Éric Zemmour, président de Reconquête, est l'invité de BFMTV-RMC ce jeudi.
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00:00 lorsque vous voyez qu'il y a une descente de l'ultra-droite à Romain Surizer
00:03 pour en découdre et en demandant justement une autre forme de justice,
00:07 c'est-à-dire justice pour Thomas qui serait rendue par ses militants d'ultra-droite eux-mêmes.
00:12 Est-ce que vous condamnez cette descente ?
00:14 - Écoutez, moi, ce que je condamne, c'est la mort de Thomas.
00:21 Ce que je condamne, c'est l'ultra-racaille, l'ultra-immigration
00:27 et je dirais l'ultra-foutage de gueule des médias et des politiques dans cette histoire.
00:33 - Mais vous ne pouvez pas condamner aussi... Je ne vois pas pourquoi...
00:35 - Ah mais je vais vous dire pourquoi. - Donc vous ne condamnez pas...
00:37 - Moi, je vais vous dire pourquoi. - Je vous interroge là-dessus.
00:39 - Non, non, mais j'ai bien compris. - Vous ne condamnez pas ce qui s'est passé
00:41 dans les rues de Romain Surizer. - J'ai bien compris sur quoi vous m'interrogez.
00:43 Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous avez vu un commissariat brûlé ?
00:46 Vous avez vu une mairie brûlée ? Vous avez vu... Est-ce que vous avez vu,
00:50 je ne sais pas moi, des exactions ? Moi, le seul blessé que j'ai vu,
00:54 c'est justement à des manifestants qui s'est fait dépouiller, massacrer par les racailles.
00:58 - Alors il y a également des policiers qui ont été blessés et par ailleurs,
01:02 ils ont en effet très vite été stoppés, notamment par la CRS 84.
01:08 - Je ne vais pas condamner des gens qui rentrent... D'ailleurs, j'ai amusé de voir
01:13 que la Dépêche AFP disait qu'ils avaient envahi le quartier de la Monnaie.
01:17 Quand je dis depuis des années que ces quartiers sont des enclaves étrangères,
01:21 on ne peut pas dire mieux. - Eric Zemmour, ces gens-là, ils vous écoutent.
01:25 Pour une partie d'entre eux, ils ont, selon toute vraisemblance,
01:29 peut-être voté pour vous. Aujourd'hui, vous avez...
01:32 - Qui ? On ne vous dit pas. - Vous pouvez parler... J'en sais rien.
01:34 D'ailleurs, vous ne savez pas qui sont vos électeurs, mais on se souvient,
01:39 par exemple, d'Eric de Cacré, qui était un jeune qui avait été membre des OIV,
01:45 qui était présent à votre meeting à Villepinte.
01:49 Les OIV, ça faisait partie de ces groupes d'ultra-droite,
01:51 qui d'ailleurs depuis avaient été dissous.
01:54 Si vous en aviez un en face de vous, que lui diriez-vous ?
01:57 Est-ce que vous lui diriez "écoute, c'est bien ce que t'as fait"
01:59 ou est-ce qu'au contraire vous lui diriez "arrête, ça n'est pas le moment
02:02 de mettre de l'huile sur le feu" ?
02:04 - D'abord, je tiens à dire, je le répète, que ces gens-là sont rentrés
02:10 avec une banderole et ont parlé de justice pour Thomas.
02:14 - Ils ne sont pas rentrés juste avec une banderole ?
02:16 - Ils ne sont pas rentrés juste avec une banderole, ils étaient cagoulés,
02:19 armés de battes de baseball, de barres de fer, de poings américains.
02:21 - Ils s'en sont servis ? Non.
02:23 - Ah donc en fait de l'avoir dans la poche, c'est pas grave ?
02:26 Vous pensez qu'ils les ont prises pour faire joli ?
02:28 - Attendez, attendez. Je répète que l'ultra-droite, comme vous dites,
02:32 - Ils avaient l'intention de vous en servir, sinon ils ne les auraient pas prises.
02:35 Vous prenez souvent avec une batte de baseball.
02:37 - Non, moi je ne me sers jamais d'une batte de baseball.
02:39 - Bah alors ?
02:40 - Écoutez, on ne va pas passer trois heures là-dessus.
02:42 - Non, parce que vous tombez dans le panneau.
02:45 Vous savez, j'ai bien compris, toute cette mécanique médiatique.
02:48 A chaque fois on trouve quelque chose pour faire passer le vrai problème,
02:54 le vrai fond de l'affaire, qui est la mort de Thomas.