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00:00 Voilà, il ne faut pas nous attendre à nous plus aujourd'hui.
00:05 La bataille que nous avons menée va durer des mois, voire même des années.
00:10 Donc le gros problème aujourd'hui qui se pose, c'est le problème d'organisation.
00:14 La dernière fois, quand on m'avait appelé, les travailleurs à Brottier pour dire qu'il faut se mobiliser aujourd'hui,
00:19 ils se sont retombés aujourd'hui, il faut absolument que nous trouvions le moyen de discuter entre nous sur ce qu'il faut faire.
00:24 Il faut que chacun d'entre nous comprenne l'importance de se mobiliser.
00:29 Il devient un militant de quelque part de ce qu'il faut faire.
00:33 Si nous ne l'étions pas sur ce programme-là, et bien il n'est pas seulement les trois délégués qui rentrent et qui sortent.
00:38 Ça là-dessus, je ne suis pas d'accord.
00:40 Mais je pense qu'aujourd'hui, il faut que le personnel trouve le moyen de se réunir avec les délégués syndicaux, etc.
00:48 Ce n'est pas un souci.
00:49 Mais il faut que nous débattions un peu plus entre nous.
00:51 Parce que nous ne l'étions pas sur la même longueur d'onde sur le niveau qu'il faudrait mettre la mobilisation.
00:56 Et la durée qu'il faut le faire.
00:58 Ça, c'est important parce que si nous ne trouvons pas l'occasion,
01:02 comme on avait dit, nous avions voté en majorité qu'il faut retrouver à nous à midi, manger ensemble, discuter,
01:06 c'était dans ce but-là.
01:08 Et bien il ne faudra pas nous quitter ce soir sans venir voter pour savoir quand nous retrouver à nous
01:12 et quand nous essayer de rediscuter entre nous.
01:14 Parce qu'il y a besoin de discuter sur le fond.
01:16 Parce que dans la réalité, les politiques n'ont rien à foutre, ni de nous, ni des petits planteurs.
01:21 Ils n'ont rien à foutre.
01:23 Penser qu'il faut supprimer la moitié d'entre nous jetés dehors, ce n'est pas notre problème.
01:28 Donc il faut que notre hypocrisie soit dénoncée sur un point de vue public.
01:32 Il faudra qu'en termes de communication, etc., nous discutions aussi entre nous.
01:36 Parce que dans la réalité, il faudra qu'aux niveaux des politiques, bien sûr, éliminer des bougs à la chambre,
01:42 c'est relativement facile.
01:44 Mais d'ailleurs, un boug à la chambre, c'est 50 petits agriculteurs qui n'ont plus le service.
01:48 Et si on a envie de débarrasser de nous et des petits agriculteurs, que les autres y vivent publiquement,
01:54 et que les autres y arrêtent, que les autres vieillissent d'hypocrites, que tous les ans ils reviennent,
01:57 voilà, en fait ils diminuent en mi-soupe, depuis des années.
02:01 Nous l'étions à 226 si mes trompes à un moment donné.
02:04 Nous les restons à 160 aujourd'hui.
02:06 Donc le problème de la mobilisation, et de faire des actions plus efficaces,
02:11 il dépend essentiellement du fait que nous l'ayons discuté entre nous,
02:15 que nous l'ayons décidé ensemble de ce qu'il faut faire.
02:18 Voilà ce que moi je voulais vous dire.
02:20 En tout cas, ce qu'il faudrait, c'est que, bien sûr, moi je ne vais pas me mobiliser demain,
02:25 demain il y en a le département, il y en a même le quotidien, demain après-midi,
02:29 il y en a plein de choses à faire.
02:31 Mais il faut que nous discutions entre nous, il faudrait que nous soyons capables de comprendre
02:36 ce qu'il y a dans notre tête, parce que ce petit jeu de chat à la souris, il dure, va durer.
02:41 Il faut être honnête, on est capable de mettre un mur sur une table,
02:44 et de faire que quand nous ressortons de là, on n'est pas trop énervé.
02:47 Alors ce que, au niveau des techniciens cannes dans l'Est, il reste un,
02:51 un avec un bon sens, en direct suivi, le fait qu'il est responsable,
02:54 il est technicien canne, il y en a un, bientôt il y en aura un depuis Saint-Etrode jusqu'à Saint-Huzan.
02:58 C'est du n'importe quoi.
03:00 Donc s'il veut faire le bio, il y en a deux pour techniciens sur l'ensemble de l'île.
03:04 Et en plus avec des salaires de misère.
03:06 Techniciens en mécanisation, les techniciens...
03:09 Oui, Maréchal, tu réponds bien.
03:12 Alors, arrête de l'hypocrisie.
03:14 Parce que nous, le service que nous rends,
03:17 c'est 75% des agriculteurs que nous leur contacte avec nous.
03:21 Et pas les gros que les... dans les coopératives.
03:24 D'accord ?
03:25 Donc c'est ça, c'est ça aujourd'hui, comme discours,
03:28 comme réflexion, et comme discours, comme soutien.
03:31 Merci beaucoup.
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