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NewsTranscription
00:00 *Musique épique*
00:16 *Bruits de la foule*
00:41 *Bruits de la foule*
00:56 *Bruits de la foule*
01:03 - Ça c'est 12 aussi.
01:05 - 12 aussi.
01:06 *Bruits de la foule*
01:16 - Celui-là il est aussi.
01:17 - Lissa, je vais mettre les deux.
01:19 - Lissa et Rémi.
01:20 - Voilà, je vais faire les dernières.
01:22 *Bruits de la foule*
01:42 - Le respect de son histoire,
01:45 et nous sommes là aujourd'hui pour le dire,
01:49 pour en témoigner, et bien sûr, vous le savez,
01:54 pour rendre hommage à notre grand homme,
01:59 au français le plus illustre du 20ème siècle,
02:03 le général Charles de Gaulle.
02:07 *Applaudissements*
02:15 - Qui est associé, comme vous le savez, au village de Colombay,
02:19 les deux églises où nous allons aller.
02:21 Mais nous sommes un mouvement patriotique,
02:25 c'est donc pour cela que nous allons commencer tous ensemble,
02:30 par notre libre national, la Marseillaise, Dominique Bourse-Provence,
02:34 le référent des Patriotes à Paris,
02:36 qui est spécialiste des cérémonies du drapeau des Patriotes.
02:41 *Musique*
02:44 - Nos enfants de la patrie,
02:48 le jour de joie est arrivé.
02:53 Entendez-vous dans nos campagnes
02:57 rugir ces féroces soldats.
03:03 Ils viennent jusque dans vos bras
03:07 déranger vos fils et nos campagnes.
03:12 Aux armes, citoyens, formez vos bataillons.
03:20 Marchons, marchons,
03:25 500 inclus,
03:29 à preuve de notion.
03:33 *Applaudissements*
03:39 - Nous aimons notre pays,
03:42 nous souhaitons qu'il reste libre.
03:45 Quand des personnes voudraient voir sa souveraineté abaissée,
03:50 quand des personnes voudraient voir notre pays effacé,
03:55 derrière les Etats-Unis d'Amérique, derrière l'Allemagne,
03:58 le général de Gaulle l'a refusé.
04:01 Le général de Gaulle a été l'œuvre du patriotisme,
04:05 de l'indépendance de la France et des Français libres.
04:09 *Applaudissements*
04:11 Bravo à tous d'être là, et en particulier,
04:14 bravo à tous ceux qui ont fait de la route,
04:16 bravo à tous ceux qui ont rameté des adhérents,
04:18 des sympathisants, des gens qui ne sont pas adhérents,
04:21 pour être tous là, tous ensemble, aujourd'hui.
04:24 Bravo aux référents qui sont venus.
04:26 *Applaudissements*
04:27 Et nous avons la chance aujourd'hui
04:29 d'avoir un superbe repas que vous devinez,
04:33 d'avoir un invité spécial,
04:36 que nous sommes extrêmement heureux de compter parmi nous,
04:40 qui est M. Gilbert Collard.
04:43 *Applaudissements*
04:48 Et bien sûr, Florian Philippot qui est là également.
04:52 *Applaudissements*
04:54 Que vous aurez l'occasion d'écouter.
04:57 *Applaudissements*
05:00 *Brouhaha*
05:05 *Brouhaha*
05:12 *Brouhaha*
05:23 *Brouhaha*
05:33 *Brouhaha*
05:43 *Brouhaha*
06:00 *Brouhaha*
06:24 *Applaudissements*
06:26 Qu'on ne nous raconte pas d'histoire.
06:31 Aucune mesure législative n'est possible
06:36 tant que l'Union européenne ne le permettra pas.
06:41 Que ce soit en matière d'immigration,
06:44 que ce soit en matière de reconduite à la frontière,
06:47 que ce soit en matière d'économie,
06:50 quand on pense qu'aujourd'hui l'Allemagne est la 3ème puissance économique
06:54 et que la France rétropédale à la 7ème place,
06:59 on se dit quand même que l'Union européenne,
07:01 ça profite à certains, même si ça nuit à d'autres.
07:05 *Rires*
07:07 Le général de Gaulle,
07:09 avec qui j'entretiens un lien juvénile,
07:13 parce que, étant en vacances à Porto de Andrade,
07:18 non loin de Palma de Mallorca,
07:21 j'eus la surprise un matin,
07:23 non pas de le voir,
07:26 alors que je descendais pour me baigner,
07:29 de découvrir au loin Romain Garry.
07:34 Je le suivais.
07:38 Du reste, c'est de cette époque que date ma passion pour les peignoirs de bain.
07:44 Parce que Romain Garry avait un peignoir de bain différent tous les jours.
07:49 Un mauve, un bleu, un blanc.
07:52 Et je me suis dit juvinilement qu'il fallait avoir des peignoirs de bain pour être bien dans la vie.
07:58 Et quand j'allais prendre un jus d'orange à Porto de Andrade,
08:05 je voyais à la terrasse du café Romain Garry et Peter Ustinov.
08:10 Et un jour, j'ai osé m'aventurer.
08:15 Et Romain Garry m'a appris à boire mon premier verre de rhum.
08:20 Un Cuba libre.
08:24 Malheureusement, c'est une habitude qui ne m'a pas quitté jusqu'à
08:31 les 5 stents qu'on m'a posé pour que j'ai du ressort.
08:36 Et il m'a parlé de De Gaulle.
08:40 J'ai eu la chance d'entendre parler de De Gaulle par Romain Garry.
08:46 Et il m'avait dit une phrase que je vous répète.
08:50 Cet homme-là, on peut en dire ce qu'on en veut,
08:54 il a apporté un supplément d'âme historique à la France.
09:00 Et c'est vrai.
09:02 [Applaudissements]
09:08 Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
09:12 il a aimé d'un amour patriotique la France.
09:15 Et qui aime la France ne peut que l'aimer.
09:20 On ne peut pas faire autrement.
09:23 Et aujourd'hui on est là pour dire qu'on l'aime tout simplement
09:28 parce qu'il est une image de la France qui n'est plus maintenant que dans nos rêves.
09:32 Hélas, hélas.
09:35 Comme il aurait dit à un moment donné, mais trois fois.
09:38 Je ne sais si vous vous souvenez de ce discours.
09:41 Voilà, une autre fois, et je vais conclure là-dessus,
09:45 je vois arriver un petit bonhomme,
09:48 chauve, trapu, nerveux,
09:52 qui se présente.
09:54 Je suis le commissaire Jouder.
09:57 Je lui dis "commissaire, qu'est-ce qui vous arrive ?"
09:59 "J'ai frappé un policier municipal."
10:02 Je lui dis "ah bon ?" "Oui, il m'énervait, et avec mon passé, vous comprenez."
10:07 Et je me renciagne.
10:09 Jouder, c'était le garde du corps du général de Gaulle.
10:13 Et je suis entré par ce client
10:17 dans la vie intime, privée de de Gaulle.
10:22 Parce qu'il me racontait les voyages,
10:25 il me racontait les périples,
10:27 il m'a raconté l'attentat du petit clamart,
10:29 parce qu'il y était.
10:31 Et j'ai vécu dans l'intimité d'un de Gaulle comme si j'y avais été.
10:36 Merci à mon métier qui m'a permis de faire cette rencontre.
10:40 Et je peux vous dire,
10:43 et je peux vous dire,
10:45 que quand on a eu la chance d'entrer,
10:48 même par l'anecdote,
10:50 même par le témoignage,
10:52 dans la vie d'un aussi grand homme,
10:55 mon Dieu, comme ceux d'aujourd'hui,
10:57 nous paraissent petits, tout petits, et tout petits.
11:02 Allez, vive la France,
11:04 et que le général de Gaulle nous inspire et nous rappelle
11:09 qu'il n'y a pas de France sans souveraineté.
11:12 Il fait à peu près beau à Colombay et aux deux églises,
11:15 et c'est notable, et c'est notable.
11:18 Deuxièmement, parce que nous sommes aujourd'hui,
11:21 vous le comprenez bien,
11:23 dans une dynamique de rassemblement,
11:26 Gilbert Collard s'exprime juste avant moi,
11:29 et j'en suis extrêmement heureux.
11:31 Je peux vous dire, je pense qu'il y a un an,
11:33 je parlais à centaines d'entre vous qui étaient déjà là,
11:35 je ne l'aurais peut-être pas imaginé.
11:37 Et voilà, et ça, ça prouve que quand on est
11:41 sincèrement attaché à la France,
11:44 qu'on l'aime de toutes ses tripes,
11:46 et bien on essaie de parer d'autres,
11:49 de réaliser l'impossible,
11:51 ce qui nous paraît l'impossible,
11:53 pour la sauver.
11:55 Parce que notre but, vous l'avez compris,
11:57 il est simple, il tient en quelques mots,
11:59 c'est sauver la France.
12:01 C'est sauver la France qu'on aime.
12:03 (Applaudissements)
12:09 Et puis je suis très heureux aussi,
12:11 parce qu'on n'a jamais été aussi nombreux.
12:14 Il y a deux ans, on était 70 personnes
12:17 à déjeuner ensemble à Colombais.
12:19 L'an dernier, on était 120,
12:21 on n'était pas ici, on était dans un autre restaurant.
12:25 Aujourd'hui, on est 170.
12:28 (Applaudissements)
12:32 Bravo à vous, hein !
12:34 Bravo à vous, sans les moyens du système,
12:36 moi je n'ai pas pu vous mettre des TGV,
12:38 des bus à disposition, tout ça, mais vous êtes là.
12:40 Et tout à l'heure, on ira ensemble,
12:42 pour ceux qui le souhaitent bien sûr,
12:44 s'incliner sur la tombe du Général
12:46 pour lui rendre hommage à Colombais.
12:49 Mais s'il y a cette dynamique,
12:53 c'est qu'on est de plus en plus nombreux,
12:56 je crois, à partager des combats.
12:58 Je vais même vous dire, en fait,
13:00 on a arrêté les inscriptions il y a deux semaines
13:02 parce que c'était plein, on aurait pu être 300, 400.
13:04 Voilà, on est très heureux d'être ici déjà,
13:07 très nombreux.
13:09 Alors c'est vrai qu'on célèbre,
13:12 on commémore le Général de Gaulle
13:14 comme tous les 9 novembre.
13:16 Jour de sa mort, vous le savez, en 1970.
13:20 Alors il y a des années, il y a deux ans,
13:23 je ne sais pas pour ceux qui étaient là,
13:25 le 9 novembre 2021, c'était la folie.
13:28 Macron était venu,
13:30 il y avait des gendarmes partout,
13:32 il y avait des herses sur les rues,
13:34 on était contrôlés.
13:36 Pourquoi ?
13:38 Pas parce que subitement,
13:40 il s'était découvert gaulliste.
13:42 Non, c'est parce qu'il y avait l'élection présidentielle
13:44 cinq mois plus tard.
13:46 Et donc il fallait se montrer.
13:48 Il fallait se montrer devant les caméras.
13:50 Et puis l'an dernier, on était là,
13:52 on était à peu près les seuls.
13:54 Pourquoi ?
13:56 Parce qu'en 2023, il n'y a pas eu d'élection.
13:59 Donc ça ne les intéressait pas de venir et de se montrer.
14:02 Cette année, il y en a un peu plus.
14:04 Pourquoi ?
14:06 Parce qu'il y a les élections européennes le 9 juin prochain.
14:09 Donc il faut de nouveau se montrer un petit peu.
14:12 Alors je vais vous dire, les patriotes,
14:14 comme toujours, tranchent totalement
14:16 avec cette vilainie,
14:19 cet univers du mensonge et de la manipulation.
14:24 Nous, on célèbre le général de Gaulle
14:27 parce qu'on y croit, parce qu'on l'aime vraiment,
14:29 et parce qu'on célèbre vraiment son héritage
14:32 et tout ce qu'il nous a laissé de grand et de beau.
14:35 [Applaudissements]
14:37 Il n'y a pas de calcul ici.
14:39 [Applaudissements]
14:42 Il n'y a pas de cynisme. Il n'y a pas de manip'.
14:45 Non, il n'y a que de la sincérité.
14:47 Vous savez, on dit, on ne fait pas parler les morts, c'est vrai,
14:50 mais on fait vivre un héritage.
14:52 Et nous, nous sommes là pour faire vivre un héritage.
14:54 [Applaudissements]
15:00 Un jour, on interrogeait le...
15:03 Il a été un peu oublié d'ailleurs depuis, Alain Juppé.
15:06 Alain Juppé était interviewé à la télévision.
15:08 Je crois qu'il est au Conseil constitutionnel maintenant, avec Laurent Fabius.
15:11 Et il était interrogé. On disait, c'est quoi pour vous le gaullisme ?
15:14 Vous, le grand gaulliste. Ben oui, c'est les grands gaullistes autoproclamés.
15:17 Et il a répondu, pour moi, le gaullisme, c'est un pragmatisme.
15:21 Ça me paraît un peu faible.
15:24 Ça, j'ai envie de dire à monsieur Juppé,
15:28 vous devriez lire les mémoires du général.
15:30 Vous devriez vous intéresser et vous pencher un peu plus sur le personnage.
15:33 Non, le général, c'est beaucoup plus qu'un pragmatisme.
15:37 C'est une pensée, c'est une vision.
15:40 C'est une certaine idée de la France.
15:42 C'est la France libre.
15:45 Quand nous sommes aujourd'hui face aux débats politiques français que nous voyons,
15:50 nous les voyons tous ramper devant Bruxelles, devant Washington, devant Berlin.
15:56 Ramper littéralement.
15:58 Ah, on ne peut pas changer le système sur l'électricité,
16:01 parce que vous comprenez, Berlin ne serait pas content.
16:04 Ah, on ne peut pas se protéger nos agriculteurs,
16:06 parce que vous comprenez, Ursula von der Leyen a signé un accord avec le Chili,
16:10 avec la Nouvelle-Zélande, agricoles, libre-échange, tout ça.
16:13 On ne peut pas.
16:14 On se dit, mais comment, effectivement, Gilbert a raison,
16:17 comment de si grand on est tombé à si petit ?
16:20 Comment de si libre on est tombé à si soumis ?
16:23 C'est ça la question aujourd'hui.
16:25 Ils sont, la France, soumises.
16:28 Certains se disent insoumis, mais le sont un peu plus qu'on ne le croit.
16:31 Nous, nous savons qu'ils sont tous soumis.
16:34 Ce sont des soumis, et je dirais même plus, ce sont des traîtres.
16:38 Eh bien nous, nous célébrons ici...
16:41 [Applaudissements]
16:46 Nous célébrons ici un homme qui ne s'est jamais soumis,
16:50 qui a su dire non pour ceux qui ont fait la glorieuse campagne référendaire
16:54 de la Constitution européenne en 2005,
16:57 et qui était du côté du « non ».
16:59 Vous savez quel était le slogan qui s'affichait sur les murs de France à l'époque ?
17:02 « L'esclave dit oui, l'homme libre dit non ».
17:05 Nous sommes de ceux qui disent non, non pas par plaisir de dire non,
17:09 mais parce qu'on sait que parfois, à ceux qui se prétendent nos maîtres,
17:12 il faut savoir répondre non, deux fois, trois fois, dix fois non !
17:17 [Applaudissements]
17:24 Le Général, c'est une vision de la France, une France...
17:28 On l'oublie souvent cet aspect-là, mais il était essentiel aussi,
17:31 un combat bien plus social.
17:33 L'année où nous avons vu la retraite passer à 64 ans,
17:36 comment ne pas penser évidemment aux avancées sociales,
17:39 sous le Général de Gaulle.
17:42 De Gaulle, c'est bien avant qu'il soit président, évidemment, la résistance.
17:45 Et c'est comme ça qu'il entre dans l'histoire.
17:48 Il y a les résistants, vous êtes des résistants.
17:53 Et il y a, face à nous, une montagne de collabos.
17:57 Voilà, des collabos.
17:59 Des gens qui passent leur vie à trahir et à collaborer.
18:03 [Applaudissements]
18:05 À tout niveau.
18:07 Le Général de Gaulle, c'était une France libre.
18:09 À tout niveau, en politique intérieure, en politique étrangère.
18:13 L'homme qui savait dire non aussi parfois aux Américains.
18:18 L'homme qui savait parfois dire non à certaines guerres.
18:21 L'homme qui savait dire, moi, je suis la voie,
18:24 avec la France libre, des non-alignés.
18:27 Et Dieu sait que cette France-là, elle est espérée par le monde entier.
18:32 Le nom du Général de Gaulle, vous savez, ça n'est pas pour rien
18:35 s'il y a tant d'avenues Charles de Gaulle, de statues du Général à travers le monde.
18:40 C'est parce que c'est cette France-là que les peuples aiment.
18:44 C'est cette France-là qu'ils attendent.
18:47 Non pas la France du petit Sarkozy, du petit Hollande, du petit Macron.
18:51 Ce qu'ils veulent, c'est la France du grand Charles.
18:56 La France avec un F majuscule.
18:59 La France qu'ils aiment.
19:01 La France qui sait prendre la défense des peuples les plus soumis et les plus attaqués.
19:05 La France qui sait se mettre debout quand les autres rampent et sont couchés.
19:10 C'est ça, le Général de Gaulle.
19:12 Et c'est ça aussi aujourd'hui que nous célébrons.
19:15 Alors ça, c'est un héritage, c'est une doctrine, c'est une pensée.
19:19 Mais au-delà de ça, et je serai rapide,
19:25 je vous dirai, pour ceux qui ont visité,
19:28 ceux qui ne l'ont pas encore fait, je vous invite à le faire,
19:30 mais pour ceux qui ont visité la boisserie,
19:32 là où le Général et mes tants se retrouvaient,
19:35 sa maison de Colombais,
19:39 si vous la visitez, vous serez d'abord frappés par la modestie.
19:45 On n'est pas dans le bling-bling.
19:49 On était dans une vision, au-delà de la grandeur du pouvoir,
19:57 la modestie de la pratique du pouvoir.
20:00 Et ça n'a rien à voir.
20:02 Le Général, c'est ce Président qui payait lui-même son électricité à l'Élysée.
20:07 Si vous avez visité cette maison, vous vous rendez compte qu'on est très très loin des fastes actuels.
20:13 C'est pas le dîner de Versailles avec 170 invités à 6400 euros le repas.
20:18 On n'est pas là-dessus.
20:20 On est sur un homme qui respecte son peuple.
20:23 Et vous irez alors visiter son bureau,
20:27 celui avec cette fameuse baie vitrée,
20:33 ce paysage de Haute-Marne qui s'affichait face à lui quand il travaillait,
20:38 quand il réfléchissait, quand il lisait, quand il se reposait.
20:43 Et là on comprend qu'il y a dans le gaullisme également un attachement charnel à notre pays.
20:50 Un attachement, je dirais même, spirituel à la France.
20:54 Une France des paysages, une France des patrimoines, une France des terroirs,
20:59 une France des lettres, une France des arts.
21:03 C'est ça aussi le Général de Gaulle.
21:06 Et vous voyez qu'avec cette définition pleine de ce qu'est le gaullisme,
21:11 on est très loin du simple pragmatisme qu'évoquait l'un des rampants du système
21:17 qui a peuplé la vie politique française ces dernières années.
21:21 Nous sommes face à une imprégnation, face à des impressions, des couleurs, des senteurs,
21:29 des héros, des paysages, des victoires, des souffrances aussi.
21:36 C'est tout ça le Général de Gaulle.
21:39 C'est toute la vie de la France qui est concentrée en un homme, dans la vie d'un homme.
21:45 Et c'est en cela que, quand nous le commémorons et que nous revisitons sa mémoire, son héritage,
21:53 et que nous le célébrons, c'est toute la France, à travers ses siècles, à travers ses millénaires,
21:59 que nous revisitons et que nous joyons et que nous aimons.
22:02 C'est ça le Général de Gaulle.
22:05 Vous savez, il est mort ce fameux 9 novembre 1970, au soir.
22:11 Il avait dîné en tête à tête avec son épouse.
22:15 Il s'était baladé les heures auparavant, de longues heures d'ailleurs,
22:20 dans la campagne de Haute-Marne, magnifique, entre deux orages.
22:25 Le ciel était sombre. Il est rentré, il a dîné, puis il est allé dans son bureau.
22:30 Et il est mort un quart d'heure après en faisant une réussite.
22:34 Le seul jeu auquel il n'est jamais joué, d'ailleurs.
22:37 Il est mort sur une réussite quand Macron vit pour un échec.
22:41 C'est toute la différence.
22:44 C'est cette inspiration-là que nous célébrons aujourd'hui,
22:58 et que nous irons humblement commémorer tout à l'heure au petit cimetière de Colombais, les deux églises.
23:07 Alors je finirai simplement en vous disant, ça c'est le passé.
23:12 C'est la mémoire, c'est l'histoire, avec un grand H maintenant, l'histoire de notre pays.
23:18 Mais ça doit être demain. Il n'y a aucune fatalité. Aucune.
23:23 Nous avons des rampants, nous avons des traîtres, nous avons des collabos, nous avons des tout-petits.
23:28 Ça ne veut pas dire que demain nous n'aurons pas des grands.
23:31 Ça ne veut pas dire que demain nous n'aurons pas des résistants.
23:34 Ça ne veut pas dire que demain nous n'aurons pas des héros.
23:37 Nous devons tous nous penser comme ces héros.
23:40 Car la France ne sera sauvée que par ces héros.
23:43 Il y en a. Dans l'actualité nous les voyons. Il y en a partout.
23:47 Il y a des héros aujourd'hui qui sont maltraités,
23:50 baillonnés par le système, censurés.
23:54 Mais ils sont là les héros.
23:56 Prenons le temps de gagner.
24:01 Prenons le temps de nous libérer.
24:04 Et faisons en sorte que ces héros aujourd'hui mis de côté, invisibles, censurés, maltraités, attaqués, baillonnés,
24:14 soient demain au pouvoir.
24:17 Les héros du quotidien, les héros de la France,
24:23 seront ceux demain qui feront en sorte que le général de Gaulle aura été un moment de notre histoire,
24:30 mais qu'après ça ne sera pas la chute, ça ne sera pas la fin, pas de point final.
24:35 Il y aura une petite parenthèse, une triste parenthèse.
24:38 Mais l'histoire de France reprendra son envol.
24:41 Elle reprendra son cours et nous irons ensemble vers le meilleur.
24:45 Nous y arriverons, nous bataillons, nous nous libérons, nous gagnerons.
24:50 Nous serons ceux, celles et ceux, vers la victoire,
24:54 celles et ceux, ces héros de France qui permettront que le général de Gaulle ne soit plus simplement une inspiration,
25:01 mais soit demain celui qui, par la politique qu'il a menée, nous permette de libérer la France
25:07 et de faire en sorte qu'on puisse dire très fièrement "Vive la France, vive la liberté, vive la résistance
25:14 et vive la France libre".
25:17 [Applaudissements]
25:28 Merci à vous.
25:30 11 novembre, brisons nos chaînes.
25:33 Rendez-vous à Paris à 14h, place de Barcelone pour ceux qui peuvent être là.
25:37 Après demain, soyez là, faites venir.
25:40 Il est important que nous soyons là.
25:42 La manif du peuple, c'est samedi.
25:45 Samedi 11 novembre, Paris, 14h, place de Barcelone.
25:49 Et nous allons ensemble chanter notre hymne national, la marseillaise.
25:54 Allons enfants de la partie, le jour de gloire est arrivé.
26:04 Contre nous de la tyrannie, les tendaces sanglantes est levée.
26:18 Entendez-vous dans nos campagnes rugir ces féroces soldats
26:28 qui viennent jusque dans nos rois, égorger nos fils et nos compagnes.
26:38 Vos armes, citoyens, emmenez vos bataillons.
26:46 Marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons.
26:59 [Applaudissements]
27:05 [Musique]
27:25 [SILENCE]