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Court métrageTranscription
00:00 C'est Timothée Chalamet et Hugh Grant.
00:01 Ils jouent tous les deux en Wonka, le nouveau film de Paul King.
00:04 Un film qui raconte la jeunesse de Willy Wonka, le célèbre chocolatier de Charlie et la chocolaterie.
00:08 On a profité de leur passage à Paris pour leur demander comment en adapter un livre de Roald Dahl,
00:11 comment ils se différenciaient de la version de Tim Burton,
00:13 et concrètement comment ils se sont préparés pour le rôle.
00:15 C'est un personnage qui refuse d'être adulte,
00:21 qui garde ses rêves d'enfant et qui veut partager ses rêves avec le monde.
00:25 Et Hugh m'a vite dit "non c'est pas ça, en fait c'est les bonbons".
00:29 Et que les enfants sont fascinés par des bonbons, et c'est aussi simple que ça.
00:32 Avec quelque chose comme Wonka, c'est un grand début.
00:35 Tu as ce super personnage et il y a tellement d'idées que tu peux respirer de Dahl.
00:39 Et pas seulement de ce livre, mais de toutes ses autres histoires.
00:42 J'ai vraiment apprécié de les lire et de me mettre dans son esprit
00:46 de savoir ce qu'il ferait si il essayait de écrire une histoire de jeune Willy Wonka.
00:50 Il construit ces mondes assez sombres.
00:55 Avec des personnages vicieux,
00:57 mais comme le réalisateur de notre film a dit,
00:59 il a compris que les enfants pouvaient quand même
01:02 non seulement comprendre, mais apprendre avec ces personnages.
01:07 Les enfants aiment le sombre et le menaçant.
01:10 Ils aiment Halloween, au moins mes enfants.
01:13 Plus c'est sombre, plus c'est meilleur.
01:14 Ils sont obsédés par les tueurs et des choses comme ça.
01:16 Il y a une histoire qu'il a écrite, je crois qu'elle s'appelle "La Landlady",
01:19 où quelqu'un vient rester dans une maison de voyage
01:23 et se rend compte lentement que la Landlady a été en train de se tuer et de se kidnapper.
01:28 C'est vraiment effrayant et étrange.
01:31 Pour les adultes, c'était l'idée que Roald Dahl avait.
01:35 On pouvait l'utiliser et faire ce personnage
01:37 de ce personnage grotesque, vicieux de Dahl.
01:42 C'est exactement ce que je veux dire
01:44 par pouvoir respirer dans son monde
01:46 et essayer de créer quelque chose de qui il serait fier.
01:49 C'est Eric Vitro qui était le coach vocal.
01:52 C'est vraiment un coach de légende qui danse à la maison.
01:55 À Los Angeles, tu vois les photos de tous les acteurs et les actrices.
01:59 Salut Hugh.
02:01 Et il y avait Chris Ketelley qui faisait la danse aussi.
02:03 On a commencé à travailler ensemble à New York.
02:05 Et finalement, on a fait tous les chansons à Abbey Road Studio.
02:08 Où il y avait les Beatles et tu te sens un peu genre...
02:11 J'avais aucun niveau d'être là.
02:15 - Toutes tes chansons sont pré-enregistrées ?
02:16 - Non, "Pure Imagination" est en live.
02:18 - C'est en live ? - Oui.
02:21 Bonne chance, Willie !
02:23 C'est parti, maman.
02:27 Paul King est un génie cinématique, à mon avis.
02:30 Et assez rare en termes de réalisateurs britanniques.
02:33 Parce que les réalisateurs britanniques,
02:35 traditionnellement, sont très bons en mots et en action.
02:38 Mais pas très forts en visuels.
02:40 Et il est visuel et il s'en fiche vraiment.
02:43 Il a passé à peu près 10 réalisateurs de photographie sur ce film.
02:48 Et le résultat est un beau film.
02:50 Le casting est très important.
02:52 Et si tu as les acteurs corrects,
02:53 beaucoup de travail de réalisateur est fait.
02:56 Pour moi, le plus important,
02:57 c'est qu'ils sentent comme une famille étrange.
03:00 Tu veux pouvoir prendre une photo d'eux
03:02 et sentir qu'ils vivent dans le même monde.
03:04 Il y avait des gens comme Timothy,
03:06 que je connaissais depuis très tôt,
03:08 que je voulais.
03:09 Et Hugh, je le savais.
03:11 Et il y avait d'autres gens que je n'étais pas sûr.
03:13 Et tu dois trouver quelque chose.
03:14 Mais c'est comme faire un équipe de football.
03:17 Tu dois faire ressentir que tout le monde est ensemble.
03:19 J'ai fait beaucoup de travail avec les mots.
03:22 J'ai eu ce habit quand j'ai réalisé Paddington 2
03:25 avec le même directeur, Paul King,
03:28 qu'on aimait faire des bêtises avec les mots,
03:30 improviser, essayer de nouvelles choses.
03:33 C'était vraiment mon effort.
03:34 Parce que je savais que beaucoup de mon présence physique
03:37 était créée dans un ordinateur.
03:39 Donc je me suis relaxé.
03:41 On a eu ce magnifique chorégraphe, Christopher Kitelli.
03:43 Et il a fait l'incroyable séquence de danse
03:47 dans Hail Caesar, dans la salle.
03:49 Je ne sais pas si vous connaissez le film de Coen Brothers,
03:51 mais c'était tellement drôle.
03:52 Et j'étais un énorme fan de ça.
03:53 Et je l'ai trouvé.
03:55 Et il était un plaisir de travailler avec.
03:57 Il est drôle et fou et tellement collaboratif.
04:00 Il m'a fait sentir que je savais danser,
04:03 ce que je ne fais pas.
04:04 Avec cette histoire, j'avais cette attitude
04:06 en recevant le Salerno.
04:07 Mais tout de suite, je me suis rendu compte
04:08 que ce n'est pas la version de Dune, Moire, Dune, Dap.
04:10 C'est une autre histoire.
04:12 C'est vraiment l'origine.
04:13 Et c'est un film qui te fait du bien.
04:16 Quand tu parles du cinéma, tu es souriant.
04:19 Et j'ai adoré ça parce que ça fait 10 ans
04:21 que je travaille sur des films assez sérieux,
04:23 qui sont un peu plus comme ça.
04:24 CONNU!