Une trentaine d'enseignants étaient rassemblés jeudi devant le collège Kléber à Strasbourg, fermé en raison d'un mouvement de grève après qu'un professeur de français a été menacé de mort par un élève.
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00:00 [Bruits de la foule]
00:19 C'est un professeur de français qui s'investit énormément.
00:21 Je l'ai revu d'ailleurs là, mardi, juste après les événements.
00:26 Je lui sortais de sa salle de classe et il était complètement bouleversé par ce qui venait de se passer.
00:31 Et il était vraiment en souffrance par rapport à cet événement-là.
00:34 La menace de mort, c'était vraiment la première fois.
00:36 Mais voilà, au vu du contexte actuel dans la profession, c'est quelque chose qui nous touche encore plus.
00:42 Et voilà, on est plus sereins de venir enseigner ici.
00:47 C'est pour ça qu'on voulait montrer aussi notre solidarité aujourd'hui.
00:50 Je me sens pas en sécurité avec tout ce qui se passe.
00:53 On peut pas, on peut pas se sentir en sécurité.
00:55 Les fêtards qui pètent, les alarmes incendies tout le temps où on a l'impression qu'il y a le feu.
01:01 Les menaces de mort, voilà, c'est trop.
01:06 [Bruits de la foule]
01:19 Les incivilités sont devenues vraiment des actes dangereux.
01:23 Ils concernent, on a des tueurs de mortiers, on a des déclenchements tempestifs d'alarmes incendies.
01:29 On a maintenant des menaces de mort, seulement à la fin du mois de novembre.
01:33 Et on se demande ce que ça va devenir au fil de l'année.
01:37 [Bruits de la foule]
01:43 - Merci. - Merci à vous.