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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Jean-Pierre Foucault, animateur, pour la cérémonie des Miss France qui se déroulera le 16 décembre sur TF1 à 21h10.
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NewsTranscription
00:00 culture média.
00:02 *Musique*
00:09 - Eh oui, "Your Song" d'Elton John, parce que l'an dernier, Jean-Pierre Foucault, vous aviez ouvert le show
00:14 des Miss France déguisé en Elton John. Vous étiez absolument magnifique.
00:18 - Merci beaucoup.
00:19 - Est-ce que vous préparez une petite surprise aussi cette année ?
00:21 - Oui, bien sûr. - C'est vrai ?
00:22 - Et comme c'est une surprise, on va s'arrêter là.
00:24 - On va pas le dire, bien sûr, mais je vois déjà votre entrée sur Barbie Girl.
00:27 *Rires*
00:29 - Alors moi, pas du tout.
00:31 - Peut-être un défilé en maillot de bain, on verra, on verra, surprise tout à l'heure.
00:35 - Deux pièces, alors.
00:36 - Ce sera samedi soir en direct de Dijon. Vous présentez votre combientième cérémonie ?
00:40 - 29ème.
00:41 - Ah, 29ème, donc les contes de Julien Pichenay hier a été bon parce que...
00:44 - On a mis tout l'après-midi à compter hier, exactement.
00:46 - Oui, parce que dans la presse, tout le monde dit 28ème, dans la presse, mais c'est bien 29ème.
00:50 - Mais la presse se trompe. 29ème, et donc l'an prochain, nous fêterons la 30ème, et dans 20 ans, la 50ème.
00:56 - Parce que vous avez l'intention d'aller jusqu'à 50.
00:58 - Bien entendu, bien entendu.
00:59 - C'est bien normal.
01:00 - Oui, parce que ça fait 15 ans que la presse dit que c'est ma dernière.
01:02 *Rires*
01:03 - Donc voilà.
01:04 - Comme quoi la presse dit n'importe quoi, vraiment, ça y est, double E.
01:06 - Et c'est vrai que ça fait tellement longtemps que vous présentez cette émission qu'on a même peine à se souvenir des autres animateurs.
01:12 - Il y en a eu pas mal.
01:13 - Il y en a eu quelques-uns, vous vous souvenez ?
01:14 - Il y en a eu pas mal, qui dit Julien Leper, Sacha Distel, mais c'était pas sur TF1.
01:16 - Moi, je présente Miss France depuis que Miss France est sur TF1 en 94.
01:19 - Vous en avez oublié un, Yves Lecoq.
01:21 - Yves Lecoq, bravo Julien Pichney, il est très très fort, effectivement, il a fait ça pendant deux ans.
01:25 - Vous n'êtes pas fixé de date limite, vous, sur les...
01:29 - Non, on verra bien, on verra bien.
01:31 - Ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir, une fois de plus, départager 30 femmes.
01:35 - Est-ce que vous les rencontrez, vous, avant la séance ?
01:37 - Non, je les rencontre une seule fois le jour de la conférence de presse, il y a une quinzaine de jours avant qu'elles ne partent pour la Guyane.
01:44 Mais je ne les rencontre pas parce que je ne voulais pas qu'on puisse imaginer qu'il y ait connivence entre moi et l'une ou quelques-unes d'entre elles,
01:51 tout comme dans Qui veut gagner des millions, je ne voulais pas rencontrer des candidats.
01:55 Parce qu'imaginer que je rencontre un candidat dans la rue, que je lui parle avant, on dit "il a gagné mais ils se sont parlé avant", donc ce serait terrible.
02:00 Non, non, non, c'est beaucoup plus simple pour moi.
02:03 - Vous étudiez leur dossier ?
02:04 - Non, non, leur dossier, on est comme...
02:06 Gérald Darmanin me donne tout.
02:08 - Parce que vous avez des questions à leur poser, quand même.
02:10 - Non, ce sont les téléspectateurs qui posent des questions, je ne pose plus des questions.
02:13 - Ah, vous ne posez plus de questions.
02:14 - Je pose les sous-questions, si vous voulez.
02:16 Mais il y a des questions qui sont tirées au sort et ce n'est pas facile.
02:19 Le seul conseil que je leur donne avant, c'est de ne pas préparer de petits compliments.
02:23 Mais elles le font toutes.
02:25 Parce qu'elles apprennent par cœur et puis si parfois il y a un trou de mémoire, "ah", elles restent coincées comme ça.
02:30 Je leur dis "écoutez, la conversation que nous allons avoir, c'est la conversation qu'on a comme celle que nous tenons maintenant".
02:35 Mais enfin bon, je me mets à leur place, ce n'est pas simple du tout.
02:37 - Puis j'imagine que pour cette cérémonie, ce sera un peu particulier, parce qu'il y aura forcément un petit hommage rendu à Jean-Yves de Fontenay.
02:42 - Bien sûr, bien sûr.
02:43 - Cet été. Vous savez quelle forme ça prendra, cet hommage ?
02:46 - Absolument, un hommage. Comme on dit dans notre jargon, c'est un magnéto.
02:51 On va rendre hommage à celle qui a inventé avec son mari, M. Louis de Fontenay, à cette cérémonie qui est là toujours, tant d'années après.
02:58 - Et si les Miss France ont autant de succès, c'est aussi en partie grâce à elle.
03:01 - Bien sûr.
03:02 - Jean-Pierre Foucault, j'ai une bonne nouvelle. Jean-Luc Lemoyne arrive et il s'est plongé dans les archives de Miss France.
03:07 Pour en sortir le meilleur, évidemment. C'est son rôle. A tout de suite, sur Europe 1.
03:12 - 9h11 sur Europe 1, Culture Média, ce matin avec Thomas Hill et votre invité, Thomas.
03:17 - Oui, je reçois ce matin l'homme qui a tout compris à la vie, Jean-Pierre Foucault.
03:21 Et alors, cette année, le jury de Miss sera 100% féminin.
03:26 - Exactement.
03:27 - Est-ce que c'est une manière de répondre aux détracteurs récurrents du concours ?
03:30 - Oui, enfin, est-ce utile de répondre aux détracteurs du concours ?
03:34 Puisque malgré tous ces commentaires, nous sommes toujours là 29 ans après.
03:37 - Oui. Mais vous comprenez néanmoins que ça puisse encore choquer certains.
03:40 - Je suis très inquiet.
03:41 - Notamment dans les jeunes générations.
03:42 - Thomas, je suis très inquiet parce que cette année, il n'y a pas eu de réaction d'associations féministes.
03:47 - Ah, vous les attendez.
03:48 - Je les attends avec impatience. La fenêtre de tir est courte, attention !
03:51 Il ne reste que trois jours avant l'élection.
03:54 S'il vous plaît, de grâce, profitez-en !
03:56 Non, mais je pense que celles et ceux qui critiquent l'émission Miss France sont ceux qui ne la regardent pas.
04:01 Et qui n'ont pas vu l'évolution, en tout cas, du concours.
04:04 - Ça a beaucoup évolué pour vous.
04:05 - Énormément. C'est vrai que ça a été, il y a quelques décennies, "Sois belle et tais-toi".
04:09 Mais c'est tout sauf ça maintenant.
04:10 Les jeunes filles qui se présentent ont compris que l'opportunité d'être Miss France, c'était parfois essentiel pour elles dans la vie.
04:15 C'était un ascenseur social extraordinaire.
04:18 Ça permettait de gagner des étapes, de gagner des années.
04:20 Regardez, toutes celles qui ont été élues ont réussi dans leur propre vie.
04:23 Et vous avez remarqué que toutes celles qui ont été élues ont été des femmes diplômées.
04:28 En tout cas, la plupart d'entre elles.
04:30 - Après, ça reste un concours de beauté.
04:32 - Après ça, bah oui, alors.
04:33 - Non mais c'est quand même ça le principe de base.
04:35 - Le principe de base, c'est ça.
04:37 - Et c'est vrai que c'est là-dessus que certaines personnes s'offusquent en disant
04:40 "On n'a pas à juger du corps des femmes, de la beauté des femmes".
04:44 - Écoutez, offusquez-vous.
04:45 - Oui, c'est ce que vous leur répondez. Très bien.
04:47 En attendant, Miss France est à chaque fois l'une des plus fortes audiences de l'année.
04:50 - Donc ça ne fusque pas tout le monde.
04:52 - Visiblement, ça marche toujours aussi bien, Julien Fichner.
04:54 - Ça marche pas trop mal, effectivement.
04:55 C'est l'un des programmes les plus regardés de l'année.
04:57 7 100 000 téléspectateurs l'année dernière avec des parts d'audience énormes sur les femmes responsables des achats de moins de 50 ans.
05:04 On sait que c'est la cible majeure.
05:06 59% sur cette cible sur les 25-49 ans.
05:09 56% des téléspectateurs de 25-49 ans étaient devant TF1 en décembre dernier.
05:14 73% des 15-24 ans.
05:16 Et 71% des 15-34 ans.
05:19 C'est un carton sur les jeunes générations.
05:21 - Oui, le public s'est même rajeuni au fur et à mesure des saisons.
05:24 - Exactement.
05:25 D'ailleurs, quand un gamin m'arrête dans la rue pour me demander un selfie, je dis "Mais tu me connais d'où, toi ?"
05:29 - C'est Miss France ?
05:30 - Miss France.
05:31 - C'est incroyable.
05:32 - Il n'y a pas de mystère.
05:33 - Je vous lance un autre carton à venir pour Jean-Pierre Foucault,
05:35 puisque vous avez décidé de vous lancer dans une nouvelle aventure, joué dans une fiction.
05:39 - Non, je n'ai rien décidé, on m'a imposé.
05:40 - On vous a imposé ça.
05:42 Vous avez tourné un épisode de Meurtra pour France 3.
05:45 Mais d'ailleurs, quand vous dites "on me l'a imposé",
05:47 est-ce que c'est quelque chose auquel vous aviez pensé avant qu'on vous le propose ?
05:51 - Non, absolument pas.
05:52 Puis ça s'est fait comme ça, parce que je connais le producteur qui a produit Christophe Cazanac,
05:56 que vous connaissez bien entendu,
05:58 et qui n'a pas osé me demander en direct, à moi,
06:00 qui a joué au billard à Trois-Bandes,
06:02 il a demandé à ma fille, et ma fille m'a demandé.
06:04 - Ah c'est malin ça.
06:05 - Et finalement, j'ai accepté, et après avoir accepté,
06:08 je me suis dit "mais qu'est-ce que tu allais faire dans cette affaire ?"
06:10 Parce que quand j'ai vu les textes arriver,
06:12 et quand j'ai compris qu'il fallait que je commence à apprendre par cœur
06:16 ce que je n'avais plus fait depuis ma seconde,
06:18 le muscle à pleine mémoire s'était quelque peu endormi,
06:22 et parfois la nuit, ma femme me dit "mais tu parles à qui ?"
06:25 Rien, je répète.
06:27 J'essaie d'apprendre par cœur.
06:29 - C'est vrai qu'on vous a proposé une oreillette d'ailleurs.
06:31 - Oui, mais je m'en suis pas sûr.
06:33 Mais j'ai eu un coach, que je salue, qui s'appelle Alexandre Thibault,
06:36 - Qui est le fils de Jean-Marc.
06:38 - Et qui m'a aidé, qui chaque après-midi venait chez moi
06:40 pour me faire répéter, m'apprendre,
06:42 et m'expliquer ce qu'il fallait faire, quelques astuces du comédien que je ne suis pas.
06:45 - Est-ce que c'est un rôle à contre-emploi Jean-Pierre ?
06:47 Parce qu'on vous connaît convivial, on vous connaît jovial,
06:49 est-ce que là vous êtes un petit peu sombre ?
06:51 - Je ne suis pas désagréable, ni sombre,
06:53 mais je suis un architecte des bâtiments publics,
06:56 donc je suis comme tous les architectes des bâtiments publics.
06:59 - Et vous allez...
07:01 - Je ne connais pas, donc on les salue évidemment !
07:03 - Ça veut dire que vous allez aider à dénouer un meurtre, c'est ça ?
07:07 - Exactement.
07:09 Suis-je parable ou pas, ça vous le verrez bien.
07:11 Je voulais remercier la courtoisie TF1,
07:13 parce que quand j'ai demandé...
07:15 - Vous vous êtes autorisé.
07:17 - Bien entendu. J'ai dit, on me propose TF1,
07:19 Ara Abrikian m'a dit "oui, tu peux, bien sûr, avec grand plaisir".
07:21 Même si je serais, l'espace d'un soir, un concurrent de ma chaîne favori.
07:25 - Oui, parce que ça marche très fort à chaque fois.
07:27 - La côte bleue dans le sud, c'est de...
07:29 en Suisse, la redonne jusqu'à la Couronne,
07:31 donc il y a plusieurs villages, dont Carilroué.
07:33 Cette série, elle va se passer où exactement ?
07:35 Chez vous à Carilroué ou dans tous les villages ?
07:37 - Dans tous les villages.
07:39 Surtout la côte bleue, on va jusqu'à Martigues,
07:41 on va jusqu'au Fort de Boue,
07:43 qui est un fort absolument magnifique,
07:45 face à Martigues et Porte de Boue,
07:47 on tourne à Carilroué, à Saucer-les-Pins,
07:49 c'est la côte bleue. - Ça a dû jouer dans votre décision aussi,
07:51 j'imagine que si on vous avait proposé un meurtre à Dijon, par exemple...
07:53 - C'est bien, merci, mais j'aurais accepté aussi.
07:55 Mais là, le producteur s'est dit "je vais gagner une chambre d'hôtel,
07:57 donc c'est quand même pas mal, parce qu'il va dormir chez lui".
07:59 - C'était surtout intéressant pour lui, très bien.
08:01 Merci beaucoup Jean-Pierre.
08:03 - Les Cultures Média continuent dans un instant avec Jean-Pierre Foucault,
08:05 et dans un instant, c'est le journal des médias
08:07 de Julien Picheté avec une annonce
08:09 très étonnante.
08:11 Les inconnus sont de retour à la télévision.
08:13 Culture Média, 9h-11h, tous les jours sur Europe 1,
08:15 avec votre invité Thomas Hil.
08:17 - Je reçois ce matin l'animateur le plus bronzé du PAF
08:19 en cette période, après Bernard Montiel, bien sûr.
08:21 - Oui, vraiment.
08:23 - Jean-Pierre Foucault.
08:25 - Bernard, c'est les points soleil, mais pour moi c'est naturel.
08:27 - Oui, c'est naturel, c'est ça la vraie différence.
08:29 Alors on est allé dans la rue, demander aux gens
08:31 laquelle de vos émissions de télé les a le plus marquées.
08:33 Écoutez leurs réponses.
08:35 - Sacrée soirée,
08:37 l'Académie des Neufs également.
08:39 - Qui veut gagner des millions ? Sacrée surprise.
08:41 Et puis encore d'autres, c'est vaste.
08:43 - Oui, évidemment, il y a eu Sacrée soirée,
08:45 il y a eu l'émisse France.
08:47 - Qui veut gagner des millions ? L'émisse France.
08:49 Sacrée soirée, c'est vrai que je l'ai...
08:51 Ah, j'aimais bien l'émisse...
08:53 Moi c'était l'Académie des Neufs. Moi j'ai adoré.
08:55 - Tous les week-ends, il présentait une émission
08:57 qui s'appelait Disney Channel.
08:59 Et c'était tous les films Disney, les courts-métrages Disney
09:01 qu'on pouvait découvrir à la télé.
09:03 A l'époque, il n'y avait pas Disney+.
09:05 - Sa tête, je vous l'instruis bien de sa tête,
09:07 c'était un acteur qui faisait qu'il avait toujours les cheveux
09:09 qui bougeaient un peu sur son front.
09:11 Avec son sourire permanent.
09:13 - J'aimerais bien le revoir, oui.
09:15 On regardera pour lui, samedi,
09:17 l'heureuse élue
09:19 Miss France.
09:21 - Un mot pour décrire Jean-Pierre Foucault ?
09:23 - Chaleureux et convivial. Je pense que ça le résume bien.
09:25 - Sympa, proche du public.
09:27 - Il est bien bronzé.
09:29 - Ah bah tiens, il en revient.
09:31 - C'est intéressant de voir ce qui vient tout de suite
09:33 en tête quand on parle de vous.
09:35 On parle tout de suite de l'Académie des Neufs.
09:37 Là, on est en 1982.
09:39 - Tout à fait, jusqu'en 1987.
09:41 - C'était l'époque où on commençait un peu à industrialiser
09:43 la télé et vous enregistrez
09:45 toutes les émissions de la semaine en une journée.
09:47 Ce qui fait que la dernière était un peu plus festive.
09:49 - Un peu plus compliquée parce qu'on enregistrait
09:51 du lundi au vendredi
09:53 en première partie. Ensuite, on allait dîner.
09:55 C'était à l'Empire, on allait dîner en face
09:57 dans un restaurant où il y avait de la viande et du vin rouge.
09:59 A l'époque, on pouvait boire du vin rouge.
10:01 Et quand on revenait pour enregistrer la dernière émission
10:03 du samedi, quelques invités étaient un peu pompettes.
10:05 Et les gens me disaient
10:07 "Ah, on voit que c'est le samedi, vous êtes vraiment
10:09 contents de terminer la semaine."
10:11 Pour nous, il était 23h
10:13 puisqu'on enregistrait tout dans l'affilée.
10:15 Non, ce sont des très très bons souvenirs
10:17 avec tous ceux qui faisaient
10:19 partie de l'Académie, qui étaient de grandes vedettes
10:21 de l'époque et qui le sont restés.
10:23 On a reçu les bronzés avant qu'ils ne soient
10:25 les bronzés. - C'est la première émission, ça. 13 septembre
10:27 1982. - Exactement. - Ils viennent pour le Père Noël.
10:29 - Et c'était à Boulogne. Et alors, il faisait 60°
10:31 dans le studio, parce qu'on parle de mon ventilateur.
10:33 On avait un directeur photo qui s'appelait Lucien Billard,
10:35 "P.A. son âme", et on disait "Quand Lucien
10:37 Billard éclaire l'Académie de Neuf, il y a tout
10:39 Paris qui chute."
10:41 Il mettait des gros
10:43 projecteurs militaires pour nous éclairer, parce que
10:45 c'était un vrai décor, ce n'était pas un décor virtuel.
10:47 - Valérie Lemercier aussi a fait ses armes.
10:49 - Elle était candidate. - Elle était candidate.
10:51 - Elle était candidate sous un faux nom.
10:53 - Parce que c'était la copine de l'hôtesse
10:55 de l'émission, on cherchait des candidats à l'époque, au début.
10:57 Il fallait avancer la pompe, si je puis dire.
10:59 - Il y avait plein de gens, comme Philippe Gueluc,
11:01 par exemple, que j'ai découvert, vous l'appeliez
11:03 Philippe Géluc, d'ailleurs, à l'époque.
11:05 - Ça lui plaisait bien. Laurence m'a dit "Besoin !
11:07 Michin d'Axe, pauvre type !"
11:09 - Il y avait une galerie de personnages
11:11 incroyables. - Gérard Hinnondeuse.
11:13 - Évidemment, les gens retiennent aussi "Qui veut gagner des millions ?"
11:15 [Musique]
11:17 - Il faut dire aussi que ça fait partie des jeux qui ont
11:19 marqué une vraie rupture dans l'histoire des jeux
11:21 télé. C'était très, très innovant
11:23 à l'époque, "Qui veut gagner des millions ?" - La une de l'Ibé,
11:25 c'était la Téléfrique, le samedi,
11:27 toute la lune de l'Ibé,
11:29 en disant "Quelle honte, la Téléfrique
11:31 arrive en France et qui veut gagner des millions."
11:33 Alors que c'était pas du tout la Téléfrique,
11:35 c'était un jeu avant tout de culture générale,
11:37 preuve en est, en 19 ans
11:39 d'émission, une seule fois, le million
11:41 a été gagné. - Au total, vous avez quand même
11:43 distribué 68 millions d'euros.
11:45 - Sur mes fonds propres, évidemment.
11:47 - C'est très beau de votre part. - C'est très sympa, merci
11:49 de souligner. - Et tout de suite,
11:51 TF1 a pensé à vous pour présenter ce jeu ?
11:53 - En réalité, ma fille
11:55 habitait Los Angeles à l'époque, elle était à UCLA,
11:57 elle faisait ses études
11:59 à la télévision, et
12:01 elle m'a dit, il y a un jour, aux Etats-Unis, formidable,
12:03 qui s'appelle "Who wants to be a millionaire ?"
12:05 s'il vient en France, dis à Étienne
12:07 que t'aimerais bien le faire.
12:09 Et je lui ai dit "Étienne, étienne, le rapport
12:11 avec les Français et l'argent est compliqué, on va pas le faire."
12:13 Et puis un jour, je me souviens, j'étais à Nice
12:15 en train de déjeuner, il m'appelle, il me dit "Je viens
12:17 de l'acheter, tu vas le faire." Voilà comment ça a commencé.
12:19 - Et en décembre 2018, vous avez joliment
12:21 passé la main à Camille Combal.
12:23 Maintenant qu'il y a prescription et que ce jeu n'est plus
12:25 à l'antenne, vous pouvez nous dire qu'en réalité c'était
12:27 TF1 qui vous a demandé de lui passer la main ? - Non.
12:29 Pourquoi voulez-vous que je vous dise ça ?
12:31 En réalité, moi je n'avais plus envie,
12:33 parce que les audiences déclinaient,
12:35 et je pensais que la seule
12:37 des solutions était un petit peu
12:39 de rajeunir, non pas la marque, mais de
12:41 rajeunir un petit peu le concept.
12:43 J'ai pensé à Camille, et...
12:45 - C'est vous qui avez pensé à lui ? - Oui, c'est-à-dire que j'ai pensé à quelqu'un
12:47 et t'es fait "Ah mais à qui ?"
12:49 Et Camille m'a dit "On pense la même chose".
12:51 - Et demain, si on vous propose de le refaire, non ?
12:53 - Non. - C'est terminé, c'est derrière.
12:55 - C'est terminé, je pense qu'il ne faut pas
12:57 revenir sur... - Sur des vieilles émissions.
12:59 - Sur les vieilles émissions, sur les lieux du crime.
13:01 - On va se projeter dans l'avenir, alors on revient dans un instant.
13:03 - Mais Europe 1 !
13:05 - Culture Média, 9h-11h, tous les jours sur Europe 1,
13:07 avec Thomas Hill et votre invité Thomas.
13:09 - Eh oui,
13:11 il est là mon invité !
13:13 Sacré Jean-Pierre !
13:15 C'était tous les mercredis soir,
13:17 sacré soirée, 264
13:19 numéros et des souvenirs mémorables.
13:21 - Extraordinaire,
13:23 la plus belle émission, le plus beau cadeau
13:25 que m'ait fait la télévision. - C'est la plus belle émission que vous avez
13:27 faite de votre carrière. - Franchement oui, parce que
13:29 personne ne nous attendait, La 5 était là,
13:31 tout le monde était parti sur La 5,
13:33 j'étais le seul à être sur TF1,
13:35 le premier à faire cette émission,
13:37 le 2 septembre 1987 avec Louvain,
13:39 et puis bon, ça a marché
13:41 tout de suite. - Et alors, il y a
13:43 quelques émissions qui n'ont pas été évoquées
13:45 par les personnes qu'on a interrogées dans la rue tout à l'heure,
13:47 mais qui auraient mérité de l'être, je pense
13:49 aux années tubes notamment,
13:51 parce que ça aussi, ça a été un grand succès sur TF1.
13:53 - Avec le groupe de Roger Louvain qui était exceptionnel,
13:55 Roger qui est parti il y a moins d'un an maintenant,
13:57 et des jeunes talentueux,
13:59 c'était formidable. - Intervilles aussi,
14:01 que vous avez présenté,
14:03 Zone Rouge, ça c'était un jeu
14:05 formidable, Je suis une célébrité, sortez-moi
14:07 de là, avec Christophe Dechavanne.
14:09 - Au Brésil, oui. - Ça c'était un sacré moment aussi.
14:11 - C'était compliqué, oui. - Pourquoi c'était compliqué ?
14:13 - C'était compliqué et loin.
14:15 - Qu'est-ce qui était compliqué, le fait d'aller loin ou le fait d'être avec Christophe Dechavanne ?
14:17 - Il y avait le décalage horaire,
14:19 et puis tous les invités qui vivaient vraiment
14:21 dans des conditions catastrophiques.
14:23 - Est-ce que vous la regardez encore
14:25 la télévision aujourd'hui, Jean-Pierre Foucault ? - Un petit peu,
14:27 bien sûr. - Elle vous intéresse encore ? - Je fais comme tout le monde,
14:29 je fabrique ma propre chaîne,
14:31 en allant grappiller à droite et à gauche.
14:33 - Ce qui me manque sont les rendez-vous.
14:35 - Il y avait, si je vais faire comme
14:37 les vieux, de mon temps,
14:39 il y avait des rendez-vous, on savait que tel jour,
14:41 il y avait telle chose, etc. - Sacré soirée, c'était tous les mercredis.
14:43 - Tous les mercredis. - Il n'y a plus ça, ça n'existe plus.
14:45 - Michel, c'était le samedi,
14:47 avec Champs-Elysées. Donc ça manque un petit peu,
14:49 mais il y a des programmes quand même de grande qualité.
14:51 - Est-ce que, pour vous,
14:53 le métier d'animateur a beaucoup évolué
14:55 au cours du temps ?
14:57 Est-ce que c'est plus difficile par exemple aujourd'hui d'animer des émissions ?
14:59 - Je pense que c'est plus difficile parce que
15:01 on vous impose beaucoup de choses.
15:03 On vous impose notamment de ne pas
15:05 trop parler, de...
15:07 On écrit pour vous,
15:09 on prompte pour vous ce que
15:11 vous devez dire, on vous dit à l'oreillette
15:13 "attends, non, fais ceci, fais cela".
15:15 Moi, je n'aime pas qu'on pense à ma place.
15:17 C'est un peu présomptueux de ma part,
15:19 mais moi j'aime bien faire ce que j'ai envie de faire,
15:21 parce que j'estime que c'est le bon moment et le bon endroit.
15:23 Donc voilà, ça c'est...
15:25 Je crois que c'est terminé. - Vous avez aussi,
15:27 alors vous avez eu énormément de succès au cours de votre carrière,
15:29 vous avez aussi connu quelques échecs,
15:31 parfois, lequel vous a le plus marqué ?
15:33 - C'est compliqué
15:35 à dire. La deuxième partie de soirée, c'est vrai,
15:37 on s'est dit qu'on allait s'en sortir.
15:39 Mais bon, voilà,
15:41 j'ai eu beaucoup de chance, parce que j'ai eu
15:43 beaucoup plus de plaintes que de délires.
15:45 - C'est ça, c'est incroyable, une carrière comme la vôtre.
15:47 On parle beaucoup de télé, mais votre vie, elle s'est faite aussi
15:49 et peut-être même surtout à la radio.
15:51 - C'est mon métier, la radio c'est mon vrai métier.
15:53 - C'est votre métier de départ. - Je suis heureux d'être là,
15:55 parce que je regrette qu'il y ait une caméra.
15:57 Parce que ça enlève la magie de la radio.
15:59 - Allez, coupez-moi cette caméra.
16:01 - C'est vrai, la radio, avec un mot, on peut...
16:03 Si il y a un million d'auditeurs, il y a un million de décors différents.
16:05 - Une petite archive, on repart d'ailleurs à écouter ça.
16:07 - Salut Jean-Pierre !
16:09 - Salut Cyril, salut à tous et à toutes.
16:11 - Merci Jean-Pierre. Alors je voulais dire,
16:13 vraiment moment d'émotion, parce que Jean-Pierre,
16:15 ça va faire sa 51ème
16:17 saison de radio.
16:19 - Ouais, bravo !
16:21 - Depuis 51 ans, il n'a jamais arrêté la radio.
16:23 - Et le point final, c'est aujourd'hui avec vous.
16:25 - Non mais vous vous rendez compte ?
16:27 - C'est plus la dernière de Jean-Pierre en l'ennui que la nôtre.
16:29 - Incroyable.
16:31 - Non mais je vous jure, Jean-Pierre, ça m'a fait plus quelque chose
16:33 que notre dernière.
16:35 - Enfin, Jean-Pierre, point final, non !
16:37 - La radio, oui !
16:39 - Il y aura peut-être d'autres aventures !
16:41 - Et ça a été un vrai point final,
16:43 effectivement. Il y avait une petite émotion,
16:45 j'imagine, ce jour-là, de vous dire que vous arrêtiez la radio.
16:47 - Je me souvenais du mois de juin
16:49 1966, où j'ai débuté à Radio Montecarlo
16:51 avec Patrick Topalov. On avait gagné
16:53 un concours, tous les deux, et c'était émouvant.
16:55 Jamais je n'aurais pu
16:57 imaginer ce jour-là que j'allais tenir
16:59 51 ans. - C'est la radio qui vous a
17:01 fait rêver avant la télévision ? - Incontestablement.
17:03 On n'avait pas la télé, moi j'avais pas la télé
17:05 quand j'étais gamin. - Il paraît que vous regardiez la radio.
17:07 - Mais tout le monde regardait la radio.
17:09 Quand il y avait le journal parlé, tout le monde regardait
17:11 le poste qui était dans la cuisine ou dans la salle à manger.
17:13 Non, non, non. C'était...
17:15 Elle attirait le regard,
17:17 la radio. Et on imaginait, d'où
17:19 mon aversion pour les caméras en ce moment
17:21 dans les studios, on imaginait ce qui se
17:23 passait, on imaginait le décor, on imaginait la tête
17:25 de celles et ceux
17:27 qui parlaient. Souvent on était déçus quand on les voyait.
17:29 - Et la radio, c'est là que tout a débuté
17:31 pour vous sur Radio Monte-Carlo. Effectivement,
17:33 ça n'a pas duré très longtemps. - Six mois.
17:35 - Et très vite vous êtes monté sur Europe 1.
17:37 - Europe 1, justement, de 67, 68, 69.
17:39 Ensuite je suis allé pendant une vingtaine
17:41 d'années à Radio Monte-Carlo. - Et vous avez tout fait sur Europe 1.
17:43 Vous avez commencé la nuit ? - Le service de nuit, 23h30,
17:45 1h du matin. Ensuite j'ai fait les petits
17:47 matins avec André Versuren pour réveiller les gens
17:49 à l'accordéon, entre 6h et 6h30.
17:51 Et puis à peu près tout. Un jour,
17:53 Moïse Biro, qui était la grande vedette d'Europe 1, m'a fait
17:55 un très beau cadeau. Parce que tous les jours, je venais écouter
17:57 de l'autre côté de la vitre son émission.
17:59 Un jour, il m'a fait "si, vas-y, viens, je vais
18:01 tourner un film, j'ai vu avec Lucien Amoris, qui était le patron
18:03 de la chaîne, tu vas me remplacer pendant un mois."
18:05 J'avais 20 ans, 21 ans, j'étais formidable.
18:07 - Ça vous manque pas à la radio ? - Si, ça me manque un peu.
18:09 Je reviens demain d'ailleurs.
18:11 - Vous pourriez revenir ? - Revenez demain.
18:13 - Il y a le directeur général d'Europe 1
18:15 qui est en régie. Je vous dis ça Jean-Pierre.
18:17 Et j'ai l'impression que
18:19 il a l'œil qui frise.
18:21 - Ça vous intéresserait de revenir à la radio, sérieusement ?
18:23 - Je ne sais pas. Parlons-en.
18:25 - Vous ne dites pas non ! - Je le note.
18:27 Je le note. Je suis prudent.
18:29 - Dona Vidal-Revel a noté tout cela et il vous attend dans son bureau.
18:31 - Mais je connais bien Dona.
18:33 - Merci mille fois d'avoir été avec nous
18:35 ce matin. Jean-Pierre, on propose toujours un bonheur de vous recevoir.
18:37 un bonheur de vous recevoir.