• il y a 2 ans
Retrouvez comme tous les lundis, Tant qu'il y aura des Gones, votre émission 100% #OL avec Razik Brikh, Nicolas Puydebois et notre invité Alexandre Dellal (préparateur physique). Ensemble, ils décryptent en profondeur le sujet de la préparation physique, les nouvelles méthodes. Ils se questionnent sur l'état physique de l'effectif lyonnais, toujours englué à la dernière place du classement de Ligue 1. Ils analysent également l'arrivée de Laurent Prud'homme en tant que nouveau directeur général de l'OL. Enfin, ils évoquent l'hésitation de #Juninho à revenir au club en tant que conseiller.

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Sport
Transcription
00:00:00 *Musique*
00:00:21 Salut à tous, bienvenue sur le plateau de Tankaradégon comme chaque lundi
00:00:25 et même si c'est la trêve internationale, il est bel et bien présent,
00:00:27 c'est notre consultant des chocs Nicolas Putebois. Salut Nico !
00:00:30 Salut Razik, salut à tous !
00:00:31 Présent avec une thématique spécifique aujourd'hui puisqu'on va parler de la préparation physique
00:00:36 avec notre invité, un spécialiste, Alexandre Delal. Salut Alex !
00:00:39 Bonjour Nico, bonjour Razik, chanté d'être là, merci encore.
00:00:42 Ça fait longtemps.
00:00:43 Ça fait très longtemps.
00:00:44 Pour ceux qui ne te connaissent pas, tu es passé par l'Olympique Lyonnais.
00:00:48 Tout à fait, 2017-2012 et des très bons souvenirs,
00:00:51 un club qui véhicule vraiment une passion débordante pour le football,
00:00:58 pour les jeunes dans le développement qui comptent pour le paysage français.
00:01:01 C'est très important, c'est vraiment une culture de formation.
00:01:05 On en parlait de l'équipe réserve qu'on avait nous à l'époque avec Claude Puel.
00:01:08 Il y avait Lacazette, Clément Grenier, Gonalon, Belfaudil, Anthony Lopez,
00:01:14 Lamine Gassama, j'en oublie, Tolisso, tu n'avais que des internationaux.
00:01:20 C'est Oum Titi, juste incroyable.
00:01:23 Un centre de formation.
00:01:25 À la lunaise.
00:01:27 Et puis la ville évolution, c'est de Gerland à Dessines justement,
00:01:29 parce que j'ai retrouvé une photo où tu étais à Gerland.
00:01:31 C'est vrai, j'ai fait une photo en préparant l'émission,
00:01:33 tu étais justement dans ce mythique stade de Gerland.
00:01:37 On enchaîne Nico avec le premier thème,
00:01:40 mais comme chaque lundi, on va rappeler à tous ceux qui nous regardent,
00:01:42 et vous êtes de plus en plus nombreux, et on vous remercie,
00:01:44 n'oubliez pas, vous pouvez réagir, contredire aussi,
00:01:47 n'hésitez pas, notre consultant notamment.
00:01:49 #TKYDG, parce qu'on est en direct sur tous les réseaux sociaux,
00:01:53 sur toutes les plateformes numériques, sur Twitch, sur YouTube,
00:01:56 sur Twitter, sur Facebook, de partout, dans le monde entier justement.
00:02:00 Et bien on enchaîne avec le premier thème de TKYDG.
00:02:03 [♫ Générique ♫]
00:02:10 Tabernak justement, parce qu'on a Julien,
00:02:12 qui nous regarde depuis Montréal, et qu'on salue Julien,
00:02:16 qui regarde visiblement l'émission régulièrement,
00:02:18 si c'est possible d'afficher le petit tweet de Julien,
00:02:21 qui nous fait un petit bonjour du côté de Montréal.
00:02:23 Préparation physique, justement, Quesaco,
00:02:26 parce que... - Je ne sais pas, Azik.
00:02:27 - Parce que... - J'en sais rien.
00:02:29 - Ça, pour le coup, Nico Piedbois, on avait remarqué.
00:02:34 On a remarqué de Montréal, à Lyon, en Australie, de partout dans le monde entier,
00:02:37 on a remarqué que Nico, finalement, ce n'était pas ton fort.
00:02:39 - Ce n'est pas la même préparation. - La préparation physique.
00:02:43 Ah là justement, c'est intéressant parce que,
00:02:45 en quoi consiste le travail de préparateur physique ?
00:02:46 Parce qu'on en parle beaucoup, mais finalement, au quotidien,
00:02:49 en quoi consiste ce travail-là ?
00:02:51 Alors déjà, il faut cadrer.
00:02:54 Il faut cadrer, le métier de préparateur physique, il est quand même assez large.
00:02:56 Il y a plusieurs métiers de préparateur physique.
00:02:58 Souvent, on voit celui qui est sur le terrain, qui accompagne l'équipe,
00:03:01 qui a pour objectif d'optimiser la performance des joueurs,
00:03:05 de réduire le risque de blessure,
00:03:07 qu'ils aient vraiment un niveau de performance,
00:03:08 on va dire, régulier tout au long de l'année.
00:03:11 Et par rapport à tout ça, on a des stratégies qui sont mises en place,
00:03:14 des gestions de charges d'entraînement,
00:03:15 on a des indicateurs de charge avec des outils tels que les GPS,
00:03:18 des analyses chimiques, on peut avoir différents éléments,
00:03:21 des questionnaires, on essaie de construire, on va dire,
00:03:24 d'analyser tout ce qu'il y a, toute l'activité du joueur.
00:03:28 Et à travers tout ça, on va orienter le travail qui est effectué à l'entraînement.
00:03:32 Donc ça, c'est, on va dire, la partie visible.
00:03:35 Après, la partie qui est un petit peu moins visible,
00:03:37 c'est que vous avez des préparateurs physiques qui existent aussi,
00:03:40 mais qui ne s'occupent que des blessés.
00:03:41 Donc vous en avez un, et l'un qui va être un peu plus spécialisé
00:03:43 dans le travail en salle.
00:03:44 On a un ancien gône, justement, qui est...
00:03:48 C'est Cédric Hura, c'est ça ?
00:03:49 - Cédric Hura, oui. - C'est celui qui s'occupe de la réphysique.
00:03:51 Voilà, de la réphysique, qui s'occupe du travail de musculation.
00:03:54 Il y en a un qui peut s'occuper, par exemple, de tout ce qui est data scientiste,
00:03:57 des analyses de la gestion de charges d'entraînement,
00:03:59 de toutes les datas qui est autour.
00:04:00 Et en fait, il y a plusieurs métiers.
00:04:03 Souvent, on voit uniquement celui qui est sur le terrain,
00:04:05 mais il y a plein de petits métiers autour.
00:04:08 Et après, il y avait Martin Bucheil qui était là à l'époque.
00:04:11 C'était, pendant quelques mois, le responsable performance.
00:04:14 Donc, il y a des clubs qui se structurent comme ça,
00:04:15 avec un responsable performance,
00:04:17 qui peut être soit un préparateur physique, soit un médecin.
00:04:19 Et l'objectif, quand on parle de performance,
00:04:22 c'est de coordonner tous les corps de métier.
00:04:24 Donc, coordonner le staff médical, qui a un grand nombre d'informations,
00:04:27 le staff préparation physique, le staff sport science,
00:04:30 qui va analyser un peu les datas, et après, le staff technique.
00:04:33 Et de tout ça, on va essayer de construire, on va dire, des séances,
00:04:38 des semaines qui vont correspondre aux objectifs de charge.
00:04:43 On va alléger pour certains joueurs, pour d'autres,
00:04:45 on va devoir mettre des compensations,
00:04:46 parce qu'ils n'ont pas atteint, on va dire,
00:04:48 un certain nombre de courses à haute intensité,
00:04:51 alors qu'on souhaiterait justement qu'ils les atteignent régulièrement
00:04:54 durant la semaine, pour ne pas perdre leur performance.
00:04:56 Et pour pouvoir les répéter en match ?
00:04:57 Et pour pouvoir les répéter en match, tout à fait.
00:04:59 L'objectif, toujours, dans le football,
00:05:01 on doit être performant tous les matchs.
00:05:03 Alors, il y a certains coachs qui insistent
00:05:05 pour que votre prépa de début de saison,
00:05:08 elle soit, on va dire, optimisée dans un objectif
00:05:11 d'être performant dès les premiers matchs.
00:05:13 Donc, on veut engreger de suite des points,
00:05:14 on veut de suite marquer, alors qu'il y a d'autres équipes
00:05:16 qui peuvent se permettre de travailler sur les six semaines,
00:05:19 plus quatre semaines, jusqu'à la très fin de la finale internationale,
00:05:23 qui est au mois de septembre.
00:05:24 Ça, c'est aussi une des possibilités, ça dépend un peu de la culture club.
00:05:26 Le Bayern de Munich, le Real, peuvent se focaliser
00:05:29 sur le mois de mars, avril, mai.
00:05:31 C'est ce que Lyon faisait à notre époque.
00:05:33 À l'époque !
00:05:33 Parce qu'il fallait atteindre les quartes finales des champions
00:05:35 et être performant à cette période-là,
00:05:37 ou pour le sprint final du championnat pour gagner le titre.
00:05:40 Mais exactement, tu vois, j'en parlais ce matin,
00:05:43 et c'est très important.
00:05:45 Alors, il y avait deux niveaux de performance.
00:05:47 On avait, nous, le niveau de performance,
00:05:49 donc à l'OL, à l'époque, quand on jouait à la Champions League,
00:05:51 il y avait le niveau de performance Liga.
00:05:52 Et en Champions League, tu sentais que les joueurs,
00:05:54 ils avaient une idée, une intensité, un impact
00:05:57 qui était vraiment relatif avec des champions,
00:05:59 tu vois, quand tu vas jouer à Tel Aviv.
00:06:00 Aussi bien au niveau émotionnel que l'intensité du jeu, que les cours.
00:06:03 Dans la préparation du match, tu vois,
00:06:04 parce qu'il y a la préparation du match, l'hygiène de vie.
00:06:07 Et quand tu allais jouer en Ligue 1,
00:06:08 tu sentais qu'il y avait moins d'intensité.
00:06:10 Mais au final, ça suffisait.
00:06:12 Tu allais gagner, et c'est ça qui est incroyable.
00:06:13 C'est-à-dire que tu voyais vraiment une différence d'intensité,
00:06:16 mais au final, voilà, les deux objectifs étaient remplis.
00:06:19 Et après, on aurait pu faire mieux, évidemment,
00:06:22 mais ça, c'est important, tu vois.
00:06:24 Et quand tu es à l'OL,
00:06:26 quand tu joues la Coupe d'Europe régulièrement,
00:06:27 ce qui va arriver, j'espère,
00:06:28 dans un an, ce n'est pas mal parti, mais bon, on espère.
00:06:31 Mais quand tu joues deux matchs par semaine,
00:06:34 le travail n'est pas le même que si tu joues un match par semaine.
00:06:37 Et donc, est-ce que tu es aussi dans une politique de jeûne ?
00:06:40 Est-ce que tu travailles dans la post-formation ?
00:06:41 Est-ce que tes joueurs, tu vas les accompagner ?
00:06:43 Parce que l'OL, c'est quand même un club
00:06:44 qui intègre beaucoup de jeunes joueurs.
00:06:46 Donc, le travail du prépa physique,
00:06:47 c'est d'avoir une continuité entre ce qu'il met en place
00:06:50 en 17, en 19, dans la réserve.
00:06:51 Et quand le joueur arrive en pro,
00:06:53 ce n'est pas un joueur fini.
00:06:54 Il faut continuer à faire ce travail de post-formation
00:06:56 sur le plan technique, tactique et sur le plan athlétique.
00:06:58 Donc, on est dans le développement.
00:06:59 On essaie de lui apporter une vision à long terme,
00:07:02 même si nous, on est sur un objectif court terme.
00:07:04 Mais on doit avoir un peu les différentes visions.
00:07:08 - Ce serait intéressant.
00:07:09 #TKYTG, même si c'est un petit problème technique,
00:07:11 on essaie de le résoudre pour que nos tweets puissent s'afficher.
00:07:15 Oui, Julien, effectivement, c'est Tabarnak et pas Tabernak.
00:07:17 Je me suis trompé dans la prononciation.
00:07:19 Je suis désolé.
00:07:20 Et puis, on a justement Sokid69.
00:07:23 Est-ce qu'on ne leur demande pas beaucoup trop aux joueurs, aujourd'hui ?
00:07:26 On parle de football moderne.
00:07:27 Est-ce qu'on ne leur demande pas beaucoup trop ?
00:07:29 Et c'est pour ça qu'il y a peut-être une déception,
00:07:31 notamment de la part des supporters,
00:07:32 qui trouvent que les joueurs ne sont pas prêts physiquement.
00:07:35 - Alors, l'aspect physique, c'est une facette de la performance.
00:07:41 Il y a l'aspect mental, qui est lié à la performance et inversement.
00:07:45 Il y a l'aspect technico-tactique, gestion de l'effectif,
00:07:48 les rotations que vous mettez en place.
00:07:49 Là, par exemple, dans le cadre de l'OL, c'est difficile.
00:07:52 Ils n'ont pas construit une équipe pour jouer le maintien.
00:07:55 Ce ne sont pas du tout les mêmes approches en termes de dynamique.
00:07:58 - Ça, on va en parler plus tard, ce sera la troisième thème.
00:08:00 - Mais au jour d'aujourd'hui, on joue beaucoup plus de matchs.
00:08:05 C'est vrai qu'on a des temps de jeu qui sont plus importants,
00:08:07 parce qu'on a augmenté presque de 10% les temps de jeu.
00:08:09 Donc, le temps de jeu effectif, là, c'est traditionnel.
00:08:11 - Oui, c'est le temps de jeu effectif, parce qu'en termes de match,
00:08:13 on a des liens. - On a des liens entre deux, c'est ça.
00:08:15 Mais c'est important, j'allais le dire.
00:08:16 - Il n'y a plus la Coupe de la Ligue.
00:08:17 - Oui, et on a deux matchs en moins.
00:08:18 Donc, c'est important.
00:08:19 - Mais par contre, le temps effectif de jeu, effectivement, est le plus important.
00:08:23 - C'est ça, on a 10% en plus.
00:08:24 Les joueurs n'étaient peut-être pas forcément préparés à ça.
00:08:27 Les compétitions, avant, on avait des matchs amicaux.
00:08:29 Les joueurs se géraient.
00:08:30 Là, la Ligue des Nations, même si c'est, entre guillemets,
00:08:31 une compétition qui devait être amicale, au final, ne devient plus du tout amicale.
00:08:34 - Mais tu parles pour les internationaux, du coup.
00:08:36 - Voilà, donc, à l'Oual, on en a quand même beaucoup.
00:08:38 - On en a de moins en moins.
00:08:39 - On en a de moins en moins.
00:08:40 Mais la difficulté, elle est là.
00:08:43 Je pense que, là, on peut prendre l'exemple d'Edén Hazard.
00:08:45 Edén Hazard, il a arrêté à 32 ans.
00:08:47 Toute sa carrière, il a fait 15 ans de carrière où il a fait des saisons,
00:08:51 un peu comme un NBA.
00:08:52 Donc, un NBA, c'est 82 matchs.
00:08:53 Mais lui, il a joué 62, 71 matchs.
00:08:56 C'est énorme.
00:08:56 71 matchs sur une saison, plusieurs années de suite, plus de 60 matchs.
00:09:00 C'est difficile.
00:09:00 Donc, tout le monde a un peu la pointée du doigt quand il est arrivé au Real Madrid.
00:09:03 Mais peut-être qu'il est arrivé, après 12 ans de carrière, fatigué, physiquement,
00:09:08 mentalement.
00:09:08 Il a fait 15 ans de carrière.
00:09:10 C'est 15 ans de carrière à très haut niveau.
00:09:12 Les gens, ils ne maîtrisent pas, ils ne mesurent pas l'impact que ça a d'être toujours
00:09:16 sous pression, toujours.
00:09:17 Lui, il n'a joué que tous les trois jours.
00:09:19 C'est difficile de toujours être en voyage, toujours en déplacement.
00:09:22 La vie, tout le monde, idolâtre, on va dire, idéalise un peu cette vie-là.
00:09:26 Mais elle est difficile, mentalement, la pression sociale, médiatique qu'on peut avoir.
00:09:30 Et être toujours à top niveau, ce n'est pas facile.
00:09:34 Donc, peut-être que ça a donné un peu une ouverture aux préparateurs physiques individuels.
00:09:38 Donc, tu as beaucoup maintenant de joueurs qui ont un peu conscience, qui doivent améliorer.
00:09:44 Un peu comme Nico, là, il va prendre un prépa individuel.
00:09:47 C'est ça, on en a parlé.
00:09:49 J'avais mis la pression, je voulais m'en parler, mais du coup, je m'étais obligé.
00:09:52 Grosse info, ça.
00:09:54 C'est une info exclusive sur le plateau Températé Gun, Nico Pucebois qui va se mettre à la
00:09:57 prépa physique.
00:09:58 Merci Alex.
00:09:59 Et il y a du boulot, en plus.
00:10:00 Non, ça va aller, c'est facile.
00:10:01 C'est vrai ?
00:10:02 Oui, il va être bien.
00:10:03 Il a une base.
00:10:04 Quand on est un joueur de très haut niveau, on n'oublie jamais.
00:10:08 Les muscles ont de la mémoire.
00:10:10 Le docteur m'a dit que les muscles avaient de la mémoire.
00:10:12 Exactement.
00:10:13 C'est juste mon cerveau qui n'a plus de mémoire.
00:10:15 Il va falloir fouiller.
00:10:17 Alexandre Delal est invité de Températé Gun.
00:10:19 Justement, on va regarder une infographie, un peu ton CV, même si on n'a pas pu tout
00:10:23 mettre forcément parce que tu as quand même une certaine expertise dans le domaine, mine
00:10:26 de rien, avec une photo de toi qui date, certes, parce qu'on respecte nos invités quand même.
00:10:31 C'est gentil, oui.
00:10:32 On respecte nos invités.
00:10:32 Ça fait plaisir.
00:10:33 Par rapport à ton parcours, qu'est-ce que tu peux nous dire ? Est-ce que ce sont toujours
00:10:42 des choix, ce sont des opportunités parce qu'il y avait des entraîneurs à l'époque ?
00:10:45 Comment ça se passe tout ça ?
00:10:46 Souvent, on me demande comment on arrive un peu dans le métier.
00:10:53 Je ne suis pas issu du haut niveau.
00:10:54 J'ai joué à un très bon niveau.
00:10:56 Ce n'est pas un souci.
00:10:58 Mais pour mettre le pied dans une structure pro, c'est difficile.
00:11:02 C'est difficile quand on n'est pas issu du milieu.
00:11:04 Il y a une ouverture un peu facile.
00:11:06 C'est normal.
00:11:06 Je ne sais pas si c'est normal, mais en tout cas, parce que normalement, on doit ouvrir
00:11:09 à la compétence.
00:11:10 Mais on peut être plus méfiant.
00:11:12 En fait, quand on ne connaît pas, on peut être plus méfiant.
00:11:14 Je l'entends et je le comprends.
00:11:17 Ça ne me surprend pas.
00:11:18 Après, j'ai eu la chance d'avoir justement des personnes qui m'ont permis un peu d'intégrer
00:11:25 ce milieu.
00:11:26 C'était Philippe Lambert à l'époque.
00:11:27 Il était au LOSC avec Claude Puell.
00:11:31 Il m'a envoyé avec Wahid qui cherchait un prépa.
00:11:35 On a collaboré à Travzon Sport.
00:11:36 On a beaucoup voyagé au départ.
00:11:38 On est allé en Arabie Saoudite dans le club de Benzema à Iti Hadjada.
00:11:42 Après, on est allé en sélection de Côte d'Ivoire.
00:11:43 On a vécu des moments extraordinaires en sélection.
00:11:45 Après, je suis parti avec Claude Puell, Don Loel, avec des très beaux moments.
00:11:50 Et à l'OGC Nice.
00:11:52 Et depuis, je m'occupe un peu plus de sportifs individuels depuis 2019.
00:11:56 C'est un choix de maturité pour essayer d'apporter un peu l'expérience que j'ai
00:12:02 eue à travers les différents pays, ma culture aussi scientifique.
00:12:06 Parce que tout au long de ma carrière, j'ai toujours eu une activité scientifique où
00:12:08 j'ai écrit pas mal de bouquins.
00:12:10 Pas pour gagner de l'argent parce qu'à chaque fois, les fonds sont reversés à
00:12:16 des fonds de donation, à des œuvres caritatives.
00:12:19 Mais pour divulguer du savoir.
00:12:22 Ce ne sont pas des recommandations.
00:12:24 C'est juste ce qu'on observe du partage.
00:12:26 Tout simplement.
00:12:27 J'ai toujours eu cet aspect scientifique en écrivant des articles scientifiques.
00:12:31 Pour avoir un peu d'humilité, un peu de recul par rapport à la pratique.
00:12:36 Savoir un peu les dernières technologies qui sont sorties.
00:12:39 Les dernières nouveautés, les dernières méthodes de travail.
00:12:42 Les derniers outils confrontés à la critique.
00:12:45 On a tous des problèmes, à un moment donné, dans notre activité.
00:12:50 Comment est-ce que je peux régler ce problème ?
00:12:52 Comment est-ce que je peux essayer de s'ouvrir en discutant avec d'autres personnes,
00:12:55 des personnes de support, des personnes de ressources.
00:12:57 Je trouve que c'est important d'avoir cette double compétence.
00:12:59 Avoir à la fois, on va dire, issu du milieu du football.
00:13:03 Après, j'ai aussi eu des diplômes d'entraîneur parce que je voulais avoir un peu cette culture,
00:13:08 comprendre l'aspect technocotactique.
00:13:10 Quand un coach met un système en place, met une animation en place,
00:13:13 met un modèle de travail en place.
00:13:16 Vous l'avez connu à Lyon, vous avez eu des coachs, il y a eu quand même pas mal de coaches
00:13:20 ces dernières années.
00:13:21 Ce n'est pas le même travail.
00:13:22 Si on est préparateur physique et qu'on s'inclut dans un projet club,
00:13:26 on va travailler en collaboration avec le coach.
00:13:29 Et le coach, si c'est Laurent Blanc, si c'est Fabio Grosso,
00:13:36 ça va changer systématiquement notre manière de travailler.
00:13:41 Si on fait de la periodisation tactique, si on veut avoir plus de volume de course,
00:13:45 ou plus d'intensité, méthode italienne.
00:13:48 Il y a des modèles qui sont différents, qui ont un impact différent sur l'aspect athlétique.
00:13:53 Donc on va devoir adapter.
00:13:55 Et pour adapter, ajuster, il faut qu'on s'intéresse, qu'on étudie, qu'on analyse,
00:14:01 et qu'on puisse répondre le mieux possible.
00:14:04 Tout le monde n'est pas ouvert à ça.
00:14:06 Robert Duverne était un peu réfractaire à la nouvelle technologie, au GPS,
00:14:11 à toutes les nouveautés, à toutes les nouvelles idées.
00:14:13 C'est nouveau tout ce qu'Alexandre dit, le fait d'avoir plusieurs prépas,
00:14:20 le fait d'avoir les GPS, le fait d'avoir toutes ces datas.
00:14:23 Moi qui ai arrêté le foot en 2010-2011, c'était le tout début.
00:14:29 Moi je n'ai pas connu cette période-là, et c'était il y a 10 ans.
00:14:32 Toutes ces datas, toutes ces nouvelles manières de fonctionner
00:14:37 sont venues apporter un plus à la préparation physique
00:14:39 qui n'existait pas dans les années 2000-2010.
00:14:42 C'est intéressant parce qu'il y a Nicolas Té qui nous parle d'Alexandre Marle,
00:14:46 qui était l'ancien directeur de la performance à l'Olympique Lyonnais,
00:14:48 et qui avait indiqué que quand il est arrivé, il a été surpris
00:14:50 par le manque de niveau d'entraînement, le manque d'entraînement, etc.
00:14:53 Ce n'était pas le manque de niveau, c'était plus la manière de travailler.
00:14:56 C'était l'amateurisme par rapport à cette nouveauté.
00:14:59 Un choc un peu entre l'ancien monde et le nouveau monde.
00:15:02 Oui, c'est un débat très intéressant.
00:15:06 Les anciens avaient le sentiment de bien faire le boulot,
00:15:09 quand les nouveaux sont arrivés avec les GPS, etc.
00:15:11 Ils le faisaient bien, mais ils n'avaient pas de données,
00:15:13 ils avaient leur ressenti.
00:15:14 Oui, mais pour les nouveaux…
00:15:15 Qui n'ont pas de prix.
00:15:16 Oui, c'est ça, ils avaient leur expérience.
00:15:18 C'est l'expérience.
00:15:19 Pour les nouveaux, c'était un peu has-been dépassé
00:15:21 par rapport au football moderne.
00:15:22 C'était une autre manière de travailler.
00:15:23 C'est ça.
00:15:24 Je pense qu'il faut respecter tout le monde.
00:15:25 Il faut respecter les différentes possibilités.
00:15:27 Les Espagnols actuels, même les nouveaux préparateurs physiques,
00:15:30 on va dire, espagnols qui ont une vue moderne,
00:15:33 ils ont une méthodologie bien précise.
00:15:34 Les Portugais, il y a une école, il y a l'école italienne,
00:15:36 l'école anglaise, l'école française,
00:15:39 on a une école française qui est très bonne.
00:15:40 C'est une école française ?
00:15:40 Oui, on est quand même plutôt pas mal en France.
00:15:44 On est bien respecté sur le plan scientifique mondialement
00:15:46 et on n'est pas physiques.
00:15:47 Donc, c'est important de le savoir.
00:15:48 Oui, c'est important de le dire aussi.
00:15:51 Voilà, parce qu'on va donner beaucoup de crédit
00:15:53 aux coachs ou aux staffs étrangers,
00:15:55 mais on a une culture qui est quand même intéressante.
00:15:58 Et après, comme tu as dit, il faut respecter le ressenti,
00:16:00 l'expérience.
00:16:01 Je pense qu'on doit avoir l'humilité
00:16:04 d'avoir une vision moderne
00:16:07 et on doit essayer de progresser
00:16:10 et d'être en relation avec son temps.
00:16:12 Donc, on peut ne pas être là contre les datas, tout ça,
00:16:15 mais maintenant, au jour d'aujourd'hui,
00:16:16 si on fait l'analyse scientifique pure ou athlétique,
00:16:20 il est clair que l'activité du joueur,
00:16:22 du footballeur de haut niveau d'aujourd'hui,
00:16:25 par rapport à il y a 10 ans ou il y a 15 ans,
00:16:26 elle n'a rien à voir.
00:16:27 Là, il y a beaucoup moins de temps de récupération,
00:16:29 on va beaucoup plus vite.
00:16:31 Le facteur physique, il est presque devenu discriminant.
00:16:33 Il y a 15 ans, tu pouvais être physiquement moyen,
00:16:36 techniquement, avoir une bonne vision du jeu
00:16:39 et tu passais.
00:16:40 Là, je vois des jeunes maintenant qui ne passent plus du tout
00:16:44 parce qu'ils n'ont plus cet aspect physique,
00:16:45 ils n'ont pas cette capacité d'impact, de répétition de course.
00:16:49 Ça devient presque discriminant
00:16:50 et ça me gêne un peu parce que je me dis...
00:16:53 Oui, parce que ça n'enlève pas ses qualités de footballeur
00:16:54 et ça n'enlève pas l'impact qu'il peut avoir sur un match.
00:16:56 Exactement.
00:16:57 Et surtout, il y a aussi l'aspect de maturation tardive.
00:17:00 Il y a des joueurs qui arrivent en maturité à 17, 18, 19 ans
00:17:03 et il y en a d'autres à 16 ans comme Warren,
00:17:05 qui sont déjà prêts.
00:17:06 Warren Zahiri, il est prêt.
00:17:07 Il est adulte déjà.
00:17:08 Il est déjà mentalement, physiquement.
00:17:11 Il y en a d'autres qui vont avoir une maturité à 21, 22 ans.
00:17:14 Donc voilà.
00:17:16 Mais l'aspect athlétique a pris vraiment beaucoup d'importance.
00:17:18 Elle ne doit pas, pour moi, elle reste toujours à sa place.
00:17:21 Pour moi, on est toujours au service de l'entraîneur.
00:17:23 Ça, c'est important.
00:17:24 Il ne faut pas qu'on se prenne pour qui on n'est pas.
00:17:27 On est au service de la performance et des joueurs.
00:17:30 Mais l'aspect athlétique a vraiment pris un poids important
00:17:33 qui va discriminer ou pas, on va dire, les performances à haut niveau.
00:17:36 Et ça, on le voit en Ligue des Champions.
00:17:38 L'impact qui est mis, même par des équipes moyennes.
00:17:40 Si on n'a pas cette capacité à répondre, on est vite surpris.
00:17:45 On va parler des nouvelles méthodes, justement.
00:17:46 Ce sera le deuxième thème de TKG, avec Dégis.
00:17:48 On a Jérémy qui nous dit, depuis plusieurs saisons,
00:17:50 l'Ouel est inconstant et notamment physiquement.
00:17:52 Que pense notre invité par rapport à cette problématique, justement ?
00:17:57 Est-ce qu'encore une fois, c'est intéressant,
00:17:58 est-ce que c'est lié qu'au préparateur physique,
00:18:02 à l'alchimie entre le préparateur physique et l'entraîneur ?
00:18:05 Le changement d'entraîneur, c'est très intéressant ce que tu l'as évoqué.
00:18:07 Ça peut perturber aussi, justement, lorsqu'on met un travail en place.
00:18:09 Ou la mentalité des joueurs.
00:18:10 La mentalité des joueurs.
00:18:12 Enfin, voilà, c'est...
00:18:15 L'Ouel, c'est quand même un club qui est historiquement
00:18:19 amené à gagner des titres.
00:18:21 On a cette volonté-là, on a toujours eu cette optique
00:18:24 dans la présidence, dans toutes les sphères du club.
00:18:26 Ça a toujours existé, des plus jeunes aux plus âgés.
00:18:30 Je pense que culturellement, on a toujours eu cette identité.
00:18:33 Donc je ne pense pas que ça vienne déjà de l'aspect mental.
00:18:36 Peut-être que les changements d'entraîneur
00:18:38 n'ont pas apporté de stabilité.
00:18:40 Et on a besoin de stabilité dans les méthodologies de travail.
00:18:42 Parce que chaque fois, s'il y a une discontinuité,
00:18:45 il y a toujours des ruptures.
00:18:46 Parce qu'il y a eu des ruptures.
00:18:47 Il y a eu vraiment des méthodologies.
00:18:50 Les coachs qui sont venus avec des méthodologies,
00:18:51 je ne discute pas les méthodologies qu'ils ont utilisées.
00:18:53 Bien au contraire.
00:18:54 Par contre, il y a eu des ruptures.
00:18:55 Et ces ruptures font que les joueurs doivent se réadapter.
00:18:58 Peut-être que là, on voit avec Grosso,
00:19:00 qu'on a vraiment un peu plus à l'italienne.
00:19:02 Il y a un peu plus d'impact qui est demandé.
00:19:04 Un peu plus de course à haute intensité.
00:19:06 Un peu plus de travail dissocié.
00:19:08 Alors que d'autres préféraient faire que du travail intégré.
00:19:10 Donc bon, il y a...
00:19:12 Voilà.
00:19:12 Et puis on l'a vu avec l'arrivée de Laurent Blanc.
00:19:13 Quand il a dit qu'ils n'étaient pas prêts physiquement.
00:19:15 Donc il a remis une grosse couche pendant la Coupe du Monde.
00:19:18 Avec les joueurs présents.
00:19:20 Voilà.
00:19:20 Et tout ça, en fait, d'un préparateur physique à un autre,
00:19:23 d'un coach à un autre,
00:19:24 on ne travaille pas les mêmes filières.
00:19:26 C'est très intéressant d'expliquer tout ça, justement.
00:19:28 Un autre commentaire pour clôturer ce premier thème
00:19:30 qui a été posté, ce commentaire sur le site olympiqueleonet.com.
00:19:33 C'est donc...
00:19:35 "Fut un temps, on opposait endurance et résistance.
00:19:38 Est-ce toujours le cas ?
00:19:39 Qu'est devenu le test de Cooper ?
00:19:41 Est-il toujours autant pris en compte ?"
00:19:43 Les jérusgés, le test de Cooper...
00:19:44 Ouais, ouais.
00:19:44 C'est tout ce qu'on faisait il y a...
00:19:45 Tu en rappelles ou pas ?
00:19:46 Ouais, ouais.
00:19:46 Il y a 25-30 ans, je en faisais, ouais.
00:19:49 Non.
00:19:50 Bon, après, là, on ne va pas parler...
00:19:51 Ce n'est pas un cours de physiologie qu'on va faire.
00:19:53 Mais il est évident que maintenant, l'endurance, la résistance,
00:19:56 elles ne sont pas opposées.
00:19:56 Et c'est gardien de but, on le faisait faire quand même.
00:19:58 C'est ça.
00:19:59 Donc le test de Cooper, bon, c'est devenu un peu dépassé
00:20:01 parce que maintenant, on a d'autres méthodes d'évaluation,
00:20:03 évidemment, qui sont effectuées.
00:20:05 Il y a toute une batterie de tests,
00:20:06 que ce soit en effort continu ou en effort intermittent,
00:20:09 parce que le football, c'est un effort intermittent.
00:20:11 Donc on fait des tests intermittents.
00:20:12 Il y a le 30-15 IFT, il y a des tests d'agilité qui sont faits,
00:20:15 le 505 test, le test Illinois, enfin...
00:20:17 Il y a toute une batterie de tests athlétiques,
00:20:20 de posture, de mobilité,
00:20:21 parce que maintenant, on analyse un peu plus,
00:20:23 on va dire, tout ce qui est mobilité de hanches, de genoux et de chevilles,
00:20:26 ce qu'on ne faisait pas il y a 10 ans.
00:20:27 Moi-même, je ne le faisais pas.
00:20:28 J'ai évolué avec mon temps, j'ai refait, on va dire, une mise à jour.
00:20:31 Et c'est important de toujours se ressourcer,
00:20:33 de se remettre à jour.
00:20:35 Ça, c'est la base.
00:20:36 Mais évidemment, oui, bon,
00:20:38 maintenant, il y a d'autres tests qui sont effectués.
00:20:40 Mais l'important, c'est d'abord, quand on fait un test,
00:20:42 c'est tout simplement pour répondre clairement à la question,
00:20:45 c'est d'actualiser forcément le potentiel.
00:20:47 Mais après, il faut savoir si on va l'utiliser, faire des tests.
00:20:50 Comment on va l'utiliser ?
00:20:52 Et après, on sait très bien que le profil va évoluer tout au long de l'année.
00:20:54 Donc, l'objectif des tests, c'est vraiment d'actualiser,
00:20:58 de profiler un joueur et derrière, de créer des groupes de travail,
00:21:01 de créer des routines de préactivation.
00:21:03 Chacun de nous trois, on va avoir une routine de préactivation avant l'entraînement
00:21:07 qui va être différente.
00:21:08 C'est quelque chose qui n'existait pas à mon époque.
00:21:10 Avant l'entraînement, il y a toute une base d'exercices à faire
00:21:14 pour la bonne préparation, pour éviter les blessures,
00:21:17 de la prévention pour les articulations,
00:21:20 pour bien chauffer les muscles, les membres, et ainsi de suite.
00:21:22 Ça, c'est quelque chose qui n'existait pas.
00:21:24 Nous, on arrivait, et je vais même grossir le trait,
00:21:26 on arrivait et on mettait des grosses frappes sans rétro et tout ça.
00:21:29 Enfin, c'est pour certains.
00:21:30 Et aujourd'hui, ce n'est plus le cas du tout.
00:21:32 Aujourd'hui, il y a vraiment un protocole d'avancée.
00:21:34 Voilà, il y a tout le profilage qui est fait en amont
00:21:36 et après, il y a des groupes de travail.
00:21:37 Des groupes de travail qui sont mis en place.
00:21:39 Comme tu as dit, il y a de la mobilité, il y a du renforcement.
00:21:42 Tout ça dans un but à la fois de la performance,
00:21:44 pour être performant et préparé à l'entraînement,
00:21:46 mais aussi préventif par rapport aux blessures.
00:21:48 Éviter les blessures, oui.
00:21:48 Voilà, et après, il y a aussi un travail qui est fait après la séance.
00:21:51 Et tout est contrôlé pendant la séance.
00:21:52 Avant, tu n'avais pas les éléments, on va dire,
00:21:55 tu pensais que quand tu faisais un 5 contre 5 avec gardiens,
00:21:59 ça avait tel et tel impact,
00:22:00 mais tu n'avais pas les données chiffrées.
00:22:01 Des fois, tu peux te tromper,
00:22:02 parce que tu sais très bien que dans un jeu réduit,
00:22:04 voilà, selon les relations que tu as, selon l'équipe que tu as créée,
00:22:08 peut-être que tu vas avoir,
00:22:09 tu as de l'hétérogénéité en fait des réponses.
00:22:11 Tout le monde ne va pas avoir les mêmes impacts.
00:22:13 Un défenseur va peut-être moins à l'aise
00:22:16 sur une surface très dense qu'un milieu terrain
00:22:18 qui a son, c'est son habitude de fonctionner,
00:22:20 c'est son pattern de jeu.
00:22:22 Alors que les gardiens, je sais que vous aimez bien ces jeux réduits,
00:22:25 mais bon.
00:22:26 Nous, on aime bien, on est sollicité.
00:22:27 Mais c'est vrai que du coup, c'est perturbant pour un ancien comme moi.
00:22:29 Moi qui m'occupe d'un staff aussi,
00:22:32 j'entraîne des gardiens en national,
00:22:33 ça c'est tous des protocoles que je ne connaissais pas,
00:22:36 que moi je n'utilisais pas.
00:22:37 Et c'est vrai qu'il faut vivre avec son temps
00:22:40 et comprendre l'utilité, le comment, du pourquoi.
00:22:42 Parce qu'au départ, on a l'impression,
00:22:44 voilà, que ça peut être de la branlette intellectuelle,
00:22:47 pardonnez-moi l'expression,
00:22:48 mais tu vois, on peut se dire ça.
00:22:49 Et une fois qu'on l'explique et qu'on voit les résultats,
00:22:52 effectivement, on comprend l'intérêt de mettre en place ces protocoles-là.
00:22:56 Et je vais même plus loin.
00:22:57 Pour les joueurs, mais pour toi et moi,
00:22:59 ou pour les staffs, c'est important aussi.
00:23:00 Oui, bien sûr.
00:23:01 Il faut se mettre en route et gardien encore plus,
00:23:02 parce que vous, gardien, c'est entraîner des gardiens,
00:23:04 c'est, vous faites un nombre de frappes important,
00:23:06 votre mobilité pour durer,
00:23:08 et pour qu'un joueur...
00:23:09 J'ai montré récemment à des étudiants une interview de Dante.
00:23:13 Dante, dans l'équipe, il a fait une interview il y a deux semaines extraordinaire,
00:23:16 où il parlait d'adaptation, du J-2, du J+2, de l'hygiène de vie,
00:23:21 de la récupération, du sommeil.
00:23:23 Mais tout cela, c'est incroyable.
00:23:24 C'est juste...
00:23:25 Tout ce que vous avez pendant.
00:23:26 Ouais, mais parce qu'il a...
00:23:27 Alors lui, je pense qu'au départ, peut-être, est-ce qu'il le faisait, je ne sais pas.
00:23:30 Mais en tout cas, avec l'évolution, il s'est adapté, il a tout intégré.
00:23:34 Et quand vous avez des joueurs qui sont devenus d'un mode passif à un mode actif,
00:23:37 qui intègrent tous ces éléments-là, c'est génial.
00:23:40 Et après, ta routine de préactivation, tu la fais aussi, mais non ?
00:23:45 Ouais, j'essaye.
00:23:46 Voilà, c'est vrai.
00:23:47 Je ne suis pas très bon élève.
00:23:47 Il y a du boulot aussi.
00:23:49 On va parler des nouvelles méthodes, justement, parce qu'on m'a soufflé dans l'oreillette.
00:23:52 Une petite question concernant, justement, le nombre de blessures.
00:23:54 Est-ce que ça a changé ?
00:23:55 Parce que si on a évolué, forcément, il y a moins de blessures, normalement, ou pas, justement.
00:23:59 Ça dépend du type de blessure.
00:24:00 Eh bien, justement.
00:24:00 On va voir si il y a de nouvelles méthodes, on va pouvoir en discuter.
00:24:03 Est-ce qu'elles sont positives, négatives ou pas ?
00:24:05 C'est le deuxième thème de TKGregg.dj.
00:24:07 Quelles sont ces nouvelles méthodes, justement ?
00:24:15 Ben voilà, Alex, tu vas répondre à la question qu'on m'a soufflé dans l'oreillette.
00:24:18 Est-ce que, par rapport, justement, au nombre de blessures,
00:24:20 est-ce qu'on pourrait se dire, mathématiquement, qu'il y a moins de blessures
00:24:25 parce qu'il y a des nouvelles méthodes,
00:24:26 parce qu'aujourd'hui, il y a ce travail que tu as évoqué, justement,
00:24:29 cette attention portée, justement, à la préparation physique
00:24:32 et cette prise de consense des staffs et des joueurs ?
00:24:35 Alors, on pourrait répondre oui de manière instinctive,
00:24:38 mais la réalité est dans les chiffres, pas forcément.
00:24:40 Parce qu'on a une sur-sollicitation des joueurs, on l'a dit.
00:24:44 Alors, cette année, maintenant, on a deux matchs en moins,
00:24:45 on a le match de Coupe d'Aigle en moins, ok.
00:24:47 Ça, c'est déjà trois matchs, c'est énorme, c'est énorme.
00:24:50 Mais, les années précédentes, comme on a dit,
00:24:53 il y a des joueurs qui font 60, 70 matchs.
00:24:54 Là, on parle de matchs officiels, des matchs amicaux,
00:24:58 les entraînements, il y a des équipes qui font plus de 250 entraînements par an.
00:25:02 Il y a une surcharge, une surcharge qui,
00:25:04 malgré toutes les technologies qu'on peut avoir,
00:25:07 l'homme reste quand même un être humain.
00:25:10 Et on a une fatigue qui peut être neuromusculaire,
00:25:13 mais qui peut être mentale.
00:25:14 On peut être fatigué mentalement,
00:25:16 ça aura impacté le neuromusculaire ou le musculaire et inversement.
00:25:19 Donc, il faut...
00:25:20 On n'a pas vu, on va dire, une baisse importante des blessures.
00:25:26 On a vu une limite, on a vu une étendue un peu plus...
00:25:29 On va dire une répartition différente.
00:25:31 Les ISCO Jambier, on a beaucoup moins de blessures
00:25:33 dans nos ISCO Jambier parce qu'on les traite de différentes manières.
00:25:36 On a eu un peu plus de recul scientifique,
00:25:38 notamment là-dessus, sur ce qui marche et ce qui ne marche pas.
00:25:40 Parce que des fois, on fait des choses, on peut tester.
00:25:44 Moi, je n'aime pas trop tester, j'aime bien.
00:25:45 On fait un test sur les choses qui, tu vois, tu es sûr.
00:25:47 Parce qu'avec le sportif de haut niveau,
00:25:49 c'est important, je pense, avec les sportifs de haut niveau,
00:25:51 d'avoir vraiment ce recul-là.
00:25:53 On ne peut pas s'amuser sur des joueurs comme Lacazette ou Cherquier qu'on voit.
00:25:57 Tu as besoin d'être performant, tu as besoin de gagner des matchs.
00:25:59 L'objectif, c'est le match.
00:26:01 J'ai envie d'enchaîner parce qu'il y a cette question
00:26:03 qui me trouve aussi pertinente,
00:26:04 c'est les nouvelles méthodes pour l'interrogation,
00:26:05 car nouvelle génération avec moins le goût de l'effort.
00:26:08 C'est ce que tu dis souvent.
00:26:09 Moi, c'est ce que je ressens.
00:26:11 Alors, c'est clair que la nouvelle technologie,
00:26:12 on n'a pas tendance à se reposer sur cette nouvelle technologie,
00:26:14 justement, et de moins faire d'efforts.
00:26:16 Est-ce qu'il y a ce ressenti ?
00:26:17 C'est pour ça que je parle souvent de l'état d'esprit du joueur,
00:26:19 de cette mentalité, de vouloir repousser ses limites,
00:26:22 de vouloir sortir de sa zone de confort,
00:26:24 de vouloir en faire un peu plus.
00:26:25 C'est pour ça que c'est paradoxal entre
00:26:27 je fais la séance collective et je prends un prépa physique individuel,
00:26:32 pourquoi je ne fais pas tout comme il faut ?
00:26:35 Je fais un peu partie de cette vieille génération
00:26:37 qui dit on joue comme on s'entraîne.
00:26:39 Oui, mais tu disais tout à l'heure que les GPS permettaient
00:26:42 de peut-être gérer, de pouvoir peut-être le reposer, et ainsi de suite.
00:26:45 C'est vrai que pour être très honnête,
00:26:49 je trouve que cette nouvelle génération
00:26:51 est un peu moins bosogneuse que les précédentes.
00:26:53 Mais peut-être est-ce dû aux nouvelles méthodes
00:26:57 ou est-ce dû à la mentalité ?
00:27:00 Quel est ton ressenti et ton point de vue par rapport à ça ?
00:27:02 Je pense que la vérité est un peu entre les deux.
00:27:05 Je pense que tu as raison de souligner que les datas,
00:27:08 il ne faut pas qu'elles prennent trop de place.
00:27:09 Je suis tout à fait d'accord avec toi.
00:27:10 Les datas vont nous alerter,
00:27:12 comme le coach adjoint va nous alerter en prépa physique,
00:27:15 un médecin peut nous alerter pendant une séance
00:27:17 parce qu'il a observé certains moments,
00:27:18 on va dire au langage corporel,
00:27:20 certains éléments qui lui paraissent,
00:27:23 il a mis des warnings sur certains joueurs,
00:27:26 donc on va peut-être alléger, sortir, ça peut arriver.
00:27:28 C'est une information comme d'autres,
00:27:30 il faut savoir les traiter, il faut que les informations soient pertinentes,
00:27:32 parce qu'il y a beaucoup de data, on a beaucoup de données,
00:27:34 et des fois, comme tu l'as dit,
00:27:36 il ne faut pas se tromper,
00:27:38 il ne faut pas que ça prenne le dessus,
00:27:40 on reste sur une activité multifactorielle,
00:27:42 on a quand même beaucoup de facteurs,
00:27:44 donc c'est pour ça qu'on ne donne pas la priorité,
00:27:46 je te dis, l'aspect clé est qu'on est au service,
00:27:48 on informe, on dit "attention ce joueur il a alerté,
00:27:50 celui-là il a alerté aussi,
00:27:52 bon, est-ce qu'on réduit, on ne réduit pas".
00:27:54 Après, au niveau du goût de l'effort,
00:27:57 ça c'est un problème qui est un peu de notre faute,
00:27:59 toi, moi, le football français,
00:28:01 ça veut dire que peut-être que dans la formation,
00:28:04 on a changé un peu nos méthodes,
00:28:07 on a un peu changé nos méthodes.
00:28:09 Moi je me rappelle, quand j'étais à l'OL,
00:28:11 les jeunes qui arrivaient,
00:28:13 quand ils arrivaient, ils avaient faim,
00:28:15 ils avaient la casette, Alex,
00:28:17 il n'avait pas un gros salaire,
00:28:19 il avait un tout petit salaire,
00:28:21 je sais que ça peut jouer,
00:28:23 maintenant on reçoit très vite un contrat pro,
00:28:25 beaucoup plus qu'avant, avec beaucoup d'argent,
00:28:27 un environnement, beaucoup de sponsoring,
00:28:29 donc on est peut-être un petit...
00:28:31 - Beaucoup de courtisans. - Voilà, beaucoup de courtisans,
00:28:33 on a peut-être moins faim,
00:28:35 on a une exposition... - Donc là c'est plus mental.
00:28:37 - Peut-être c'est un peu plus mental,
00:28:39 mais je pense que le club,
00:28:41 à sa part de responsabilité,
00:28:43 il a créé de l'éducation, du goût d'effort.
00:28:45 - Oui. - Alors, à l'OL...
00:28:47 - Ce qui existait. - Ce qui existait, tout à fait.
00:28:49 Et je pense que...
00:28:51 on ne peut pas... il y a des joueurs,
00:28:53 je sais qui c'est, Iné, Warren, c'est Iné,
00:28:55 il y en a plein, Kruppi, le jeune qui arrive,
00:28:57 les 2006, il y en a un paquet qui arrive, qui ont faim,
00:28:59 ils ont faim, mais je pense que
00:29:01 ce n'est pas forcément générationnel,
00:29:03 maintenant...
00:29:05 je pense qu'il faut vraiment
00:29:07 amener systématiquement,
00:29:09 nous, ce que je disais avant,
00:29:11 à rendre un joueur
00:29:13 passif, c'est-à-dire à faire un exercice
00:29:15 sans comprendre l'intérêt, pourquoi,
00:29:17 à un aspect actif,
00:29:19 c'est-à-dire qu'il va vraiment devenir
00:29:21 quelqu'un qui maîtrise, qui inclut,
00:29:23 qui intègre vraiment
00:29:25 l'intérêt de telle et telle méthode,
00:29:27 de tel exercice,
00:29:29 et qui va le faire à 100%. On ne doit pas être toujours derrière.
00:29:31 - Ça, pour toi, c'est important, qu'il ait
00:29:33 besoin de comprendre pourquoi il fait ça
00:29:35 et quel est son intérêt à moyen et à long terme,
00:29:37 pour qu'il puisse l'assimiler
00:29:39 et le mettre en place de manière
00:29:41 régulière. - Moi, je pense que tout le monde,
00:29:43 moi-même, tous, on est un peu comme ça
00:29:45 dans la vie de tous les jours, je pense qu'on a tous besoin
00:29:47 de t'avoir les tenants et les aboutissants,
00:29:49 savoir vers où on veut aller, c'est pas toujours
00:29:51 facile parce que s'avancer
00:29:53 sur des orientations à venir,
00:29:55 c'est un peu, des fois, un pari risqué.
00:29:57 Et on parlait de l'expérience, tu parlais de Robert Duvin,
00:29:59 des fois, il sait qu'avec tel et tel exercice,
00:30:01 il allait à tel endroit que d'autres ne le savent pas.
00:30:03 - Sauf que nous, on lui disait "fais ça", et il fallait le faire, quoi.
00:30:05 On n'avait pas besoin de comprendre.
00:30:07 - Il fallait faire le sentiment. Juste pour tous ceux
00:30:09 qui nous regardent, encore une fois, #TKYDG,
00:30:11 on va bien évidemment évoquer aussi
00:30:13 l'avenir du club de manière
00:30:15 à court terme, à moyen terme, avec l'annonce
00:30:17 d'arriver d'un nouveau DG, avec aussi
00:30:19 Junio qui hésite, on évoquera bien évidemment
00:30:21 cette actualité en fin d'émission. Et il y a une remarque
00:30:23 pertinente, je trouve, de Jérémy, qui dit
00:30:25 "Nico, 15 ans après, a toujours faim."
00:30:27 - Oui, j'ai toujours faim. Et toujours plus
00:30:29 que d'habitude, oui. - Le message
00:30:31 est passé.
00:30:33 - C'est pas bon, hein. - A tout le temps.
00:30:35 - Il y a des tacks, là, sur ce plateau.
00:30:37 - J'ai faim à tous les sens du terme.
00:30:39 - C'est la Ketchup Mag. - Évidemment, vas-y.
00:30:41 - On lâche rien.
00:30:43 Un petit commentaire aussi
00:30:45 qui a été posté sur le site
00:30:47 olympique-lyonnais.com, n'hésitez pas à laisser
00:30:49 vos commentaires, justement. Chaque
00:30:51 lundi, Moira32
00:30:53 nous dit "Aujourd'hui, on parle de data personnelle
00:30:55 et collective, et d'analyse de la performance.
00:30:57 Comment cela s'articule-t-il
00:30:59 avec les entraînements ?"
00:31:01 - Alors, c'est très simple. On a une analyse
00:31:03 qui est effectuée au cours de l'entraînement. On a plein
00:31:05 de data qui vont être récoltées à travers les GPS,
00:31:07 tous les assessments que je vous ai expliqués,
00:31:09 les questionnaires. On demande la perception
00:31:11 aussi de l'effort au joueur.
00:31:13 - Le plaisir qu'il a pris. - La forme aussi.
00:31:15 - La forme, voilà. Est-ce qu'il a bien dormi ?
00:31:17 - Est-ce qu'il a ressenti que c'était dur ou pas ?
00:31:19 - Il y a toute une évaluation qui est faite avant l'entraînement,
00:31:21 pendant l'entraînement, avec les GPS,
00:31:23 et après l'entraînement, avec des questionnaires de plaisir.
00:31:25 Est-ce que, de ce performance,
00:31:27 il s'est trouvé performant par la difficulté
00:31:29 de la séance ? Et
00:31:31 en général, une fois qu'on a toutes ces données,
00:31:33 on fait une réunion avec le staff
00:31:35 performance pour
00:31:37 discuter, interpréter les data.
00:31:39 Et l'objectif, c'est de donner aux staffs
00:31:41 médicales et aux staffs
00:31:43 techniques des alertes
00:31:45 sur les joueurs. Est-ce qu'on était déjà
00:31:47 d'une part aussi dans la thématique du jour ?
00:31:49 Donc aujourd'hui, on n'était plus sur une séance où on
00:31:51 voulait créer... On voulait beaucoup d'intensité,
00:31:53 on voulait beaucoup de courses au-delà de 90%,
00:31:55 par exemple, de sa Vmax,
00:31:57 mais on voulait un certain seuil de distance totale
00:31:59 parcourue. Est-ce qu'on était dedans ?
00:32:01 Est-ce qu'on doit rectifier le lendemain ?
00:32:03 Est-ce qu'on doit faire de la compensation ? Parce que
00:32:05 il y a un joueur qui,
00:32:07 quand on va faire des jeux réduits, forcément
00:32:09 il sait un petit peu gérer, mais s'il
00:32:11 se gère sur le long terme, à un moment donné, il aura une baisse
00:32:13 de performance, parce qu'il n'a pas assez de sollicitations.
00:32:15 Donc on va peut-être créer ces compensations aussi
00:32:17 d'entraînement ou de match. Donc il y a
00:32:19 tous ces éléments-là. Donc on structure, on a les data,
00:32:21 derrière, on fait la réunion, on structure
00:32:23 les objectifs
00:32:25 pour voir si on était bien en adéquation
00:32:27 et ce qu'on avait mis en place.
00:32:29 On va préparer la séance
00:32:31 du lendemain et de la semaine,
00:32:33 parce qu'on a toute une trame. Est-ce qu'on a J-1, J-2,
00:32:35 J+3, J+4 ?
00:32:37 Enfin voilà, tous ces éléments. Et on va donner
00:32:39 le signal R-temps au coach, au staff médical,
00:32:41 pour pouvoir, le lendemain,
00:32:43 ajuster la séance
00:32:45 systématiquement. Mais l'adaptation, l'ajustement,
00:32:47 elle est primordiale. - Du coup, aujourd'hui,
00:32:49 ce qui prend le dessus, c'est la haute intensité, justement,
00:32:51 dans les entraînements, dans les courses, c'est ça ?
00:32:53 - Alors là... - Le vrai facteur,
00:32:55 c'est ce qu'on cherche aujourd'hui. - Ça va dépendre des coachs.
00:32:57 - OK. - Ça va dépendre des coachs.
00:32:59 Mais quand tu vas faire, maintenant, ce qui est un peu
00:33:01 plus dans la tendance,
00:33:03 qui est plus moderne, c'est la périodisation tactique.
00:33:05 Périodisation tactique, c'est quoi ?
00:33:07 C'est utiliser,
00:33:09 on va dire, des problèmes de jeu,
00:33:11 les intégrer au sein de l'entraînement.
00:33:13 Et nous, en tant que préparateurs
00:33:15 physiques, on va devoir,
00:33:17 parce que tout est intégré,
00:33:19 on va devoir analyser l'aspect
00:33:21 athlétique. Il faut que ça corresponde parfaitement
00:33:23 à des objectifs. - Intégrer, c'est dire avec ballon.
00:33:25 - Avec ballon, pardon, excusez-moi.
00:33:27 - Non mais toi, tu sais, mais tout le monde ne sait pas
00:33:29 ce que ça veut dire le travail intégré. - Voilà, c'est ça.
00:33:31 - Il n'y a pas de problème. - Tout le monde ne sait pas que
00:33:33 Pep Guardiola a inventé ça et que depuis, tout le monde veut faire ça.
00:33:35 - Soyons pédagogues. - Évidemment.
00:33:37 - Mais oui, pédagogues, c'est vrai. C'est un enseignant.
00:33:39 Un enseignant à Lyon, hein ? - Aussi, oui, tout à fait.
00:33:41 - Aussi, exactement. - Avec des masters.
00:33:43 - C'était juste pour... - Non mais t'as raison.
00:33:45 Mais pour revenir sur la parévisation tactique,
00:33:47 la séance d'entraînement, elle est assez courte.
00:33:49 Elle est entre 1h15 et 1h30.
00:33:51 Elle correspond au temps de jeu effectif
00:33:53 avec des temps de récupération
00:33:55 très courtes entre les exercices.
00:33:57 Par contre, on met beaucoup d'intensité.
00:33:59 On essaie de répondre au problème de jeu
00:34:01 qu'on a identifié par rapport au match à venir.
00:34:03 Et ce qui est important également,
00:34:05 c'est que, justement, on a un niveau de concentration
00:34:07 parce qu'il y a une demande tactique
00:34:09 qui est tellement importante.
00:34:11 Voilà, on doit être à 100% de la concentration.
00:34:13 On doit être à 100% durant toute la séance.
00:34:15 Et on arrive quand même aussi fatigué
00:34:17 sur l'aspect physique, on peut,
00:34:19 mais mentalement.
00:34:21 Et donc, il faut vraiment faire la balance
00:34:23 entre ces deux aspects.
00:34:25 Toujours liés, les différents facteurs de la performance,
00:34:27 l'aspect athlétique, mais le mental.
00:34:29 Et c'est pour ça qu'on parle de notion de plaisir,
00:34:31 de fatigue aussi, de lassitude,
00:34:33 varier les exercices, varier les semaines,
00:34:35 les charges de travail, en particulier les dynamiques.
00:34:37 - Et justement, comment on travaille le fait
00:34:39 de pouvoir répéter, répéter et répéter
00:34:41 après match et durant les matchs et à l'entraînement ?
00:34:43 C'est justement ces efforts,
00:34:45 cette course à l'intensité.
00:34:47 Parce que ça, c'est certain, un joueur, on les trouve un peu
00:34:49 monotones, monorythmes,
00:34:51 et on n'arrive pas à trouver en match
00:34:53 ce qu'on leur demande de répéter à l'entraînement,
00:34:55 c'est-à-dire de mettre de l'intensité dans leur course.
00:34:57 Et en match, ils sont plutôt monotones et monorythmes.
00:34:59 Comment on arrive à... - Tu l'as dit avant.
00:35:01 Tu as dit "on s'entraîne, on va jouer
00:35:03 comme on s'entraîne". - Normalement, on joue comme on s'entraîne.
00:35:05 - Voilà, donc en général... - Enfin, ça, c'est ma philosophie.
00:35:07 - Je suis complètement d'accord avec toi. J'ai eu cette discussion
00:35:09 avec des gens récemment,
00:35:11 je ne sais pas si tu es non, mais
00:35:13 moi, je n'accepte pas qu'on se gère...
00:35:15 On peut se gérer une séance,
00:35:17 on peut se gérer... - Oui, faire un petit pépin,
00:35:19 un petit truc, une alerte, une fatigue. - Ce n'est pas un problème. Se gérer,
00:35:21 ça peut... Mais on ne se gère pas sur le long terme.
00:35:23 On ne dure pas. Si on veut durer, il faut...
00:35:25 Moi, je reprends l'exemple de Dante qui a 40 ans.
00:35:27 Quand il est arrivé, il était capitaine
00:35:29 du Bayern de Munich, il a gagné la Champions League,
00:35:31 capitaine de Brésil. Tout le monde pensait qu'il était en pré-retraite à Nice.
00:35:33 Mais il a mis une intensité
00:35:35 dans le travail, de la première minute
00:35:37 d'entraînement à la dernière minute,
00:35:39 tous les jours. - Il impose le respect à tout le monde. - Tous les jours.
00:35:41 Et ce n'est pas...
00:35:43 Il impose le respect, mais pour lui, c'est ce qui
00:35:45 lui a permis vraiment
00:35:47 de durer.
00:35:49 Et tu l'as dit, si
00:35:51 tu ne mets pas d'intensité... Après, le coach
00:35:53 ou le staff prépa physique,
00:35:55 on voit qu'un joueur n'atteint jamais
00:35:57 on va dire, une certaine vitesse
00:35:59 au-delà de 90% de sa Vmax,
00:36:01 par exemple, sa vitesse maximale,
00:36:03 on va lui demander, après l'entraînement,
00:36:05 on parle de compensation, "Viens là,
00:36:07 tu viens à côté, tu n'as pas touché cette semaine
00:36:09 ta vitesse max, tu vas me faire 3 sprints
00:36:11 de 40 mètres,
00:36:13 je veux que tu touches ta Vmax, tu vas faire à fond, et on est bon."
00:36:15 Et ça, on lui explique pourquoi. Parce que
00:36:17 si on ne touche pas notre vitesse max
00:36:19 durant la semaine, on a un risque
00:36:21 de blessure qui est plus important le week-end.
00:36:23 Ça, ça a été prouvé scientifiquement. Et de la même façon,
00:36:25 on va avoir une déperdition de notre performance.
00:36:27 Les gens vont dire "Non, ça va aller." Oui, ça va sur une semaine,
00:36:29 deux semaines, trois semaines. Mais après, on perd nos qualités.
00:36:31 Et l'objectif, c'est d'être toujours...
00:36:33 - Oui, toujours, être performant, être au niveau...
00:36:35 - On va engler sur l'OL, justement, parce qu'il y a une attente
00:36:37 forcément assez normale pour la course en action.
00:36:39 Non, non, mais c'était très intéressant, c'était une volonté de notre part
00:36:41 justement de pouvoir... - Ça permet de l'emmener ça,
00:36:43 pour ça. Quand on avait le monorythme,
00:36:45 je parlais, tu vois.
00:36:47 - Alex, il ne pouvait pas...
00:36:49 - C'est vrai, tu demandais à Nicolas Puidbois
00:36:51 d'accélérer, il n'est pas gagné.
00:36:53 - Et pourtant, il y avait de la vélocité dans les sorties,
00:36:55 dans les pieds, tout ça. On y allait.
00:36:57 - Nico, est-ce que tu as envie,
00:36:59 les fêtes de Noël approchent ? - Oui.
00:37:01 - Je ne sais pas, on peut offrir quand même deux places
00:37:03 pour le match contre Lille, ou pas ?
00:37:05 - Oui, on va faire les Pères Noël. - Oui, voilà, Pères Noël.
00:37:07 Père Noël Nicolas Puidbois, justement.
00:37:09 Alexandre Delal, il est passé
00:37:11 par l'Olympique Lyonnais. Est-ce que vous pouvez nous donner
00:37:13 la date, justement, de son passage à l'Olympique Lyonnais ?
00:37:15 Et si vous répondez... - C'est passé dans l'émission.
00:37:17 - Et c'est passé dans l'émission. On a un petit stagiaire,
00:37:19 Kaïsima, qui est en régie, justement.
00:37:21 Il va tirer au sort. Et puis comme ça, après, vous allez me diffuser le tweet.
00:37:23 - Une main innocente. - Du gagnant, une main innocente.
00:37:25 Et celui qui a la bonne réponse, son tweet, ça va s'afficher.
00:37:27 Il pourra repartir avec deux places
00:37:29 offertes par Orange,
00:37:31 notre partenaire aussi,
00:37:33 pour ce match, justement, O.L. Lille,
00:37:35 de dimanche à Décine.
00:37:37 On enchaîne avec le troisième thème, justement,
00:37:39 parce qu'on a dit qu'on allait anglais.
00:37:41 O.L., course au maintien. Et oui, c'est l'objectif
00:37:43 de l'Olympique Lyonnais.
00:37:45 Et là, c'est très intéressant,
00:37:47 parce que tu l'as évoqué tout à l'heure, on a parlé de Laurent Blanc,
00:37:49 Fabio Grosso. Forcément,
00:37:51 chaque entraîneur a ses...
00:37:53 Comment dirais-je ?
00:37:55 - Ses habitudes, sa manière de faire. - Ses habitudes, sa manière de travailler.
00:37:57 Et en plus, il ne s'en cache pas.
00:37:59 Pour le coup, Fabio Grosso est très clair là-dessus.
00:38:01 Il a voulu s'entourer de son staff.
00:38:03 Il a exigé la présence de son staff
00:38:05 pour aussi cette préparation physique.
00:38:07 - Il a resté des séances d'entraînement. - Et il a imposé
00:38:09 cette précaution. Il a dit que c'était
00:38:11 un peu trop long, mais c'est ce qu'il a fait.
00:38:13 - Il a resté des séances d'entraînement. - Et il a imposé
00:38:15 des séances d'entraînement, exactement Nico.
00:38:17 - Alors, est-ce qu'il faut... - On va croire que j'ai préparé
00:38:19 l'émission. - Oui, on va croire ça.
00:38:21 Comme quoi, à la télé, il faut faire attention.
00:38:23 Méfiez-vous, méfiez-vous de ce que vous regardez à la télé.
00:38:25 Voilà, faut-il gérer différemment
00:38:27 ou de la même manière quand tu as un objectif différent ?
00:38:29 Là, c'est l'objectif maintien. On n'a pas
00:38:31 l'habitude à l'Olympique Lyonnais. Est-ce que selon toi,
00:38:33 il faut préparer les joueurs physiquement
00:38:35 d'une manière différente ? Pas du tout.
00:38:37 Quel est ton regard par rapport à ça ?
00:38:39 Nico, il a donné
00:38:41 un prémice de réponse. Il faut avoir
00:38:43 le goût de l'effort. Il faut avoir
00:38:45 cet objectif en tête. Mentalement,
00:38:47 il faut être très costaud, il faut avoir faim.
00:38:49 Là, il va falloir gagner des points.
00:38:51 C'est une situation très difficile,
00:38:53 mentalement. Nous, on l'a vécu une fois,
00:38:55 je l'ai vécu une fois dans ma carrière avec l'OGC Nice.
00:38:57 On sortait une année, on avait fait 4e.
00:38:59 On avait fait la Coupe d'Europe.
00:39:01 L'année d'après, on a terminé 17e.
00:39:03 C'était super dur de se dire,
00:39:05 de jouer le maintien mat' après mat'.
00:39:07 On a une pression qui est vraiment différente.
00:39:09 Ça peut couper les jambes.
00:39:11 Quand on est prédestiné
00:39:13 à jouer les premiers rôles,
00:39:15 quand on a une équipe
00:39:17 qui tient la route, on est de très bons joueurs,
00:39:19 il y a des cadres qui sont des bonnes personnes.
00:39:21 Léonthony Lopez avec sa cassette,
00:39:23 ce sont vraiment des très bonnes personnes qui veulent le bien
00:39:25 du club. Ils ne sont pas venus en retraite
00:39:27 ou en pré-retraite. La difficulté,
00:39:29 c'est vraiment d'avoir un peu,
00:39:31 de switcher cet aspect mental. C'est difficile.
00:39:33 L'accompagnement est important.
00:39:35 Le discours du staff
00:39:37 et de l'environnement du club
00:39:39 est important. Il faut que tout le monde
00:39:41 tire dans la même direction.
00:39:43 Après, cette situation
00:39:45 est difficile.
00:39:47 Je pense qu'elle résulte
00:39:49 de beaucoup de choses. Mais sur l'aspect
00:39:51 athlétique, c'est certain
00:39:53 que l'aspect athlétique,
00:39:55 il va falloir créer,
00:39:57 Fabio l'a peut-être fait, mais avoir des séances
00:39:59 qui vont être un peu plus dans cette activité
00:40:01 de duel, d'impact,
00:40:03 de respect des consignes,
00:40:05 de rigueur.
00:40:07 Il faut tourner.
00:40:09 Parce que quand on est dans cette situation,
00:40:11 ce qui se passe souvent,
00:40:13 je ne sais pas si tu l'as vécu, mais...
00:40:15 J'ai vécu à Strasbourg.
00:40:17 C'est dur parce qu'il n'y a rien qui va pour toi.
00:40:19 Il faut faire tourner la balance et c'est dur.
00:40:21 Apprendre à gérer la frustration,
00:40:23 apprendre à être lucide en fin de match,
00:40:25 dans les moments importants, dans les moments de match,
00:40:27 gérer les événements,
00:40:29 ne pas perdre les pédales.
00:40:31 Même si tu prends un but, ce n'est pas la fin du monde.
00:40:33 Il faut savoir garder ses nerfs, garder son sang-froid,
00:40:35 tout en ayant cet aspect athlétique pour pouvoir répéter
00:40:37 les efforts.
00:40:39 C'est ça où il faut vraiment sortir
00:40:41 de ses habitudes
00:40:43 parce que...
00:40:45 et de travailler assez dur
00:40:47 à l'entraînement parce que
00:40:49 les fins de match vont être extrêmement difficiles
00:40:51 parce qu'on va toujours être sur un fil.
00:40:53 Ça peut tourner dans un sens ou dans un autre
00:40:55 et avoir cette lucidité et cette fraîcheur
00:40:57 mentale grâce à la prépa physique
00:40:59 de pouvoir faire les bons choix et prendre
00:41:01 les bonnes décisions et gérer ses frustrations.
00:41:03 Parce qu'il n'y a rien de tel que
00:41:05 une mauvaise décision peut te faire perdre
00:41:07 le fil du match.
00:41:09 Si un de tes joueurs cadres, un de tes joueurs importants
00:41:11 perd le fil du match, c'est toute l'équipe
00:41:13 qui peut être totalement désordonnée,
00:41:15 pas disqualifiée mais en tout cas
00:41:19 qui peut perdre un peu la tête
00:41:21 et qui fait effondrer tout le collectif.
00:41:23 Vous pouvez poster vos messages,
00:41:25 vous pouvez réagir
00:41:27 à travers notre chaîne YouTube.
00:41:29 N'hésitez pas à vous abonner.
00:41:31 Ben nous dit "Est-ce qu'on peut dire
00:41:33 pour assurer le maintien, c'est 80%
00:41:35 de mental et 20% de physique ?
00:41:37 Il faut rééquilibrer.
00:41:39 Pour gagner des matchs, il faut rééquilibrer.
00:41:41 Il y a plein d'autres facteurs.
00:41:43 Le mental est très important.
00:41:45 Au-dessus du physique ?
00:41:47 Il n'y a pas de proportion qu'on peut mettre.
00:41:49 On n'est pas au cœur du club
00:41:51 mais quoi qu'il arrive, le mental est important.
00:41:53 Il faut encore plus l'estimer
00:41:55 et l'apprendre en considération
00:41:57 encore plus que quand on est
00:41:59 dans une position un peu plus confortable.
00:42:01 C'est vraiment une base.
00:42:03 L'aspect physique, souvent,
00:42:05 on va se réconforter un peu à travers ça.
00:42:07 Avoir le goût de l'effort, tu l'as bien dit,
00:42:09 pour avoir de la lucidité
00:42:11 et ça va nous permettre aussi de gagner en confiance
00:42:13 parce qu'on va se sentir plus solide.
00:42:15 On est en perte de confiance.
00:42:17 C'est là où le travail est important.
00:42:19 Le fait de bien travailler physiquement,
00:42:21 le fait de bien travailler en groupe,
00:42:23 va nous donner de la confiance
00:42:25 et va nous permettre d'appréhender les futurs matchs.
00:42:27 Quelques infographies.
00:42:29 Ce n'est pas facile.
00:42:31 Quelques infographies.
00:42:33 Tu as raison, ce n'est pas facile, Nico.
00:42:35 Je suis en mode entraînement aussi.
00:42:37 Quelques infographies préparées
00:42:39 sur la distance parcourue.
00:42:41 Regarde, Alex, si tu peux découvrir un peu ces chiffres.
00:42:43 Est-ce que,
00:42:45 pareil, par rapport aux chiffres,
00:42:47 par rapport aux statistiques,
00:42:49 forcément, tu dis que c'est bien, c'est une base de travail,
00:42:51 mais qu'il faut faire aussi attention avec certains chiffres ?
00:42:53 Oui, en fait, oui.
00:42:55 On voit avec Lance qui met beaucoup d'intensité
00:42:57 et qui court beaucoup plus que les autres équipes.
00:42:59 J'aurais tendance à dire qu'il y a certaines équipes
00:43:01 qui ont le ballon et qui font tourner le ballon
00:43:03 plutôt que de faire courir le joueur,
00:43:05 vont faire peut-être un peu moins de courses.
00:43:07 Une équipe qui va défendre
00:43:09 en bloc bas et qui va être
00:43:11 de lignes très recénées, va courir
00:43:13 moins que son adversaire parce que, justement,
00:43:15 ils attendent l'erreur de l'autre.
00:43:17 Donc, c'est un peu la même chose.
00:43:19 C'est un peu la même chose.
00:43:21 C'est un peu la même chose.
00:43:23 C'est un peu la même chose.
00:43:25 C'est un peu la même chose.
00:43:27 C'est un peu la même chose.
00:43:29 C'est un peu la même chose.
00:43:31 C'est un peu la même chose.
00:43:33 C'est un peu la même chose.
00:43:35 C'est un peu la même chose.
00:43:37 C'est un peu la même chose.
00:43:39 C'est un peu la même chose.
00:43:41 C'est un peu la même chose.
00:43:43 C'est un peu la même chose.
00:43:45 C'est un peu la même chose.
00:43:47 C'est un peu la même chose.
00:43:49 C'est un peu la même chose.
00:43:51 C'est un peu la même chose.
00:43:53 C'est un peu la même chose.
00:43:55 C'est un peu la même chose.
00:43:57 C'est un peu la même chose.
00:43:59 C'est un peu la même chose.
00:44:01 C'est un peu la même chose.
00:44:03 C'est un peu la même chose.
00:44:05 C'est un peu la même chose.
00:44:07 C'est un peu la même chose.
00:44:09 C'est un peu la même chose.
00:44:11 C'est un peu la même chose.
00:44:13 C'est un peu la même chose.
00:44:15 C'est un peu la même chose.
00:44:17 C'est un peu la même chose.
00:44:19 C'est un peu la même chose.
00:44:21 C'est un peu la même chose.
00:44:23 C'est un peu la même chose.
00:44:25 C'est un peu la même chose.
00:44:27 C'est un peu la même chose.
00:44:29 C'est un peu la même chose.
00:44:31 C'est un peu la même chose.
00:44:33 C'est un peu la même chose.
00:44:35 C'est un peu la même chose.
00:44:37 C'est un peu la même chose.
00:44:39 C'est un peu la même chose.
00:44:41 C'est un peu la même chose.
00:44:43 C'est un peu la même chose.
00:44:45 C'est un peu la même chose.
00:44:47 C'est un peu la même chose.
00:44:49 C'est un peu la même chose.
00:44:51 C'est un peu la même chose.
00:44:53 C'est un peu la même chose.
00:44:55 C'est un peu la même chose.
00:44:57 C'est un peu la même chose.
00:44:59 C'est un peu la même chose.
00:45:01 C'est un peu la même chose.
00:45:03 C'est un peu la même chose.
00:45:05 C'est un peu la même chose.
00:45:07 C'est un peu la même chose.
00:45:09 C'est un peu la même chose.
00:45:11 C'est un peu la même chose.
00:45:13 C'est un peu la même chose.
00:45:15 C'est un peu la même chose.
00:45:17 C'est un peu la même chose.
00:45:19 C'est un peu la même chose.
00:45:21 C'est un peu la même chose.
00:45:23 C'est un peu la même chose.
00:45:25 C'est un peu la même chose.
00:45:27 C'est un peu la même chose.
00:45:29 C'est un peu la même chose.
00:45:31 C'est un peu la même chose.
00:45:33 C'est un peu la même chose.
00:45:35 C'est un peu la même chose.
00:45:37 C'est un peu la même chose.
00:45:39 C'est un peu la même chose.
00:45:41 C'est un peu la même chose.
00:45:43 C'est un peu la même chose.
00:45:45 C'est un peu la même chose.
00:45:47 C'est un peu la même chose.
00:45:49 C'est un peu la même chose.
00:45:51 C'est un peu la même chose.
00:45:53 C'est un peu la même chose.
00:45:55 C'est un peu la même chose.
00:45:57 C'est un peu la même chose.
00:45:59 C'est un peu la même chose.
00:46:01 C'est un peu la même chose.
00:46:03 C'est un peu la même chose.
00:46:05 C'est un peu la même chose.
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00:46:09 C'est un peu la même chose.
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00:46:23 C'est un peu la même chose.
00:46:25 C'est un peu la même chose.
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00:46:29 C'est un peu la même chose.
00:46:31 C'est un peu la même chose.
00:46:33 C'est un peu la même chose.
00:46:35 C'est un peu la même chose.
00:46:37 C'est un peu la même chose.
00:46:39 C'est un peu la même chose.
00:46:41 C'est un peu la même chose.
00:46:43 C'est un peu la même chose.
00:46:45 C'est un peu la même chose.
00:46:47 C'est un peu la même chose.
00:46:49 C'est un peu la même chose.
00:46:51 C'est un peu la même chose.
00:46:53 C'est un peu la même chose.
00:46:55 C'est un peu la même chose.
00:46:57 C'est un peu la même chose.
00:46:59 C'est un peu la même chose.
00:47:01 C'est un peu la même chose.
00:47:03 C'est un peu la même chose.
00:47:05 C'est un peu la même chose.
00:47:07 C'est un peu la même chose.
00:47:09 C'est un peu la même chose.
00:47:11 C'est un peu la même chose.
00:47:13 C'est un peu la même chose.
00:47:15 C'est un peu la même chose.
00:47:17 C'est un peu la même chose.
00:47:19 C'est un peu la même chose.
00:47:21 C'est un peu la même chose.
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00:47:39 C'est un peu la même chose.
00:47:41 C'est un peu la même chose.
00:47:43 C'est un peu la même chose.
00:47:45 C'est un peu la même chose.
00:47:47 C'est un peu la même chose.
00:47:49 C'est un peu la même chose.
00:47:51 C'est un peu la même chose.
00:47:53 C'est un peu la même chose.
00:47:55 C'est un peu la même chose.
00:47:57 C'est un peu la même chose.
00:47:59 C'est un peu la même chose.
00:48:01 C'est un peu la même chose.
00:48:03 C'est un peu la même chose.
00:48:05 C'est un peu la même chose.
00:48:07 C'est un peu la même chose.
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00:48:13 C'est un peu la même chose.
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00:48:31 C'est un peu la même chose.
00:48:33 C'est un peu la même chose.
00:48:35 C'est un peu la même chose.
00:48:37 C'est un peu la même chose.
00:48:39 C'est un peu la même chose.
00:48:41 C'est un peu la même chose.
00:48:43 C'est un peu la même chose.
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00:48:49 C'est un peu la même chose.
00:48:51 C'est un peu la même chose.
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00:49:01 C'est un peu la même chose.
00:49:03 C'est un peu la même chose.
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00:49:11 C'est un peu la même chose.
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00:49:25 C'est un peu la même chose.
00:49:27 C'est un peu la même chose.
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00:49:31 C'est un peu la même chose.
00:49:33 C'est un peu la même chose.
00:49:35 C'est un peu la même chose.
00:49:37 C'est un peu la même chose.
00:49:39 C'est un peu la même chose.
00:49:41 C'est un peu la même chose.
00:49:43 C'est un peu la même chose.
00:49:45 C'est un peu la même chose.
00:49:47 C'est un peu la même chose.
00:49:49 C'est un peu la même chose.
00:49:51 C'est un peu la même chose.
00:49:53 C'est un peu la même chose.
00:49:55 C'est un peu la même chose.
00:49:57 C'est un peu la même chose.
00:49:59 C'est un peu la même chose.
00:50:01 C'est un peu la même chose.
00:50:03 C'est un peu la même chose.
00:50:05 C'est un peu la même chose.
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00:50:19 C'est un peu la même chose.
00:50:21 C'est un peu la même chose.
00:50:23 C'est un peu la même chose.
00:50:25 C'est un peu la même chose.
00:50:27 C'est un peu la même chose.
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00:50:31 C'est un peu la même chose.
00:50:33 C'est un peu la même chose.
00:50:35 C'est un peu la même chose.
00:50:37 C'est un peu la même chose.
00:50:39 C'est un peu la même chose.
00:50:41 C'est un peu la même chose.
00:50:43 C'est un peu la même chose.
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00:50:51 C'est un peu la même chose.
00:50:53 C'est un peu la même chose.
00:50:55 C'est un peu la même chose.
00:50:57 C'est un peu la même chose.
00:50:59 C'est un peu la même chose.
00:51:01 C'est un peu la même chose.
00:51:03 C'est un peu la même chose.
00:51:05 C'est un peu la même chose.
00:51:07 C'est un peu la même chose.
00:51:09 C'est un peu la même chose.
00:51:11 C'est un peu la même chose.
00:51:13 C'est un peu la même chose.
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00:51:19 C'est un peu la même chose.
00:51:21 C'est un peu la même chose.
00:51:23 C'est un peu la même chose.
00:51:25 C'est un peu la même chose.
00:51:27 C'est un peu la même chose.
00:51:29 C'est un peu la même chose.
00:51:31 C'est un peu la même chose.
00:51:33 C'est un peu la même chose.
00:51:35 C'est un peu la même chose.
00:51:37 C'est un peu la même chose.
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00:52:11 C'est un peu la même chose.
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00:52:17 C'est un peu la même chose.
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00:52:21 C'est un peu la même chose.
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00:52:25 C'est un peu la même chose.
00:52:27 C'est un peu la même chose.
00:52:29 C'est un peu la même chose.
00:52:31 C'est un peu la même chose.
00:52:33 C'est un peu la même chose.
00:52:35 C'est un peu la même chose.
00:52:37 C'est un peu la même chose.
00:52:39 C'est un peu la même chose.
00:52:41 C'est un peu la même chose.
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00:52:45 C'est un peu la même chose.
00:52:47 C'est un peu la même chose.
00:52:49 C'est un peu la même chose.
00:52:51 C'est un peu la même chose.
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00:52:59 C'est un peu la même chose.
00:53:01 C'est un peu la même chose.
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00:53:09 C'est un peu la même chose.
00:53:11 C'est un peu la même chose.
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01:02:45 C'est un peu la même chose.
01:02:47 C'est un peu la même chose.
01:02:49 C'est un peu la même chose.
01:02:51 C'est un peu la même chose.
01:02:53 C'est très dur parce que c'est vraiment une institution.
01:02:55 C'est très dur parce que c'est vraiment une institution.
01:02:57 On l'entend toujours parler, mais pour avoir été dans le club,
01:02:59 On l'entend toujours parler, mais pour avoir été dans le club,
01:03:01 on sentait vraiment une atmosphère différente.
01:03:03 On sentait vraiment une atmosphère différente.
01:03:05 Des U6 de l'école de foot jusqu'aux pros.
01:03:07 Des U6 de l'école de foot jusqu'aux pros.
01:03:09 Et en passant par les féminines.
01:03:11 Et en passant par les féminines.
01:03:13 Donc il y a vraiment cette politique de performance qui était là à toutes les échelles,
01:03:15 Donc il y a vraiment cette politique de performance qui était là à toutes les échelles,
01:03:17 avec des éducateurs performants, des staffs performants.
01:03:19 Le résultat c'est une chose.
01:03:21 Alors on peut être inquiet, pas inquiet.
01:03:23 Alors on peut être inquiet, pas inquiet.
01:03:25 Je ne vais pas débattre là-dessus.
01:03:27 Ce n'est pas le lieu ni le moment.
01:03:29 Mais il y a des joueurs de qualité.
01:03:31 Il y a un effectif de qualité.
01:03:33 Des joueurs qui sont, je pense, investis dans le projet club.
01:03:35 Des joueurs qui sont, je pense, investis dans le projet club.
01:03:37 Et ça c'est important.
01:03:39 Alors ce n'est pas facile, ils sont investis.
01:03:41 Ils vont s'en sortir, moi j'y crois.
01:03:43 Maintenant ce qui n'est pas facile, c'est ce qu'on a dit, c'est les modifications,
01:03:45 l'instabilité.
01:03:47 L'instabilité, voilà, on a toujours des changements.
01:03:49 C'est difficile.
01:03:51 C'est difficile.
01:03:53 Alors il faut, pour stabiliser, il faut passer par des modifications à un moment donné.
01:03:55 Peut-être que John Textor,
01:03:57 il a identifié certaines choses
01:03:59 et qu'il veut avoir des changements rapides.
01:04:01 Mais ce n'est pas facile, je pense,
01:04:03 d'apporter systématiquement.
01:04:05 Après, est-ce que ça va toucher le sportif ?
01:04:07 Je ne suis pas sûr que l'arrivée de Prud'homme,
01:04:09 ça va impacter le sportif. Pas du tout.
01:04:11 Ça peut peut-être rassurer, apaiser.
01:04:13 Il faut apporter un peu de stabilité, pardon.
01:04:15 Bien sûr, il faut appaiser, c'est important.
01:04:17 C'est un homme de communication.
01:04:19 C'est important d'avoir une communication qui est positive, propre, maîtrisée,
01:04:21 que d'avoir...
01:04:23 Ça part dans tous les sens.
01:04:25 Parlons-nous du sportif, on se concentre sur le sportif,
01:04:27 pas avoir des casseroles de partout
01:04:29 à chaque fois qu'on va parler de l'Olympique de Neves
01:04:31 parce qu'il y a eu des mauvaises sorties médiatiques.
01:04:33 Là, en l'occurrence, je pense que ce ne sera pas le cas.
01:04:35 Et comme dit Nico, il faut se concentrer sur le sportif.
01:04:37 Nous, quand on est dans le sportif, on se concentre sur le sportif.
01:04:39 On n'est pas forcément touché par l'extérieur.
01:04:41 La seule chose qu'on est touché par, c'est les mauvais résultats.
01:04:43 Moi, j'en parle souvent, mais quand on perd des matchs,
01:04:45 tu vas chez le boulanger, tu sens que tu as perdu le match.
01:04:47 Ils ne t'en parlent pas, des fois.
01:04:49 Mais le regard où les parents...
01:04:51 Tu vas chercher tes enfants à l'école,
01:04:53 tu sens quand tu as gagné, que tu es le meilleur du monde.
01:04:55 Quand tu perds, tu peux être, pardon de parler comme ça,
01:04:57 mais presque une merde.
01:04:59 Et c'est dur, et c'est dur à vivre.
01:05:01 Donc, les joueurs doivent se concentrer sur le sportif,
01:05:03 retrouver de la confiance,
01:05:05 et je pense que, comme tu as dit,
01:05:07 il faut que l'extérieur ait de la stabilité,
01:05:09 ne fasse pas trop de bruit,
01:05:11 et qu'il y ait vraiment, on va dire,
01:05:13 une unité, une unité du club,
01:05:15 des supporters.
01:05:17 Le dernier match, ça a été incroyable.
01:05:19 Je trouve que les supporters...
01:05:21 Ils jouent leur jeu.
01:05:23 C'était pas facile, mais là, je trouve,
01:05:25 ils s'accrochent, et ça ne va passer que par là.
01:05:27 Et ils vont avoir un rôle à jouer, les supporters.
01:05:29 Je pense que c'est vraiment important,
01:05:31 parce qu'il ne faut pas négliger,
01:05:33 mais il faut pousser les joueurs.
01:05:35 Et ça va peut-être faire la différence,
01:05:37 ce qui fait que vous passez 17e, 16e,
01:05:39 et une fois que c'est parti, c'est parti.
01:05:41 L'Olympe a souvent fait des séries un peu décrochées,
01:05:43 et très vite, des séries.
01:05:45 - Et on peut se remplacer.
01:05:47 - Sportif, Dugniot, justement.
01:05:49 Nico, on l'a évoqué la semaine dernière.
01:05:51 Dugniot qui hésite, on ne va pas se le cacher.
01:05:53 - Dugniot qui a le diplôme.
01:05:55 - Alors ça, c'est important de le préciser.
01:05:57 Effectivement, le diplôme UEFA,
01:05:59 parce que la semaine dernière,
01:06:01 tu avais évoqué Dugniot,
01:06:03 tu avais évoqué juste Anthony Réveillère,
01:06:05 et donc effectivement, Dugniot, on s'est trompé,
01:06:07 on s'est raté un petit peu.
01:06:09 - On ne s'est pas trompé, on ne savait pas.
01:06:11 Moi, je ne savais pas. On m'a informé.
01:06:13 - Pour être sincère, j'avais la préconisation.
01:06:15 - On m'a informé que Dugniot avait le diplôme.
01:06:17 Ça ne s'est pas vu lors de son premier passage,
01:06:19 mais maintenant avec l'expérience, ça sera mieux.
01:06:21 - Exactement, et concernant Dugniot, il hésite.
01:06:23 Donc il réfléchit, et c'est tout à fait normal.
01:06:25 - Mais reprendre son poste de directeur sportif
01:06:27 ou de conseiller de Textor ?
01:06:29 - De conseiller, il va avoir un directeur sportif.
01:06:31 - Donc c'est deux personnes différentes.
01:06:33 Donc en structure ?
01:06:35 - Donc quelque part, ça peut être rassurant
01:06:37 si John Textor a compris qu'il devait justement
01:06:39 mettre une structure en place
01:06:41 et que lui, son souhait, en tout cas,
01:06:43 son souhait premier,
01:06:45 d'avoir un conseiller du président,
01:06:47 comme à l'époque avec Bernard Lacombe,
01:06:49 et d'avoir un véritable directeur sportif
01:06:51 et un vrai DG, c'est plutôt sur le papier,
01:06:53 en tout cas, c'est cohérent, sur le papier.
01:06:55 - On retrouve une structure qui est conforme
01:06:57 à ce qu'on attend d'un club professionnel
01:06:59 qui a des ambitions.
01:07:01 - C'est un peu la problématique,
01:07:03 par rapport à John Textor et sa personnalité,
01:07:05 parce qu'il souhaite se mêler,
01:07:07 il l'assume en tout cas,
01:07:09 il le dit publiquement,
01:07:11 il le dit à ses différents interlocuteurs
01:07:13 qu'il souhaite peser, choisir,
01:07:15 certains joueurs,
01:07:17 vraiment prendre part
01:07:19 aux décisions sportives.
01:07:21 Concernant Junio, il hésite,
01:07:23 il habite à Rio, il est retourné vivre à Rio,
01:07:25 il était à Lyon, mais là, il habite à Lyon.
01:07:27 - Il a attendu la fin des études de sa fille
01:07:29 pour qu'on le revoie à Rio.
01:07:31 - Exactement, il vient à Rio,
01:07:33 et forcément, il y a pas mal de gens
01:07:35 qui souhaitent faire partie de la galaxie Junio.
01:07:37 Donc ça veut dire que Junio,
01:07:39 on le sait très bien, à l'époque,
01:07:41 il voulait faire venir quelqu'un avec lui,
01:07:43 ça avait été refusé par la direction.
01:07:45 Là, toujours la même question,
01:07:47 est-ce qu'il va venir seul,
01:07:49 avec d'autres personnes qui vont l'aider ?
01:07:51 - Est-ce qu'il vient une semaine par mois ?
01:07:53 - Est-ce qu'il ne va s'occuper que de l'OL
01:07:55 ou des autres clubs de la galaxie Textor ?
01:07:57 De nombreuses questions encore.
01:07:59 À l'instant T, on est en direct,
01:08:01 parce que j'ai vu qu'on me posait la question
01:08:03 si on était en direct,
01:08:05 cette émission n'est pas enregistrée,
01:08:07 mais on est bel et bien en direct.
01:08:09 À l'instant T, Junio n'a pas fait son choix,
01:08:11 il réfléchit, en famille aussi,
01:08:13 parce qu'il s'est rapproché forcément
01:08:15 avec sa famille, il y a tout cet aspect-là.
01:08:17 Tu connais Junio ou pas ?
01:08:19 - Non, il est parti.
01:08:21 - Je pensais qu'il allait te poser la question.
01:08:23 - Mais bon, tu m'étonnes.
01:08:25 - Non, clairement, parce qu'on est en direct.
01:08:27 Pourquoi des fois il envoie un petit peu sur Junio ?
01:08:29 C'est parce que Junio, il était dur avec lui.
01:08:31 - Ah ouais, c'est ça.
01:08:33 - Il disait "je la mets là, je la mettais là".
01:08:35 - Voilà. - C'est pas facile.
01:08:37 - Il y a un peu de rancœur, c'est normal.
01:08:39 - Ah oui, il m'a martyrisé, ça c'est sûr.
01:08:41 Et pas que moi, c'est ça qui m'a soulagé des fois.
01:08:43 C'est que même les meilleurs gardiens de l'Union
01:08:45 ont subi, et des fois même
01:08:47 Oliver Kahn s'en souvient encore d'ailleurs.
01:08:49 Il en fait des cauchemars.
01:08:51 - Mais tu vois, pour revenir à ça,
01:08:53 je trouve que c'est important
01:08:55 d'avoir une personne
01:08:57 qui a vécu
01:08:59 le très haut niveau
01:09:01 à l'OL. - Bien sûr.
01:09:03 - Je pense qu'avoir des personnes
01:09:05 qui ont cette identité, cette mémoire club
01:09:07 va permettre justement de retrouver
01:09:09 peut-être un peu des éléments
01:09:11 locaux, pour l'avant,
01:09:13 et d'être un lien avec
01:09:15 les supporters.
01:09:17 Je pense que c'est indispensable.
01:09:19 Tu veux pas avoir que des personnes extérieures
01:09:21 au club qui arrivent,
01:09:23 et y'a pas de lien. Il faut créer du lien.
01:09:25 Et le lien, Julio, je pense que c'est un lien
01:09:27 évident. - C'est intéressant parce que souvent on est repris
01:09:29 par des supporters ou des twittos qui nous disent
01:09:31 "mais arrêtez avec vos anciens, les copinages"
01:09:33 et tout ça, mais en fait c'est pas une question de copinage.
01:09:35 C'est une question d'état d'esprit, de valeur.
01:09:37 C'est des mecs qui ont donné pour beaucoup,
01:09:39 pour le club, qui ont représenté,
01:09:41 qui ont
01:09:43 gagné des titres, qui ont valorisé,
01:09:45 qui ont mis en lumière le club.
01:09:47 Et ça a été le cas quand Bernard Lacombe
01:09:49 a repris. C'était un historique qui avait gagné
01:09:51 des Coupes de France pour le club, qui avait été
01:09:53 formé, qui avait l'identité, qui avait l'ADN,
01:09:55 qui avait la culture lyonnaise et qui pouvait
01:09:57 la transmettre. Je pense que
01:09:59 Juny, de par son passage, il est aujourd'hui
01:10:01 comment dire...
01:10:03 Il est lyonnais.
01:10:05 Il est lyonnais de cœur.
01:10:07 Donc il a assimilé toute cette culture
01:10:09 et il est capable de
01:10:11 transmettre aujourd'hui l'ADN et la culture
01:10:13 qu'on avait à cette époque-là, cette culture de la gagne,
01:10:15 cet état d'esprit qu'il fallait avoir pour
01:10:17 respecter ce maillot.
01:10:19 Et puis c'est peut-être l'un
01:10:21 ou le joueur le plus respecté du club
01:10:23 aujourd'hui par les supporters et par
01:10:25 les joueurs. - A suivre donc,
01:10:27 on regardera rapidement le calendrier
01:10:29 des prochains matchs de l'Olympique Lyonnais avec, on l'a dit,
01:10:31 la réception de Lille. Si je dis ça, comme ça,
01:10:33 ils vont pouvoir me dire qui a gagné parce que forcément
01:10:35 on a envie d'avoir le nom du gagnant. Est-ce que Caïs
01:10:37 a fait son travail ou il sera
01:10:39 licencié sur le champ, notre stagiaire
01:10:41 de troisième ?
01:10:43 - Non rémunéré.
01:10:45 Gratuit, voilà. - Donc au peloton, c'est comme on veut.
01:10:47 À l'américaine, vas-y. - Je l'ai invité à manger.
01:10:49 - Je l'ai invité ce soir. Ah oui, il faut qu'il te rembourse.
01:10:51 - Tu t'es mis dans les frais. - Je l'ai invité à manger
01:10:53 à midi, mais à la cantine.
01:10:55 Faut pas exagérer non plus. C'est moins cher à la cantine.
01:10:57 Alors, réception
01:10:59 de Lille,
01:11:01 on l'a dit, après ce déplacement
01:11:03 à Lens. Et puis ce fameux match
01:11:05 - Reporté à Marseille.
01:11:07 - À Marseille, effectivement, avec du public
01:11:09 marseillais. - Totalement marseillais.
01:11:11 - Ce que souhaite Longoria, ce que
01:11:13 dénonce plus ou moins l'Olympique Lyonnais,
01:11:15 mais surtout l'Olympique Lyonnais, c'est cette volonté
01:11:17 de jouer sur terrain neutre. On l'a dit
01:11:19 la semaine dernière. Et visiblement, on m'a dit
01:11:21 que le nom du gagnant s'est affiché, si c'est possible
01:11:23 en régie. - Ils sont si bons que ça, bien sûr.
01:11:25 - Donc c'est qui ? C'est Howard, c'est ça ?
01:11:27 Howard Sullivan. Alors c'est
01:11:29 le cousin de John Textor.
01:11:31 Qui a remporté
01:11:33 - Il faut qu'on fasse du réseau, Razik. - De place
01:11:35 grâce à Orange Notre Partenaire. Voilà.
01:11:37 Donc 2010 à 2012.
01:11:39 - C'est ça. - Alexandre Delal, du côté
01:11:41 de l'Olympique Lyonnais. Merci beaucoup, vraiment.
01:11:43 - Merci. - D'avoir accepté l'invitation.
01:11:45 - C'était sympa que la Razik soit là. - Vraiment, merci à toi.
01:11:47 On s'était dit qu'on allait faire cette émission.
01:11:49 Et mine de rien, toi c'est bien parce que
01:11:51 des gens comme ça qui sont passés par l'Olympique Lyonnais et qui ont gardé le lien.
01:11:53 - Oui. - Entre guillemets. Et c'est vrai
01:11:55 qu'on a toujours entendu des bonnes choses sur toi.
01:11:57 Donc ça c'est agréable parce que le milieu du foot est assez particulier.
01:11:59 - Oui, bien sûr. - On va dire ça comme ça. - Oui.
01:12:01 - Et c'est vrai que pour le coup, t'as toujours gardé une bonne image.
01:12:03 - Merci à toi. Merci Nico Pudebois.
01:12:05 Merci à tous de nous avoir suivis.
01:12:07 On se retrouve lundi prochain ? - Oui.
01:12:09 - On ne connaît pas encore le nom de l'invité.
01:12:11 J'ai tendu des perches du côté de l'Olympique Lyonnais.
01:12:13 Je ne sais pas, je n'ai pas eu de réponse, on verra.
01:12:15 Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau numéro
01:12:17 de Tanker and Dagon.
01:12:19 [Musique]
01:12:31 [Musique]
01:12:41 *Bruit de tonnerre*
01:12:43 [SILENCE]

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