• l’année dernière
Les virus HPV, ou papillomavirus humains, infectent 80 % des femmes et des hommes et causent chaque année près de de 6 400 cancers. Grâce à la vaccination, recommandée dès 11 ans, il est possible de prévenir jusqu’à 90 % des infections par HPV à l’origine des cancers. En France la couverture vaccinale demeure insuffisante.

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Transcription
00:00 Il y a toujours eu pas mal de préoccupations par rapport aux effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus.
00:05 Est-ce qu'aujourd'hui, en 2023, on peut affirmer qu'il n'y a pas de risque majeur concernant cette vaccination ?
00:11 Alors peut-être, je vais laisser évidemment donner toutes ces précisions par le directeur général de l'Agence régionale de santé.
00:19 Mais comme je veux dire que si l'Education nationale s'est engagée dans cette campagne de vaccination contre les H2G, le papillomavirus,
00:27 c'est parce que c'est pour préliminer les cancers, les risques de cancer auprès de ces jeunes qui, aujourd'hui, sont jeunes mais prennent ces risques pour leur avenir.
00:36 Donc c'est une vraie campagne de santé publique et l'Education nationale a tout son rôle à jouer.
00:41 Et puis vous l'avez vu, ce n'est pas un vaccin nouveau, c'est un vaccin qui a déjà été délivré dans tout le monde entier,
00:47 plus de 300 000 personnes et donc, comme l'a rappelé le ministre de la Santé et de la Prévention, c'est un vaccin qui est très sûr, qui a fait toutes ses preuves.
00:54 Et effectivement, comme vient de le rappeler l'alérectrice, c'est pour prévenir justement les maladies pour nos jeunes.
01:00 Donc c'est dans ce cadre-là qu'on met cette vaccination et qu'on offre cette vaccination à l'ensemble des collégiennes.
01:05 Alors le coût de la vaccination, c'est entre 95 et 116 euros le vaccin. Est-ce que l'idée de cette campagne dans le milieu scolaire, c'est aussi de lever peut-être un frein lié au coût ?
01:17 Bien entendu, vous avez vu qu'il y avait déjà des parents qui avaient fait vacciner leurs enfants avant qu'on mène cette campagne.
01:23 Mais l'objectif, c'est bien d'offrir cette vaccination HPV à tous les enfants, garçons et filles et indépendamment du coût, puisque c'est intégralement pris en charge par l'assurance maladie.
01:34 Alors c'est une campagne aussi dans le cadre scolaire. Il y a eu quelques cas de malaise qui étaient liés, donc non pas au vaccin en lui-même, mais à la vaccination.
01:44 Qu'est-ce qui est mis en place dans le cadre scolaire pour que ça se passe bien, finalement ?
01:49 En fait, il y a un vrai travail qui est coordonné entre l'établissement scolaire, le collège, puisque ce sont des élèves de 5e que l'on vise,
01:56 avec la participation de l'infirmière scolaire, et puis toute l'équipe de l'établissement, et le centre de vaccination qui a délégation finalement pour venir vacciner les collégiens de 5e.
02:10 Donc il y a toute une organisation, d'abord pour leur expliquer, les informer, s'assurer que les parents sont au courant, mais surtout qu'ils ont autorisé tous les deux la vaccination.
02:23 Donc il y a vraiment tout un travail qui est fait en un an pour informer et obtenir l'accord par l'hôpital.
02:28 Et puis ensuite, quand les enfants, parce qu'ils sont encore tout jeunes, mais les élèves de 5e arrivent, il y a une information pour les mettre à l'aise, pour leur expliquer.
02:37 Il y a une personne qui renouvelle ces informations-là, du centre de vaccination, puis l'infirmier qui fait la vaccination, et ensuite, une surveillance, il peut y avoir une collation, et ils sont accompagnés par l'infirmière scolaire.
02:51 Donc vous l'avez vu, il y a beaucoup de professionnels de santé sont là, vous avez un docteur, il y a un infirmier comme l'a rappelé la rectrice, vous avez l'ensemble des personnes du vieux établissement,
03:01 et vous avez vu, on a mis au sol des matelas au cas où ils ont besoin de s'allonger, il y a la collation, voilà.
03:07 Donc tout est fait, pour que, bien entendu, au cas que vous l'avez dit, il y ait de malaise, l'enfant puisse être pris en charge immédiatement et sans danger pour lui.
03:15 Alors une dernière question, est-ce qu'on peut dire que c'est un enjeu de santé publique majeure cette vaccination en 2023 ?
03:22 Bien sûr, on l'a rappelé, c'est un enjeu majeur pour la santé de nos jeunes, plus tard, parce que vous avez compris, il s'agit de prévenir les maladies qui sont liées au papillomavirus après les premiers rapports sexuels.
03:33 Donc c'est extrêmement important de faire vacciner nos jeunes pour qu'ils n'aient ensuite aucune prélimination là-dessus, et donc il faut y aller, il n'y a aucune crainte à avoir, c'est un vaccin qui a fait complètement ses preuves.
03:44 Donc c'est pour ça qu'on offre cette possibilité de vaccination à l'ensemble de nos collégiennes et collègiennes.
03:49 [Musique]

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