
00:04:57 Je vous remercie, Madame Borne.
00:05:01 Je ne lui prête pas ce salisme là.
00:05:03 Vous vous souvenez la dernière fois que le président de la République
00:05:05 a remercié de la sorte son Premier ministre ?
00:05:06 C'était en juillet 2020, le 2 juillet.
00:05:08 Le lendemain, Edouard Philippe quittait le gouvernement.
00:05:10 En fait, j'ai donné une liste de noms
00:05:12 où je suis sûr qu'aucun ne sera Premier ministre.
00:05:14 Peut-être, sauf peut-être David Lyssenaar.
00:05:16 Ah oui ?
00:05:18 Mais autrement, tous les autres que j'ai cités,
00:05:19 a priori, ne seront pas Premier ministre.
00:05:21 Marie-Hélène Thoraval, je rêve de ça.
00:05:23 Pourquoi ? Parce que ce serait un profil tellement différent.
00:05:26 J'en ai tellement assez des petits hommes gris
00:05:28 et des gens qui sortent de l'ENA au plus haut niveau de l'État
00:05:30 que je voudrais avoir, non pas quelqu'un de la société civile,
00:05:33 mais quelqu'un qui connaît la politique,
00:05:35 qui est sur le terrain et qui est aux manettes, en fait.
00:05:38 Et qui leur rentre, j'allais dire, pardonnez-moi, dans le lard.
00:05:42 Voilà, qui leur rentre dans le lard.
00:05:43 C'est votre fantasme qui parle.
00:05:47 Et qui leur rentre, qui appelle les directeurs d'administration
00:05:50 et qui dit "vous faites ça, maintenant vous faites ça en fait".
00:05:53 J'aimerais ça.
00:05:54 Mais je sais que Marie-Hélène Thoraval, elle ne sera pas...
00:05:56 Elle dit qu'elle est ignorée par le gouvernement.
00:05:57 Ce matin, elle dit...
00:05:58 Oui, on l'entendra tout à l'heure.
00:05:59 Mais j'aimerais ce type de profil.
00:06:00 Elle est formidable, cette femme.
00:06:02 Courageuse.
00:06:03 Ce qui n'est pas le...
00:06:04 Généralement, la classe politique ne l'est pas forcément.
00:06:09 Pas que la classe politique, non.
00:06:10 Et ça, bon.
00:06:11 Alors, est-ce que vous avez un nom ?
00:06:13 Bah, ce que vous dites à la fin, c'est intéressant, Lysnard.
00:06:17 Parce que ça a plusieurs vertus à mon sens.
00:06:19 Mais alors si on le dit, on ne lui rend pas service en le disant.
00:06:21 Non, non, non.
00:06:22 Parce que Mme Macron, dans ces cas-là, s'il nous écoute, il dit "ah".
00:06:25 Le patron de l'Association des maires de France, il connaît le terrain.
00:06:27 Il dirige une ville importante, Cannes.
00:06:30 Il pourrait faire un peu exploser aussi les LR, Pascal.
00:06:33 Mais c'est pour ça que c'est intéressant.
00:06:35 Alors, il a une vision très macroéconomique des problèmes.
00:06:37 Mais oui, c'est un peu l'homme qui monte à droite.
00:06:40 Alors, avec le risque, évidemment, pour les LR d'exploser.
00:06:44 Parce que...
00:06:45 Est-ce que derrière, il y a une thèse de...
00:06:47 André Vallini.
00:06:47 Oui.
00:06:48 André Vallini.
00:06:49 Et ce qui serait intéressant aussi, dans un gouvernement d'union nationale,
00:06:52 si j'ose dire, pour retrouver un peu d'unité,
00:06:55 c'est de prendre tous les gens de gauche qui ne sont pas allés à l'ANUPS.
00:06:57 Je pense à Mme Delga, je pense à M. Cazeneuve.
00:07:00 Pourquoi pas ?
00:07:00 Voilà des gens qui pourraient être intéressants de mettre dans un gouvernement.
00:07:04 Mais je ne suis pas sûr qu'ils y aillent, si on leur proposait.
00:07:06 Le problème de ce gouvernement d'union nationale,
00:07:10 dont on parle régulièrement depuis des années,
00:07:13 et j'entendais Luc Ferry sur CNews tout à l'heure face à Sonia Mabrouk,
00:07:16 qui en parlait aussi,
00:07:18 c'est que si ce gouvernement d'union nationale déçoit,
00:07:21 ou la fracturerie, s'il échoue,
00:07:23 quelle est l'alternative en 2027 ?
00:07:25 Vous parlez d'un argument.
00:07:26 Mais arrêtez avec l'extrême droite.
00:07:27 C'est le Front National.
00:07:28 OK.
00:07:29 C'est le Front National.
00:07:29 Arrêtez avec l'extrême droite.
00:07:30 Ce n'est pas l'extrême droite, c'est la droite extrême.
00:07:32 Arrêtez de dire que Marine Le Pen est d'extrême droite.
00:07:35 Personne ne le croit.
00:07:36 J'étais en province pendant dix jours.
00:07:37 Personne n'imagine qu'elle soit d'extrême droite.
00:07:39 Je suis provinciale aussi et j'y habite moi.
00:07:41 Mais donc, alors, si l'alternative est le rassemblement national,
00:07:45 qu'est-ce qu'on a gagné ?
00:07:46 Parce que l'Union Nationale, au bout du compte, il n'y a pas d'alternative.
00:07:49 Mais arrêtez d'être obsédé par le rassemblement national.
00:07:52 Ah ben quand même.
00:07:53 Je veux dire, quand tu défends Depardieu, t'es d'extrême droite.
00:07:56 Arrête.
00:07:56 Non, Hugo Clément est d'extrême droite aujourd'hui.
00:07:58 Ce que je veux vous dire, c'est que...
00:08:00 Si, quand tu défends...
00:08:02 Les gens sont déconnectés de ça.
00:08:04 Sauf la petite classe médiatique.
00:08:06 Non mais OK, oublions l'extrême droite.
00:08:08 Moi, je pense que si Marine Le Pen est élue,
00:08:10 c'est une catastrophe pour la France.
00:08:12 Oui.
00:08:12 En termes de compétence, de crédibilité économique,
00:08:15 en termes de relations extérieures.
00:08:16 Regardez ce qu'il se passe en Italie avec Giorgia Meloni.
00:08:18 Mais je vous parle du gouvernement, vous me parlez déjà de Marine Le Pen.
00:08:20 C'est quand même extraordinaire.
00:08:22 Je vous réponds que si ce gouvernement...
00:08:23 En fait, votre logiciel, je parle à un homme de gauche de qui va être Premier ministre,
00:08:27 la première chose qu'il me dit,
00:08:28 que vous dites "Oh là là, il ne faut surtout pas être le gouvernement de l'Union Nationale
00:08:31 parce qu'il ne faut pas Marine Le Pen derrière."
00:08:32 Parce que le risque, effectivement, c'est qu'après, on ait Marine Le Pen.
00:08:35 Mais c'est un drôle de raisonnement.
00:08:37 Si l'Union Nationale ne marche pas.
00:08:38 Je dis que c'est un drôle de raisonnement.
00:08:39 En fait, vous êtes obsédé.
00:08:41 Mais tous, hein.
00:08:42 Obsédé.
00:08:43 Je suis obsédé par la France.
00:08:44 Moi, je n'ai pas envie que Marine Le Pen ne préside la République française.
00:08:46 Écoutez, vous n'aviez qu'à faire autrement depuis 40 ans.
00:08:50 Voilà.
00:08:51 Si elle est là, c'est vous.
00:08:53 Si elle est là, en fait, c'est vous.
00:08:54 C'est de ta faute.
00:08:55 Vous, la gauche.
00:08:56 Vous, vous tous.
00:08:57 La gauche et la droite.
00:08:58 Si elle est là, c'est de votre faute.
00:08:59 C'est de notre faute, la gauche et la droite.
00:09:01 Et vous voulez mettre la gauche et la droite au gouvernement,
00:09:03 alors qu'on a échoué depuis 40 ans d'après ce que vous dites.
00:09:05 Eh oui.
00:09:06 Pour le moment, on est sur le Premier ministre, M. Guybert,
00:09:08 qui a travaillé avec M. Hérault et qui n'a jamais eu de si mauvais résultat
00:09:11 dans un Premier ministre quand vous étiez avec lui.
00:09:14 C'est vrai que j'ai le record d'impopularité.
00:09:15 C'est vrai ?
00:09:16 Mais bonne année quand même, cher Philippe.
00:09:19 Merci.
00:09:20 Mais je ne vois pas l'intérêt de changer de Premier ministre
00:09:22 s'il n'y a pas un changement, un élargissement de la majorité.
00:09:25 Ah ben c'est pour ça que je fais du biais.
00:09:26 Je pense que ça n'a de sens que s'il y a un élargissement de la majorité.
00:09:29 Et David Guzman, il élargit ?
00:09:30 Peut-être.
00:09:31 Peut-être.
00:09:32 Et encore, je ne suis même pas sûr.
00:09:33 Je ne suis pas sûr du tout que les Républicains, enfin je ne suis pas à leur place,
00:09:36 aient envie de participer à une majorité, à un gouvernement avec Emmanuel Macron président.
00:09:41 Mais je peux me tromper.
00:09:42 Je n'ai pas cité Richard Ferrand.
00:09:43 Oui.
00:09:44 Alors c'est un autre choix politique.
00:09:46 Avant David Guzman, ce choix serait beaucoup plus crédible.
00:09:48 Oui.
00:09:49 J'y crois davantage.
00:09:50 J'ajoute juste un mot.
00:09:51 À six mois d'européenne, qui ne vont pas être faciles pour les macronistes,
00:09:56 de changer de Premier ministre, ce serait plus intéressant d'attendre les européennes
00:09:59 pour changer de Premier ministre.
00:10:00 Oui, bien sûr.
00:10:01 Une fois qu'on a pris une belle veste qui reste présente, tu remontes le truc.
00:10:03 Voilà.
00:10:04 C'est la politique ça, moi, cher ami.
00:10:06 Oui, on a vu.
00:10:07 Franchement, si vous me permettez, je pense qu'il faut plutôt changer avant qu'après.
00:10:12 Parce que va reprendre un pays quand tu vas faire 15% au présidentiel de renaissance.
00:10:16 C'est un Premier ministre qui a faibli par de mauvais résultats aux européens.
00:10:19 On parle beaucoup de manœuvre court-terremiste, mais quelle serait la cohérence à passer
00:10:24 d'Elisabeth Borne à David Lénard, par exemple ?
00:10:27 Il y a autant de cohérence qu'à passer de Blanquer à Papandière.
00:10:29 Et bien justement, cher ami.
00:10:32 C'est ça le "en même temps présidentiel".
00:10:34 Oui, mais c'est en même temps, je crois, qui donne la migraine à de plus en plus de gens.
00:10:37 Non, parce que Lissnar, il peut d'abord débaucher du LR, faire...
00:10:41 Il y a un calcul politique.
00:10:42 M. Bonnet ?
00:10:43 Oui, je pense qu'il faut justement un Premier ministre de droite, justement pour élargir cette majorité.
00:10:47 Et de droite modérée, David Lissnar, c'est un gaulliste.
00:10:50 En fait, c'est un gaulliste.
00:10:52 C'est pour ça que Bruno Le Maire coche aussi quelques cases.
00:10:54 Il faut peut-être emmener avec lui une partie de la République.
00:10:56 C'est un gaulliste.
00:10:57 C'est pas un gaulliste, Lissnar.
00:10:58 Non, non, c'est un libéral.
00:11:00 Il n'a pas de référence gaulliste.
00:11:02 Il a commencé sa carrière assez tard.
00:11:04 Comme directeur de l'Association des maires, il n'a pas de référence gaulliste.
00:11:07 Il n'a pas d'état de service gaulliste.
00:11:09 C'est un libéral, pur et dur.
00:11:10 La question aussi, c'est est-ce que Emmanuel Macron veut dans une anne...
00:11:12 J'ai jamais vu de libéraux en France.
00:11:13 Un Premier ministre qui s'en met quoi ?
00:11:14 Qui prendrait de la place aussi.
00:11:16 Libéral, c'est un colbertiste.
00:11:18 C'est sa cohérence.
00:11:19 C'est terrible pourtant.
00:11:20 Monsieur Ghevanni vous explique qu'il est libéral parce qu'il veut réduire les déficits et il veut rééquilibrer le budget de l'État.
00:11:25 C'était forcément mal de réduire les déficits.
00:11:27 Mais c'est un libéral, il l'assume d'ailleurs.
00:11:29 C'est pas ça un libéral.
00:11:30 De Gaulle a commencé par la loi Piner UF.
00:11:32 Bon, écoutez, écoutez, écoutez.
00:11:37 Il y a eu tout dans le gaullisme.
00:11:38 Écoutez, de toute façon, wait and see.
00:11:41 Il y a une chose dont on ne parle pas, Pascal, qui m'intrigue beaucoup, moi, c'est ce grand rendez-vous avec la nation.
00:11:47 C'est ça !
00:11:48 C'est ça ?
00:11:49 C'est tout !
00:11:50 Le changement de premier ministre.
00:11:51 C'est ça ?
00:11:52 Oui.
00:11:53 En fait, comment dire, c'est un nouveau premier ministre, j'imagine, et avec derrière ce rendez-vous avec la nation.
00:12:00 Mais comment voulez-vous qu'on en parle ?
00:12:01 Il n'y a que le président qui sait.
00:12:02 On sait qu'il ne sera qu'un son d'éducation, c'est ce qu'il a dit lors de la conférence de Notam.
00:12:05 Par définition, il a pardonné son...
00:12:06 Les vœux.
00:12:07 Réarmement civique.
00:12:08 Réarmement civique, rendez-vous avec la nation.
00:12:10 Et d'imaginaire.
00:12:11 Réarmement et régénération.
00:12:12 C'est très nébuleux.
00:12:13 Régénération.
00:12:14 Donc ça veut dire qu'on revient devant les électeurs à un moment donné.
00:12:17 Non, on ne revient pas devant les électeurs.
00:12:19 On ne va pas revenir devant les électeurs, il y a les élections dans six mois.
00:12:21 Régénération.
00:12:22 Attention, comme disait mes amis.
00:12:25 Ça rappelle de mauvais souvenirs.
00:12:26 Régénération.
00:12:27 Gabriel Attal, régénération.
00:12:29 C'est le mot.
00:12:30 Quoi ?
00:12:31 Ça veut dire quoi ?
00:12:32 On met des nouvelles histoires à l'isle.
00:12:35 Personnel, je vois ce que ça veut dire.
00:12:37 Régénération, c'est des nouveaux visages.
00:12:39 Oui.
00:12:40 Que me dit-on ?
00:12:41 Marine Le...
00:12:42 Alors Luc Ferry.
00:12:43 Oui, je parle à Marine, excusez-moi, à qui je souhaite également bonne année.
00:12:52 Je voudrais qu'on écoute les voeux à présent et qu'on commence peut-être par Marine Le Pen,
00:12:57 qui a souhaité ses bons voeux à la France et dont M. Valény ne veut pas en 2027.
00:13:03 Je ne suis pas le seul.
00:13:04 Mes chers compatriotes, c'est avec le cœur empli d'optimisme que je vous présente mes meilleurs voeux pour l'année 2024.
00:13:11 Le Nouvel An, au-delà d'un temps précieux de convivialité partagée avec nos proches,
00:13:16 c'est l'occasion pour chacun d'entre nous de dresser le bilan de l'année écoulée
00:13:20 et de dessiner des perspectives pour celle qui commence.
00:13:23 Je dois vous le dire, c'est avec satisfaction que je me retourne aujourd'hui sur le chemin accompli depuis un an à votre service.
00:13:32 Dans le débat public, jamais nos idées n'ont été autant validées à la fois par nos adversaires
00:13:38 quand on a témoigné l'évolution des lois immigration que nous avons imposées,
00:13:42 mais aussi malheureusement par les faits, avec une insécurité et une paupérisation toujours plus insupportables pour les familles françaises.
00:13:50 Et c'est sans doute le plus important, c'est aussi dans le cœur des Français, que notre mouvement a pris une place croissante cette année.
00:13:57 Dans toutes les enquêtes d'opinion, votre confiance en nous est de plus en plus forte.
00:14:02 J'y vois le reflet de notre travail inlassable pour vous défendre.
00:14:06 Et pour cet honneur que vous nous faites, je veux vous dire du fond du cœur ma gratitude.
00:14:11 C'était les vœux de Marine Le Pen.
00:14:13 Formidable, une loi immigration qu'elle a imposée alors qu'elle y est absolument pour rien.
00:14:17 C'est un hold-up magnifique.
00:14:19 Mais c'est la gauche qui dit ça, pardonnez-moi. C'est votre camp qui explique que c'était d'aspiration d'extrême droite.
00:14:23 Je trouve que c'est complètement idiot de la part de la gauche d'avoir fait ce cadeau à Marine Le Pen.
00:14:27 Je veux dire, la loi c'est les rates, la loi de Vichy, j'entends tout.
00:14:33 C'est les gens de gauche, l'isélibération, le Rennes, Mediapart, le Rennes est au pouvoir.
00:14:38 Oui, oui, non mais je suis d'accord.
00:14:40 Moi j'y peux rien, c'est M. Plenel qui dit ça, le Rassemblement National.
00:14:43 Vous vous souveniez que c'était un hold-up parfait de Marine Le Pen.
00:14:47 Statistiquement, stratégiquement, pardonnez-moi, quand je dis Dupond-Moretti est encore en 86, il y en a encore beaucoup qui sont en 86.
00:14:53 Ils n'ont toujours pas compris que le logiciel avait changé.
00:14:55 Continuez, hein.
00:14:57 Mais je ne vous dis pas ça, je vous dis juste que c'était un hold-up.
00:14:59 Mais même André Vallini d'une certaine manière.
00:15:01 Je n'ai jamais dit que la loi de l'immigration était une loi de Vichy.
00:15:05 Je trouve que les excès auxquels on a assisté de la part de la gauche ne sont pas de mise.
00:15:12 Juste quand même, sur Marine Le Pen, vous voyez la régénération réellement.
00:15:17 Régénération c'est Bardella.
00:15:19 Oui, mais je veux dire, elle est française.
00:15:21 Elle, Marine Le Pen, elle emploie des mots qui parlent le français.
00:15:24 Non mais vous voyez la différence ?
00:15:26 Elle parle d'insécurité, elle parle de pouvoir d'âge.
00:15:29 Non mais d'accord, le président de la République il explique,
00:15:32 il explique que c'est bientôt le grand soir, qu'on va parler de nation,
00:15:35 qu'on va faire un remaniement, mais en réalité les français ont du mal à se nourrir.
00:15:39 François Hollande.
00:15:40 C'est pas leur sujet.
00:15:42 François Hollande.
00:15:44 François Hollande.
00:15:46 Alors François Hollande veut être avec nous.
00:15:48 Il veut être toujours à côté de nous, mais je ne suis pas sûr que nous on ait envie d'être à côté de lui.
00:15:52 Donc écoutez, les vœux de François Hollande.
00:15:54 Je croyais qu'il voulait venir sur CNews.
00:15:56 Mais dans l'année qui vient de s'écouler, j'ai parcouru notre pays
00:15:59 pour venir à la rencontre des plus jeunes, dans les lycées, les universités,
00:16:03 mais aussi j'ai voulu encourager les citoyens à mobiliser à travers des associations
00:16:09 et qui rendent de multiples services, qui assurent précisément cette vocation de l'utilité.
00:16:15 J'ai vu aussi des élus locaux dévoués à la chose publique,
00:16:20 des entreprises qui innovent, qui inventent le monde de demain,
00:16:24 et des forces sociales qui ont été délaissées mais qui sont prêtes au dialogue.
00:16:28 J'ai parlé à tous mes compatriotes, aux Français inquiets,
00:16:32 face à tous ces bouleversements extérieurs et à ces renoncements intérieurs.
00:16:38 Ils cherchent une direction, du sens.
00:16:42 Ils sont conscients que la France a un rang à tenir dans le monde, et une voix à exprimer.
00:16:47 Alors, au cours de l'année qui va s'ouvrir, je continuerai à être à vos côtés,
00:16:52 à transmettre mes idées, mes expériences, et à livrer mes réflexions
00:16:58 pour qu'ensemble, avec beaucoup d'autres, nous puissions contribuer à ouvrir un nouveau temps
00:17:04 pour notre pays et pour l'Europe, un temps d'espoir.
00:17:08 Bonne année à tous.
00:17:10 Président Chiche, venez sur ce plateau, pourquoi pas ?
00:17:14 Évidemment, on vous posera peut-être des questions différentes de celles qu'on vous pose sur d'autres plateaux.
00:17:19 Bonne année en tout cas, Président Hollande.
00:17:23 Il y a une carte de vœux qui m'a fait sourire, c'est celle de M. Raffarin.
00:17:27 Vous l'avez peut-être vue ?
00:17:28 Non.
00:17:29 Ah, vous ne l'avez pas vue ?
00:17:30 Non, non, marrante.
00:17:31 Avec beaucoup d'esprit, il a fait une carte de vœux où il a égréné toutes les médailles d'or.
00:17:39 Par exemple, Emmanuel Macron l'or au relais 4x100, une belle ligne droite avant un bon passage de relais.
00:17:44 Elisabeth Borne l'or au saut en longueur.
00:17:46 L'épreuve de la distance à Nidalgo, une chasse prévisible lors du concours de saut d'obstacle.
00:17:50 Éric Dupond-Moretti l'or au sabre plutôt qu'au fleuret.
00:17:54 Olivier Faure l'or au plongeon.
00:17:56 Vous voyez, moi j'ai trouvé que c'était plutôt sympathique et une manière de souhaiter ses vœux avec humour.
00:18:02 Et puis, Carl Olive, impayable, vous avez vu sa carte de vœux ?
00:18:05 Non, on ne l'a pas vue.
00:18:06 D'abord, carte de vœux, c'est un sportif incroyable.
00:18:08 Il joue au basket, il joue au handball, il fait de la brasse papillon, il joue au foot, il joue au rugby.
00:18:13 Il fait le député un peu quand même ?
00:18:16 Il fait de la course à pied.
00:18:19 Entre les écoles de télévision et le sport.
00:18:22 Il fait de la politique.
00:18:24 De toute façon, député, pardonnez-moi, vous voulez que je vous dise député, j'allais dire ça ne sert à rien.
00:18:29 Merci.
00:18:30 Écoutez, si vous voulez que je vous dise, gouvernement ça sert à quelque chose, député ça vote.
00:18:35 Aujourd'hui, c'est bien le problème.
00:18:37 Tu dis les textes, ça fait des commissions d'enquête.
00:18:40 Je dis en même temps, ça ne sert à rien puisque les LR ont été très efficaces.
00:18:45 Donc, je retire ce que j'ai dit.
00:18:47 Écoutons Karl Olif parce que ça nous a amusé.
00:18:50 Bonjour et bonne année.
00:18:52 Cette année, ce sont les Jeux Olympiques.
00:18:54 Et parce que l'humour et l'ouverture d'esprit ne sont pas des fractures du crâne.
00:18:58 Alors, bonne année, faites vos jeux.
00:19:01 Faites vos jeux et rien ne va plus.
00:19:04 Chante la vie, chante Comme si tu devais mourir demain
00:19:19 Comme si plus rien n'avait d'importance
00:19:26 Chante, oui, chante Nage, vas-y, nage
00:19:36 Comme un voyou, comme un fou, comme un chien
00:19:41 Papillon de Brasse-Crone, ça nous va bien
00:19:47 Nage, oui, nage
00:19:52 Il fait de la Brasse-Papillon ? Vous n'aimez pas ça ?
00:19:55 Vous pensez que ça revalorise l'image des politiques ?
00:19:59 Je vous pose la question.
00:20:01 Et vous ne le mettez pas dans vos premiers ministrables ?
00:20:03 Non, je ne pense pas que ce soit un premier ministrable.
00:20:05 Je pense que moi, je le connais un peu, Karl.
00:20:07 C'est quelqu'un du terrain qui a été réélu à Poissy.
00:20:11 Ministre des Spas ?
00:20:13 Comment dire ? Il représente les...
00:20:16 Vous n'aimez pas le peuple.
00:20:17 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:20:19 Vous n'aimez pas les gens.
00:20:20 J'en suis, le peuple.
00:20:21 J'en suis, les partis du peuple.
00:20:22 Eh ben, les gens, ils sont fiers.
00:20:23 Je suis encore élu du peuple.
00:20:24 Karl, il est représentant des gens.
00:20:26 Vous pensez que les gens, ils ne font pas ça ?
00:20:27 Ils chantent du karaoké, c'est ça, les gens ?
00:20:29 Mais on n'est pas obligés de chanter du karaoké pour représenter le peuple.
00:20:32 Mais il ne fait pas que ça.
00:20:33 C'est le jour des voeux.
00:20:35 C'est simple.
00:20:36 Michel Fugain.
00:20:37 Il a une forme de simplicité.
00:20:39 Il n'a pas peur même d'être ridicule.
00:20:41 C'est de la communication.
00:20:42 Non, parce qu'il sait bien qu'il y a une part de second degré et qu'on va se moquer de lui.
00:20:44 Oui, mais c'est important aussi pour les Français de casser cette image extrêmement techno,
00:20:47 extrêmement réceptisée de ce qui est devenu la politique.
00:20:50 Il n'est pas méprisant pour les gens.
00:20:54 Il est proche d'eux, il est sympathique.
00:20:56 C'est un Français comme les autres.
00:20:58 Renaissance, ce ne serait peut-être pas à 19% dans les sondages s'ils avaient plus de personnalité,
00:21:02 disons, en plus en indécorisation imaginaire des Français.
00:21:04 Il peut sentir un peu le terrain.
00:21:06 Mais on n'est pas obligés de se donner en spectacle et de faire le guignol pour sentir le terrain, être élu.
00:21:11 Moi, ça fait plus de 30 ans que je suis élu dans mon canton.
00:21:14 Populaire, populaire.
00:21:16 30 ans que je suis élu dans ce canton.
00:21:18 Mais vous avez raison, la règle, c'est qu'il n'y a pas de règles.
00:21:20 Je ne fais pas ce genre de plomberie.
00:21:22 Parce que vous ne savez pas.
00:21:24 La barbarace papillon.
00:21:26 Je vous le confirme, la barbarace papillon, je ne sais pas.
00:21:29 Vous êtes jaloux.
00:21:30 Il faut de tout pour faire un monde, disons, ma grand-mère.
00:21:33 C'est une nouvelle ample.
00:21:34 Il faut de tout pour faire un monde.
00:21:36 Bon, écoutez, il n'y a pas de morgue.
00:21:38 Il n'y a pas de morgue.
00:21:40 Il n'y a pas de surplomb.
00:21:42 Il n'y a pas de mépris.
00:21:45 Et ça peut toucher les uns et les autres.
00:21:48 Il n'y a pas beaucoup de fonds non plus.
00:21:50 Mais le fond, ça fait 40 ans qu'il y a du fond.
00:21:52 Ah, vous m'avez échoué.
00:21:54 Voilà, excusez-moi, parfois.
00:21:56 Bon, on va marquer la première pause.
00:21:58 Je vous souhaite vraiment bonne année à tous.
00:22:00 Ça me fait plaisir que vous soyez là.
00:22:01 Marine, bien sûr, je l'ai dit.
00:22:02 Mais toute l'équipe de CNews.
00:22:04 Tous ceux qui travaillent d'ailleurs à CNews.
00:22:06 Pas que ceux que vous voyez, mais ceux qui sont en régie avec nous.
00:22:10 Les preneurs de son.
00:22:12 Notre ami qui est à la vision.
00:22:14 Notre ami, nos amis qui sont à la réalisation, etc.
00:22:17 Donc on les salue parce que c'est une équipe, comme dit l'autre.
00:22:22 Et on va marquer une pause et on va parler du bilan du 31 décembre.
00:22:26 Parce que tout le monde dit c'est bien le 31 décembre.
00:22:29 Il y a eu moins de voitures brûlées que la dernière.
00:22:31 Mais je rappelle qu'il devrait, c'est surtout, on n'a rien à voir.
00:22:34 En fait, c'est une soirée juste festive.
00:22:36 Oui, on est obligé.
00:22:38 Je crois qu'il y avait 100 000 fonctionnaires sur le terrain de la police.
00:22:41 90 000.
00:22:42 90 000, c'est un tiers des fonctionnaires.
00:22:44 Oui, oui.
00:22:45 En vrai, c'est les champions de Rome, des voitures brûlées.
00:22:47 Je ne vois pas trop de quoi en Saint-Norguéry.
00:22:49 En Normagne, en Espagne.
00:22:50 Alors en même temps, il a fait le job.
00:22:52 Gérald Darmanin, il a raison de le dire.
00:22:54 Mais il n'empêche qu'Ivoire, on est quand même un drôle de pays.
00:22:56 Il y a 40 ans, il n'y avait pas ça.
00:22:58 Il n'a pas raison de dire que la nuit a été calme.
00:23:00 Parce qu'il a dit la nuit a été calme.
00:23:01 Elle n'a pas été calme la nuit.
00:23:02 Elle a été un peu moins violente.
00:23:03 Elle a été plus calme.
00:23:04 Un peu moins violente que d'habitude.
00:23:05 Elle n'a pas été calme.
00:23:06 Alors, une vraie amélioration.
00:23:08 Vous êtes les mécontents du 2 janvier.
00:23:11 Parce qu'il y a eu une vraie amélioration sur tous les chiffres.
00:23:14 Avec les voitures qui ont brûlé ?
00:23:16 Oui, il y a moins de voitures brûlées.
00:23:17 Et moins d'attaques aux mortiers.
00:23:19 Et moins de policiers.
00:23:20 Non mais vous remettez au moins.
00:23:21 Non mais c'est le mot qu'on parle très haut.
00:23:23 Il y a eu moins à faire.
00:23:25 Si vous pensiez qu'il n'allait y avoir rien du tout le 1er janvier, le 31 janvier.
00:23:31 Évidemment, si vous partiez du principe qu'il ne doit y avoir rien.
00:23:34 Il est 9h23 et j'avais terminé le 22 janvier en parlant, le 22 décembre pardonnez-moi,
00:23:41 avec Christophe Galtier et j'avais dit qu'il avait été relaxé.
00:23:45 Eh bien, le parquet n'a même pas fait appel.
00:23:48 Donc Christophe Galtier, traîné dans la boue.
00:23:51 Traîné dans la boue.
00:23:53 Notamment...
00:23:54 Un grand journal sportif.
00:23:55 Le journal "L'équipe".
00:23:56 À l'arrivée, il n'y a rien.
00:23:58 Mais sa réputation sociale aura été entachée à jamais.
00:24:00 Exactement.
00:24:01 Exactement.
00:24:02 Pour le racisme.
00:24:03 Et personne, par exemple, quand le parquet n'a même pas fait appel.
00:24:06 C'est une ligne partout.
00:24:07 Donc bonne année aussi à Christophe Galtier.
00:24:09 La pause, nous revenons.
00:24:10 Il est 9h30.
00:24:14 Mickaël Dos Santos nous rappelle les titres du jour.
00:24:16 Jets de feu d'artifice et de bouteilles, tirs à blanc, nuit de chaos à Berlin lors du Nouvel An.
00:24:24 390 personnes ont été interpellées après les attaques contre les forces de l'ordre et les services de secours.
00:24:30 Un chiffre conséquent. À titre de comparaison, en France, 389 personnes ont été arrêtées pendant la nuit du réveillon.
00:24:37 Michel-Edouard Leclerc promet de casser la gueule à l'inflation.
00:24:40 Ce sont ses mots.
00:24:41 Ce matin, le président du groupe Leclerc a assuré qu'elle sera au moins divisée par deux vers la fin janvier et début février.
00:24:46 Ses baisses de prix auront également lieu dans d'autres grandes enseignes.
00:24:50 Enfin, en Corée du Sud, le chef du fil de l'opposition a été poignardé.
00:24:54 Lee Jim-Yong, 59 ans, a été visé au coup mardi alors qu'il s'entretenait avec des journalistes à Busan, dans le sud-est du pays.
00:25:01 L'assaillant a prétexté vouloir un autographe.
00:25:04 Les jours de l'homme politique de 59 ans ne sont pas en danger.
00:25:07 Incroyable image. On va être avec Rudy Mana, qui représente le syndicat Alliance Police.
00:25:12 C'est l'occasion de saluer tous les policiers de France et de leur dire bonne année, évidemment, parce que vous êtes sur le terrain.
00:25:21 Vous étiez 100 000 ce 31 décembre, quand d'autres étaient bien au chaud avec leur famille.
00:25:27 Et vous êtes là pour assurer la protection de tous les Français.
00:25:31 Donc, M. Mana, puisque vous êtes présent aujourd'hui, que tous les policiers reçoivent nos voeux les plus sincères.
00:25:38 On va écouter... Que me dit Marine ?
00:25:42 Alors, on va écouter M. Darmanin, me dit Marine Lanson, qui, effectivement, a parlé de cette nuit, qui a été qualifiée de calme.
00:25:49 C'est vrai que c'est partout en Europe. On l'a vu à Berlin. C'est pire, c'est pire, bien sûr, bien sûr.
00:25:54 Mais c'est en fait les mêmes causes produisent les mêmes effets partout.
00:25:56 Écoutons Gérald Darmanin.
00:26:01 Sur l'ensemble du territoire national, les fêtes de la St-Cyvès se sont également bien passées,
00:26:06 avec des baisses aujourd'hui que je peux constater au chiffre de 7h du matin, bien évidemment, partout sur le territoire national.
00:26:14 Je comprends Gérald Darmanin, parce qu'il n'est pas responsable.
00:26:43 Il n'est pas responsable, bien sûr, de cette situation.
00:26:46 Ça fait 40 ans que toute l'autorité a affaibli partout.
00:26:50 Donc, effectivement, c'est mieux qu'avant.
00:26:53 Moins pire.
00:26:54 Oui, c'est moins pire. Exactement.
00:26:56 Mais Rudy Mana, et je vous remercie d'être avec nous, est-ce que vous diriez qu'on s'est habitué,
00:27:00 effectivement, à cette violence et que finalement, on est content quand il n'y a pas de morts,
00:27:04 ou quand il n'y a pas de blessés graves, ou quand on dit "bon, voilà, on s'en sort bien".
00:27:11 Oui, bonjour à tous.
00:27:12 Vous savez, le ministre de l'Intérieur, il fait des mathématiques,
00:27:15 mais quand on est policier, quand on est sur le terrain, quand on est dans la vie de tous les jours,
00:27:19 les mathématiques, ça ne suffit pas.
00:27:21 Alors, effectivement, il y a moins de policiers blessés, il y a moins de véhicules brûlés,
00:27:25 bon, il y en a quand même 740, il y a moins d'interpellations,
00:27:29 mais il a fallu 90 000 policiers et gendarmes pour tout ça.
00:27:32 Donc, vous savez, moi, je trouve quand même que ça s'est plutôt bien passé,
00:27:36 puisqu'on ne va pas dire que ça s'est mal passé, puisqu'il n'y a pas eu de morts, il n'y a pas eu de blessés graves.
00:27:40 Bon, merci, bon Dieu, c'était quand même la nuit du 31 décembre,
00:27:43 et au départ, c'est quelque chose qui est festif.
00:27:45 Donc, vous vous rendez compte, Pascal, que pour un événement festif,
00:27:49 il faut déployer 90 000 policiers et gendarmes.
00:27:52 On en est là aujourd'hui en France, c'est ça qui est pénible.
00:27:56 Et je vous remercie d'avoir souhaité les vœux à tous ces fonctionnaires,
00:27:59 parce que, franchement, ils le méritent, et comme vous l'avez dit,
00:28:01 ces 90 000 policiers et gendarmes, ils ont laissé leur famille toute seule au réveillon,
00:28:05 au réveillon, un jour de l'an.
00:28:06 Alors, bien sûr, c'est notre cœur de métier,
00:28:08 bien sûr que c'est notre rôle de faire tout ça,
00:28:10 mais à 90 000, vous imaginez que c'est un policier sur trois, quasiment,
00:28:15 qui était sur le terrain, sans compter les interventions qu'on a faites à côté.
00:28:19 Donc, effectivement, ça s'est plutôt moins mal passé, dirais-je, que l'année dernière,
00:28:23 mais être satisfait, c'est compliqué de dire d'être satisfait.
00:28:27 Vous savez, moi, je suis à Marseille, il y a 50 morts par an.
00:28:30 Si ça baisse de 10 % l'année prochaine, il y aura 45 morts par an pour règlement de compte.
00:28:33 Il faudra qu'on soit content de ça ? Non, on ne peut pas être content de ça.
00:28:36 Donc, en fait, il faut, comme je le dis souvent,
00:28:39 il ne faut pas que par le prisme de la police attaquer ce problème de la délinquance,
00:28:42 mais il faut que tout le monde nous aide pour pouvoir essayer de régler
00:28:45 un minima ou un tout petit peu ce problème de délinquance.
00:28:48 Monsieur Mann a resté évidemment avec nous.
00:28:50 Je voulais vous proposer un sujet à Angers,
00:28:53 avec une voix des voitures qui ont été brûlées.
00:28:56 C'est un sujet de Mickaël Chahut.
00:28:57 Et écoutez bien, parce que dans ce sujet, il y a quelqu'un qui parle
00:29:01 et c'est ça qui est toujours intéressant,
00:29:03 qui vit dans ces quartiers, qui fait passage dans ce quartier
00:29:06 et qui dit les choses.
00:29:07 À mon sens, c'est la deuxième personne qui intervient dans le sujet
00:29:11 qui dit des choses que tout le monde peut penser.
00:29:14 Quartier de la Roseraie, c'est au pied de son immeuble
00:29:17 que cet habitant découvre sa berline presque entièrement incendiée
00:29:22 ce matin du 1er janvier.
00:29:24 Sous le choc, il ne souhaite pas s'exprimer.
00:29:26 Dans les rues adjacentes, quatre autres véhicules
00:29:29 dégagent encore une forte odeur de brûlée.
00:29:31 Didier habite le quartier.
00:29:33 Je trouve ça un peu bizarre, parce que c'est une mercedesse.
00:29:35 D'habitude, c'est des vieilles voitures.
00:29:37 C'est ça que je trouve étrange.
00:29:39 Puis là, j'ai vu qu'il y avait une BMW de l'autre côté.
00:29:41 Pourquoi on brûle les voitures ? À quoi ça sert ?
00:29:43 C'est ça, quoi. Qu'est-ce qu'on veut dire là-dedans ?
00:29:47 Si le ministre de l'Intérieur s'est félicité d'une baisse au niveau national
00:29:50 de 10% du nombre de voitures incendiées,
00:29:53 c'est toujours un drame pour les propriétaires.
00:29:55 Olga et Bertrand regrettent que l'on s'habitue à cette situation
00:29:59 chaque 1er janvier.
00:30:01 Je trouve que c'est intolérable.
00:30:05 C'est juste pour s'amuser.
00:30:07 On est dans une ghettoïsation, de toute façon.
00:30:09 On retrouve dans les actes plus rien d'être valeur.
00:30:14 Il y a quand même un échec collectif.
00:30:18 La préfecture du Maine-et-Loire n'a pas communiqué le chiffre précis
00:30:21 de véhicules incendiés à Angers, mais évoque une nuit de la Saint-Sylvestre
00:30:25 comparable à l'an passé.
00:30:27 La Roseray n'est pas le seul quartier touché.
00:30:30 D'autres comme celui de Montplaisir ont eu aussi leur lot
00:30:33 de voitures incendiées.
00:30:35 - Et cet homme qui s'appelle Bertrand, et je remercie
00:30:37 Mickaël Chahou parce que je l'ai appelé ce matin,
00:30:39 c'est l'occasion aussi de saluer à tous les correspondants
00:30:41 de CNews qui travaillent pour nous et qu'on appelle matin,
00:30:44 midi et soir.
00:30:45 Ce matin, il était 7h05 et j'avais vu le sujet.
00:30:47 J'ai dit à Mickaël, est-ce que cet homme, tu l'as interrogé
00:30:49 plus longuement ? Est-ce que tu peux nous renvoyer en longueur
00:30:52 ce qu'il nous dit ?
00:30:53 Et Mickaël, évidemment, à 7h05, était déjà debout
00:30:57 et il m'a renvoyé cette interview en longueur
00:31:00 parce que je la trouve très significative.
00:31:02 - ...mais c'est peut-être par mon métier,
00:31:09 surgentiste, tout ce que je vois aux surgences,
00:31:11 c'est le reflet typique de la société,
00:31:14 certains fatalismes aussi par rapport à la dégradation...
00:31:18 - Gratuite ?
00:31:19 - Non, je veux dire, de toutes nos valeurs républicaines.
00:31:21 Ce que je vois, c'est tout ce qui est régalien, fou, le camp,
00:31:24 donc ça ne m'étonne plus non plus qu'on ne se retrouve plus
00:31:28 dans la société.
00:31:29 Donc le manque d'empathie, c'est parce qu'on voit
00:31:33 que finalement, notre République part en dérive.
00:31:36 On est dans une ghettoïsation, de toute façon,
00:31:39 qu'on retrouve dans les actes.
00:31:42 Je veux dire, il ne peut rien être valeur,
00:31:44 donc il y a quand même un échec collectif.
00:31:48 - Vous voyez ce que dit cet ami, dit "Chui urgentiste",
00:31:50 c'est lui qui le dit.
00:31:51 Donc il est au contact en permanence de la population.
00:31:54 Des gens qui sont au contact de la population,
00:31:56 il n'y en a pas beaucoup.
00:31:57 En tant que cas, il n'y en a pas tant que ça.
00:31:58 Moi, je ne suis pas au contact de la population
00:32:00 matin, midi et soir.
00:32:01 Les policiers, et Rudy Mana est avec nous,
00:32:03 il va pouvoir réagir.
00:32:04 Ce que dit ce monsieur-là, qui est urgentiste,
00:32:07 vous diriez sans doute la même chose.
00:32:09 Vous êtes confronté à une réalité quotidienne
00:32:11 et cette réalité, elle est niée par l'espace médiatique
00:32:14 qui est enjeu livre, qui dit "Mais non, il n'y a pas que
00:32:16 des mauvais problèmes, il y a aussi des choses
00:32:18 qui vont bien, vous les journalistes, vous traduisez toujours".
00:32:21 C'est ça, cette parole-là, que je trouve intéressante
00:32:25 de remonter.
00:32:26 Cet homme, il dit "Alors, Régalien fout le camp,
00:32:28 tout le monde s'en fout, il y a du fatalisme".
00:32:31 C'est formidable ce qu'il dit, s'il ose dire.
00:32:33 - Bien sûr.
00:32:34 Et vous savez, Pascal, c'est exactement ce que l'on pense,
00:32:36 mais on a parlé des 10% en moins de véhicules brûlés.
00:32:39 Moi, j'aurais préféré qu'on dise "Il y a 749 véhicules
00:32:42 brûlés et derrière, il y a 749 victimes".
00:32:45 Parce que ces gens-là, ils n'ont rien demandé.
00:32:47 Et le lendemain, ils se réveillent, ils se rendent compte
00:32:49 que leur véhicule qui leur permet d'aller travailler,
00:32:51 qui leur permet d'aller faire les courses,
00:32:53 il est entièrement brûlé par des mecs qui n'ont rien d'autre
00:32:56 à foutre le soir du 31 décembre que de brûler des voitures.
00:33:00 Moi, c'est ça que j'ai envie qu'on parle.
00:33:03 Et il parlait également des fonctions régaliennes de l'État.
00:33:05 Mais en fait, je ne suis pas surpris.
00:33:07 Moi, j'aurais aimé entendre aussi du président de la République,
00:33:09 l'année 2024, ça va être l'année des fonctions régaliennes de l'État.
00:33:13 C'est-à-dire qu'on va mettre en avant nos policiers,
00:33:15 nos gendarmes, nos soignants, nos professeurs.
00:33:17 Et vous allez être les priorités de cette année.
00:33:20 Parce que sans vous, l'équilibre de l'État, il n'existe plus.
00:33:23 C'est ça que j'aurais aimé entendre.
00:33:25 Parce qu'on se rend compte aujourd'hui qu'en France,
00:33:27 tous ces profs, tous ces soignants et même des flics
00:33:30 vont travailler avec la boule au ventre.
00:33:32 Ils vont travailler avec la boule au ventre parce que tous les jours,
00:33:34 nous, on risque de mourir ou d'être blessé gravement.
00:33:38 On a aussi des familles derrière.
00:33:40 Et vous le savez, Pascal, on ne gagne pas 10 000 euros par mois.
00:33:42 On fait ça par cœur, par passion et par vocation quand on est flic.
00:33:46 Et tous ces métiers-là, ils le font aussi par vocation.
00:33:49 Et ces gens-là n'ont plus envie d'aller travailler.
00:33:52 Ils vont travailler avec la boule au ventre, tout simplement,
00:33:54 parce qu'on a délaissé ces professions.
00:33:56 - Merci beaucoup, Rudy Mana.
00:33:58 Merci beaucoup et une nouvelle fois, bonne année.
00:34:00 Et bonne année à tous les flics.
00:34:02 Ce joli mot de la langue française,
00:34:04 ce mot dont ils sont si fiers.
00:34:06 Bonne année à tous les flics de France.
00:34:11 - Je rêve d'un ministre de l'Intérieur qui viendrait le 31 décembre à se voir
00:34:15 et qui dirait "le premier qui brûle une voiture, c'est 5 ans à l'ombre".
00:34:18 Voilà, c'est 5 ans à l'ombre.
00:34:20 Et tant que vous ne mettrez pas en place ce type de solution,
00:34:25 vous n'y arriverez pas.
00:34:27 Et ça, c'est le grand changement de logistique à faire en matière judiciaire.
00:34:33 Il prévient les gens, mais il les prévient.
00:34:35 Ils n'ont pas à brûler une voiture, on est d'accord.
00:34:37 Ils n'ont pas à brûler une voiture.
00:34:39 Quelqu'un qui brûle une voiture, c'est juste 5 ans de prison ferme et il ne bouge pas.
00:34:42 - Mais aujourd'hui vous avez... - Ça vous va ?
00:34:44 - Ecoutez, moi ce que je pense, c'est que...
00:34:47 - Qu'est-ce que ça vous va ?
00:34:49 - Je ne suis pas en désaccord avec cette façon...
00:34:52 - J'ai pas dit prison à vie encore.
00:34:54 - Non, pas à vie, 5 ans, c'est beaucoup.
00:34:56 - Ah bah oui, c'est beaucoup.
00:34:58 - Je ne suis pas en désaccord avec...
00:35:00 - Vous avez quand même la ralbeule en fait.
00:35:02 - Je suis pour une sévérité maximale, en aval de la délinquance.
00:35:04 En amont, il faut aussi traiter les causes.
00:35:06 Il faut traiter les deux.
00:35:08 - Ecoutez, aide-toi, laissez-le traiter.
00:35:10 Il faut arrêter la culture de l'excuse.
00:35:12 - Mais quelle excuse ? Est-ce que j'ai excusé quelqu'un ?
00:35:15 - En amont.
00:35:16 - En amont, il faut faire en sorte que les causes de la délinquance soient réduites.
00:35:19 Que la ghettoïsation, le désœuvrement, le chômage de masse et le trafic de drogue,
00:35:23 tout ça soit...
00:35:24 - Alors justement, il y a un autre truc très important.
00:35:26 - Mais en aval, Pascal Praud, en aval, je suis pour une sévérité maximale.
00:35:30 - Voilà. - Maximale.
00:35:31 - Mais il y a aussi autre chose. - Et c'est quoi "maximale" par exemple ?
00:35:33 Ça m'intéresse.
00:35:34 Pourquoi pas des années de receusons pour quelqu'un qui brûle une voiture,
00:35:36 atteinte au bien, année de prison.
00:35:38 - T'as vu ce que dit un des mecs ?
00:35:40 - Vous avez vu qu'en ce moment, il y a moins d'attaques chez les particuliers,
00:35:44 mais il y a beaucoup d'attaques dans les magasins, les boulangeries...
00:35:47 - Mais il faut être très sévère.
00:35:48 - Mais si je peux me permettre, dans le sujet là,
00:35:50 il y a un moment très important.
00:35:52 Je pensais que c'était ce témoignage-là qui était développé.
00:35:54 Non.
00:35:55 Il y a les fonctions régalières de l'État qui s'effondrent, très bien l'autorité.
00:35:58 Mais il y a un moment très important dans le sujet.
00:36:00 C'est ce qu'il dit, et j'ai remarqué que cette année,
00:36:03 on a brûlé des Mercedes, des BMW, des voitures plutôt allemandes.
00:36:07 Eh bien, je pense que l'air de rien, une partie des voitures brûlées là,
00:36:10 dans ce sujet là, c'est aussi des règlements de compte
00:36:13 sous fond de trafic de drogue, en réalité.
00:36:15 C'est ce qu'il dit, le monsieur, dans le sujet.
00:36:17 - Il est clair que dans ces quartiers, il faut qu'on ait des Mercedes,
00:36:20 sous fond de trafic de drogue.
00:36:22 - Et j'ai noté ça, c'est pas seulement la voiture d'occasion du monsieur
00:36:25 qui travaille qui a été brûlée, c'est aussi ce type de bruit.
00:36:27 - Mais ce qui est terrible en plus, c'est que les gens dans des quartiers
00:36:29 comme le Réseau, les gens qui sont les premières victimes de ça,
00:36:34 c'est les plus défavorisés de France.
00:36:36 Et après on dit "ah bah ils votent pour le Rassemblement National".
00:36:38 Vous êtes étonné.
00:36:39 - Non mais d'accord.
00:36:40 - Si la gauche s'était occupée de son électorat populaire depuis 40 ans,
00:36:44 Philippe libère et après on change de sujet.
00:36:46 - Une tonalité un peu différente.
00:36:47 On avait 800 000 à 1 million de personnes sur l'échange élysé,
00:36:50 ça s'est relativement bien passé.
00:36:52 On a été capable de mobiliser...
00:36:53 - En fait c'est normal.
00:36:54 - On a été capable de mobiliser...
00:36:55 - Mais c'est de quoi ça se passe mal ?
00:36:57 - On a été capable de mobiliser 90 000 policiers.
00:36:59 Les émeutes au mois de juillet ont été hyper violentes,
00:37:03 mais sont arrêtées au bout de 4-5 jours,
00:37:05 avec une mobilisation des moyens, des forces de l'ordre extrêmement importantes.
00:37:11 - Ça s'est arrêté parce que...
00:37:12 - Je termine juste mon propos.
00:37:13 - Oui mais ça s'est arrêté parce que l'équipe de la drogue ont dit
00:37:15 "on va arrêter, on ne peut pas faire le business".
00:37:17 - Quand on dit que le régalien s'est fondre dans ce pays, c'est faux.
00:37:19 Et on vient de voter une loi qui consacre 15 milliards d'euros à la police
00:37:24 et à la gendarmerie.
00:37:26 Essayons d'avoir un discours où évidemment qu'il y a des problèmes gravissimes de sécurité.
00:37:30 Dans ce pays, personne ne peut le contester, personne de sérieux.
00:37:34 Mais dire "le régalien s'effondre", je ne suis pas d'accord avec vous.
00:37:37 - Moi je ne dis pas ça.
00:37:38 - C'est ce qu'on a entendu pendant 10 minutes, le régalien s'effondre.
00:37:41 Non il ne s'effondre pas.
00:37:42 Il y a des moyens considérables qui sont mis en place.
00:37:45 Alors on peut trouver tout à fait anormal qu'on ait besoin de mobiliser des moyens incroyables,
00:37:49 mais le régalien ne s'effondre pas.
00:37:51 Ce n'est pas vrai.
00:37:52 - Je veux juste réagir sur l'emploi du terminé.
00:37:54 C'est normal qu'il y ait 1 million de personnes à Paris.
00:37:56 Pourquoi voulez-vous qu'il y ait des problèmes ?
00:37:58 - Parce que quand vous avez 1 million de personnes dans la rue,
00:38:00 mécaniquement que ce soit à Paris, à Londres, à Berlin, à n'importe où,
00:38:05 vous risquez d'avoir des problèmes.
00:38:07 Vous risquez d'avoir des problèmes.
00:38:09 Et donc là, vous n'en avez pas eu.
00:38:11 - En 1984, il y a eu 2,5 millions de personnes à Versailles pour défiler.
00:38:17 - C'est autre chose les manifs.
00:38:19 - C'est toujours autre chose.
00:38:20 - Oui, parce que vous avez des services d'ordre, c'est organisé.
00:38:23 La manif à laquelle vous faites référence,
00:38:25 et d'ailleurs comme les manifs des retraites au tout début,
00:38:27 il n'y a aucun problème de sécurité.
00:38:30 - Je veux juste réagir sur l'emploi du terme "ghettoisation"
00:38:32 qui personnellement me choque.
00:38:33 Depuis 2010, on a quand même mis à près de 120 milliards d'euros
00:38:36 dans la politique de la ville.
00:38:37 La politique d'éducation prioritaire en France, c'est 8 milliards d'euros par an.
00:38:40 Alors je suis désolé, mais je ne pense pas qu'on puisse parler
00:38:42 de ghettoisation et de tels indicateurs statistiques.
00:38:45 - Alors, deux ou trois choses que je voulais vous montrer.
00:38:47 A Osward Laferrière, vous avez eu cette histoire abominable
00:38:51 qui se multiplie d'ailleurs.
00:38:53 Une femme de 75 ans s'est fait violer hier chez elle à Osward Laferrière.
00:38:56 Ça rappelle Orange Mécanique.
00:38:58 - Devant son mari.
00:38:59 - Son mari était présent au moment des faits, son mari est handicapé.
00:39:01 C'est exactement Orange Mécanique.
00:39:03 En fait, c'est exactement la scène d'Orange Mécanique du dépensement.
00:39:06 La femme de 75 ans a été violée lundi.
00:39:08 6h50, un homme âgé d'une trentaine d'années s'est introduit
00:39:11 chez ce couple de retraités.
00:39:14 Le mari a litté.
00:39:15 Fortement handicapé, occupe la chambre.
00:39:17 L'agresseur est ensuite entré dans la chambre où dort la septuagénaire
00:39:20 qui lui a mis une fellation face à son refus.
00:39:22 Il l'a violemment agrippée, tentant de l'embrasser de force
00:39:24 avant de lui imposer un rapport sexuel non protégé.
00:39:28 - La dame a 75 ans ?
00:39:30 - 75 ans.
00:39:31 Selon le parisien, avant de quitter les lieux, l'agresseur lui demande 20 euros.
00:39:34 La victime lui remet le premier billet de 50 euros qu'elle trouve
00:39:36 puis son violeur prend la suite.
00:39:37 Les policiers n'ont pas réussi à retrouver l'auteur des faits.
00:39:39 Ça, c'est ce qui s'est passé à Osward Laferrière.
00:39:42 Et puis, dans Paris, cette fois-ci, dans le 16e arrondissement,
00:39:47 il y a eu également un enfant qui a été agressé par une petite fille sexuellement.
00:39:57 Et puis, il y a une jeune femme, le 11 novembre, sans abri, en situation irrégulière,
00:40:01 a violé deux jeunes femmes à Paris, dont Claire,
00:40:03 qui avait fait le tour des plateaux TV, je ne sais pas si vous vous souvenez de cela.
00:40:07 On peut peut-être écouter Claire, parce qu'il y a un deuxième témoignage aujourd'hui.
00:40:10 C'est le parisien qui nous le donne, et c'est une jeune femme qui s'appelle Mathilde.
00:40:15 Mais voyez le sujet de Solène Boulan.
00:40:19 On écoute Claire d'abord, me dit Marine Lançon.
00:40:23 Oui, quand même, au final, parce que bon, juste, ils n'ont pas fait leur travail.
00:40:29 Et si ça avait été mieux appliqué, peut-être que s'il y avait des lois un peu plus strictes,
00:40:34 peut-être que cette personne ne me pourrait pas violer, n'aurait pas violé l'autre fille.
00:40:38 Et souvent, les personnes qui sont sous QTVF font pas mal de délits.
00:40:44 Et si ça avait été justement appliqué, il n'y aurait pas ce problème.
00:40:48 Je rappelle, c'est un sans-abri en situation irrégulière.
00:40:51 Il a violé deux jeunes femmes. Vous avez entendu Claire.
00:40:53 Elle avait effectivement été intervenue à la télévision, sur les plateaux TV.
00:40:57 On va écouter peut-être un deuxième passage de Claire, me dit Marine Lançon.
00:41:02 Et après, je vous dirai ce qu'a dit Mathilde.
00:41:05 Déjà, de un, pour dénoncer justement les QTVF.
00:41:08 Et j'aimerais bien que les lois soient un peu plus appliquées.
00:41:11 Et de deux, pour pouvoir porter un message de prévention pour les femmes.
00:41:14 Parce qu'aujourd'hui, je pense qu'on n'est pas forcément très en sécurité à Paris
00:41:17 ou dans d'autres grandes villes de France.
00:41:19 Et au moins, pouvoir faire attention, que je les prévienne qu'il faut faire attention,
00:41:24 regarder derrière soi, prendre un taxi plutôt que le métro, le soir tard dans la nuit.
00:41:28 Et puis, être accompagnée tout le temps.
00:41:30 Enfin, vraiment faire attention à soi.
00:41:32 Voilà pour Claire. Maintenant, Mathilde.
00:41:35 Mathilde avait été déposée à la gare par ses proches aux alentours de 16h,
00:41:38 dans le but de passer un entretien d'embauche pour faire du babysitting.
00:41:40 La jeune femme avait voulu se rendre dans l'immeuble de son entretien.
00:41:43 Mais après cette trompée d'immeuble, un sans-abri au regard insistant lui a suivi dans le hall.
00:41:49 Un colosse d'environ 1m85, dit-elle, qui se rue sur elle,
00:41:52 alors que la jeune femme est d'un gabarit moins imposant.
00:41:55 Elle raconte "J'avais très peur qu'ils réussissent à ouvrir une cage d'escalier.
00:41:58 Je savais que tant que je restais dans cette entrée, quelqu'un pouvait passer.
00:42:02 La jeune femme essaie d'hurler, mais elle n'a pas pu.
00:42:04 Il me dit qu'il a une arme et qu'il va me tuer.
00:42:07 L'agresseur l'a plusieurs fois menacée, la victime raconte.
00:42:09 Je me suis dit que j'allais mourir comme ça.
00:42:12 Voilà la vie quotidienne, régulière en France.
00:42:18 Des choses qui se passaient pas.
00:42:20 C'était quelqu'un en situation de QTF.
00:42:24 Parce que vous faites venir sur le sol des jeunes gens,
00:42:27 parce que ça aussi c'est pas souvent dit, des jeunes gens qui ont entre 20 et 30 ans.
00:42:31 Oui, vous avez raison.
00:42:32 Qui effectivement ont un rapport aux femmes parfois d'une très très grande violence.
00:42:39 Oui, c'est vrai.
00:42:40 Et qui effectivement n'ont rien à faire sur le sol de France.
00:42:45 Marie-Hélène Thoraval, elle était ce matin sur CNews avec nous.
00:42:50 Et je disais tout à l'heure, ce serait...
00:42:52 Je rêve qu'une femme comme ça ait des responsabilités au plus haut niveau.
00:42:56 Je voudrais savoir ce que ça donne, pour tout vous dire.
00:42:58 Je crains qu'elle se fasse aspirer par l'administration.
00:43:01 Ils sont très forts, vous savez.
00:43:03 Je ferais compter...
00:43:04 En fait, quand je vous écoute, il n'y a rien à faire, Philippe.
00:43:07 Non, mais je pense...
00:43:08 C'est sur tous les sujets.
00:43:09 C'est pas exactement ce que je dis.
00:43:10 Mais c'est exactement ça, pardonnez-moi.
00:43:11 Vous venez de dire la phrase...
00:43:12 Je ne veux pas être inspiré par l'administration.
00:43:14 Eh bien moi j'aurais pû vous prouver qu'elle rentre dans l'art de l'administration.
00:43:18 Je peux vous faire une deuxième phrase ?
00:43:19 Je pense que pour entrer dans l'art de l'administration, il faut la connaître.
00:43:21 Pas nécessairement, regardez...
00:43:22 Bah non, faut les virer peut-être.
00:43:23 Regardez Gabriel Atal, il est au National.
00:43:25 Vous voulez pas faire ça ?
00:43:27 Vous voulez pas faire ça ? Dehors.
00:43:29 D'accord, vous en mettez d'autres.
00:43:30 Gabriel Atal, il vient pas du service.
00:43:32 Ils ont le même modèle.
00:43:33 Mais...
00:43:34 Ah si !
00:43:35 Croyez-moi, deux ou trois types que tu commences à virer des services, crois-moi ça change.
00:43:39 Parce qu'ils sont pas fous les gens.
00:43:41 Mais le politique le fait régulièrement quand même.
00:43:43 Oui, bon, ça m'a pas frappé.
00:43:45 Bon, donc, elle était ce matin avec nous, parce que c'est le politique qui doit décider, c'est pas l'administration.
00:43:51 On est d'accord.
00:43:52 Elle est déterminée, Atal dit.
00:43:54 J'ai dit tout à l'heure qu'elle était maire de Crépole, c'est évidemment une erreur.
00:43:56 Elle est maire de Romand-sur-Isère.
00:43:58 Qu'elle me pardonne et que le maire de Crépole également me pardonne.
00:44:01 Madame Marie-Hélène Thoraval, écoutons-la.
00:44:04 Je suis dans un estat d'esprit qui est toujours aussi déterminé.
00:44:09 Je pense qu'aujourd'hui, s'arrêter ou baisser le ton, ou ne plus porter la parole qui a été la mienne,
00:44:19 et j'oserais dire la nôtre sur le mois de décembre,
00:44:23 ce serait baisser les bras et donner raison à ceux qui n'entendent pas,
00:44:29 ou qui font semblant de ne pas entendre,
00:44:31 et qui finalement ne présentent pas les mesures qui sont nécessaires aujourd'hui pour endiguer la situation.
00:44:39 Ce qui est fou, c'est qu'elle dit qu'elle n'est pas soutenue par le gouvernement ce matin.
00:44:44 J'ai du mal à comprendre ça.
00:44:46 Écoutez, Madame Thoraval.
00:44:48 Je peux dire que tellement soutenue que je me sens vraiment ignorée,
00:44:53 parce qu'on n'a pas eu réponse.
00:44:55 Je dis "on" parce qu'on est plusieurs à penser la même chose,
00:44:57 puisque c'est une situation, une appréciation qui est largement partagée.
00:45:01 Madame Borne avait fait une annonce disant qu'elle allait confier une mission,
00:45:06 et notamment une réflexion auprès du garde des Sceaux et du ministre de l'Intérieur.
00:45:11 Je sais qu'ils ont été bien occupés.
00:45:13 Pour autant, je n'ai rien vu venir.
00:45:15 C'est vrai que ça peut choquer Thomas Bonnet.
00:45:17 Oui, parce qu'elle est ignorée.
00:45:19 On parle d'Elisabeth Borne, qui elle-même parlait de sentiments d'insécurité.
00:45:22 Comment voulez-vous derrière qu'elle prenne des mesures dignes de ce nom pour régler les problèmes ?
00:45:27 J'ai aussi en mémoire, je pense que vous vous en rappelez,
00:45:29 André, qui avait parlé à Crépole, vous vous rappelez quand Olivier Véran s'était déplacé ?
00:45:33 Lui aussi avait eu des mots qui avaient été très largement partagés.
00:45:37 Dernière chose avant de marquer une pause.
00:45:39 L'obsession fasciste qui existe en France.
00:45:42 Tout le monde voit des fascistes partout, des extraits de droite partout, etc.
00:45:46 Et ça s'est passé à l'Opéra de Nice.
00:45:48 Des groupes antifascistes, les fameux antifas, sont venus perturber le concert du Nouvel An
00:45:52 dans la nuit de la Saint-Sylvestre lors d'une représentation de la cheffe d'orchestre Beatrice Venezi.
00:45:56 Des individus d'extrême gauche sont rentrés dans l'Opéra
00:45:59 pour déployer une banderole en scandant des slogans "Pas de fâcheux" à l'Opéra.
00:46:02 Et la cheffe d'orchestre italienne et la fille de Gabriel Venezi,
00:46:06 l'ancien parti Forza Nuova qualifié de néofasciste.
00:46:09 Donc elle, c'est la fille.
00:46:11 Elle est aussi conseillère du ministre italien de la Culture, Gennaro Sanghigliano.
00:46:15 Et puis ces gens rentrent.
00:46:17 Mais de la même manière, ces gens rentrent.
00:46:19 Si vous ne les sanctionnez pas, il n'y aura pas de sanctions, comme toujours.
00:46:22 Ils ont le droit.
00:46:24 L'antifasciste, ça, ils ont le droit.
00:46:26 Donc tu rentres, on leur dira rien.
00:46:28 Là encore, si on dit les choses différemment,
00:46:32 ils rentreront peut-être pas.
00:46:34 Voyez la séquence.
00:46:36 "Pas de fâcheux à l'Opéra ! Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:46:42 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:46:46 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:46:49 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:46:52 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:46:55 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:46:58 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:01 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:04 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:07 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:10 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:13 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:16 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:19 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:22 Pas de fâcheux à l'Opéra pour les fâcheux !
00:47:25 En fait c'est une rente l'antifascisme.
00:47:27 Heureusement que ça existe pour ces gens-là.
00:47:29 Est-ce qu'autrement ? C'est une rente.
00:47:31 C'est une rente viagère.
00:47:32 André le disait à l'instant, c'est de la stupidité, d'une bêtise abyssale.
00:47:36 Ce qu'il faut faire dans ce cas-là, c'est les expulser très vite.
00:47:39 Comment vous les expulsez ? Vous croyez que vous avez 50 policiers à l'Opéra ?
00:47:44 Et vous faites comment ? Vous avez 20 personnes ?
00:47:46 Oui. Justement, 20 personnes c'est facile à expulser.
00:47:49 Avec qui ?
00:47:50 Avec de la force publique.
00:47:51 D'accord. Ils sont là en train de crier, puis à vous appeler les policiers, vous leur dites "vous pouvez venir ?"
00:47:55 Il y en a pour 10 minutes et l'Opéra recommence.
00:47:57 Ben oui.
00:47:58 Alors maintenant qu'il y a des montants d'extrême gauche, vous êtes moins sévère que moi alors.
00:48:03 Mais moi c'est... En fait, là, quand ils sont là, je sais qu'il n'y a plus rien à faire.
00:48:08 En revanche, tu les reprends et crois-moi, tu les sanctionnes tellement durement que tu leur passes l'envie de le refaire.
00:48:14 Ce qui est un peu différent.
00:48:15 Ce qui est des militants d'extrême gauche à Nice, c'est quand même un scoop.
00:48:18 Et on parle.
00:48:19 C'est quand même une... J'aime beaucoup Nice, c'est une ville magnifique.
00:48:23 Mais c'est quand même un des endroits où j'ai rencontré le moins de gens de gauche.
00:48:27 C'est vraiment... Nice, ce n'est pas une ville d'extrême gauche.
00:48:31 Je vous rappelle que vous avez fait moins de 2% ou il y en a de moins en moins des gens de gauche.
00:48:35 - Je n'ai rien fait du tout. Mais vous voulez absolument que je redis une dernière fois que je n'ai pas voté.
00:48:40 - Mais je vous taquine, vous savez bien. Plastic bashing, l'intox. Un peu quoi ?
00:48:45 - Un peu... - Gentiment.
00:48:46 - Gentiment, c'est vrai.
00:48:47 - Bon. Plastic bashing. Alors ça, c'est formidable.
00:48:52 Parce que quand vous lisez ça, il va venir M. Joseph Tailleffet.
00:48:58 Il t'explique que le plastique n'est pas du tout nocif, en fait.
00:49:01 - Ah bon ?
00:49:02 - Ben oui. Comme toujours. "Rapport entre plastique, écologie et biodiversité.
00:49:05 L'idée que le plastique tuait chaque année des milliers de tortues mourant étouffées dans un sac de plastique."
00:49:09 Ben c'est pas vrai. "Le plastique a participé à l'évolution des usages lors de l'essor économique du 19e siècle et la révolution industrielle fut aussi celle de la plasturgie.
00:49:16 Prenons l'exemple des éléphants. Le rivoir était la matière première de référence pour la fabrication des boules de billard.
00:49:21 Face à la difficulté de s'approvisionner en ivoire,
00:49:27 pendant la période où la guerre de sécession faisait rage avec le fameux blocus de l'Union, la recherche d'une alternative aussi pressante, etc.
00:49:33 Donc ça fait partie... Moi, je me méfie de WWF, etc. Je m'en méfie de toutes ces associations.
00:49:41 Parce que je sais que derrière ça, il y a instrumentalisation pour autre chose.
00:49:45 Donc je fais très attention. Très, très attention.
00:49:48 Et comme le discours ambiant, il va toujours dans le même sens, c'est pas mal de recevoir des gens qui pensent différemment.
00:49:54 Il est 9h56, vous restez avec nous, à tout de suite.
00:49:58 Plastic bashing, l'intox.
00:50:04 On va en parler parce que, évidemment, d'où tu parles, comme disent les marxistes, d'où tu parles ?
00:50:09 Donc évidemment, plastique bashing, vous êtes secrétaire général de Plast Alliance, organisation professionnelle de la plasturgie et des composites.
00:50:15 Donc évidemment, je le dis toujours, mon honnêteté intellectuelle est proverbiale.
00:50:21 Donc forcément, vous avez un intérêt.
00:50:24 Écoutez, nous sommes l'industrie qui ne veut plus se taire.
00:50:28 Oui, et vous avez un intérêt.
00:50:30 L'intérêt, effectivement, de nos industriels et l'intérêt surtout de la souveraineté industrielle de la France.
00:50:35 J'entends bien, mais d'où tu parles est toujours intéressant.
00:50:37 Ça n'enlève rien à la puissance de l'argumentation, parce que les autres, je pourrais leur dire la même chose, d'où vous parlez.
00:50:42 C'est une question marxiste.
00:50:45 C'est un plaisir que vous soyez un peu marxiste.
00:50:47 Mais exactement, Mickaël Dos Santos nous rappelle les titres.
00:50:51 Le Pas-de-Calais en état d'alerte, le niveau des eaux continue de monter.
00:50:58 Pour le moment, aucune évacuation n'a été mise en place.
00:51:01 Dix départements du nord-ouest du pays restant en vigilance orange, puis inondation.
00:51:05 Le Finistère est le dernier à avoir été placé en vigilance orange cru.
00:51:09 Le Dry January ou Janvier sans alcool a débuté.
00:51:12 Né en Grande-Bretagne il y a 11 ans, ce défi a pour but d'arrêter temporairement, voire définitivement, la consommation d'alcool.
00:51:18 Les bienfaits sont nombreux.
00:51:19 Meilleur sommeil, capacité de concentration accrue ou encore économie d'argent.
00:51:23 Plus de 17 millions de personnes y participeraient dans le monde.
00:51:26 Enfin, au moins quatre morts en Ukraine après de nouveaux bombardements russes dans les régions de Kiev et de Kharkiv.
00:51:32 Selon le maire de la capitale Vitaly Klitschko, une femme âgée ou encore un couple font partie des victimes.
00:51:37 250 000 personnes sont également privées d'électricité.
00:51:41 Le maire qui nous écoute, qui est directeur de la rédaction et qui je souhaite bonne année,
00:51:44 et qui nous a dit "vous êtes encore si bons hommes sur la place",
00:51:47 eh bien nous prenons l'engagement, c'est la dernière fois que sur ce plateau il n'y a que des garçons.
00:51:52 Donc, plastic bashing, on va en parler dans quelques secondes, bien sûr.
00:52:01 Mais ce qui est vrai, c'est que vous défendez...
00:52:08 Voilà, le plastique c'est écologique, dites-vous.
00:52:11 Le plastique a un rôle clé à jouer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
00:52:14 et à contribuer à ce qu'on appelle la décarbonation.
00:52:17 Le bâtiment est d'ailleurs un secteur où certains polymères plastiques,
00:52:22 comme la mousse de pollué-terrane et/ou le polystyrène expansé ou extrudé,
00:52:28 bon, vous ne facilitez pas mon début d'année,
00:52:30 concourent par leur propriété isolante à réduire directement les pertes de chaleur.
00:52:34 Donc c'est ça qui est intéressant, c'est que vous dites non seulement que ce n'est pas non écologique, mais que ça l'est.
00:52:40 Ce que je peux vous dire, c'est que sans plastique vous n'avez plus d'écologie.
00:52:43 On nous dit que les éoliennes sont écologiques, pour certains en tous les cas.
00:52:47 Sans plastique vous n'avez pas d'éoliennes.
00:52:49 Les pales d'éoliennes c'est du plastique.
00:52:51 On nous dit que les panneaux solaires sont écologiques.
00:52:53 Les panneaux solaires c'est du plastique, vous avez besoin du plastique à l'intérieur des panneaux solaires.
00:52:57 Le nucléaire, faible émission de gaz à effet de serre, il faut du plastique pour faire du nucléaire.
00:53:02 Si vous voulez éviter le gaspillage alimentaire, c'est quand même entre 8 à 10 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
00:53:07 Le plastique c'est entre 3 et 4 %.
00:53:09 Vous aurez besoin d'emballages pour pouvoir prolonger la durée de vie et l'assurer.
00:53:13 Après il y a la problématique, on est effectivement dans la provocation peut-être,
00:53:17 mais c'est la pollution plastique aujourd'hui qui est une problématique.
00:53:20 Notamment dans les océans ?
00:53:21 Tout à fait, dans les océans, sur terre, sur mer.
00:53:23 Et c'est une réalité, le livre d'ailleurs…
00:53:25 Parce que ça ne se détruit pas le plastique.
00:53:27 Un gobelet de plastique, ça ne se détruit pas, c'est ça.
00:53:30 Ça fait des années alors qu'un gobelet en carton, ça…
00:53:33 Alors je veux vous dire qu'en tous les cas, pour un produit qui serait non biodégradable,
00:53:37 il va mettre effectivement un certain nombre d'années pour se dégrader.
00:53:40 Donc ça c'est effectivement une réalité.
00:53:42 Le livre d'ailleurs ne nigne pas la pollution, je ne suis pas pollution plastique sceptique en l'occurrence,
00:53:46 mais la question c'est d'essayer de comprendre déjà avant de condamner ou même de défendre.
00:53:51 Mais c'est utile, par exemple moi j'aime bien l'eau dans une bouteille en carton, je trouve ça dégueulasse.
00:53:55 Pardonnez-moi de le dire comme ça, c'est un peu trivial.
00:53:57 Et c'est vrai que je préférais l'eau dans une bouteille plastique.
00:53:59 Donc maintenant l'eau elle est uniquement dans des petites bouteilles en carton, on a enlevé le plastique.
00:54:04 Pas nécessairement, aujourd'hui la grande majorité de l'eau minérale, on va dire, est dans des bouteilles en plastique.
00:54:09 Alors vous avez raison, mais…
00:54:10 Vous pouvez demander aux habitants de Mayotte aujourd'hui, aujourd'hui la bouteille plastique sauve les habitants de Mayotte.
00:54:15 Mais est-ce que c'est, comment dire, nocif qu'une bouteille en plastique ?
00:54:20 Alors je vais vous répondre clairement.
00:54:22 Le plastique aujourd'hui est le matériau qui est, je pense, l'un des plus utilisés ou le plus utilisé dans le secteur de la santé.
00:54:29 Si le plastique était nocif et dangereux, on ne l'utiliserait pas.
00:54:33 Aujourd'hui il faut comprendre que l'Union européenne, et pour le coup il faut le saluer,
00:54:37 a mis en place depuis un certain nombre d'années les normes les plus restrictives et les plus dures sur le plastique.
00:54:42 Normes que vous n'avez pas d'ailleurs sur le carton.
00:54:44 Et aujourd'hui, quand vous utilisez du plastique fabriqué en France ou dans l'Union européenne,
00:54:49 vous avez la garantie d'avoir un plastique sûr et sain.
00:54:53 Maintenant, comme je vous l'ai dit, ça n'empêche pas la problématique des déchets en fin de vie,
00:54:58 et sur lequel le livre revient et propose justement des pistes pour pouvoir y répondre.
00:55:01 Il est 10h07 et on n'a encore pas parlé de Gérard Depardieu.
00:55:04 Donc c'est tout à fait exceptionnel.
00:55:07 Je tiens à dire que si vous êtes inconnu, ou si vous avez été connu et que vous ne l'êtes plus,
00:55:12 ou si vous êtes un écrivain, un artiste, un truc, que personne n'a plus entendu parler de vous depuis des mois,
00:55:18 parlez de Depardieu !
00:55:20 Ça, c'est un truc, ça marche à tous les coups.
00:55:22 Faites une tribune, Gérard Depardieu est une horreur.
00:55:24 Et alors là, vous êtes sûr d'avoir un petit peu de reprise.
00:55:28 Il y a une nouvelle tribune, si j'ose dire, cette contre-tribune.
00:55:33 On en a parlé hier avec Mme Philippe Petit, justement,
00:55:38 qui a été ministre en son temps de la culture.
00:55:41 Elle, obsession pareil d'extrême droite, elle voit dans ceux qui attaquent Gérard Depardieu
00:55:46 des extrémistes de droite.
00:55:49 Oui, ceux qui défendent Gérard Depardieu.
00:55:53 Non, parce qu'elle parle de celui qui a initié la pétition dont on dit qu'il serait proche de Zemmour,
00:55:56 mais tout ça n'est pas...
00:55:58 Le texte à causeur.
00:56:00 On peut faire pire en matière de la droite.
00:56:02 C'est pas un militant Zemmour, il sait pas le fond du sujet.
00:56:04 C'est la première fois que l'extrême droite se tapit derrière ce genre d'offensive
00:56:09 pour en faire un véritable combat politique.
00:56:11 Mais elle a été ministre de...
00:56:13 De François Hollande.
00:56:14 Elle a été ministre en même temps qu'elle, oui.
00:56:16 Et qu'est-ce que vous en pensez ?
00:56:17 C'est une fille très intelligente, très cultivée, mais là, je trouve qu'elle se trompe.
00:56:22 L'angle d'attaque n'est pas le bon.
00:56:24 Mais j'aime beaucoup Aurélie Philippe Petit, parce qu'elle a des millions de qualités,
00:56:27 mais là, vraiment, elle a tellement des millions de qualités
00:56:30 qu'elle est au service culturel de la ville de Paris.
00:56:33 Elle dirige la culture à la ville de Paris.
00:56:34 Avec l'argent des contribuables.
00:56:35 Oui, c'est un problème culturel de la ville de Paris.
00:56:38 Non, mais je n'en dis ce qu'on vient pas, c'est des gens qui donnent des leçons à tout le monde,
00:56:41 qui n'ont jamais été dans le privé nulle part, et qui sont payés par les contribuables.
00:56:44 Moi, ça ne me dérange pas, il en faut.
00:56:45 C'est comme la tribune que vous citez, Pascal.
00:56:48 C'est un petit milieu qui vit dans l'entre-soi,
00:56:51 qui est en permanence au périmètre de l'extrême droite, quitte à rendre fous les gens.
00:56:56 Par ailleurs, je note une autre contradiction qui m'a quand même interpellé,
00:57:00 c'est qu'on a des gens qui se revendiquent en permanence de l'État de droit,
00:57:03 mais qui méprisent précisément, et on le voit dans l'affaire Depardieu,
00:57:06 toutes les formes de l'État de droit, à savoir la présomption d'innocence,
00:57:09 le contradictoire, le secret de l'instruction, etc.
00:57:12 Et ça, c'est une contradiction qui me paraît quand même insoutenable.
00:57:14 - Elle attaque aussi CNews ? - Ah oui ?
00:57:16 - Bah oui, c'est la base. - Mais elle peut venir aussi, hein.
00:57:19 Tous ces gens-là peuvent venir sur le plateau, j'ai aucun souci avec eux.
00:57:21 Ils ne viendront jamais.
00:57:23 - Non, là où vous avez raison... - Madame Filippetti, je lui lance invitation,
00:57:26 elle ne viendra pas. Donc, même pas de souci. Je les connais par cœur.
00:57:30 - Là où vous avez tout à fait raison, c'est que ce sont des personnalités
00:57:34 qu'on a bien connues avec André Valigny, qui sont effectivement des personnes intelligentes,
00:57:38 mais qui sont rentrées dans un biais idéologique qui fait qu'ils n'arrivent pas à comprendre
00:57:42 que leur vision du monde ne correspond pas à celui de la majorité de la population,
00:57:47 et que ce qu'ils appellent l'extrême droite, en fait, c'est souvent 70% de l'opinion publique.
00:57:52 Et ça ne les fait jamais réfléchir.
00:57:54 Et donc, ce sont des gens qui sont restés sur des échecs qu'on a connus...
00:57:59 - C'est de la tolérance terrible, ce que vous me dites. C'est horrible, si vraiment c'est ça.
00:58:02 Vous êtes pire que moi ? - Oui, je suis pire que vous là-dessus,
00:58:04 parce que j'en viens.
00:58:06 - C'est des fascistes, alors ? - Non.
00:58:10 - C'est des totalitaires.
00:58:13 - C'est des gens qui sont restés dans un certain formol idéologique,
00:58:18 et qui n'ont pas pris et tiré de leçon de leurs échecs.
00:58:22 C'est ça que je trouve terrible.
00:58:24 Parce qu'Aurélie Filippetti est effectivement une femme sympathique et intelligente.
00:58:27 - On a des hommes de gauche républicains sur ce plateau, Pascal,
00:58:30 et il y a quelque chose qui me frappe toujours, c'est que la gauche a perdu le terrain des idées du débat national.
00:58:35 - Mais oui, mais oui, la gauche a perdu le... - Tu as complètement raison.
00:58:39 - Mais oui. - Donc on répond à l'extrême droite.
00:58:41 - Avant, la gauche mettait sur la table du débat national ses idées.
00:58:45 Les réactionnaires, c'était les gens de droite.
00:58:47 Aujourd'hui, les néo-réactionnaires, souvent, ce sont les gens de gauche.
00:58:51 - C'est en réaction, tout ça. - Mais bien sûr, c'est en réaction aux idées qu'ils n'ont plus,
00:58:55 qu'ils critiquent les idées de la droite, et c'est nouveau réactionnaire.
00:58:58 Alors, moi, je suis un peu dans la preuve qu'on commence 2024.
00:59:00 Mais en fait, c'est exactement ça.
00:59:02 Ce truc, c'est des fachos, c'est des gens d'extrême droite.
00:59:06 - En plus... - Et donc, en fait, ils ne rentrent plus du tout dans le débat, Philippe.
00:59:08 - Alors même qu'ils avaient... Je trouve que sur ce dossier, il y a des choses à dire.
00:59:12 - Bien évidemment. - Et que la tribune du Figaro peut être critiquée.
00:59:16 - Ah ben, elle est largement critiquable, parce que t'expliquais qu'attaquer Depardieu, c'est l'art.
00:59:21 - Voilà, c'est évidemment critiquable. - C'est très critiquable, évidemment.
00:59:23 - Donc, il y a de quoi dire sans avoir besoin de mobiliser le personnage.
00:59:27 Et sur les témoignages aussi, on a vu un témoignage d'une figurante qui explique...
00:59:32 Voilà, il s'est comporté d'une manière absolument hallucinante.
00:59:34 - Absolument. - Ça, il faudrait aussi en débattre.
00:59:36 Mais les gens de gauche disent "non, non, vous avez défendu..."
00:59:39 - Alors, il y a des gens qui retirent parce qu'ils avaient signé comme Jacques Weber.
00:59:43 - Oui, Jacques Weber. - Alors, là aussi, ce n'est pas, comment dire, oublier la séquence #MeToo,
00:59:52 au contraire, qui est indispensable à la société française,
00:59:55 de rappeler qu'une victime n'est pas une plaignante.
00:59:58 Et qu'une plaignante n'est pas une victime.
01:00:00 Que certains, pour le moment, ne sont que des plaignantes, elles ne sont pas des victimes.
01:00:05 Donc, quand Jacques Weber dit "c'est oublier les victimes", il a raison.
01:00:08 Il ne faut jamais oublier les victimes.
01:00:09 Mais de dire simplement "attention, une plaignante n'est pas une victime",
01:00:14 fait quasiment de toi aujourd'hui, te met dans le camp de ceux qui veulent attaquer la révolution #MeToo.
01:00:19 Ben non, en fait.
01:00:21 - Alors, il y a quelque chose qui m'a fait rire, en revanche, que je voulais vous montrer, c'est Martine.
01:00:24 Vous connaissez Martine, Martine à la plage, Martine, etc.
01:00:26 Puis il y a un petit dessin qui est sorti ces dernières heures.
01:00:28 "Martine hésite à signer la tribune de soutien à ceux qui se désolidarisent de la tribune de soutien
01:00:33 parce qu'il ne savait pas qui avait écrit la tribune de soutien."
01:00:36 Donc vous allez voir cette petite... J'ai trouvé ça très rigolo.
01:00:41 Et puis, il y a autre chose.
01:00:43 Est-ce qu'on la voit, cette Martine ?
01:00:46 Elle arrive, me dit Marine Lanson.
01:00:49 Donc elle arrive, voilà.
01:00:50 "Martine hésite à signer la tribune de soutien à ceux qui se désolidarisent de la tribune de soutien
01:00:54 parce qu'il ne savait pas qui avait écrit la tribune de soutien."
01:00:57 - Et ça, c'est drôle.
01:00:58 Bon, et puis, il y a également "Personnalité préférée 2023",
01:01:01 le baromètre plombant d'une France nostalgique.
01:01:04 Ça, c'est dans... Je ne sais pas si...
01:01:06 Ça, je trouve ça extraordinaire.
01:01:08 Parce qu'en fait, il faut changer le peuple.
01:01:10 Quelle est la personnalité préférée des Français ?
01:01:13 Alors, c'est une jeune femme qui s'appelle Sabrina Champenoix
01:01:15 qui dit "Chaque fin d'année depuis 88, etc.
01:01:18 Jean-Jacques Goldman, chanteur à énorme succès,
01:01:20 résolument retiré de la scène en 2005 et depuis une discrétion absolue.
01:01:23 Il décroche la 13e couronne, etc.
01:01:27 Sa 13e couronne consécutive."
01:01:28 Donc, le baromètre plombant d'une France nostalgique.
01:01:32 Mais il devrait s'interroger pourquoi ?
01:01:35 - C'est pareil.
01:01:36 - C'est-à-dire ?
01:01:37 - C'est pareil, c'est-à-dire qu'il ne veut pas voir la façon dont la France évolue.
01:01:40 Et il ne se demande jamais, il ne se remet jamais en cause.
01:01:43 Et il ne veut pas réfléchir à pourquoi Jean-Jacques Goldman est en tête depuis 7 ans ou 13 ans.
01:01:50 Et donc, il ne veut pas...
01:01:52 C'est la même polémique que sur la séance d'ouverture du Mondial de rugby.
01:01:58 C'était la France-France.
01:01:59 Et donc, tout est la France-France.
01:02:01 Mais pourquoi d'abord disqualifier les gens qui n'ont pas les mêmes goûts que vous ?
01:02:05 - J'ai dit ça avant les vacances, 80% des journalistes contre 80% des Français.
01:02:11 - On pourrait dire 80% de la classe de l'espace médiatique contre 80% des Français.
01:02:16 - Oui, oui.
01:02:17 Et j'ajoute une autre...
01:02:18 - Et Jean Dujardin, il s'est fait mais déchiqueter en fait.
01:02:21 - Alors que le...
01:02:22 - Parce qu'il avait un béret sur la tête.
01:02:24 - Oui, oui, c'est ça.
01:02:25 Ce qui est invraisemblable.
01:02:26 - Et il est extrême droite, tu aussi, j'imagine.
01:02:28 - Ah ben forcément.
01:02:29 - Mais ça prouve bien le décalage entre, pardon, la gauche, les élites de gauche et le peuple.
01:02:35 C'est qu'en fait, ce classement, il n'est pas nostalgique.
01:02:37 Il montre que les Français s'appuient sur des valeurs qu'ils estiment fortes.
01:02:40 Ils sont conservateurs, là, dans ce classement, les Français.
01:02:43 Le conservatisme, évidemment, c'est l'antithèse du progressisme prôné par la gauche depuis des années.
01:02:48 Donc, tout est dit.
01:02:49 Ce classement n'est pas nostalgique, il est conservateur.
01:02:51 - Mais tu peux être conservateur et progressiste, pardonne-moi.
01:02:54 - Oui, oui, oui.
01:02:55 - Tu peux être conservateur sur Noël.
01:02:57 - Oui.
01:02:58 - Tu peux être conservateur...
01:02:59 - Non mais...
01:03:00 - Tu peux aimer les traditions et aimer la PMA, le mariage pour tous.
01:03:03 - Oui, mais on parle de classement, là, des personnalités.
01:03:05 - Oui.
01:03:06 - Que l'I.B. s'offuse, que ne comprenne pas ce qui se passe, ben, tout est dit.
01:03:09 - Tout est dit, me semble-t-il.
01:03:10 - Conservateur de progrès, disait Jean-Pierre Chevène.
01:03:12 - Non mais l'I.B., c'est personne, hein.
01:03:14 Sauf dans l'espace médiatique, c'est 90% de l'espace médiatique.
01:03:17 - C'est métaphorique.
01:03:18 - C'est ça qui est formidable.
01:03:19 L'I.B., c'est 90% de la pensée médiatique.
01:03:21 - Voilà, d'accord, de gauche.
01:03:22 - Et je crois que c'est vendu, je pense qu'ils en vendent 30 000 aujourd'hui, ou 40 000.
01:03:25 - Et je suis désolé, mais même si cette tribune était nostalgique, ça n'aurait rien de condamnable.
01:03:29 Enfin, la nostalgie, c'est quand même un sentiment qui est inspiré à les plus belles œuvres d'art,
01:03:32 et on construit rien d'important pour l'avenir si on ne s'appuie pas sur le caractère fertile du passé.
01:03:38 - Alors, ce classement des personnalités, Maxime Leguet, nous dresse...
01:03:42 Il n'y a qu'un politique, et c'est Jordan Bardella.
01:03:45 Ce n'est pas vraiment nostalgique, Jordan Bardella, à priori.
01:03:48 - Il est né en 95.
01:03:49 - Il est jeune.
01:03:50 On devrait s'interroger aussi, pourquoi Jordan Bardella est là.
01:03:53 - Et pourquoi les autres baissent aussi.
01:03:54 - Et régénération.
01:03:56 - André Vallini, il se dit...
01:04:00 "J'ai vécu 10 jours à me faire engueuler parce que je suis sur le plateau de CNews."
01:04:05 Et il se dit "Ma vie, je porte une croix."
01:04:08 - Non, ce que je veux dire, c'est que...
01:04:09 - J'aime bien quand vous racontez ce que les autres vous disent.
01:04:11 - Oui, ils ne comprennent pas vraiment que je vienne sur CNews, mais justement...
01:04:14 - Ils ne comprennent rien en général, donc ils ne comprennent pas quoi...
01:04:16 - Je viens sur CNews pour dire que toute la gauche n'est pas réductible à ce que vous dites depuis quelques minutes.
01:04:21 C'est-à-dire qu'en province notamment, je connais beaucoup de gens de gauche.
01:04:25 90% des gens de gauche que je fréquente et dont je fais partie sont en phase avec le peuple, avec la population, avec le classement du JDD.
01:04:32 Vous parlez d'une toute petite minorité germanopratine...
01:04:35 - Mais je suis d'accord.
01:04:36 - Politico-médiatique.
01:04:37 - Mais je suis d'accord.
01:04:38 - Mais arrêtez de vous focaliser sur elle.
01:04:39 - Mais c'est l'opinion.
01:04:40 - Vous-même, vous avez dit que plus personne ne lit Libération.
01:04:42 - Mais non.
01:04:43 - Mais non.
01:04:44 - Ce que je veux vous dire, c'est que dans mon métier que je connais, 90% des journalistes sont sur cette ligne-là.
01:04:49 Peut-être les journalistes, mais la gauche dans ses profondeurs reste profondément ancrée dans le peuple, dans la réalité.
01:04:55 - Elle n'a plus de porte-parole.
01:04:56 - Comment ?
01:04:57 - Elle n'est pas ancrée dans la politique française.
01:04:58 - La gauche dont tu parles n'a plus de porte-parole.
01:05:00 - C'est le problème.
01:05:01 - Cette gauche démocrate dont vous parlez est la faire avec le 7% à la présidentielle.
01:05:03 - Hélas, hélas, il y a un peu le parti communiste avec Fabien Roussel.
01:05:06 - Oui.
01:05:07 - Il y a le PS qui essaye de s'émanciper de la NUPS.
01:05:10 - Le PS d'Olivier Faure.
01:05:11 - Le PS pour le faire redevenir.
01:05:12 - Vous êtes sérieux ? Le PS d'Olivier Faure ?
01:05:13 - Non, je ne parle pas d'Olivier Faure, je parle du PS.
01:05:14 - C'est le Premier secrétaire.
01:05:15 - Je parle du PS qui a vocation à redevenir un parti.
01:05:19 - Mais c'est le Premier secrétaire.
01:05:21 Si vous ne parlez pas de celui qui est le Premier...
01:05:25 Vous avez le droit de dire que le Premier secrétaire n'est pas à sa place.
01:05:28 - Je n'ai pas dit ça.
01:05:30 - Vous parlez de la justice concrète.
01:05:33 - Vous parlez de la compétitivité d'un parti qui a fait un parti secrétaire.
01:05:35 - Je vous adore.
01:05:36 - Anne Hidalgo, Madame Aperrey-Arendt, Madame Roland, comment dire ?
01:05:43 J'adore tous ces gens-là.
01:05:44 Ils vont creuser, ils vont trouver du pétrole.
01:05:47 - Vous pensez que François Hollande, par exemple, est déconnecté de la vraie vie des gens ?
01:05:50 - Je pense que François Hollande n'a aucune conviction.
01:05:52 - Ça vous regarde ?
01:05:55 - Je l'ai accueilli en décembre, dans un lycée.
01:06:00 Il y avait 400 lycéens et ensuite à Sciences Po Grenoble l'après-midi.
01:06:03 Il a fait un tabac.
01:06:04 - Oui, mais parce qu'il est très intelligent.
01:06:06 C'est bien leur problème d'ailleurs.
01:06:08 Ces gens-là ont une séduction personnelle très forte, très puissante.
01:06:11 Qu'ils soient très intelligents, très drôles, tout ce que vous voulez.
01:06:14 Mais ils n'ont aucune conviction, ils ne font rien pour la France.
01:06:16 La seule chose qu'il a dit, mon ennemi c'est la finance.
01:06:20 Et l'ennemi c'est les riches.
01:06:22 Et on est riches au-dessus de 4000 euros.
01:06:24 C'est vraiment des gens qui ont fait des choses intelligentes pour la France.
01:06:28 - Vous réduisez.
01:06:30 - Et qui ont augmenté les impôts XXL et avec un déficit XXL.
01:06:35 Le reste c'est tout.
01:06:37 - Vous savez pourquoi il a augmenté les impôts ?
01:06:39 Fortement, beaucoup fortement c'est vrai.
01:06:41 Parce qu'il fallait réduire les déficits.
01:06:43 Il a fait une politique qui a l'air à rebours.
01:06:45 - Il n'est même pas d'accord.
01:06:46 Même Philippe Guibert n'est pas d'accord.
01:06:48 - Non, non.
01:06:49 - Oui, mais justement.
01:06:50 - Je suis d'accord chérie.
01:06:51 - Mais personne ne vous est dit que ça n'a pas marché.
01:06:53 - Mais personne.
01:06:54 - Ça a été fait pour réduire les déficits.
01:06:55 Et il a fait une politique à rebours de son électorat.
01:06:58 Courageuse, courageuse.
01:07:00 Et les journaux les plus sérieux, le Financial Times,
01:07:04 notamment les journaux les plus sérieux de la presse anglo-saxonne,
01:07:07 les journaux les plus sérieux de la presse anglo-saxonne,
01:07:10 tu permets ?
01:07:11 - On n'a pas besoin du nucléaire.
01:07:12 - Tu permets ?
01:07:13 Sur le nucléaire je ne suis pas d'accord du tout avec ce qui a été fait.
01:07:14 - Mais c'est essentiel !
01:07:15 - Je reviens sur les finances.
01:07:17 - C'est juste l'essentiel en fait.
01:07:18 - Les journaux les plus sérieux disent que la politique macro-économique
01:07:22 a commencé à porter ses fruits en 2016, 2017, 2018.
01:07:25 Sur la compétitivité, le fameux crédit à impôt compétitivité.
01:07:27 Ça n'a pas été compris par les classes populaires.
01:07:30 Il a fait ça parce que c'était l'intérêt du pays.
01:07:32 Il a fait une politique qui a été un rebours de son électorat.
01:07:34 - Bon, écoutons en tout cas...
01:07:35 - Mais lui aussi il peut venir sur notre plateau, il viendra pas.
01:07:38 - J'aurais bien qu'il vienne, oui.
01:07:39 - Bah il viendra pas, il m'aime pas.
01:07:40 - Bah il m'aime pas, ça veut rien dire d'ailleurs.
01:07:42 - Vous savez qu'il ne vous aime pas ?
01:07:43 - Bah il m'aime pas parce qu'on dit du mal de lui.
01:07:45 Parce qu'on le critique, c'est tout.
01:07:47 Alors qu'il va sur des plateaux, il n'est jamais critiqué.
01:07:49 - Il aime bien la confrontation.
01:07:50 - Mais pas du tout.
01:07:51 - Il va à quotidien.
01:07:52 - Il va sur tous les plateaux.
01:07:53 Tout le monde se pam devant cette drôlerie, son intelligence.
01:07:57 C'est vrai d'ailleurs, mais c'est pas le sujet.
01:07:59 Écoutons, voyons le sujet de Maxime Le Gay sur ceux qui rentrent dans ce classement.
01:08:05 Et après on va parler évidemment du plastique bashing.
01:08:10 Jordan Bardella, un visage connu de tous les français
01:08:14 et une personnalité politique qui ne cesse de monter.
01:08:18 Lancé par Marine Le Pen, plébiscité au sein de son parti à seulement 28 ans,
01:08:23 le président du Rassemblement National est aussi adoubé par la vieille garde.
01:08:27 Le député européen ne cesse de gravir les échelons,
01:08:30 au point de dépasser Marine Le Pen dans les sondages de popularité auprès des français.
01:08:35 La recette Bardella, c'est un certain franc-parler.
01:08:38 - Monsieur Roussel, c'est bien beau de manger de la viande,
01:08:40 mais Monsieur Roussel, il est allié à l'Assemblée Nationale,
01:08:43 avec Europe Ecologie Les Verts au sein de la NUPES
01:08:46 qui mène une guerre à nos agriculteurs, qui mène une guerre à notre agriculture.
01:08:50 À l'aise sur les plateaux télévisés, tout comme dans les bains de foule lors de ses déplacements,
01:08:54 ou encore derrière son pupitre lors d'une critique violente adressée à Emmanuel Macron.
01:08:59 - Monsieur le Président de la République, comment pouvez-vous prétendre,
01:09:02 vous prétendre aujourd'hui en rassembleur en Europe,
01:09:05 alors que vous aurez été jusqu'au bout le diviseur de la France ?
01:09:08 Tête de liste du Rassemblement National pour les élections européennes de 2024,
01:09:12 il est crédité de 30% d'intention de vote dans les sondages,
01:09:16 loin devant le candidat de la majorité présidentielle.
01:09:19 Un succès qui serait symbolique et une manière de poursuivre une ascension politique fulgurante.
01:09:25 - Bon, ça va être assez intéressant de savoir également ce qui va se passer
01:09:29 avec la justice concernant François Bayrou,
01:09:33 parce que s'il est sanctionné, on pourrait imaginer que Marine Le Pen soit également.
01:09:38 Les juges ont une petite revanche à prendre après l'échec de Dupont-Moretti.
01:09:44 Là, c'est des juges professionnels.
01:09:46 Il ne m'étonnerait pas que les juges sanctionnent Monsieur Bayrou.
01:09:50 - Mais bon, Madame Le Pen.
01:09:52 - Si Marine Le Pen ne peut pas se présenter, à mon avis, ça va se voir là quand même.
01:09:58 - Pour la démocratie.
01:09:59 - À mon avis, ça va finir par se voir.
01:10:02 Je serais d'avis de la magistrature de...
01:10:05 - Un parlementaire politique considérable.
01:10:07 - Ça serait...
01:10:08 - Bien pire qu'au Fillon.
01:10:09 - Ah oui, ça je sais pas. Déjà au Fillon, oui, bien pire.
01:10:13 Vous êtes formidable.
01:10:14 - Pourquoi ?
01:10:15 - Comme ça.
01:10:16 - Enfin, je le sais, mais...
01:10:18 - Bien pire qu'au Fillon, qui a été empêché.
01:10:20 - Qui a mis un peu de sien.
01:10:22 - Oui.
01:10:23 - Claude Bloch, je voulais...
01:10:24 Alors là, en revanche, je voulais qu'on lui rende hommage.
01:10:26 Claude Bloch, c'était le dernier.
01:10:28 Vous êtes Lyonnais, d'ailleurs, vous le connaissiez, j'imagine.
01:10:30 - Oui, je suis allé à Lyon la semaine dernière,
01:10:32 visiter le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation.
01:10:35 J'ai emmené mon fils.
01:10:36 C'est un centre extraordinaire, très intéressant,
01:10:39 très, très intéressant, très émouvant aussi.
01:10:41 Et M. Bloch faisait partie du comité de pilotage de ce musée
01:10:45 qu'il faut vraiment aller visiter.
01:10:47 - Il avait 95 ans, c'est le dernier rescapé lyonnais d'Auschwitz.
01:10:52 Et je vous propose d'écouter, on l'a souvent écouté sur ces news,
01:10:56 lorsqu'il a été arrêté.
01:10:58 Écoutez M. Bloch.
01:11:00 - C'était un jeudi.
01:11:02 Donc on voit arriver deux hommes, vers midi moins qu'hier,
01:11:08 qui nous demandent, le propriétaire qui était au rez-de-chaussée,
01:11:12 on était au premier étage, il leur dit,
01:11:14 ils sont en haut et ils montent tous les deux.
01:11:16 Voilà.
01:11:17 L'un d'eux pose son revolver sur la table.
01:11:20 Je reconnaîtrai beaucoup plus tard, au début des années 70,
01:11:24 mais par des photos qui vont apparaître dans la presse de la période 44,
01:11:29 que cet homme qui a déposé son revolver sur la table,
01:11:32 était Paul Touvier, même si ça a été contesté par la suite.
01:11:36 Donc ils nous arrêtent, préparent une valise,
01:11:39 on vous emmène, mon grand-père, ma mère et moi,
01:11:42 et nous amènent au siège de la Gestapo à Belcourt.
01:11:46 - Je vous propose de l'écouter une deuxième fois
01:11:48 et d'imaginer ce qu'ont été l'avis de tous ces juifs déportés
01:11:51 et évidemment, aujourd'hui, combien ces juifs de France
01:11:55 sont en très grande angoisse.
01:11:58 C'est un message, en ce début d'année, qu'on peut leur adresser également
01:12:02 et leur souhaiter le meilleur pour cette année 2024 qui commence.
01:12:06 Écoutez M. Bloch qui raconte lorsqu'il arrive au camp d'extermination.
01:12:12 - Le 3 août, de bonheur le matin, ce train s'arrête.
01:12:16 On entend des cris, dès un moment de chien.
01:12:19 On se demandait où on arrivait.
01:12:21 On ne voyait rien, les vagues ont été fermées.
01:12:24 Tout à coup, les portes se sont ouvertes
01:12:27 et on a vu apparaître des hommes curieusement habillés en costume rayé, bleu et gris
01:12:32 qui nous ont dit en français et nous avaient sélectionné.
01:12:36 Parce qu'en réalité, on arrivait à l'Abir-Keno qui est autour du schiste 2.
01:12:40 Donc c'était des détenus de Birkenau français qui nous accueillaient
01:12:44 et qui nous ont dit "Vous sautez du wagon, les hommes à gauche, les femmes et enfants à droite".
01:12:53 - On aura une pensée évidemment pour M. Bloch et pour les derniers rescapés des camps d'extermination
01:13:00 qui disparaissent un à un et c'est une mémoire qu'il ne faut pas oublier.
01:13:06 Joseph Taillet-Fay, je ne sais pas si je le dis bien d'ailleurs.
01:13:10 - Parfaitement.
01:13:11 - Plastic bashing latex.
01:13:13 Au fond, pourquoi le plastique est-il attaqué par les écologistes ?
01:13:18 - Il y a plusieurs raisons.
01:13:21 Je vais prendre une raison parmi d'autres.
01:13:23 J'ai entendu la partie où on a parlé du nucléaire.
01:13:25 Tout le monde sait aujourd'hui, c'est acté, qu'il y a eu des forces étrangères contre l'industrie nucléaire.
01:13:32 Il y a eu des études qui ont été menées.
01:13:34 Vous avez l'école de guerre économique pilotée par M. Christian Arbulot
01:13:38 qui a produit une étude en juin 2023 pour montrer que des fondations politiques allemandes
01:13:43 financées par l'État allemand ont mené des actions d'ingérence et de déstabilisation
01:13:48 en France auprès de différents partis politiques.
01:13:51 Cette fondation, et je vais en citer une, c'est la fondation Heinrich Bolln,
01:13:54 est directement liée au Parti Vert allemand.
01:13:57 Ce n'est pas juste des sympathisants, c'est un satellite.
01:14:00 Et en l'occurrence, quel hasard, vous avez cette même fondation
01:14:04 qui, à partir de la même année que la loi AGEC, a commencé à publier des textes contre le plastique.
01:14:09 Notamment un document qui s'appelle l'Atlas du plastique
01:14:12 qui a été assez relayé dans pas mal de médias en France.
01:14:15 Et dans lequel vous avez par exemple un chapitre qui s'appelle la France sans plastique.
01:14:18 Il faut quand même savoir que l'Allemagne, c'est quand même la première industrie européenne du plastique.
01:14:23 C'est-à-dire que contrairement au nucléaire, où on va dire qu'ils n'avaient pas trop d'atomes cruchus avec le nucléaire,
01:14:28 l'industrie plastique est un secteur stratégique pour l'Allemagne.
01:14:31 300 000 salariés, 3 000 entreprises.
01:14:34 Et à mon sens, et là en l'occurrence sur ce point-là c'est ma théorie,
01:14:38 je pense qu'on est dans une guerre économique.
01:14:40 C'est-à-dire qu'en l'occurrence, c'est un moyen d'affaiblir un concurrent.
01:14:42 La France est la troisième industrie européenne du plastique.
01:14:45 On est frontalier, on a un grand marché.
01:14:47 Et aujourd'hui, il y a des parts de marché à prendre sur le sujet.
01:14:50 Et j'ai pu relever d'ailleurs, un petit peu dans mes recherches,
01:14:53 et je pense, je lance le débat, et peut-être ça mériterait peut-être une commission d'enquête parlementaire sur le sujet,
01:14:58 dans lequel vous avez quand même des élus, députés, sénateurs,
01:15:02 qui ont organisé quand même à l'Assemblée nationale française,
01:15:05 une réunion pour les journalistes et pour d'autres députés,
01:15:09 avec une invitation dans laquelle vous aviez le logo de la NUPES,
01:15:13 du Parti Socialiste au Sénat, du mouvement démocrate,
01:15:17 et la fameuse fondation Heinrich Boll, sur le même document,
01:15:20 et dans lequel on venait faire la promotion d'une bande dessinée sur l'histoire du plastique.
01:15:25 Or, cette bande dessinée, il suffit d'aller sur Internet et de vérifier,
01:15:28 elle est d'ailleurs en accès libre sur le site de la fondation Heinrich Boll,
01:15:31 elle a été faite par cette fondation, elle a été soutenue en tous les cas par cette fondation,
01:15:35 et pilotée par des...
01:15:37 - Alors je comprends la guerre économique, mais quel est l'intérêt de la NUPES,
01:15:40 ou l'intérêt de la gauche ?
01:15:42 - Écoutez, il faudra leur poser la question,
01:15:44 mais aujourd'hui, ce qu'il faut bien saisir, c'est qu'aujourd'hui,
01:15:47 l'industrie plastique, c'est 120 000 salariés en France en emploi direct,
01:15:50 c'est, on va dire, énormément de PME, 90% d'entreprises de moins de 50 salariés,
01:15:57 c'est une industrie qui, au niveau mondial, est en pleine croissance,
01:16:01 même ceux qui sont contre le plastique, qui viennent vous dire que d'ici 20 ou 30 ans,
01:16:04 on aura deux à trois fois plus de plastique, moi j'ai pas entendu ça pour le carton, le verre, l'acier,
01:16:09 c'est la seule industrie qui a des perspectives de croissance ainsi.
01:16:12 Et quand on regarde, et là c'est aussi...
01:16:14 - Il n'y a pas de danger écologique, selon vous ?
01:16:16 - Il y a un danger écologique quand le plastique est mal géré,
01:16:19 mais en l'occurrence, alors je vais vous prendre les chiffres, tout simplement,
01:16:22 vous avez les études qui sont citées dans mon ouvrage,
01:16:25 la pollution plastique dans les océans, on va parler que dans les océans,
01:16:29 la France c'est 0,02%, 0,02%.
01:16:34 - Que le plastique soit dans nos vies quotidiennes, il n'y a pas de doute.
01:16:37 Mais avec quoi fabrique-t-on du plastique ?
01:16:40 - Vous pouvez le fabriquer avec des extraits de naphta qui viennent du pétrole,
01:16:43 ou avec des plastiques recyclés, il n'y a pas de pétrole.
01:16:47 - D'accord, mais ça c'est nouveau, mais on fabrique du plastique avec du pétrole,
01:16:50 donc avec une énergie fossile qui est donc polluante.
01:16:54 - Et qui contribue aux effets de serre, aux émissions.
01:16:57 - Oui, on peut le dire comme ça, M. Taillef, c'est pas...
01:16:58 - Je vais vous répondre.
01:17:00 D'ailleurs c'est très intéressant, c'est un point essentiel que vous soulevez,
01:17:04 parce qu'en fait c'est la preuve qu'il n'y aura pas,
01:17:07 et je le dis clairement, ce serait mentir que de le dire,
01:17:10 qu'il y aura une fin des énergies fossiles d'ici 20 ou 30 ans.
01:17:13 Vous avez vu les résultats à la COP, justement parce que vous aurez toujours besoin
01:17:17 de plastique vierge dans des applications dans lesquelles vous ne pouvez pas mettre de recyclé.
01:17:22 Je vous ai parlé de l'industrie de la santé, les masques qu'on nous a fait porter pendant le Covid,
01:17:26 c'est du plastique, c'est du polypropylène.
01:17:28 Je n'ai pas entendu dire que le gouvernement nous avait mis en danger
01:17:30 en nous mettant des masques sur le visage et collés à notre nez.
01:17:32 Mais en l'occurrence, vous ne pouvez pas faire aujourd'hui de masque avec un recyclé.
01:17:37 - Ça c'est drôle.
01:17:38 - Entre fin des énergies fossiles et réduction des énergies fossiles,
01:17:43 il y a quand même une différence.
01:17:45 Il faut quand même qu'on aille vers une réduction.
01:17:47 - Exactement, mais on va y aller.
01:17:48 - Moi je peux entendre qu'on aura toujours de l'énergie fossile,
01:17:50 mais il faut diminuer, vous êtes d'accord.
01:17:52 - On va y aller et je suis tout à fait d'accord.
01:17:54 - Je ne sais pas comment ça va se passer concernant l'industrie plastique.
01:17:56 Et encore une fois, pour le coup, je vais être peut-être encore plus provocant que tout à l'heure,
01:18:01 c'est qu'aujourd'hui, la souveraineté de l'industrie plastique française
01:18:04 est sauvée par l'Union européenne, pour le coup.
01:18:06 Et je le dis vraiment clairement et je le dis franchement.
01:18:08 J'ai entendu Emmanuel Macron parler d'écologie à la française,
01:18:11 moi j'entends plutôt désindustrialisation à la française quand j'entends ça.
01:18:15 Aujourd'hui, dans l'Union européenne, vous n'avez que ce soir,
01:18:18 il y a un texte aujourd'hui qui est débattu au niveau européen
01:18:20 qui s'appelle "Un règlement sur les emballages".
01:18:22 Réglementer la vie des emballages, notamment plastique, pour les 30 prochaines années.
01:18:26 Vous n'avez rien dans le texte qui a été présenté par la Commission européenne en novembre 2022,
01:18:30 par celui qui a été voté par le Parlement,
01:18:32 donc quand même la représentation démocratique au niveau européen,
01:18:35 et par le conseil de l'UE qui représente les États,
01:18:38 de fin des plastiques à usage unique en 2040.
01:18:40 Donc c'est un mensonge, un mensonge français.
01:18:42 - C'est très intéressant parce que la part de l'idéologie, c'est comme les voitures électriques.
01:18:46 Là par exemple, vous dites pour l'emballage, remplacer en Europe et aux Etats-Unis le plastique
01:18:50 par des alternatives entraînera une augmentation considérable des émissions de gaz à effet de serre
01:18:54 et qui va en l'an à 116 millions de tonnes de CO2 de plus par an.
01:18:57 Je ne sais pas comment vous faites votre calcul, je ne peux pas le vérifier bien sûr.
01:19:00 L'utilisation de la matière plastique issue du recyclage permet encore d'accroître le différentiel.
01:19:04 - Mais on en arrive toujours à la même chose, c'est-à-dire que la voiture électrique,
01:19:08 le remède va être pire que le mal.
01:19:10 Tout le monde le sait, c'est-à-dire que la voiture électrique, c'est annoncé, c'est comme le nucléaire.
01:19:14 Et pour des raisons idéologiques, en 70, on a par exemple dans notre région,
01:19:19 on n'a pas construit une centrale, la centrale du Pèlerin.
01:19:22 Du coup, toute la région ouest, ou plus exactement la Loire Atlantique,
01:19:25 il n'y a pas de centrale nucléaire, on a été obligé de faire des éoliennes.
01:19:28 On est en très grande difficulté, tout ça pour des raisons idéologiques.
01:19:32 Et la centrale du Pèlerin, le grand débat, il était entre 75 et 85,
01:19:37 on était ou jeunes adolescents ou encore enfants.
01:19:40 Michael Dos Santos, qui est lui un grand enfant, le rappel des titres.
01:19:43 Et on va se quitter.
01:19:47 Une femme de 75 ans violée à Osward Laferrière en Seine-et-Marne.
01:19:51 Hier matin, un homme l'a agressée sexuellement à son domicile.
01:19:54 Présent au moment des faits, son mari, en situation de handicap,
01:19:57 n'a pas pu intervenir pour arrêter l'individu.
01:19:59 Ce dernier est toujours activement recherché.
01:20:02 Après son réveillon en Guyane avec des militaires français,
01:20:05 Elisabeth Borne est de retour à Paris, la chef du gouvernement
01:20:08 qui n'assistera pas au Conseil des ministres demain en raison de son annulation.
01:20:11 Cette décision alimente un peu plus l'hypothèse d'un remaniement imminent
01:20:15 et d'un départ d'Elisabeth Borne.
01:20:17 Et puis enfin, 48 morts et d'importants dégâts matériels.
01:20:20 C'est le bilan provisoire suite au séisme au Japon.
01:20:23 Entre hier et aujourd'hui, plus de 150 secousses ont été recensées.
01:20:27 La plus importante, celle enregistrée à 7,6 sur l'échelle de Richter.
01:20:31 Les autorités nippones restent néanmoins vigilantes.
01:20:34 Je salue tous ceux qui nous regardent bien sûr et quelques amis qui nous regardent
01:20:37 et notamment ce visiteur régulier de notre émission
01:20:42 qui m'écrit ceci, "Philippe Guibert et sa veste tyrolienne,
01:20:47 tout droit sorti de Sissi face à son destin".
01:20:50 - J'adore ma veste.
01:20:54 - Elle est parfaite, votre veste.
01:20:58 - La question rituelle bien sûr, plastic bashing, la toque, la question rituelle.
01:21:02 Est-ce que vous serez invité sur Ayerk, sur CNews ?
01:21:06 Est-ce qu'on entendra cette voix ? Est-ce qu'on vous entendra dans d'autres émissions ?
01:21:10 - Je le souhaite. Aujourd'hui, on n'a pas eu de débat sur le plastique,
01:21:13 on a toujours eu les antis.
01:21:15 Ça serait peut-être bien d'avoir effectivement le débat contradictoire pour le faire.
01:21:17 - Je rappelle que vous êtes quand même secrétaire général de Plast Alliance.
01:21:21 C'est important de le dire. Vous êtes un professionnel du plastique.
01:21:24 - J'ai certainement visité plus d'usines de plastique que tous ceux qui ont écrit des ouvrages contre le plastique.
01:21:28 - Je suis d'accord avec vous, mais c'est important de le dire.
01:21:32 Une organisation professionnelle de la plasturgie et des composites.
01:21:36 C'est votre premier ouvrage, c'est au Cherchemidi.
01:21:38 - Je vous remercie parce que c'est extrêmement intéressant toujours d'avoir des avis différents.
01:21:42 Le débat contradictoire, c'est ça qui est intéressant.
01:21:45 Merci pour cette première... D'abord, merci à Eliott Deval qui était là avec vous.
01:21:50 Il a été gentil avec vous. Il vous laisse plus parler.
01:21:53 - C'est pour ça qu'on l'aime bien. - C'est pour ça.
01:21:56 - Moi, je n'étais pas là. - Ah bon ?
01:21:59 - Non. - Vous étiez en vacances ?
01:22:01 - On le salue, Eliott. Il a bien gardé la maison le matin, les soirs, plus lui.
01:22:05 Il a une demi-heure de plus le matin et une demi-heure de plus le soir.
01:22:08 Donc, merci à lui.
01:22:11 Merci à Marine Lanson qui était ce matin, je pense, à la réalisation.
01:22:18 Elle va me dire les noms, peut-être.
01:22:20 Anouk Forté était à la réalisation, qui était encore là, Marine, ce matin.
01:22:27 Hugo Trindal était à la vision.
01:22:31 Et Guillaume Marceau était au son.
01:22:35 Et Guillaume Lafage était au fiche, si j'ose dire, en tout cas à l'assistance.
01:22:41 - Présentateur, comme on dit. - Merci.
01:22:44 - Pourquoi vous trouvez que c'est pas trop dur ? C'est dur, toujours, la reprise.
01:22:48 - Non, non, moi, c'est l'arrêt qui est difficile, souvent.
01:22:51 Mais chacun soigne sa névrose comme il peut.
01:22:54 Jean-Marc Morandini, à qui on souhaite une bonne année, va prendre le relais dans une seconde.
01:23:00 Et nous, on se retrouve ce soir et c'était un plaisir d'être avec vous.
01:23:03 Merci.
01:23:04 merci à bientôt !