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00:00 Vous écoutez le 6/9, France Bleu Normandie.
00:10 8h16, ce sont les portes ouvertes sur l'information pour toutes les antennes de Radio France et
00:18 plus encore pour vous sur France Bleu Normandie parce que la défiance vis-à-vis des journalistes
00:22 et des médias augmente.
00:23 Nous avons voulu ouvrir nos portes et vous expliquer comment nous travaillons.
00:29 Marianne Nacket, vous êtes avec celui qui chapeaute la rédaction, autrement dit votre
00:34 chef, le rédacteur en chef de France Bleu Normandie.
00:37 Bonjour Cédric Langrote.
00:38 Bonjour.
00:39 Alors d'abord pour commencer, pour que les auditeurs aient une idée, combien sommes-nous
00:42 de journalistes à la rédaction et comment on travaille ?
00:44 Alors la rédaction de France Bleu Normandie c'est 9 journalistes, 7 qui sont basés ici
00:50 à Rouen dont vous deux, Bénédicte, Marianne, Emmanuel aussi qui intervient en matinale,
00:56 des reporters, des présentateurs que vous entendez régulièrement, Christine Wurtz,
01:00 Coralie Moreau, Charlotte Coutard, je ne vais pas faire tous les noms.
01:02 Et puis nous avons deux autres journalistes qu'on appelle des RER, des reporters en résidence.
01:06 L'une qui est basée au Havre, Lila Lefèvre et l'autre qui est basée à Évreux, Laurent
01:11 Philippot et c'est ce qui nous permet d'avoir un maillage assez précis du territoire de
01:14 l'ex-Haute-Normandie puisque notre zone de diffusion, notre zone de service, comme on
01:18 le dit, ce sont les deux départements de l'ex-Haute-Normandie, à savoir la Seine-Maritime
01:22 et l'Eure.
01:23 Et au quotidien donc nous travaillons pour produire des reportages, informer les auditeurs.
01:26 Nous produisons des journaux pour la matinale, vous l'entendez tous les matins entre 6h et
01:31 9h, des journaux toutes les demi-heures et puis pour le reste de la journée, en matinée
01:35 et en soirée à 17h et à 18h.
01:37 Donc il y a évidemment les personnes qui présentent ces journaux, c'est vous ce matin,
01:41 ce sera Charlotte Coutard par exemple pour cette journée que vous entendrez tout à
01:45 l'heure à partir de 11h et puis après il y a les gens qui vont sur le terrain qu'on
01:49 appelle les reporters et qui eux, ben, constatent, qu'ils voient, font du reportage, interviewent
01:54 des gens, passent des coups de fil, se font confirmer des informations pour qu'on puisse
02:00 en parler dans les journaux.
02:01 Donc on a vraiment deux catégories de journalistes, on va dire les présentateurs d'un côté,
02:05 ceux qui sont ici derrière le micro, qui écrivent ce qu'ils vous disent avant de vous
02:08 le dire, c'est important de le dire, et puis les reporters qui eux vont sur le terrain
02:13 et passent les coups de fil pour vous raconter, à vous tous qui nous écoutez, ce qui se
02:17 passe près de chez vous, du coin de la rue, au bout du monde.
02:20 J'ajoute que nous avons également une rédaction nationale basée à Paris et qui nous permet
02:24 d'avoir aussi les informations qui se passent ailleurs dans le pays et même dans le monde
02:29 entier, pour ça on s'appuie sur l'ensemble des correspondants du groupe Radio France.
02:33 Donc il y a évidemment 9 personnes ici mais en réalité beaucoup plus de journalistes
02:37 au sein du groupe.
02:38 Alors à Rouen, à Évreux, nous avons un temps donné pour faire nos sujets, des moyens
02:42 à louer, des moyens qui obligent à faire des choix ?
02:44 Forcément, il y a des choix qui sont dictés, ça c'est le propre de la profession de journaliste,
02:51 l'une des essences même de cette profession c'est ce qu'on appelle la hiérarchisation
02:54 de l'information, c'est ce que l'on fait au quotidien, c'est ce que vous faites vous
02:58 Marianne et Bénédicte quand vous écrivez vos journaux, c'est vous qui décidez avec
03:02 quoi on ouvre le journal, c'est le vocabulaire, le jargon, c'est-à-dire avec quel sujet on
03:05 commence qu'on considère être le sujet le plus important, avec quoi on termine le journal,
03:10 c'est très important aussi avec quoi on termine parce que c'est la dernière impression qui
03:12 reste et puis tous les matins lors d'une conférence de rédaction qui a lieu à 9h15,
03:17 tous les journalistes de la rédaction se réunissent pour faire des choix, choisir
03:22 parmi la somme de possibilités de sujet du jour, ça on va traiter, ça on va pas traiter.
03:27 Alors c'est pas au doigt mouillé, on se dit pas tiens ça ça nous intéresse, ça
03:30 ça ne nous intéresse pas, en fait on a une ligne éditoriale, c'est-à-dire qu'on a
03:33 une cible à laquelle on s'adresse et une ligne éditoriale qui est celle de France
03:38 Bleue, qui est de parler de sujets de société, qui est de parler d'environnement, de santé
03:42 par exemple et peut-être un peu moins de politique ou en tout cas d'une manière différente
03:47 en tout cas au plus proche des préoccupations de nos auditeurs et c'est ce qui dicte les
03:51 choix que nous faisons le matin.
03:53 8h20 sur France Bleue Normandie, journée portes ouvertes sur l'information, notre invité
03:58 est tout simplement le rédacteur en chef de France Bleue Normandie, Cédric Langrote.
04:03 51% des français ressentent de la fatigue ou du rejet face à l'actualité, que peut-on
04:07 faire nous, journalistes, face à cela ?
04:09 Alors c'est vrai qu'on est dans une séquence qui s'éternise un peu on va dire, qui est
04:13 pas forcément la plus gaie du monde, si on prend les derniers événements les plus récents,
04:18 on a évidemment l'attentat d'Arahas, on a l'attaque du Hamas contre Israël, la riposte
04:26 israélienne, on a une vague d'alertes à la bombe un peu partout dans le pays, on a des
04:29 inondations, des catastrophes naturelles, nous avons été touchés ici en Normandie
04:34 par la tempête Kiran, mais je pense à nos voisins du Pas-de-Calais qui depuis 15 jours,
04:38 3 semaines je pense, parlent de crues et d'inondations quasiment quotidiennement, c'est sûr que
04:43 ça n'est pas l'actualité la plus souriante du monde, pour autant nous cherchons à France
04:49 Bleue et à France Bleue Normandie en particulier toujours à avoir quand même une histoire
04:54 qui fait sourire ou quelque chose en tout cas qui donne un peu de baume au cœur, alors
04:58 on cherche pas forcément à faire de l'info feel good, c'est un peu le terme qu'on pourrait
05:02 employer mais en tout cas on essaye par exemple avec la Transat Jacques Vabre qui a été
05:05 un très beau moment même s'il a été perturbé lui aussi par la tempête, enfin qu'on a essayé
05:09 de faire vivre l'armada de Rouen par exemple, on a des moments comme ceux-là, la réception
05:13 du PSG par le HAC dans quelques jours maintenant qui sera une très grande fête populaire
05:19 au stade Océane, voilà on essaye de relayer tout ça, Noël arrive, il va y avoir les
05:23 marchés de Noël, il va y avoir les enfants qui attendent les cadeaux, voilà on a relayé
05:28 Michel Bussy par exemple l'auteur de Rouen qui est secrétaire du Père Noël cette année,
05:32 on essaye toujours, c'est pas toujours facile je vous le cache pas parce qu'il y a parfois
05:35 des actualités qui s'imposent à nous et souvent les actualités qui s'imposent à
05:38 nous c'est pas les plus réjouissantes mais on essaye toujours et je crois que vous en
05:43 êtes témoin tous les matins en conférence de rédaction Marianne parce que vous avez
05:45 particulièrement à cœur d'avoir ce type de sujet aussi dans la matinale, on essaye
05:50 toujours d'avoir aussi des sujets qui racontent des belles histoires.
05:55 Merci beaucoup Cédric Langrotte, rédacteur en chef de France Bleu Jambonni, vous restez
05:58 avec nous puisque les auditeurs vont vous interpeller maintenant.
06:00 On a Eric et Sylvie qui arrivent dans un instant, il est 8h22 sur France Bleu.