Le président des Républicains, Éric Ciotti, s'est exprimée juste avant le début de la marche contre l'antisémitisme à Paris, estimant que l'absence du chef de l'État était "une faute grave".
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00:00 et le président de la République qui l'a annoncé, il ne sera pas là cet après-midi.
00:04 – Je le regrette, je le déplore, je l'ai dit hier, c'est une faute,
00:08 c'est une faute grave dans ces moments d'unité, tous ses prédécesseurs,
00:13 de François Mitterrand à François Hollande, en passant par Nicolas Sarkozy,
00:19 ont tous été là dans ces moments qui expriment l'unité nationale,
00:24 qui doit exprimer l'unité nationale.
00:27 La République, il y a un chef de l'État à sa tête et il doit être là,
00:32 il doit être là dans ce combat.
00:35 J'ai entendu le propos, l'échange qu'il a eu hier avec cette personne
00:41 qui était membre de la famille du capitaine Dreyfus,
00:46 à l'occasion des cérémonies du 11 novembre,
00:49 et le président de la République a dit qu'il craignait pour l'unité de la nation.
00:54 Mais l'unité de la nation, elle est aujourd'hui entre l'Assemblée nationale
00:59 et le Sénat à l'appel des deux présidents,
01:03 celle, la présidente de l'Assemblée nationale, la présidente du Sénat...
01:06 – Il soutient quand même ce rassemblement,
01:08 il a dit qu'il serait là par le cœur et par le...
01:09 – Oui, mais enfin, on est dans le en même temps,
01:14 et dans ces moments où l'unité de la nation,
01:17 où les valeurs essentielles sont en cause, le en même temps n'a pas sa place.
01:21 Et cette phrase, disant qu'il craignait pour l'unité,
01:24 mais est-ce que le combat contre l'antisémitisme
01:28 porte atteinte à l'unité nationale ?
01:31 Je ne le crois pas, en tout cas, je regrette, je déplore et je le redis,
01:35 son absence est une faute.