• l’année dernière
Dominique-Pierre Devers joue le personnage de Brigitte, l'une des trois divorcées de la pièce écrite par Alil Vardar, une comédie qui triomphe depuis 20 ans.
Transcription
00:00 Le 6/9, France Bleu Dromardèche, démarrez votre journée avec l'info qui vous concerne !
00:07 Et voici à 8h17, sous vos applaudissements, Patrick Escalier, bonjour !
00:12 Et une pièce de théâtre hilarante, samedi à Bourg-les-Valences !
00:16 Exactement, ça s'appelle « Le clan des divorcés », trois femmes qui traversent cette épreuve en se soutenant mutuellement,
00:24 et parmi elles, Brigitte, dont le rôle est interprété par Dominique Pierre-Devers, bonjour !
00:29 Eh bien bonjour, comment allez-vous ?
00:31 Eh bien ça va très bien ! Je vais enfin voir « Le clan des divorcés » parce qu'un monde fou l'a déjà vu, c'est ça ?
00:37 Oui, il y a déjà eu 3 millions de personnes à peu près, un peu partout en France, dans toute la francophonie et même ailleurs dans le monde,
00:44 mais vous ferez partie du lot avec plaisir !
00:46 Bon, il n'est jamais trop tard, effectivement. On va Dominique Pierre-Devers présenter, pour commencer, votre personnage dans cette pièce.
00:53 Oui, alors il y a une chose qu'il ne faut pas dire normalement, c'est qu'en fait il y a trois femmes dans cette pièce.
00:57 C'est dont une qui a un physique un peu particulier et qui a un accent parce qu'elle est du sud-ouest, et c'est moi qui joue cette femme-là, qui s'appelle Brigitte.
01:08 Et donc c'est une personne assez très drôle, truculente, très attachante, pleine d'humour, pleine du sud et de fantaisie.
01:17 Eh bien moi c'est Brigitte, Brigitte au chabal.
01:20 C'est une pièce qui va devenir et qui devient et qui est devenue peut-être même l'équivalent de La Cage aux Folles ou de Boing Boing,
01:28 ces pièces qui tournent tout le temps et qui fait plaisir au public.
01:32 Et ça c'est vraiment une belle réussite d'Alil Varda, vraiment.
01:34 Et justement, Dominique, est-ce que cette pièce regroupe ce que vous préférez dans le théâtre, ces vaudevilles des années 60-70, avec à l'époque Jacqueline Maillan, Jean Poiré ?
01:46 Écoutez, alors ça me fait plaisir que vous les nommiez. Poiré, Maillan, évidemment, ce sont d'extraordinaires références.
01:52 Gamins, je regardais au théâtre ce soir, ça parlera à beaucoup de gens, toutes ces comédies qui passaient à la télévision le mercredi soir.
02:00 C'est une pièce qui est un vrai divertissement, avec un peu d'émotion à la fin, ça je n'en dis pas plus, ça ne veut pas spoiler.
02:05 Mais c'est des pièces qui sont tellement drôles, très rythmées, avec des dialogues succulents.
02:10 Alil Varda a écrit un chef-d'œuvre pour arriver à bientôt 20 ans de durée.
02:14 Il y a vraiment tout pour faire rire.
02:16 Ça y est, je l'ai quitté !
02:18 C'est lui qui est parti !
02:19 Nous sommes des femmes divorcées !
02:21 Je me suis même remis en question physiquement.
02:24 C'est voir un ami qui est coiffeur paysagiste.
02:27 Moi j'adore ce personnage de Brigitte, j'ai déjà joué 1300 fois, je ne m'en lasse pas.
02:34 C'est une très belle partition.
02:35 Oui, vous dites partition, Dominique. Pour faire rire, il faut vraiment avoir le sens du rythme ?
02:40 Évidemment, évidemment. Vous ne pouvez pas dire quelque chose de drôle et laisser tomber la sauce pendant 5 minutes pour y retourner.
02:47 Il faut vraiment que les gens, quand ils ont fini de rire, qu'ils se préparent à un rire qui suit.
02:51 Et là, il y a des moments où chaque réplique c'est un rire, c'est fait pour rire.
02:55 C'est extraordinaire de susciter le rire chez les spectateurs à ce point-là.
02:59 Je ne sais pas combien de centaines de rires il y a dans une représentation d'une heure et demie, mais il y en a beaucoup.
03:04 Et je peux vous assurer que les gens nous remercient.
03:06 Parce qu'aujourd'hui, plus que jamais, les gens nous disent qu'on a besoin de rire, on a besoin d'un peu d'échappatoire.
03:11 Et voilà, le rythme est indispensable.
03:14 Un instant, je regarde dans mon agenda, c'est bon.
03:17 Et puis d'être précis, parce que quand on dit quelque chose d'un peu bête, on peut faire beaucoup rire,
03:21 mais si on ne le fait pas bien, on peut avoir l'air con, facilement.
03:24 Ou l'air bête, on le coupera au montage.
03:26 Non, certainement pas.
03:27 Je regardais les pièces de théâtre dans lesquelles on vous retrouve,
03:31 le bar des grandes gueules, du Riffifi à la morgue, on dirait des titres de films français des années 60-70.
03:37 Complètement, mes idoles sont Pierre Dac, Francis Blanche, Gabin, Ventura, les tontons flingueurs,
03:44 Odia, Lautner, et tout ça, ce sont des références.
03:48 Oui, j'ai grandi là-dedans, bien sûr.
03:51 Moi, je ne joue pas à autre chose que des choses qui font rire.
03:54 Récemment, nous avons joué le bar des grandes gueules à Montauban,
03:57 et mon partenaire a rajouté "On ne devrait jamais quitter Montauban".
04:00 Petite impro, parce que c'est une référence aux tontons flingueurs.
04:04 Le clan des divorcés, enfin chez nous.
04:08 Merci Dominique Pierre-Devers.
04:09 Merci à vous, France Bleu, à très bientôt.
04:11 Ça s'annonce très bien ce spectacle.

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