Le journaliste Hugo Clément et auteur de l'ouvrage «Le théorème du Vaquita» : «J'essaye de faire en sorte que l'écologie dépasse les clivages partisans. [...] Quand vous regardez comment certains élus de gauche appliquent le programme environnemental, notamment Mme Delga en Occitanie avec l'A69, il y a un gros fossé entre ce qu'on promet et ce qu'on fait. [...] Aujourd'hui, je ne me sens pas représenté en particulier par un parti plus que par un autre».
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00:00 Moi, aujourd'hui, je me sens représenté, comme beaucoup de Français, je pense,
00:02 par aucun parti politique en particulier.
00:04 C'est un peu facile.
00:04 Non, c'est pas facile. C'est la réalité.
00:06 C'est le cas. Demandez à voter les spectateurs et à voter les députés.
00:08 Beaucoup de gens ne se sentent pas représentés par les partis politiques qui existent aujourd'hui.
00:12 Déjà, il y a beaucoup de gens qui ne vont pas voter.
00:14 Ah oui.
00:15 Une bonne partie de la population.
00:16 Et même les gens qui vont voter.
00:17 Qu'est-ce qui vous différencie, par exemple, d'un parti qui semble combattre
00:21 précisément ces idées que vous défendez vous-même ?
00:22 Moi, je suis journaliste, j'enquête, je travaille sur les sujets
00:25 et j'essaye de faire avancer les choses.
00:27 J'essaye surtout de faire en sorte que l'écologie ne soit pas dans un clivage partisan.
00:34 J'essaye de faire que ce sujet dépasse les clivages partisans
00:37 et que dans tous les partis politiques, on puisse essayer d'avancer sur la question environnementale.
00:42 Mais ma question reste valable.
00:42 Quel est le parti qui s'en occupe le plus et quel est le parti qui s'en occupe le moins,
00:45 selon vous, puisque vous êtes journaliste ?
00:47 C'est une analyse que je vous propose.
00:48 Alors, factuellement, aujourd'hui, les partis qui ont un programme
00:51 le plus avancé sur la question environnementale sont globalement les partis de gauche.
00:55 Le parti socialiste, le parti écolo, le parti de la France insoumise.
00:59 Après, ça, c'est la théorie.
01:02 C'est-à-dire que quand on a un programme, c'est bien.
01:04 La question, c'est de savoir comment on l'applique.
01:05 Quand vous regardez comment certains élus de gauche
01:08 appliquent le programme soi-disant environnemental,
01:11 notamment madame Delga en Occitanie, avec l'autoroute A69,
01:16 qui est une catastrophe environnementale et qui est défendue ardemment
01:19 par des élus de gauche, officiellement écolo,
01:22 on voit que parfois, il y a un gros fossé entre ce qu'on promet et ce qu'on fait.
01:26 Ça vaut aussi pour Emmanuel Macron, qui avait fait beaucoup de promesses.
01:29 Monsieur Macron avait promis d'interdire, par exemple, le glyphosate.
01:32 Il l'avait promis d'interdire en 2020 le glyphosate.
01:35 On voit que ce n'est toujours pas fait.
01:35 Mais parce qu'il n'est pas lui-même convaincu par les experts précisément,
01:39 parce que lui, il bosse ce type de sujet, pour le coup.
01:42 C'est comme le Covid, il n'est pas convaincu.
01:44 Je réponds à la question sur les partis politiques.
01:46 Ce que je voulais dire par là, c'est qu'entre un programme,
01:49 des promesses, ce qu'on dit qu'on va faire et ce qu'on fait réellement,
01:52 parfois, il y a un fossé.
01:53 Donc, il faut juger sur les actes.
01:55 Il faut juger les gens qui sont au pouvoir sur ce qu'ils font ou sur ce qu'ils ne font pas.
01:59 En tout cas, moi, aujourd'hui, je ne me sens pas représenté en particulier
02:02 par un parti plus que par un autre.
02:04 Alors, Jean-Thomé...
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