• l’année dernière
Tout juste débarqué à Roissy, le sélectionneur Olivier Krumbholz est revenu sur le sacre mondial décroché la veille face à la Norvège (31-28) avant de se projeter vers les Jeux Olympiques à Paris en 2024.

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Transcription
00:00 Maintenant on est déjà un peu focalisé sur la suite.
00:03 On ne savait pas trop quoi en faire de cette compétition parce que on sait que les Jeux
00:08 Olympiques c'est super important mais on en a fait totalement abstraction.
00:12 On n'a pas parlé des Jeux tout au long de la compétition.
00:16 Le leitmotiv c'était ici et maintenant.
00:17 Même de match en match on ne s'est pas trop projeté.
00:21 On les a préparés avec beaucoup de sérieux.
00:24 Elles ont énormément travaillé.
00:26 Franchement elles ont énormément travaillé dans toutes les directions, sur le plan tactique
00:30 mais aussi beaucoup sur le plan mental.
00:32 Et je trouve que mentalement elles ont franchi toutes les étapes.
00:35 Peu de coachs ont comme vous trois titres mondiaux.
00:37 Je sais qu'on a du mal à avoir un regard sur ça mais c'est quoi le secret de votre
00:41 réussite ? Je ne sais pas.
00:43 Je pense qu'aujourd'hui on cherche à avoir une harmonie avec les joueuses.
00:47 Je cherche vraiment à les mettre au centre du dispositif.
00:52 Je pense que c'est elles qui vont jouer.
00:54 C'est elles qui vont faire la différence.
00:56 Je pense que le coach ne doit pas se sentir forcément la personne la plus importante.
01:01 Mais on est juste peut-être des catalyseurs et des compétences autour d'elles.
01:08 On n'est pas le soleil.
01:10 C'est elles le soleil et on est le satellite autour d'elles qui tourne et qui leur apporte
01:15 des compétences quand elles en ont besoin.
01:17 Olivier ? Vous savez, moi je pense qu'effectivement chaque personne dans le staff.
01:25 Et dans l'équipe doit apporter une plus-value.
01:28 Ma plus-value c'est certainement sur les choix tactiques.
01:31 Donc je vais étudier comme jamais les futurs adversaires et chercher les clés, chercher
01:37 les solutions pour les contrer.
01:39 A mon avis comme on l'a bien fait hier parce qu'on a quand même posé de nombreux problèmes
01:46 à la Norvège et particulièrement sur la fin.
01:48 Olivier, qu'est-ce qu'il y a de particulier sur ce titre ? C'est votre troisième.
01:53 En quoi il est différent sur ce titre ? Chaque titre a sa saveur mais celui-là il
01:59 est particulier parce qu'on fait 9 victoires.
02:03 On a battu deux fois la Norvège qui est quasiment imbattable, il faut le dire.
02:10 C'est la saveur de la maîtrise.
02:12 C'est la maîtrise.
02:13 Olivier, le début de la compétition de Melunokondi a été un peu compliqué.
02:18 Comment avez-vous jugé son film mondial ? C'était bien.
02:21 Elle a été dangereuse.
02:23 Hier elle nous a apporté ses qualités.
02:27 On avait besoin de joueuses capables de faire la différence comme Méline.
02:31 Maintenant avec Méline on va se projeter vers les Jeux Olympiques.
02:35 Elle avait été une joueuse capitale aux Jeux Olympiques quand on a gagné.
02:40 Elle va le redevenir pour les Jeux Olympiques à Paris.
02:44 Pour les JO, les Norvégiens nous ont déjà dit hier que vous étiez les grandes favorites.
02:47 C'est aussi une manière de vous mettre la pression.
02:49 Est-ce que c'est une pression pour vous ?
02:51 Le statut de favori c'est la patate chaude qu'on se refile.
02:55 Je ne suis pas étonné que les Norvégiens nous aient donné le statut de favori.
02:59 Ce n'est pas grave.
03:00 Les JO à Paris, ça fait des mois que je dis qu'on vise la médaille d'or.
03:06 On va assumer.
03:07 Qu'est-ce qui manque à cette équipe ? Vous avez dit hier que les joueuses n'étaient
03:13 pas forcément encore à leur meilleur niveau.
03:15 On a des joueuses qui sont arrivées en difficulté parce qu'elles avaient été blessées.
03:20 On n'avait pas tout notre potentiel.
03:23 Il faut absolument qu'on le récupère pour les Jeux.
03:28 On a six mois et les joueuses ont six mois pour se mettre dans une forme exceptionnelle
03:34 parce qu'elles ne retrouveront jamais une opportunité comme des joueuses olympiques
03:38 en France.
03:39 C'est très important pour nous de travailler avec les ultramarins.
03:55 Ce sont des jeunes filles qui ont beaucoup de qualité, beaucoup de qualité physique,
04:00 conduit mental aussi parce qu'elles s'expatrient.
04:03 Ce sont des chercheurs d'or.
04:05 Elles viennent chercher la réussite, elles viennent chercher l'or et elles ne quittent
04:11 pas leur île pour rien.
04:13 De bonne augure pour la suite ? Bien sûr, mais ça c'est un formidable encouragement.
04:17 Il faudra qu'on garde l'humilité parce que le succès peut rendre fou.
04:22 C'est un encouragement et on va veiller au grain pour les amener dans une forme comme
04:27 jamais au cours de l'été.
04:29 Vous y croyez ? Ah oui, je crois, fermement même.

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