Le journaliste Europe 1, Dimitri Pavlenko, a évoqué les islamistes qui imposent leur loi à l’école : «Si le prof, le collège, le lycée ne cèdent pas, ils se retrouvent avec les parents sur le dos».
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00:00 vous avez des élèves musulmans qui disent "moi j'ai pas le droit de chanter, je suis musulman".
00:04 "Ah mais si mais il chante parce que tu vas avoir zéro". Alors ça fredonne, mais ça résiste, vous voyez.
00:08 C'est toujours une petite minorité, Jean-Pierre Aubain l'explique assez bien.
00:12 Les auditions qu'il a menées avec les enseignants, ils ont tous dit "c'est rarement toute la classe".
00:16 Même si vous avez des classes où vous avez 90% d'élèves musulmans,
00:19 c'est une petite minorité, mais qui entraîne les autres, qui accoutume les autres et qui tyranise les autres.
00:24 La tyrannie ça va être la fille qui par exemple va enlever son voile
00:29 quand elle est à l'intérieur du collège, on va la filmer, on va la mettre sur les réseaux sociaux.
00:32 Donc elle va se sentir, elle va se faire harceler, elle va se sentir obligée de le remettre, vous voyez.
00:35 En défiant les règles de l'école de la République.
00:37 Mais quelle est la règle la plus importante à respecter pour elle ? La règle des copains ?
00:41 Ceux avec qui elle vit ou la règle du collège ? Vous voyez, c'est ça en fait aujourd'hui le sujet.
00:45 Vous avez le problème de l'EPS aujourd'hui. Alors par exemple, vous avez des tas de profs
00:49 qui ont renoncé à faire de la natation. Pourquoi ? Parce que les filles elles veulent pas se présenter en maillot de bain devant les garçons.
00:53 Et les garçons disent "mais nous on veut pas se baigner avec les filles". Les filles d'un côté, les garçons de l'autre.
00:58 Alors le prof laisse tomber. Et quand il va en EPS, il tolère toutes les tenues. Les tenues de ville également.
01:04 Vous voyez, alors pour des gens qui ont été au collège il y a 20, 30, 40 ans, ça paraît dingo tout simplement.
01:09 - Plus 70 ans. - Voilà. À la cantine, à la cantine maintenant,
01:13 vous avez des élèves qui revendiquent aujourd'hui d'avoir des tables réservées pour les musulmans.
01:18 Alors vous avez les mêmes qui se disent "mais on nous met de côté, on nous ghettoïse".
01:21 Et puis à la cantine ils se ghettoïsent tout seuls. Ils veulent cette exception, ils veulent être...
01:25 Ce particularisme musulman, les revendiquer. Vous avez cette histoire aussi étonnante.
01:30 Mais quand j'ai repensé au poupée sans visage de Roubaix, finalement je me suis dit c'est assez cohérent.
01:35 C'est l'histoire d'une famille qui va voir la maîtresse et qui lui dit "vous savez, pour la photo de classe, je voudrais deux photos différentes.
01:41 Je voudrais une photo où ma fille serait avec les copains et les copines, pour nous,
01:44 mais pour les autres, pour les autres enfants, vous ferez une photo sans ma fille, sans ma fille".
01:48 Parce que vous savez, l'image en islam c'est impure, c'est parce que c'est assimilé à l'idolâtrie.
01:53 Donc ils veulent quand même la photo de classe, mais pour eux, pour leur consommation à eux, mais pas pour les autres.
01:58 D'ailleurs vous avez de plus en plus de jeunes filles musulmanes qui refusent la photo d'identité qu'on exige d'elles au début pour coller sur le...
02:05 - Le carnet d'identité. - Voilà, pour coller sur le...
02:07 - Le carnet de notes. - Exactement, voilà.
02:09 Alors vous voyez, c'est pas que le programme, c'est pas que des points de programme.
02:13 C'est les règles républicaines, c'est la vie scolaire, avec cette obsession de la pureté.
02:17 Et c'est là qu'on fait la jonction avec la mentalité "woke", c'est que beaucoup de jeunes musulmans sous influence islamiste veulent des "safe space", des espaces préservés pour eux-mêmes.
02:27 Et si le prof, si le collège, si le lycée se rebiffe, qu'il ne cède pas, il se retrouve avec les parents sur le dos.
02:36 Les parents qui parfois aussi profitent de la force de frappe que leur offrent les associations de parents d'élèves.
02:41 Et parfois ça peut être extrêmement vindicatif.
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