• l’année dernière
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Bonsoir, bonsoir à tous, le meilleur de l'info avec ce soir une nouvelle importante
00:05 puisqu'on a, il y a quelques minutes, reçu la liste des 12 personnes qui étaient ce soir libérées,
00:13 des 12 Israéliens qui étaient libérés et parmi eux les 3 otages français, on espérait, ce sont 3 enfants.
00:19 Vous allez voir leur visage, il s'agit de Etan, 12 ans, de Erez, 12 ans et de Sahar, 16 ans.
00:26 On attend depuis 52 jours maintenant leur libération, la liste qui nous a été communiquée comporte leur nom,
00:34 c'est très très important cette information ce soir.
00:38 L'autre information importante évidemment c'est que la trêve va être prolongée de 2 jours,
00:44 on va voir tout ça évidemment avec Muriel Oetting-Melki, bonsoir, vous êtes avocate, présidente de l'organisation juive européenne
00:51 et vous êtes particulièrement impliquée dans ce dossier parce que vous représentez l'une des familles et ce soir c'est une bonne nouvelle.
00:57 Oui, c'est une bonne nouvelle.
00:58 Et puis Tatiana Renard-Barzinc, journaliste politique est avec nous et on devrait être connecté avec Julien Balloul,
01:05 ancien journaliste et ancien porte-parole des réservistes de TSAL.
01:08 Je vous salue, vous me confirmez Julien cette information très importante que l'on a 3 otages français libérés.
01:17 Absolument, on a cette liste qui a été confirmée il y a un instant, j'ai la version en hébreu et vous avez la version en français à l'écran.
01:25 Donc 11, j'ai 11 otages israéliens libérés, donc parmi eux en effet il y a Herez, il y a Eitan et il y a donc à priori également,
01:38 je vois Eitan, Sarr, Herez, les 3 absolument, absolument je vous confirme l'information.
01:44 Bon, très, information très importante pour nous mais l'ensemble de la libération de tous ces otages l'est évidemment.
01:51 On n'a pas encore d'image en direct semble-t-il de cette libération, on connaît le processus, il y a à peu près une heure, une heure et demie,
01:59 le Hamas a remis ces otages à la Croix-Rouge, la Croix-Rouge les emmène vers le point de passage de Rafah en Égypte,
02:10 on a pu assister ça déjà à trois reprises, c'est la quatrième ce soir, Julien.
02:16 Oui, alors là on a des images, des photos pour le moment, on n'a pas encore des vidéos,
02:21 je regarde un gélomédias israélien qui se sont branchés en même temps que je vous parle pour surveiller ça,
02:25 il y a des images où on voit des enfants accompagnés par des islamistes terroristes armés jusqu'au dents,
02:33 c'est toujours des photos assez surréalistes à voir et donc la Croix-Rouge en effet,
02:37 là par un moment, ça y est, ils sont en route vers Israël, donc le passage est complètement effectué,
02:42 si vous voulez on pourra dire un mot après plusieurs de la Croix-Rouge israélienne parce qu'il y a eu un témoignage terrible il y a quelques instants,
02:47 mais en tout cas là ils sont en route vers Israël.
02:48 On va parler effectivement de conditions de retour des otages, de la mise en scène également du Hamas,
02:55 qui semble se montrer mielleux, gentil vis-à-vis des otages,
03:00 mais dans la réalité il y a une otage de 84 ans qui a souffert le martyr,
03:05 on a entendu sa fille, vous entendrez à nouveau sa fille tout à l'heure.
03:10 Une réaction d'abord Muriel.
03:12 C'est une réaction, c'est un soulagement, un soulagement terrible pour tous les otages qui ont été libérés ce soir
03:19 et bien évidemment pour le petit Etan dont on a la charge avec mes confrères de logis, Nicolas Salomon et Sandra Amar.
03:29 On attendait, on était pendus aux informations toute la journée, il y avait des informations contradictoires,
03:37 donc on est très soulagés ce soir et vraisemblablement en ce qui concerne Etan ça a été compliqué.
03:43 Cette libération a été peut-être un peu plus difficile que pour les autres otages
03:46 où l'information circulait de manière plus fluide dans le courant de la journée.
03:51 C'est un grand soulagement et en même temps on attend maintenant le retour de tous les otages,
03:56 des enfants qui sont encore retenus et puis des femmes, des hommes et des personnes âgées qui sont encore entre les mains du Hamas.
04:04 Pour l'instant, Tatiana, on va le rappeler, ce deal, cet échange, aussi atroce qu'il soit,
04:10 concernait les enfants avant tout, les mamans éventuellement, on a essayé de conserver les fratries comme on a dit,
04:19 même si ça n'a pas été le cas tout le temps, on y reviendra tout à l'heure,
04:23 pas les hommes et pas ceux qui sont considérés comme des militaires.
04:26 Et moi je me posais la question tout à l'heure de savoir ce qu'il advenait de Mia Shane,
04:30 notamment cette jeune femme qui a 21 ans, on a vu, qui a été blessée.
04:35 On a une preuve de vie d'ailleurs.
04:36 On a une preuve de vie, le Hamas a de manière atroce montré ces images d'elle avec des broches dans l'épaule, etc.
04:43 Elle ne pouvait pas en réalité faire partie de cet échange.
04:48 Ce qui est terrible, c'est dans ces libérations au compte-gouttes, goutte à goutte, avec une perversité absolument ignoble.
04:55 D'abord, il n'y a pas de regroupement familial, c'est-à-dire qu'en effet, on libère parfois les mères,
04:59 mais les pères ne sont pas libérés, pourtant Dieu sait s'il y a des pères avec leurs enfants
05:03 et des enfants sont sortis sans leurs parents ou sans leur père, surtout, avec leur mère, mais sans leur père.
05:09 Et puis en effet, le sort de ces jeunes hommes et jeunes femmes,
05:12 et je pense à Mia Shane, mais il y en a plein d'autres malheureusement,
05:15 qui ont été ou pas d'ailleurs pris lors de la Rêve Party, qui ont été pris par ces terroristes lors de la Rêve Party.
05:20 Nous, on ne connaît pas le sort. Alors pour certains, on en est fait des preuves de vie, pour d'autres, on ne sait pas.
05:24 Et on ne sait pas quel est leur état aujourd'hui.
05:26 Et puis j'imagine la détresse des proches aussi, qui s'inquiètent pour leur fille plus âgée.
05:32 On a vu aussi ces crimes absolument atroces, ces viols aussi commis sur ces jeunes femmes lors du 7 octobre.
05:38 Et on imagine la détresse absolue des familles.
05:41 On en reparlera aussi des viols qui ont été commis, parce qu'il y a eu une manifestation à nouveau aujourd'hui à Jérusalem,
05:48 devant le siège des Nations Unies, qui n'a pas réagi, qui est pointé du doigt.
05:52 Il y a eu une manifestation également ce week-end, qui ne s'est pas très bien terminée d'ailleurs.
05:56 Et on reverra des images. Mais pour l'instant, je vous propose de vous concentrer vraiment sur ce point de passage de Rafa,
06:02 où l'on attend évidemment le passage de ces enfants. C'est ça qui est terrible.
06:08 Ce sont des moments... - C'est latente. Et puis aussi, c'est le sentiment que tant que ça n'est pas fait, en fait,
06:14 et bien c'est pas fait, et tout peut basculer. Donc c'est cette angoisse-là qui tient tout le monde.
06:19 Et puis pour le petit Ethan, je rappelle qu'il y a toujours son père, Oad, qui est encore retenu otage ou disparu.
06:26 On ne sait pas. On n'a pas d'informations non plus.
06:28 - Et pour Sarah, c'est la même chose. - Pour faire Calderon est encore otage.
06:32 - Oui. - Bien sûr.
06:34 - Et pourtant, on pensait que les familles qui auraient pu...
06:37 - Depuis le début, on sait que c'est pas le cas. - Il y aura sans doute plus d'informations via les enfants
06:40 qui pourront peut-être donner des informations complémentaires sur le sort des parents.
06:45 C'est ce qu'on espère. Voilà ce qu'on espère. Avoir de bonnes nouvelles.
06:48 - Bon. L'autre information, encore une fois, c'est qu'il y aura d'autres otages qui vont être libérés.
06:52 Ce soir, il y en a 11 qui sont libérés. Julien, mais la trêve va se poursuivre.
06:58 - La trêve, alors Israël ne l'a pas annoncé encore officiellement.
07:01 Vous savez, il y a une mauvaise tradition en Israël, c'est que les trêves et les cessez-le-feu,
07:05 on les apprend par les médias arabes. Et c'est une grande critique de la population israélienne
07:09 qui dit au gouvernement israélien « on en a un peu marre de devoir écouter le Jazeera
07:12 pour savoir s'il y a un cessez-le-feu ». Parce que les Israéliens, de manière générale,
07:15 disent « non, c'est pas vraiment un cessez-le-feu, le calme répondra au calme ».
07:19 Mais là, ils vont être obligés de dire « c'est un cessez-le-feu ou non », parce qu'il y a un accord ou pas.
07:22 Donc le gouvernement a dit « on tiendra au courant la population ».
07:26 Mais ils ont dit qu'ils le feront qu'une fois la vague de libération d'aujourd'hui achevée.
07:30 Là, je vois encore des images des médias israéliens qui passent avec ces mamans avec leurs bébés dans les bras,
07:34 avec leurs petits-enfants dans les bras et des islamistes armés jusqu'aux dents.
07:37 Donc, a priori, une fois qu'ils seront passés en Israël, le gouvernement israélien devrait valider.
07:42 Le grand drame de cette vague de libération, qui a duré quatre jours, c'est qu'on avait dit
07:46 qu'elle devait intégrer tous les enfants, toutes les mères, toutes les personnes âgées.
07:50 Et on sait que tous les enfants et tous les bébés n'ont pas été libérés.
07:52 Et on pense à qui tous ? On pense à ces deux petits jumeaux roux.
07:57 Vous vous souvenez de cette photo de cette maman avec ses jumeaux roux dans ses bras
08:03 et le petit bébé kfir aussi, la photo avait été mise sur le bureau,
08:06 à la porte de Ersilia Soudé, la députée LFI.
08:10 Ce bébé n'est pas libéré, on ne sait pas où il est.
08:12 Les deux bébés roux, on ne sait pas où ils sont.
08:16 Et apparemment, ils ne sont pas forcément entre les mains du Hamas,
08:19 ils sont peut-être détenus par des civils à Gaza ou d'autres groupes,
08:23 ce qui pose de sérieuses questions quant à la collaboration de la population gazaouie.
08:26 Vous avez raison, c'est le porte-parole en arabe de Tsaïl, qui s'appelle Avichai Adreï,
08:31 qui a révélé dans une interview accordée aux médias arabes
08:34 que le Hamas a transféré certains des otages aux mains d'autres factions terroristes de Gaza,
08:41 comme Offande.
08:42 Olivier, si je peux rajouter un point, il y a un intervoyage important aujourd'hui.
08:47 Vous savez, il y a un Russe qui a été libéré en intervention de Kouti.
08:50 On va en reparler dans un instant.
08:53 Mais juste pour ces enfants, ces bébés, le petit Kfir qui a 10 mois et son frère Ariel, 4 ans,
09:00 feraient partie de ce que le porte-parole de Tsaïl en arabe a qualifié d'offrande.
09:07 Parce que ce sont des trésors, ce sont des trésors véritablement.
09:11 Ce sont des monnaies d'échange très importantes.
09:14 Et l'opinion internationale est rivée sur le sort du petit Kfir,
09:18 dont tout le monde a vu la photo, toutes les photos ont circulé.
09:21 Mais tout le monde a en tête ce petit bébé avec ce grand sourire en plein milieu du visage.
09:27 Et tout le monde sait qui est Kfir aujourd'hui.
09:29 Je crois que dans le monde entier, tout le monde a vu la photo de Kfir.
09:32 Donc Kfir, c'est une monnaie d'échange.
09:34 C'est incompréhensible.
09:35 C'est incompréhensible parce que c'est lui qui aurait dû être, et son frère,
09:37 qui aurait dû être les premiers à libérer Tatiana.
09:40 C'est eux.
09:41 Et c'est terrible comme symbole de savoir que ces enfants, ces bébés, ces nouveau-nés,
09:45 sont aux mains de...
09:47 Est-ce qu'ils sont d'ailleurs aux mains ?
09:48 Parce que ce qu'on dit, c'est "on les a donnés, on ne sait pas bien où ils sont", etc.
09:53 C'est aussi une question.
09:54 Est-ce que le ramas sait où sont tous les otages ?
09:56 Ils sont la preuve de l'inhumanité, de la barbarie absolue
09:59 pour ceux qui seraient dans les tentations de négationnisme ou voir de révisionnisme.
10:03 Voilà, ces visages-là d'enfants, de bébés, en sont la preuve.
10:07 Et je pense aussi à la petite Abigail qui a été libérée ce week-end,
10:10 qui était aussi devenue le visage Kjørfølin,
10:12 qui a eu ses parents qui, tous les deux, ont été tués sous ses yeux le 7 octobre
10:16 et qui a été prise en otage, une franco-américaine...
10:19 Pardon, une allo-américaine, excusez-moi.
10:22 Et c'est vrai que ces visages-là montrent, encore une fois,
10:26 à ceux qui en douteraient de cette barbarie, de cette perversion absolue,
10:31 comment on peut prendre en otage des bébés.
10:33 Et c'est vrai qu'on aurait pu avoir l'espoir qu'ils soient libérés en premier,
10:37 en se disant qu'au final, c'était compliqué, peut-être, d'en prendre soin plus que d'autres,
10:40 comme les personnes âgées qui avaient besoin de soins, etc.
10:42 Et on voit combien ce supplice est poussé jusqu'au bout du bout,
10:46 parce qu'en les gardant, vous avez tout à fait raison,
10:48 en les gardant, en effet, ça devient une monnaie d'échange extrêmement précieuse,
10:51 parce que ça impacte terriblement l'opinion publique
10:53 et qu'on est dans le rejet de l'émotion absolue, là, avec ces visages complètement...
10:59 Voilà, qui font fondre tout le monde.
11:01 Personne ne peut être insensible à ces images.
11:02 Et pourtant, il y en a qui sont insensibles.
11:04 On devrait pouvoir écouter, d'ici quelques minutes,
11:06 des réactions à ces libérations françaises
11:09 qui ont été recueillies par Thibault Marcheteau en Israël,
11:12 qui se trouve à Tel Aviv.
11:14 Mais je voulais qu'on écoute le porte-parole de Joe Biden,
11:19 John Kirby, qui s'est fait décider tout à l'heure de la prolongation,
11:24 de la prolongation de l'extension, a-t-il dit, de la trêve.
11:28 Et il souhaite d'ailleurs que ce soit encore prolongé.
11:29 On va l'écouter.
11:30 Nous saluons l'annonce faite par le Qatar,
11:37 selon laquelle la pause humanitaire à Gaza,
11:39 qui en est à son quatrième jour,
11:41 sera prolongée de deux jours jusqu'à jeudi matin, heure d'Israël.
11:45 Cette pause humanitaire a déjà permis d'arrêter les combats
11:48 et d'augmenter l'aide humanitaire.
11:50 Afin de prolonger la pause, le Hamas s'est engagé à libérer
11:53 20 femmes et enfants supplémentaires
11:55 au cours des deux prochains jours.
11:56 Nous souhaiterions bien sûr que la pause soit prolongée davantage.
12:00 Et cela dépendra de libérations d'otages supplémentaires par le Hamas.
12:04 Voilà, une image ce soir également à vous montrer,
12:09 en même temps qu'on ne quitte pas des yeux,
12:11 ce point de passage de Rafa.
12:13 Ces images de retrouvailles de cette famille
12:17 qui a été en partie détruite.
12:18 Shen Alma Goldstein, 48 ans,
12:20 et trois de ses quatre enfants,
12:22 Agham, 17 ans, Galon, 11 ans, Tal, 9 ans,
12:24 portés disparus depuis le 7 octobre,
12:26 capturés dans le kiboutz de Kfar Aza.
12:28 Ils ont été relâchés, transportés ensemble
12:30 dans cet hélicoptère de l'armée israélienne.
12:32 Vous avez vu la joie sur les visages de ces enfants
12:35 qui restent des enfants,
12:36 même lorsqu'ils montent dans cet hélico.
12:38 Mais une partie de cette famille a été...
12:40 - Décimée. - Massacrée.
12:42 Le mari de Shen et leur fille aînée,
12:45 Ayam, tuée dans la pièce sécurisée de leur maison.
12:48 Il va falloir se reconstruire après ça.
12:50 C'est abominable pour toutes ces familles.
12:53 Peut-être aussi que le deuil va pouvoir démarrer.
12:55 Peut-être que ces enfants même ne savaient pas
12:57 ce qui s'était passé.
12:59 Pour certains d'entre eux, ils n'avaient pas l'information,
13:01 sauf ceux qui malheureusement ont assisté
13:04 à l'assassinat de leurs parents.
13:06 Je crois que, évidemment, qu'il y aura...
13:09 La prochaine étape sera l'étape de la reconstruction
13:11 avec une capacité de résilience
13:14 chez les enfants qu'on connaît, malheureusement,
13:16 dont on sait qu'ils ont cette capacité,
13:17 malheureusement et heureusement en même temps.
13:20 Mais au-delà de ça, je crois que le plus important ce soir,
13:23 c'est de continuer à parler des otages,
13:26 à continuer véritablement à faire pression
13:28 sur l'opinion internationale
13:30 pour pouvoir obtenir dans les jours suivants
13:32 le maximum de libération de toutes ces personnes
13:34 qui sont encore retenues à Gaza,
13:36 que ce soit entre les mains du Hamas,
13:38 entre les mains de civils gazaouis
13:40 ou entre les mains d'autres factions de terroristes.
13:43 Julien, j'aimerais vous montrer des images,
13:45 Tatiana Muriel également,
13:47 des images qui méritent d'être commentées.
13:48 Très important de décrypter les images de propagande
13:50 qui nous viennent du Hamas lors de la libération des otages.
13:52 On n'a pas celle de ce soir encore,
13:54 mais on a celle de ces dernières heures
13:56 où l'on voit ici que ces terroristes sont tout miel,
14:00 très protecteurs.
14:01 Ils semblent donner beaucoup d'instructions
14:03 aux membres de la Croix-Rouge,
14:04 font des petits coucous comme ça,
14:06 saluent, aident à porter, mettent la main derrière le dos.
14:10 Le message c'est de dire
14:11 nous ne sommes pas les barbares assassins du 7 octobre
14:14 que vous, Israël, avez décrit,
14:17 ce qui est évidemment faux
14:18 et ce qui est de la manipulation.
14:20 Julien ?
14:21 Écoutez, je vois qu'il y a une tentative de propagande islamiste
14:26 depuis le premier jour,
14:27 déjà pour nier ce qui s'est passé le 7 octobre lors du pogrom.
14:31 Ensuite, on a appris ce soir par les médias israéliens
14:34 que les terroristes ont forcé l'une des otages
14:36 qui a été libérée hier à écrire une lettre en hébreu
14:38 dans laquelle elle dit merci à ses ravisseurs.
14:40 Évidemment, une lettre qui a été dictée
14:43 sous la contrainte, sous la menace
14:45 pour pouvoir en plus derrière dire au monde
14:46 "Regardez comme nous on prend soin de nos prisonniers".
14:49 J'ai envie de dire, mais dans quel monde on vit,
14:51 vous pensez que des personnes qui ont commis un pogrom,
14:54 qui ont tué en masse plus de 1300 personnes,
14:57 qui ont violé, qui ont mutilé,
14:59 qui ont kidnappé des personnes âgées, des enfants,
15:01 comment peut-on penser qu'il s'agit
15:03 de grands humanitaires, de grands humanistes ?
15:06 Il suffit même de foutre un coup.
15:08 Mettons de côté le massacre et le pogrom
15:10 qui a été commis le 7 octobre,
15:11 alors même qu'il y a des détails abominables,
15:13 des familles qui ont été brûlées,
15:14 une fillette dont on a tranché la main,
15:16 on l'a laissé se vider de son sang sur le sol.
15:18 Oublions ça.
15:19 Il suffit de voir les photos des bébés,
15:21 des enfants, des personnes âgées.
15:23 Qui fait ce genre de choses ?
15:24 Qui kidnappe un bébé de 10 mois ?
15:26 Qui kidnappe une personne de 84 ans
15:28 et la renvoie agonisante entre la vie et la mort ?
15:31 On l'a entendu ce soir.
15:32 Comment peut-on espérer faire croire
15:34 que c'est des personnes à grand cœur ?
15:37 Le pire, c'est que cette propagande islamiste fonctionne.
15:39 Je le vois sur les réseaux sociaux,
15:41 dans les remarques que je reçois,
15:42 c'est effrayant.
15:43 Elle fonctionne auprès de gens
15:46 qui n'ont pas envie de voir la réalité,
15:48 tout simplement.
15:48 Et c'est ces mêmes personnes-là
15:51 qui ont dit que les événements
15:53 qui s'étaient passés le 7 octobre
15:55 sont des fakes.
15:56 Ces personnes qui n'ont pas cru.
15:57 Les événements ?
15:58 Les événements, les événements,
15:59 les drames, les exactions,
16:01 le pogrom du 7 octobre.
16:03 Toutes ces personnes-là considèrent
16:04 que ce sont des incidents,
16:05 que ce sont des actes de résistance.
16:08 On les a entendus,
16:08 ces personnes s'exprimer sur les réseaux sociaux.
16:11 On les combat sans arrêt.
16:12 Et je peux vous dire qu'elles sont nombreuses.
16:14 Ce sont ces mêmes personnes-là
16:16 qui vont créditer la propagande du Hamas,
16:21 qui consiste à faire croire qu'en fait,
16:23 ils auraient un côté humain,
16:25 un côté empathique.
16:26 Personne n'y croit.
16:27 Avec à la fois des images
16:29 qui prouvent le contraire.
16:30 On voyait des images
16:31 où ils saluaient des enfants,
16:32 ils les ramenaient dans la voiture, etc.
16:34 Ils se faisaient au revoir, etc.
16:35 Et puis tout à coup, on les entend dire
16:36 "continuez à saluer".
16:37 Les otages sont dans la voiture,
16:38 "continuez à saluer".
16:39 Donc on voit
16:40 combien ils essayent en effet
16:40 de se racheter une humanité
16:42 qu'ils n'ont pas et qu'ils n'auront jamais.
16:43 Combien les opinions publiques
16:44 en effet mondiales,
16:45 mais aussi des rues arabes,
16:46 de la rue arabe, comptent énormément.
16:48 On voit aussi ce qui se joue
16:49 politiquement avec le FATA,
16:51 avec l'autorité palestinienne.
16:52 C'est-à-dire qu'il y a aussi là,
16:53 avec la libération de côté
16:54 des prisonniers palestiniens.
16:56 On a vu les scènes de liesse,
16:57 en effet, dans les rues en Cisjordanie.
16:59 Et on voit aussi le gain politique
17:01 que le Hamas est en train de récupérer
17:03 avec toutes ces séquences-là.
17:04 Et c'est absolument dramatique.
17:06 Et puis, dernière chose...
17:07 - Surtout en Cisjordanie.
17:08 - Surtout en Cisjordanie, bien sûr.
17:09 Et puis, ce qui est dramatique aussi,
17:11 c'est qu'on voit aussi
17:14 combien ils jouent
17:16 en installant un climat de terreur.
17:17 C'est-à-dire que certains disent
17:19 "ou les otages rentrent parce qu'ils ont
17:20 une sorte de syndrome de Stockholm".
17:21 Non, beaucoup des otages,
17:22 sûrement, il peut y avoir ça.
17:24 Mais la majorité des otages rentrent
17:25 parce qu'ils savent qu'il y a encore
17:26 leur père, leur grand-mère, leur grand-père
17:28 et des amis ou des gens de leur pays
17:30 qui sont encore otages.
17:31 Et que s'ils partent,
17:32 s'il y a la moindre chose
17:33 qui peut leur porter préjudice,
17:34 ils risquent d'être tués.
17:35 Donc, c'est ça aussi la réalité.
17:36 C'est-à-dire que malheureusement,
17:37 ils sont aussi soumis à ce supplice-là
17:39 du silence, un silence imposé.
17:40 - Certains jours,
17:42 ils n'avaient rien à manger.
17:43 Des proches ont raconté
17:44 les conditions de captivité
17:45 de certains otages,
17:46 qu'ils manquaient de nourriture,
17:47 qu'ils ne voyaient pas le jour,
17:48 sans parler des menaces.
17:51 Julien Baloul, en partait,
17:53 il y a un instant,
17:54 en parlait il y a un instant
17:55 de cette femme de 84 ans,
17:56 Elma Abraham, libérée hier.
17:58 Elle se trouve dans un état
17:59 de santé critique.
18:00 Et sa fille était en pleurs,
18:01 effectivement, aujourd'hui,
18:02 à la télévision israélienne.
18:04 Et peu de temps avant,
18:04 elle a donné aujourd'hui
18:06 une conférence de presse à l'hôpital.
18:08 Vous allez l'entendre.
18:09 - Ma mère, dont la santé a été négligée,
18:17 était dans un état critique.
18:19 Cette négligence s'est prolongée
18:20 pendant toute la durée
18:21 de sa captivité.
18:23 Elle n'a pas reçu ses médicaments,
18:27 des médicaments vitaux.
18:28 Pour ceux qui ne comprennent pas,
18:30 en ce qui concerne la santé,
18:31 ma mère est arrivée à l'hôpital
18:33 quelques heures avant
18:34 de perdre connaissance.
18:35 Je peux, au nom de ma mère,
18:42 dire qu'elle est arrivée
18:43 avec un pouls de 40,
18:44 une température corporelle
18:46 de 28 degrés.
18:47 Sur le point de perdre conscience.
18:49 Elle a été détenue
18:50 dans des conditions épouvantables.
18:51 - Voilà, Thalia Mano,
18:56 vraiment, qui a été très touchée,
18:59 Julien Balhoul, à la télévision.
19:00 En réalité, on est passé très,
19:03 très, très près de la mort
19:04 pour sa mère.
19:05 - Oui, absolument.
19:07 Et elle a donné
19:08 une autre interview ce soir,
19:09 en plus de la conférence de presse,
19:11 où elle a tenu des propos
19:12 qui sont très inquiétants
19:13 et très énervants
19:16 sur la Croix-Rouge internationale.
19:17 Elle raconte que donc,
19:18 sa mère était malade,
19:19 enfin, elle est très malade.
19:21 Elle s'est rendue au bureau
19:22 de la Croix-Rouge internationale
19:23 à Tel Aviv avec un sac de médicaments,
19:25 en la suppliant, la Croix-Rouge,
19:26 en lui disant "apportez-le à Gaza,
19:28 faites quelque chose,
19:29 essayez, apportez-le au Hamas,
19:31 peut-être que vous arriverez
19:32 à lui donner le médicament".
19:33 Et la Croix-Rouge lui dit
19:34 "non, on est désolée,
19:35 on ne fait pas ce genre de choses,
19:36 on ne peut pas le faire".
19:37 Et elle est allée jour après jour
19:38 et elle a dit "la Croix-Rouge
19:39 n'a même pas accepté de prendre le sac".
19:42 Elle a dit "la Croix-Rouge,
19:42 elle l'a entre dans Gaza".
19:43 Ça lui aurait coûté quoi,
19:45 la Croix-Rouge internationale,
19:46 de simplement prendre le sac
19:47 et de le déposer à l'hôpital de Shifa,
19:48 à Gaza ou ailleurs ?
19:49 La Croix-Rouge est en contact
19:51 avec le Hamas,
19:51 la Croix-Rouge est en contact
19:52 avec tout le monde dans la bande de Gaza.
19:54 Ils n'ont même pas voulu
19:55 prendre le sac de médicaments
19:56 pour sauver cette personne.
19:57 C'est dramatique ce qui est en train de se passer.
19:59 Les ONG internationales
20:00 se permettent de donner des leçons de morale
20:01 depuis le début de la guerre.
20:03 Elles ont du compte à rendre
20:04 sur leur attitude dans cette guerre.
20:06 On en a parlé la dernière fois
20:07 dans une précédente émission,
20:09 on a vu que des otages
20:10 ont été amenés à l'hôpital de Shifa
20:11 et que les équipes médicales
20:12 ont collaboré en plein jour
20:14 et qu'ils ont vu ces otages arriver.
20:16 La Croix-Rouge n'a même pas voulu
20:18 prendre le sac de médicaments
20:20 pour l'apporter à cet otage.
20:22 Mais il faut vraiment que ces ONG
20:23 aient un décompte après la guerre.
20:26 En tout cas, ce soir et depuis quatre jours,
20:28 la Croix-Rouge joue un rôle,
20:30 un rôle de médiateur.
20:32 Ça ne fera pas oublier
20:33 ce qui s'est passé avant
20:34 et que vous venez de rappeler.
20:36 Ça n'empêche pas les interrogations
20:39 et peut-être les questions à poser
20:40 aux responsables de la Croix-Rouge.
20:42 Néanmoins, je vous rappelle
20:44 l'information de la soirée pour nous,
20:46 Français qui nous touche davantage,
20:47 particulièrement, c'est la libération
20:49 de ces trois enfants franco-israéliens,
20:53 Eitan, Sahar et Erez.
20:56 Douze ans pour Eitan, Sahar et Erez,
20:58 son frère et soeur, ils ont 16 et 12 ans.
21:01 Les pères de Eitan et de Sahar et Erez
21:06 sont toujours détenus, je vous le rappelle.
21:09 Mais ce soir, il y a quelques minutes,
21:11 Thibault Marcheteau, l'un des journalistes
21:14 de CNews en Israël, a recuilli
21:16 les premières réactions.
21:16 Je vous propose de les écouter.
21:19 Eh bien, on ne peut que se réjouir
21:20 de la libération d'otages,
21:22 surtout quand il s'agit d'enfants
21:25 et ce, indépendamment de la nationalité
21:27 ou de l'origine, bien évidemment.
21:29 C'est plutôt une bonne nouvelle.
21:31 Je suis content.
21:32 Apparemment, le président Macron
21:34 a œuvré pour ça.
21:35 Donc, en espérant que les premiers
21:36 otages français puissent être libérés,
21:39 c'est vraiment une bonne nouvelle.
21:40 Voilà, évidemment, c'est une très bonne nouvelle.
21:42 Il y a une image qui contraste
21:45 avec celle qu'on a vue de cette libération.
21:49 Des processus lents, etc.
21:51 où on accueille avec douceur, en fait,
21:53 ces otages.
21:54 C'est ce qui se passe de l'autre côté,
21:55 en Cisjordanie, parce que ça n'a rien à voir.
21:58 Les prisonniers palestiniens
21:59 sont portés en triomphe.
22:00 On a vu des images dans plusieurs villes
22:02 de Cisjordanie.
22:03 Ils sont accueillis comme des héros,
22:04 pas comme des survivants.
22:06 Alors qu'en Israël, côté israélien,
22:08 on reçoit ces otages comme des survivants.
22:11 Là, regardez, on fait en quelque sorte
22:13 ces prisonniers palestiniens
22:15 qui viennent de sortir des prisons israéliennes.
22:17 Ce sont à la fois des héros.
22:20 Et puis, c'est comme s'il y avait allégeance
22:22 en quelque sorte, comme ils faisaient allégeance
22:24 au ramasse dans ces images.
22:26 C'est d'abord une monnaie d'échange
22:27 absolument incroyable
22:29 pour les terroristes du Hamas
22:30 de pouvoir faire libérer des prisonniers.
22:34 Ce sont des femmes et des enfants mineurs
22:36 ou en tout cas autour de 18 ans majoritairement.
22:39 Avec cela dit, on dit qu'elles n'ont pas de sang
22:42 sur les mains, c'était la condition.
22:44 Cela dit, on sait que parmi les femmes
22:46 qui ont été libérées ce week-end,
22:48 il y en a une qui a essayé de se faire exploser
22:50 avec une voiture près du poste frontière
22:53 et qui d'ailleurs est défigurée
22:54 parce que ça lui explosait.
22:55 Elle a raté en partie son attentat.
22:57 Et une autre qui a essayé d'ailleurs
22:58 de tuer un soldat au couteau.
23:00 Et l'une des deux a ses trois fils
23:02 qui sont encore en prison.
23:04 Donc ça dit quand même le profil
23:06 de ces prisonniers.
23:08 Et quand on voit ces scènes de lias,
23:09 on voit en effet que tout de suite,
23:10 certains disent, chantent les louanges du Hamas.
23:13 On se dit qu'il y a quand même un petit souci
23:14 pour la suite, pour l'avenir,
23:16 parce que quelque part,
23:17 on ne va pas se cacher à son petit doigt.
23:19 Là, ce qu'on voit sortir de prison,
23:20 ce sont des bombes humaines potentielles.
23:22 Je rappelle quand même que le chef politique
23:25 du Hamas, Yassin Ar,
23:28 est resté en prison.
23:29 Il faisait partie des libérés
23:30 dans l'accord des mille prisonniers
23:32 terroristes palestiniens
23:33 qui sont sortis de prison
23:34 pour Gilad Chalit.
23:35 Il faisait partie de ces personnes libérées.
23:37 Donc, évidemment que c'est terrible
23:39 comme dilemme pour le gouvernement israélien.
23:41 La vie de ces otages est absolument
23:42 essentielle, précieuse.
23:44 Mais cela dit, c'est terrible
23:44 parce qu'on voit d'un côté
23:46 les Israéliens qui sont dans la retenue
23:47 parce qu'ils ont encore tout un peuple
23:49 qui est dans le deuil
23:50 et avec encore 200 environ otages.
23:53 On ne sait pas où d'ailleurs
23:55 dans la bande de Gaza.
23:56 Et de l'autre côté, ces scènes de lias
23:58 terrifiante pour des actes terroristes.
23:59 Images toujours en direct,
24:01 en bas à droite, peut être qu'on va
24:02 les mettre en grand point de passage
24:05 de Herez, où on attend évidemment
24:06 le convoi de la Croix-Rouge.
24:09 J'ai l'impression que ça bouge,
24:11 mais en tout cas, on reste sur cette
24:13 on reste sur cette image.
24:14 A priori, et a priori,
24:18 ce sont des convois humanitaires
24:19 qu'on attend sur le sort
24:20 de certains otages qu'on a évoqué.
24:21 Certains ont disparu.
24:23 On le disait, le premier ministre du Qatar
24:25 a dit au Financial Times
24:27 que le Hamas avait intérêt
24:28 à prolonger la strève,
24:29 ne serait-ce que parce qu'il y a 40
24:30 otages aux mains du djihad islamique
24:32 et aux mains de bandes
24:35 ou aux mains de civils.
24:36 40 sur le total.
24:38 Information confirmée par Jack Sullivan,
24:40 qui est le conseiller de la sécurité
24:41 nationale de Joe Biden,
24:42 qui a participé hier à une émission
24:45 qui s'appelle Meet the Press sur NBC News.
24:47 Et voici ce qu'il a dit.
24:48 Nous savons aussi qu'il n'y a pas
24:50 que le Hamas qui détient des otages.
24:52 Vous allez voir ce qui est...
24:53 Normalement, on a scripté ces propos.
24:55 Nous savons aussi qu'il n'y a pas
24:56 que le Hamas qui détient des otages.
24:58 Le djihad islamique palestinien,
25:00 un autre groupe terroriste
25:01 qui a participé au massacre brutal
25:02 le 7 octobre, détient certains
25:05 et d'autres groupes
25:06 qui ne sont pas directement affilés,
25:07 mais ont des liens lâches avec Hamas
25:09 et djihad islamique palestinien,
25:11 détiennent également des otages.
25:13 Cette information,
25:14 cette information, elle est stupéfiante
25:16 et terrible, Julien Baloul.
25:21 Oui, absolument.
25:21 Et vous savez, moi, ça me rappelle,
25:24 je crois que c'était la deuxième semaine
25:26 de la guerre.
25:27 J'avais assisté à une rencontre
25:28 entre des familles de rescapés,
25:30 des francophones,
25:31 et une délégation de députés français
25:34 qui étaient venus en solidarité
25:35 avec Israël.
25:36 Et il y avait des familles d'otages,
25:38 mais il y avait également
25:39 des rescapés du Pogrom.
25:41 Et les rescapés des kiboutz
25:43 disaient cette chose terrible.
25:44 Ils disaient, ce n'était pas que le Hamas.
25:47 Lorsque la frontière a été brisée,
25:49 ceux qui sont entrés,
25:50 il y avait également des civils,
25:52 il y avait des jeunes,
25:52 il y avait des adolescents.
25:53 Ils ont participé avec joie
25:55 et avec un enthousiasme terrible
25:58 au viol, au massacre, au Pogrom,
26:02 au pillage, etc.
26:04 C'est très facile de dire
26:05 que le Hamas, le Hamas.
26:05 Sauf qu'on oublie quelque chose,
26:06 c'est que Gaza sort de plus de 16 ans
26:11 de dictature islamiste
26:12 où on lave les cerveaux du jeune âge
26:15 jusqu'au plus âgé, dans les médias,
26:17 dans les manuels scolaires palestiniens,
26:18 dans les colonies de vacances, etc.
26:20 Ça a des conséquences.
26:22 Si demain, le Hamas tombe,
26:23 c'est ce que j'espère,
26:24 il va falloir relaver les cerveaux
26:26 de toute une génération
26:27 pour retirer cette propagande islamiste
26:29 qui a fait des dégâts jusqu'au plus jeune âge.
26:34 Il ne faut pas oublier ça.
26:34 Il va y avoir un vrai travail
26:36 de rééducation à faire.
26:37 Merci.
26:39 On va s'interrompre une petite seconde
26:41 pour rappeler les titres.
26:42 Juste cette dernière information,
26:43 cette dernière précision.
26:44 En fait, ce soir, ce sont 33 Palestiniens
26:46 qui sont libérés des prisons israéliennes.
26:50 Ce sont 33, 30 mineurs et 3 femmes.
26:53 On va y revenir évidemment dans un instant.
26:56 Barbara Durand, bonsoir.
26:58 Les autres titres de la soirée à retenir.
27:00 Bonsoir Olivier, bonsoir à tous.
27:02 C'est le titre de l'actualité ce soir.
27:06 11 otages du Hamas
27:07 sont actuellement en route vers Israël.
27:09 Ils seraient aux côtés de la Croix-Rouge
27:11 et parmi eux, 3 Français, des enfants.
27:14 Il y aurait également des Allemands et des Argentins.
27:17 Ces libérations ont été annoncées
27:18 il y a quelques minutes par l'armée israélienne.
27:22 6 anciens collégiens jugés à huis clos
27:24 depuis ce matin à Paris
27:25 pour leur implication dans l'assassinat
27:27 du professeur Samuel Paty.
27:29 Les adolescents poursuivis sont aujourd'hui lycéens.
27:31 Ils en courent 2 ans et demi d'emprisonnement.
27:33 5 d'entre eux sont accusés d'avoir surveillé
27:35 les abords du collège et désigné Samuel Paty
27:37 à l'assaillant contre rémunération.
27:40 Une 6e adolescente compare elle
27:41 pour dénonciation calomnieuse.
27:44 Enfin, cette information,
27:45 depuis le début de l'année,
27:46 315 faits d'homicides ou tentatives d'homicides
27:49 liés au trafic de stupéfiants
27:50 ont été comptabilisés en zone police,
27:53 soit une hausse de 57% par rapport à 2022.
27:57 La police dénombre également 451 victimes
28:00 liées à ces actes.
28:01 On revient donc à la situation en Israël.
28:06 À nouveau, images en direct de ce point de passage
28:09 de RS à la frontière égyptienne.
28:13 Peut-être dire un mot du rôle que joue l'Égypte,
28:18 que joue le Qatar, également,
28:20 que jouent les États-Unis dans ces libérations.
28:24 Des négociations et des intermédiaires
28:26 parce qu'en fait, personne ne traite directement
28:29 ni les États-Unis, ni la France, ni l'Égypte,
28:33 ne traite directement avec le Hamas.
28:35 Il n'y a que le Qatar.
28:36 La Thaïlande.
28:37 La Thaïlande, évidemment.
28:38 Il y a aussi un certain nombre,
28:39 qui avait le plus grand nombre d'ailleurs d'otages.
28:42 Qui avait le plus grand nombre,
28:43 qui a réussi à faire son canal et c'est tant mieux
28:46 parce que finalement, à bas bruit,
28:48 ils ont obtenu la libération de plusieurs dizaines
28:51 d'otages thaïlandais et népalais aussi.
28:54 Mais qui se mettent via l'Iran, me semble-t-il.
28:56 Oui, c'est encore un autre canal.
28:58 Et puis c'est autre chose aussi.
29:00 Après, je voulais rappeler quelque chose aussi.
29:02 Tout à l'heure, on a évoqué les prisonniers palestiniens
29:06 qui arrivaient et qui étaient fêtés,
29:09 comme vous l'avez montré.
29:11 Je rappelle quand même qu'il y a eu deux personnes
29:13 qui ont été pendues par les pieds
29:15 sur des poteaux électriques.
29:17 Qui sont deux personnes qui ont été accusées
29:19 d'avoir collaboré avec Israël.
29:21 Et ça aussi, ces images qui ont circulé partout,
29:26 montrent aussi l'inhumanité de ce peuple du Hamas,
29:34 qui est capable finalement d'accueillir
29:37 aussi des prisonniers libérés
29:39 et de les pendre de la sorte,
29:41 avec des gens qui acclamaient tout autour
29:43 et des scènes de liesse qu'on a vues
29:45 autour de cette exécution.
29:47 Encore une atrocité.
29:48 Encore une atrocité.
29:50 Mais pour revenir à ce que vous disiez, le Qatar,
29:52 il y a le soutien financier, évidemment très important,
29:56 30 millions de dollars par mois à la bande de Gaza.
29:59 Et puis le soutien politique,
30:00 puisque les chefs les plus importants du Hamas
30:03 se trouvent à Doha.
30:05 Donc évidemment qu'il y a une ambiguïté aussi,
30:07 parce que le Qatar a pris d'importance folle
30:09 ces dernières années en termes d'intermédiaires
30:11 et se retrouve au cœur de négociations
30:13 avec un pouvoir très important.
30:15 On voit quand même, ce week-end même,
30:17 quand les discussions se sont enrayées,
30:19 quand on a cru justement samedi
30:20 que les otages n'allaient plus être libérés au final,
30:23 on sait que le Qatar a eu évidemment
30:25 une position prépondérante en la matière.
30:28 Ce qui peut interroger aussi.
30:29 Évidemment, c'est ce que vous disiez,
30:30 ce qui interroge aussi beaucoup.
30:32 Alors on parlait des Thaïlandais,
30:34 certains ont été libérés ces dernières heures.
30:37 Libération qui s'est faite avec,
30:39 on l'a dit, un canal de discussion particulier.
30:42 On a vu par ici les images de trois otages libérés
30:44 ce week-end hors cadre.
30:45 Je crois que c'est le terme qui est utilisé,
30:48 qui a été employé, qui ont été également célébrés,
30:51 applaudis au moment où ils ont pu être amenés,
30:56 conduits vers le centre médical Shamir de Tel Aviv.
31:00 Julien Ballou, vous en parliez tout à l'heure
31:03 de cet otage israélorusse
31:05 qui s'appelle Ronny Krivoy et qu'on va voir.
31:09 C'est sa tante qui a raconté qu'il avait réussi
31:12 d'abord à s'échapper à ses ravisseurs
31:14 et à se cacher dans la bande de Gaza pendant quatre jours
31:16 avant d'être à nouveau capturé.
31:18 Initialement, il était détu dans un bâtiment
31:21 qui s'est effondré à la suite de frappes aériennes
31:23 de l'armée israélienne.
31:25 Il a réussi à s'échapper, à fuir.
31:27 Et finalement, les Gazaouis l'ont capturé
31:30 et l'ont rendu aux mains des terroristes.
31:31 C'est ça ?
31:32 Oui, c'est exactement ça.
31:35 Et ça remet sur la table le sujet de la population
31:40 qui coopère, qui collabore, qui approuve en tout cas
31:47 les actes du Hamas.
31:48 Il faut savoir qu'on a eu des informations aujourd'hui
31:52 sur ce qui se passe dans le sud de la bande de Gaza.
31:55 On sait qu'il y a de l'aide humanitaire
31:56 qui rende par exemple beaucoup d'essence et d'eau.
31:58 Et on sait que la police du Hamas arrive,
32:01 double la population et confisque pour ses besoins
32:04 l'essence par exemple,
32:05 pour faire fonctionner les générateurs d'électricité dans les tunnels.
32:08 Donc tout le monde a évidemment très peur du Hamas.
32:11 Donc imaginez-vous pour la population civile
32:13 qui essaye de survivre ou de s'en sortir,
32:16 de voir, excusez-moi, vous voyez sa photo,
32:18 ce Reni Lebeau, il ne devait pas passer inaperçu
32:22 dans la bande de Gaza, je veux dire,
32:23 c'était facile de le repérer.
32:24 Donc pour les habitants de la bande de Gaza
32:26 qui l'ont attrapé, c'était une formidable monnaie d'échange
32:30 pour les amener au Hamas et espérer quelque chose pour leur famille.
32:33 Voilà, pendant que vous parlez, évidemment,
32:35 on continue à voir ces images en direct.
32:37 On a quitté, Raphaël, les agences internationales.
32:40 Je veux dire qu'on a vu sur une image,
32:41 une petite bonne nouvelle,
32:43 on a vu sur les images assez floutées le petit Haitan
32:46 en les bras de Croix-Rouge qui rentre, donc bien identifié.
32:49 Ce sont des images pour l'instant qui n'ont pas été diffusées,
32:53 qui ne nous sont pas encore parvenues.
32:58 Et par ailleurs, on vous rappelle que les images du Hamas,
33:00 nous floutons tous les visages,
33:02 puisque on considère la télévision française et ces news,
33:07 évidemment, que lorsque des otages sont entre les mains de ravisseurs,
33:13 eh bien, il faut flouter, on ne montre pas les visages.
33:15 À partir du moment où ils auront passé la frontière,
33:20 on aura des images.
33:21 Donc, c'est un petit temps qui est supplémentaire
33:24 par rapport à ce que fait la télévision israélienne.
33:27 Et en ce moment, donc, la prison militaire israélienne d'Ofer,
33:30 d'où que vont quitter 33 Palestiniens
33:33 qui sont libérés ce soir, 30 Milleurs et 3 femmes.
33:36 On s'aperçoit aussi qu'il y a des mensonges,
33:38 des mensonges du Hamas.
33:40 Il faut mettre le doigt dessus.
33:41 Des sources en Israël accusent le Hamas d'avoir violé
33:45 les termes de l'accord de trêve en libérant des enfants sans leur mère.
33:48 Et c'est le cas particulier de Hila Rotem,
33:51 il y a 12 ans, qui a été libérée hier soir.
33:55 Mais sa mère, Raya Rotem, 54 ans, est restée otage à Gaza.
33:59 Je crois qu'on a leur photo.
34:02 Et des sources israéliennes affirment que cette divergence a été
34:05 l'un des points de friction lors des retards et des désaccords
34:08 en début de journée d'hier.
34:10 Tatiana.
34:10 Mais on sait combien le Hamas utilise d'abordement,
34:15 en permanence, revient sur des accords.
34:18 Je vous le disais au début de l'émission,
34:19 il y a eu au début le souhait de la part d'Israël
34:21 d'avoir le regroupement familial, donc avec les familles entières,
34:24 ce qui a été refusé par le Hamas.
34:27 Il y a eu ensuite ce samedi, ce flou absolu avec le Hamas,
34:30 qui explique qu'en réalité, Israël n'a pas tenu son accord
34:35 et donc souhaite qu'il y ait plus d'aide humanitaire
34:37 qui rentre dans la bande de Gaza, notamment au nord de la bande de Gaza.
34:41 Et donc, on sait combien il joue avec l'Ener,
34:44 avec l'accord aussi qui est conclu.
34:47 Et heureusement que, pour le coup, le Qatar est là aussi
34:50 pour essayer de remettre les choses en place.
34:52 C'est quand même eux à chaque fois qu'ils recollent les morceaux.
34:53 Alors, on se trouve à remercier le Qatar pour cela,
34:56 mais il faut quand même considérer que leur importance là
34:59 est absolument cruciale.
35:01 Et là, dans les deux jours de trêve supplémentaires
35:03 qui sont a priori accordés, donc jusqu'à jeudi matin, 7h du matin,
35:07 on espère et on imagine aussi les revirements possibles
35:10 et on imagine les conditions qui doivent être imposées par le Hamas,
35:14 parce qu'ils savent combien c'est important ces nouvelles libérations d'otages.
35:17 Comme vous le disiez, ils ont gardé en monnaie d'échange des bébés,
35:21 notamment, et donc on sait combien ils vont jouer
35:24 et combien ils vont jouer aussi avec ce sentiment d'insécurité permanente.
35:27 L'objectif étant, à mon sens, pour le Hamas,
35:30 non pas d'obtenir la libération des prisonniers,
35:32 dont je pense qu'ils n'ont que faire,
35:34 vu la manière dont ils traitent leur population.
35:37 Je crois que l'objectif principal du Hamas,
35:39 c'est de gagner du temps pour pouvoir se réorganiser,
35:41 se réarmer, se réapprovisionner.
35:42 Et d'ailleurs, vous l'avez très justement rappelé tout à l'heure, Olivier,
35:46 vous indiquez que les convois humanitaires qui sont arrivés
35:49 sont soumis à la dîme du Hamas qui prélève au fur et à mesure.
35:54 Et c'est évidemment ça l'objectif premier du Hamas.
35:58 Je suis pour ma part convaincue que les prisonniers
36:02 ne représentent rien pour absolument rien.
36:04 Ils n'ont pas le sens d'une vie.
36:06 Ils ne savent pas ce qu'une vie veut dire.
36:08 Ils n'accordent aucune valeur et ils le démontrent depuis des années
36:11 en se servant de la population ghazaoui comme d'un bouclier humain,
36:14 on l'a dit et redit.
36:15 Quand on enlève des bébés, quand on enlève des enfants,
36:19 c'est le cas de la petite Abigail Zulian-Baloul,
36:22 4 ans, elle aussi.
36:25 On va voir ses photos et ses retrouvailles.
36:29 Elle a perdu ses parents.
36:31 Elle est seule.
36:32 Joe Biden a confirmé qu'elle était, avec beaucoup d'émotion d'ailleurs,
36:36 a confirmé qu'elle était vivante, qu'elle revenait,
36:38 puisque elle a cette double nationalité américaine.
36:43 En fin libre, c'était aussi l'un des visages,
36:47 Abigail en hébreu, Abigail en français.
36:51 C'était l'un des visages symboliques.
36:53 Et on ne savait pas, Julien, si cette petite fille au fond vivait réellement,
36:56 si elle était encore en vie.
36:59 Oui, il y avait elle qui avait beaucoup touché.
37:01 Il y avait également le soeur d'une petite Émilie qui avait été déclarée morte
37:05 au début, pendant un long moment.
37:07 Et d'ailleurs, le père avait déclaré aux médias,
37:09 je crois, préférer qu'elle soit morte plutôt qu'elle soit entre les mains du Hamas,
37:12 parce que j'ai peur de ce que le Hamas pourrait lui faire,
37:15 avant qu'on découvre qu'elle ne faisait pas partie parmi des corps identifiés,
37:19 qu'elle était bien entre les mains du Hamas et qu'elle a été libérée.
37:22 Imaginez le père, ce qu'il a passé et ce qu'a terri,
37:26 vous disiez que là, sa mère, elle est orpheline maintenant,
37:30 elle a fini de se prêter à deux parents.
37:33 Il y a une autre histoire, il me semble que c'est celle d'Émilie,
37:35 où elle avait perdu sa mère quand elle avait deux ans et demi.
37:37 Et son père était avec une autre femme qui lui servait de seconde mère
37:43 depuis plusieurs années.
37:43 Cette femme est morte également.
37:45 Et donc, Émilie revient et on voit cette petite Émilie qui retrouve sa grande soeur
37:49 et qui est complètement à pleurer, qui va dans ses bras.
37:51 Enfin, moi, les premières images qu'on a eues de libération,
37:54 vendredi, mais je n'ai pas arrêté de pleurer pendant toute la soirée de vendredi
37:56 et samedi également, mais c'était en vain des larmes d'émotion et de soulagement.
38:01 Après, 50 jours maintenant de deuil et d'angoisse et on n'arrête pas.
38:06 Évidemment, c'est une joie qui est assez étrange,
38:08 parce qu'on pense à tous ceux qui sont restés
38:10 et puis on entend faire mesure les témoignages.
38:12 Et c'est terrible parce qu'on ne sait pas combien de temps ça va durer
38:14 et l'opération militaire n'est pas terminée pour autant.
38:17 L'objectif d'avoir deux jours de trêve supplémentaires et puis peut-être quatre,
38:22 c'est d'avoir 50 otages au total.
38:25 Je crois qu'Israël souhaiterait obtenir la libération de 50 otages supplémentaires.
38:30 Pour l'instant, on va partir, comme chaque jour, sur 11 ou 12 otages demain,
38:35 peut-être après-demain, etc.
38:36 Il faut faire très attention, pas à pas, pour Israël.
38:40 Tatiana ?
38:41 Le souhait, évidemment, d'avoir le plus d'otages possibles libérés
38:44 tout en sachant le risque, justement, vous l'évoquiez tout à l'heure,
38:49 le risque de deux jours de trêve supplémentaires
38:51 qui permettent en effet aux ramasses de se réorganiser,
38:55 de rétablir aussi les communications qui ont été coupées pendant les bombardements,
38:58 de se réarmer, comme vous le disiez, de piller aussi, en effet,
39:02 évidemment, les camions humanitaires pour pouvoir alimenter les générateurs
39:06 dans les tunnels, etc.
39:06 et pouvoir s'y abriter, se cacher, quand la population est en train de crever la misère.
39:12 C'est ça aussi, la réalité.
39:14 Et malheureusement, Benyamin Taniyaou est dans ce dilemme terrible.
39:18 Et il faut le redire, c'est grâce à la pression des familles des otages
39:22 et grâce à vous aussi, Maître, et à d'autres personnes qui vont soutenir ces otages,
39:25 qu'aujourd'hui, la libération des otages est plus importante que tout.
39:28 Parce que ce n'était pas évident au tout début.
39:30 Au tout début, évidemment, que ces vies étaient très importantes,
39:33 mais il y avait un souci de guerre et d'éradication du ramasse
39:37 qui pouvait être assez contradictoire avec cette libération des otages au tout début.
39:40 En fait, moi, je comprends aussi le souci d'éradication du ramasse.
39:43 Et la possibilité que ces otages aient été libérés,
39:47 parce que justement, le ramasse a été terriblement affaibli
39:50 par les opérations militaires qui ont été menées,
39:51 ce qui a rendu possible le cadre dans lequel...
39:55 - Vous avez raison. - C'est l'une des lectures qui est possible.
39:57 Après, j'aimerais aussi attirer l'attention de vos téléspectateurs, Olivier, sur un point.
40:02 Il reste encore beaucoup d'otages.
40:04 Et j'appelle en fait les gens à se mobiliser en France, plus qu'ils ne l'ont fait.
40:08 Et c'est un message que j'adresse à tout le monde, à tous les politiques, notamment,
40:11 à tous les maires de toutes les villes qui n'ont pas encore affiché
40:13 la photo des otages français sur la devanture de leur mairie.
40:17 C'est une vraie demande parce que cela fonctionne,
40:19 parce que ça permet de ne pas oublier, parce que ça permet d'accroître la pression
40:23 pour obtenir la libération de ces otages.
40:25 Ce sont des choses à faire.
40:26 Ces histoires, aujourd'hui, nous parviennent.
40:27 Il faut qu'elles servent à quelque chose.
40:29 - Voici les photos des...
40:30 On va peut-être les remettre, des libérés de ce soir,
40:34 les otages qui sont libres.
40:36 Il s'appelle Sharon, Emma, Julie, Or, Yael, Saar, Erez, Karina, Mika, Yuval et Tan.
40:43 Bienvenue, dit l'organisation Bring them home.
40:46 Bienvenue.
40:47 Nous ne pouvons pas décrire avec des mots à quel point ce moment est émouvant pour nous tous.
40:52 Nous ne nous arrêterons pas.
40:53 Nous ne nous reposerons pas jusqu'à ce qu'ils soient tous de retour.
40:57 C'est une organisation, Julien, qui travaille, évidemment,
41:01 pour mobiliser la population, les opinions publiques,
41:05 qui n'est pas toujours d'accord avec les opérations de l'armée,
41:08 qui l'est encore moins avec la politique de Benjamin Netanyahou,
41:11 qui a eu du mal à se faire entendre, parfois, par le Premier ministre israélien.
41:16 Il faut quand même le rappeler.
41:17 Les familles des otages ne sont pas ceux qui soutiennent Benjamin Netanyahou
41:22 parce que l'objectif pour eux, ce n'était pas d'aller faire des frappes,
41:27 mais de ramener ces otages à la maison.
41:30 - Oui, il y a un vrai dilemme.
41:33 Évidemment, on peut comprendre les familles des otages
41:36 qui souhaitaient avant tout le retour de leurs proches.
41:38 En fait, la théorie qui prédominait était qu'il valait mieux donner un gros coup
41:43 au Hamas au début pour ensuite arriver en proposition de force,
41:46 aux négociations.
41:47 Et on peut dire, entre guillemets, que ça a fonctionné
41:50 parce que si on compare les exigences du Hamas au 7 octobre
41:55 et si on les compare par rapport à ce qu'ils ont eu aujourd'hui,
41:57 on en est très loin.
41:58 Parce que début de la guerre, le 7 octobre,
42:00 vous avez dit qu'on exige de libérer l'ensemble des prisons israéliennes,
42:03 de vider les prisons israéliennes pour libérer les otages israéliens.
42:07 Finalement, aujourd'hui, on a un rapport de un otage
42:10 pour trois prisonniers palestiniens.
42:12 Alors, on va tout de suite clarifier les choses
42:14 parce que j'ai déjà entendu dans les médias britanniques des choses étranges.
42:17 Ce n'est pas qu'Israël considère que la vie d'un otage israélien
42:20 vaut plus qu'un palestinien et qu'ils en libèrent trois.
42:23 C'est parce que le Hamas en exige trois pour un.
42:25 Israël aurait préféré libérer un pour un.
42:27 Ça ne les arrange pas de libérer plus de prisonniers.
42:29 Donc, on va juste clarifier ça tout de suite.
42:32 Mais on est très loin des exigences du début.
42:34 Donc là-dessus, oui, l'opération israélienne a permis de faire reculer le Hamas.
42:38 L'opération a permis également de libérer des personnes qui,
42:42 vous le disiez, n'ont tué personne, même si certains d'entre elles ont essayé de tuer.
42:48 Mais on est loin du coût qu'Israël avait payé, par exemple,
42:52 pour Guilherme Chavit en 2011, 1000 prisonniers,
42:55 dont beaucoup aient du sang sur les mains.
42:57 Et alors, parmi le coût de ces prisonniers, il y en a un, on en parlait tout à l'heure,
43:01 c'est Yahya Sinwar, parce que lui, il a été libéré pendant le...
43:05 lors du deal pour le soldat Killa Chahit.
43:09 Il a été condamné à 22 ans de prison.
43:11 Il a été soigné dans les prisons israéliennes.
43:13 Aujourd'hui, c'est l'ennemi numéro un d'Israël.
43:15 C'est celui qui dirige le Hamas, la branche armée.
43:19 On parle de la branche armée, en réalité, il dirige le Hamas,
43:23 la branche dure de tous ces terroristes qui, le 7 octobre,
43:27 ont commis la pire des atrocités.
43:29 Tatiana ?
43:30 Oui, donc on suppose qu'il est aujourd'hui dans la bande de Gaza,
43:32 qui en effet, sûrement l'une des têtes pensantes,
43:35 organisatrices de ce massacre du 7 octobre.
43:37 On connaît la haine qui l'a nourrie et qu'il nourrit à l'endroit de l'État d'Israël.
43:42 Et donc, avec de façon subvidière, une vraie question,
43:44 pour poursuivre ce que disait Julien et sur ce sur quoi vous questionnez,
43:47 sur la question des militaires, des hommes d'abord,
43:50 qui sont encore otages aux mains de ces terroristes,
43:53 et des militaires hommes et femmes israéliens.
43:55 Parce qu'on imagine bien qu'avec le précédent de Gilead Chalit,
43:59 il n'y aura pas, a priori, la demande, ça sera quoi, a priori, du Hamas ?
44:02 Ça sera de libérer tous les prisonniers palestiniens des prisons israéliennes.
44:06 Et c'est inacceptable en l'État aujourd'hui, pour Israël.
44:08 Donc, on ne sait pas, mais ça reste évidemment un point noir.
44:11 Et une vraie question, quid de ces otages militaires,
44:14 hommes et femmes, qui sont aux mains du Hamas ?
44:16 Ça, ça sera un prix extrêmement élevé, peut-être trop élevé, malheureusement.
44:20 Ça, de toute manière, on le saura dans les prochains jours,
44:23 je pense, parce que ça n'a pas non plus vocation à étendre
44:25 cette période sur des semaines et des semaines.
44:28 Moi, j'attire aussi l'attention des téléspectateurs,
44:30 et puis des personnes qui vous suivent et qui nous suivent ici,
44:33 sur le rôle de la Croix-Rouge, Olivier.
44:35 Je considère que la Croix-Rouge a encore un rôle à jouer.
44:38 Il y a encore des otages, et de nombreux otages qui sont retenus à Gaza.
44:42 Pour l'instant, la Croix-Rouge a fait le service minimum.
44:45 C'est comme ça que je le considère.
44:47 Nous avons entendu cette femme, la fille de cette personne âgée,
44:51 qui n'a pas eu ses médicaments. C'est un exemple parmi d'autres.
44:54 Mais bien évidemment que la Croix-Rouge a des contacts sur Gaza,
44:58 puisqu'elle est implantée à Gaza depuis de nombreuses années.
45:00 Et bien évidemment que le rôle de la Croix-Rouge,
45:02 c'est d'assister justement les personnes qui sont dans ces situations-là,
45:06 et qu'elle est créée pour ça. C'est cet organisme.
45:08 Son objectif, c'est celui-ci.
45:10 Après, se posera dans un second temps la question, peut-être,
45:14 de la non-assistance à personnes en danger,
45:16 quand en tant qu'avocat, nous avons tous bien en tête.
45:19 Et il y aura le temps des enquêtes qui viendront.
45:21 Mais le message ce soir est le suivant.
45:23 Il faut que la Croix-Rouge suive le mouvement.
45:26 Il y a des libérations qui sont en train de se faire.
45:29 Elle n'a peut-être pas été là où on l'attendait.
45:31 Et elle n'a pas été là où on l'attendait depuis le 7 octobre.
45:35 Il y a encore beaucoup d'otages qui sont retenus.
45:37 Donc, il y a encore un vrai rôle pour la Croix-Rouge à jouer.
45:39 Et nous espérons vraiment qu'elle sera au rendez-vous cette fois-ci.
45:41 C'est très important ce que vous dites,
45:42 parce que vous pourriez pointer le fait que la Croix-Rouge
45:45 pourrait être complice, en quelque sorte, de non-assistance à personnes en danger.
45:49 Les enquêtes viendront déterminer.
45:51 Parce qu'il y aura des enquêtes et parce que des avocats dont nous faisons partie
45:55 commencent à réfléchir sur des plaintes qui seront ou non déposées pour la Croix-Rouge
45:58 pour que des enquêtes soient menées et qu'on comprenne effectivement
46:00 ce que la Croix-Rouge aurait pu faire et n'a pas fait.
46:03 Avant de passer la main à Julien Pasquet, il nous reste une dizaine de minutes, même pas.
46:08 Je voulais quand même qu'on voit dans les images à retenir de la journée,
46:10 Benyamin Netanyahou, aujourd'hui, dans le kibout de Xfaraça,
46:15 accompagné d'un visage que vous connaissez, le milliardaire Elon Musk,
46:20 le PDG du réseau social X, qui a entendu les explications sur le massacre du kibout.
46:25 Dans la journée, il a également rencontré le président israélien pour parler d'antisémitisme.
46:29 Pas mal de questions et de responsabilités du réseau X
46:32 sur la manière dont se répand le racisme d'une façon générale,
46:35 et l'antisémitisme en particulier.
46:37 Effectivement, il se pose des bonnes questions à Elon Musk.
46:40 Il a raison de les poser et ça serait bien que lui-même ne retweete pas,
46:44 non, on ne dit plus de retweeter, mais n'alimente pas l'antisémitisme.
46:48 Il faut qu'on arrête de le couper dans le budget des modérateurs,
46:50 parce qu'il n'y a plus de modération.
46:51 Il a republié et approuvé un message antisémite affirmant que les membres
46:55 de la communauté juive entretenaient la haine contre des Blancs.
46:58 Donc voilà, c'est très bien s'il a pris conscience de quelque chose.
47:02 Et puis, on retiendra également qu'hier, Benyamin Netanyahou s'est rendu
47:05 dans la bande de Gaza, rendre visite aux militaires pour un exercice de communication
47:09 qui visait à montrer que Tsaïl occupait toujours ses positions
47:11 et qu'après la trêve, la guerre reprendrait.
47:14 On va l'écouter.
47:15 Je suis ici pour dire à mes amis, aux combattants qui me demandent
47:21 les mêmes choses et je vous le répète, citoyens d'Israël,
47:25 nous continuons jusqu'au bout, jusqu'à la victoire.
47:28 Rien ne nous arrêtera.
47:29 Rien n'arrêtera l'armée israélienne.
47:33 Bonsoir, colonel Olivier Rafovitch, vous êtes en direct avec nous.
47:36 Merci d'être là.
47:39 Cette trêve prolongée, on va en parler dans un instant,
47:43 mais d'abord, trois otages français libérés ce soir,
47:46 c'est l'information qui nous touche le plus ce soir
47:49 et j'imagine que le porte-parole français de l'armée israélienne
47:52 est également touché.
47:54 Je suis touché par le fait que des otages soient libérés ce soir.
47:59 Onze otages, neuf enfants, deux mamans.
48:04 D'ailleurs, il a fallu beaucoup de pression pour que le Hamas
48:08 ne sépare pas des mamans et des enfants.
48:11 Vous savez, nous sommes dans la plus grande horreur depuis le 7 octobre.
48:15 Au-delà du massacre de masse, des maisons brûlées, des viols,
48:21 on a aussi des kidnappés que nous devons recevoir au goutte à goutte,
48:25 à chaque fois avec des questionnements, avec des interrogations,
48:28 avec des incertitudes.
48:30 Je rappelle aussi que ce soir, à l'heure où nous parlons,
48:32 le bébé de dix mois n'est toujours pas libéré.
48:35 Il aurait été transféré par le Hamas à un autre groupe,
48:38 peut-être le FPLP.
48:40 De toute manière, du côté israélien,
48:45 nous voyons le Hamas comme seul et unique responsable
48:50 de tous les otages qui sont dans la bande de grève,
48:53 parce que c'est lui qui les a kidnappés le 7 octobre.
48:56 Et donc nous ferons tout du côté de Tsaï,
48:59 vous le savez, pour libérer tous les otages qui restent,
49:03 soit par la formule d'échange entre nos otages
49:07 et des terroristes dans nos prisons,
49:10 soit par d'autres méthodes.
49:13 Je vous rappelle que, comme l'a dit le Premier ministre israélien,
49:16 la guerre continue contre le Hamas.
49:19 Je voulais quand même qu'on revienne en quelques mots
49:22 sur ces trois otages français,
49:23 parce que évidemment, franco-israéliens,
49:25 plutôt je dis français, mais ils sont franco-israéliens,
49:28 ce sont des enfants de 12 ans, états, 12 ans,
49:32 EAS, 12 ans, Sars, 16 ans.
49:35 Leurs pères vont rester évidemment prisonniers,
49:41 mais ce soir, ils ont la chance, ce soir,
49:45 de pouvoir être regagnés Israël.
49:47 C'est très, très important vu d'ici, colonel.
49:51 C'est clair. D'abord, nos cœurs sont avec toutes les familles des otages.
49:56 Évidemment, ce soir, c'est la joie pour ceux qui vont recevoir bientôt
50:02 leurs enfants et les mamans des enfants.
50:05 Ils vont être accompagnés par des équipes médicales,
50:09 des équipes sociales pour bien voir que tout va bien,
50:12 que tout se passe bien.
50:14 Mais effectivement, c'est merveilleux.
50:16 Nous sommes de tout cœur avec vous,
50:18 avec ceux qui…
50:20 Mais évidemment, avec les familles des otages franco-israéliens.
50:27 Mais au-delà de cela, encore une fois,
50:29 c'est toujours un soulagement partiel, vous comprenez ?
50:31 Parce qu'il y a encore plus de 180 otages aux mains du Hamas.
50:36 Il y a encore des femmes, il y a encore des enfants,
50:38 toujours aux mains du Hamas.
50:40 Je rappelle qu'hier, une femme de 84 ans a été libérée,
50:44 mais elle a dû porter d'urgence à l'hôpital.
50:47 Elle est toujours dans un état très, très grave.
50:51 Elle n'a pas été soignée.
50:53 Aucune OING humanitaire n'a pu se rendre à la voir
50:58 pour lui donner des médicaments,
50:59 ce qui est pour nous tout à fait incroyable.
51:03 On a parlé d'elle tout à l'heure.
51:05 Il y a quelques minutes, Muriel Wagner, qui est là,
51:08 qui est avocate de l'OGE, l'Organisation juive européenne,
51:11 disait et pointait du doigt la responsabilité
51:14 de certaines organisations humanitaires,
51:16 et en particulier la Croix-Rouge.
51:18 C'est aussi un point que vous soulignez ?
51:25 Ce soir, je ne veux pas souligner ce point
51:27 parce que nos otages ont été récupérés par le CICR,
51:31 puis ensuite transférés à l'Égypte et de l'Égypte vers Israël.
51:35 C'est actuellement la formule qui est mise en place.
51:39 Nous allons pour l'instant mettre de côté
51:42 les éléments qui peuvent, entre guillemets, poser question.
51:45 Mais il est clair qu'il faut tout faire pour que, après,
51:50 ou durant les pauses prochaines ou les pauses d'après,
51:53 il faut que la Croix-Rouge internationale puisse aller voir
51:57 les otages israéliens aux mains du Hamas.
52:01 C'est une chose essentielle, vitale,
52:03 et c'est le rôle qu'a le CICR dans tous les conflits,
52:07 c'est de pouvoir aller voir, visiter les kidnappés, les otages.
52:13 Je rappelle que le CICR visite les détenus
52:18 dans les prisons israéliennes selon la Convention de Genève.
52:21 Donc c'est la moindre des choses que nos otages,
52:25 qui sont des civils, des citoyens qui n'ont rien fait,
52:28 qui ont été kidnappés parce que juifs,
52:31 ce 7 octobre, puissent avoir au moins la visite du CICR.
52:35 Merci beaucoup, colonel Rappovitch, d'avoir été en direct avec nous.
52:38 Je vous remercie, Tatiana, Muriel, Oaknin, Melki,
52:41 d'avoir été avec moi ce soir pour nous accompagner
52:44 dans cette information très importante.
52:46 Trois otages franco-israéliens libérés, Etan, Saar, Hérez,
52:51 onze au total.
52:53 On va faire le point, avant de retrouver Julien Pasquet
52:55 et ses invités, avec Thibault Marcheteau,
52:58 qui se trouve à Tel Aviv.
52:59 Bonsoir, Thibault.
53:01 Bonsoir, Olivier.
53:05 Effectivement, c'était une journée particulièrement agitée,
53:07 encore une fois, en Israël, pour ce quatrième jour de la trêve.
53:10 Vous l'avez dit, l'information du jour,
53:11 c'est onze otages qui ont été libérés par le Hamas.
53:14 Et parmi ces onze otages, trois Français, Etan, 12 ans,
53:18 Hérez, 13 ans et Saar, 16 ans.
53:22 Ils ont donc été libérés par le Hamas,
53:24 avec un accord qui a pris du temps pour se mettre en place,
53:27 beaucoup plus qu'hier, en comparaison
53:29 aux précédents échanges d'otages.
53:32 33 prisonniers palestiniens ont donc été également livrés
53:35 par Israël dans la bande de Gaza.
53:38 Ces otages ont été récupérés par la Croix-Rouge,
53:42 qui a prodigué les premiers soins après avoir passé
53:44 la frontière égyptienne.
53:45 Et ensuite, c'est l'armée israélienne,
53:47 avec des soldats de Tsahal, formés par le ministère
53:50 des Affaires sociales, pour accueillir ces otages
53:51 qui sont dans un état, vous l'imaginez,
53:53 de détresse physique et psychologique avancée.
53:57 On nous dit, selon nos informations,
53:59 que ces otages seraient en ce moment sur le territoire israélien
54:04 et qu'ils seraient en train de cheminer tous ces otages
54:06 vers les hôpitaux qui sont aussi prêts à accueillir ces otages,
54:11 avec des cellules spécialisées, avec des médecins légistes,
54:13 avec des gynécologues, mais également avec des psychologues
54:18 qui sont donc prêts à accueillir, également les familles qui attendent.
54:21 On peut l'imaginer avec la plus grande impatience,
54:23 les membres de leur famille dans ces hôpitaux.
54:25 La deuxième information du jour, c'est cette trêve,
54:28 cette trêve qui va donc être prolongée de deux jours,
54:31 selon toutes les informations que nous avons pu recueillir aujourd'hui,
54:36 grâce notamment à la diplomatie internationale
54:39 qui s'est donc employée aujourd'hui à rallonger cette trêve,
54:42 notamment le Qatar, notamment l'Egypte et aussi les Etats-Unis.
54:46 Cette trêve, elle est donc aussi synonyme de libération d'otages.
54:50 Évidemment, la population israélienne était satisfaite de cet accord.
54:53 Je vous propose d'ailleurs d'écouter la réaction de plusieurs Israéliens
54:57 qui réagissent donc au prolongement de cette trêve.
55:00 Je suis favorable au cessez-le-faire.

Recommandations