• l’année dernière
Transcription
00:00 ...
00:13 ...
00:17 -Italien !
00:19 ...
00:21 -C'est l'histoire de militants et de militantes
00:24 qui s'attaquent au symbole du passé pour changer le présent.
00:28 -On insulte.
00:29 On se cache pas de ce qu'on a fait.
00:31 On est des martiniquais.
00:32 On veut plus être entourés de ces symboles-là.
00:35 -Le combat d'une génération
00:37 qui dénonce le racisme et les discriminations
00:40 comme héritage social de l'esclavage et de la colonisation.
00:44 -Le racisme qu'il y a à La Réunion fait que ceux qui sont blancs
00:47 ont plus de chances d'aller vers le haut.
00:49 Ceux qui sont noirs ont plus de chances d'aller vers le bas.
00:53 -Ils déboulonnent les statues et les plaques de rue
00:56 à la gloire de personnages coloniaux
00:58 pour rappeler à la justice, à l'égalité
01:00 et à la reconnaissance d'une histoire effacée.
01:03 -Je viens perturber cette douce musique
01:05 qui nous est imposée par le discours officiel,
01:08 disant "Circulez, y a rien à voir, tout va bien,
01:11 "on est dans le pays des droits de l'homme."
01:13 -Face à eux, le vieux monde reste de marbre.
01:17 -La République n'effacera aucune trace
01:22 ni aucun nom de son histoire.
01:25 Elle n'oubliera aucune de ses oeuvres.
01:28 Elle ne déboulonnera pas de statues.
01:30 -Le problème, c'est pas de détruire la France
01:33 ni d'effacer l'histoire, c'est de parler de l'histoire de France
01:36 d'une manière qui nous rassemble et donc de ne pas avoir
01:39 forcément des symboles racistes et des symboles coloniaux
01:43 dans notre espace public.
01:44 -Je suis sûr que l'histoire nous donnera raison.
01:47 On va se prendre des roches. Oui ?
01:49 Musique rythmée
01:52 -Portrait de femmes et d'hommes révoltés
01:54 qui veulent secouer la société.
01:56 ...