Le corps de Giulia Cecchettin, 22 ans, a été retrouvé le 18 novembre au nord de Venise, lacéré de 26 coups de couteau. Son petit-ami, principal suspect, a avoué l'avoir tuée. Ce 106e féminicide dans le pays depuis le début de l'année est devenu un drame national, qui a ému la classe politique et surtout la société, qui exprime aujourd'hui sa colère contre le fléau des violences faites aux femmes.
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00:00 Pourquoi la mort d'une jeune étudiante secoutait l'Italie depuis près de deux semaines ?
00:03 Giulia Cecchettine avait disparu depuis une semaine quand son corps est retrouvé le 18 novembre
00:09 dans un ravin au nord de Venise, lacéré de 26 coups de couteau.
00:12 Son petit ami, principal suspect, est arrêté en Allemagne dans la nuit qui suit la découverte.
00:17 Il avouera aux enquêteurs avoir tué la jeune femme.
00:20 Ce 106e féminicide dans le pays fait vite la une des journaux italiens
00:24 et l'appel de la sœur de Giulia Cecchettine devient déterminant dans l'embrasement du pays.
00:28 Dans une lettre ouverte publiée dans le Corriere della Sera,
00:30 elle dénonce un meurtre d'Etat provoqué par la société patriarcale et la culture du viol.
00:35 Elle invite la population à ne pas observer une minute de silence, mais à tout brûler.
00:39 Ce à quoi de nombreux étudiants et lycéens répondent en observant une minute de bruit pour exprimer leur colère.
00:44 La glace politique s'empare également du sujet.
00:51 La présidente du Conseil des ministres, Giorgia Meloni, fait part de son infini tristesse et de sa grande colère
00:57 et le Parlement vote dans la foulée un projet de loi visant à renforcer les mesures de protection des femmes.
01:02 La mort de Giulia Cecchettine a particulièrement résonné ce 25 novembre
01:06 à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes.
01:10 Une mobilisation inédite rassemblant 500 000 personnes a notamment eu lieu dans les rues de Rome.
01:15 [Musique]