Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Béarn Bigorre sur le site www.francebleu.fr/bearn
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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Nouvelle Aquitaine.
00:00:02 Ici c'est France Bleu Berne Bigorre à la radio sur l'appli ICI tous les réseaux et sur France 3.
00:00:13 Et sans supplément de prix on salue tous les téléspectateurs de France 3 Peau Sud
00:00:17 Aquitaine avec l'équipe bien sûr avec Mathias Kern qui va vous présenter l'info.
00:00:21 Bonjour Mathias.
00:00:22 Bonjour Eric Breu.
00:00:23 Bonjour tout le monde.
00:00:24 Et on salue Théo, Théo Bauchet qui va vous présenter le journal lui aussi pour la prochaine
00:00:28 édition dans quelques secondes.
00:00:29 Tout va bien Théo ?
00:00:29 Ça va très bien.
00:00:30 Bonjour tout le monde.
00:00:31 Bon qu'est-ce que vous avez pris ce matin pour être aussi en forme un jeudi ?
00:00:34 Eh bien je prends un thé tous les matins, thé à la menthe, un peu de pain.
00:00:36 Ah d'accord.
00:00:37 Mathias vous avez mangé un peu ?
00:00:38 Moi j'ai pris une bonne douche ce matin, on a un vélo.
00:00:40 Ah oui c'est vrai, d'accord.
00:00:42 C'est vrai que c'est jeudi, c'est le jour de la douche.
00:00:44 Non je plaisante.
00:00:45 Bon rendez-vous tout à l'heure si vous souhaitez nous rejoindre et pourquoi pas gagner des
00:00:49 places de spectacle.
00:00:50 On fait la météo aussi ensemble avec la page Facebook France Bleu Berne Bigorre.
00:00:54 Nous sommes le jeudi 9 novembre, ce sont les Théodores que nous fêtons.
00:01:07 En revanche c'est la pluie, retour de la pluie, on vous l'avait annoncé hier, cette pluie
00:01:11 qui est là, vous le confirmez déjà dans vos messages et ce sera comme ça pratiquement
00:01:15 toute la journée avec des températures entre 13 et 16 degrés.
00:01:19 Tout à l'heure il arrive, et en pleine forme lui aussi, pour préparer ses mots d'oc.
00:01:25 Il a envie de chanter Daniel Cabaret qu'on retrouvera à 7h25 tout à l'heure.
00:01:28 Théo Bocchet dans ce journal de 7h, c'est un fléau qui touche un enfant sur cinq.
00:01:36 Le harcèlement scolaire qui empoisonne les cours de récré et même bien au-delà puisque
00:01:41 souvent il poursuit les enfants jusque chez eux.
00:01:43 C'est la journée nationale de lutte contre ce phénomène aujourd'hui, un phénomène
00:01:47 qui laisse démunis, notamment les parents comme Suzanne, cette maman béarnaise à deux
00:01:52 garçons.
00:01:53 L'un a été harcelé au collège et quelques années plus tard l'autre s'est retrouvé
00:01:57 harceleur.
00:01:58 Et dans les deux cas, Suzanne a eu beaucoup de mal à se rendre compte qu'il s'agissait
00:02:02 de harcèlement.
00:02:03 Mon fils qui a été harcelé, au départ je lui ai dit "tu l'ignores, ça va passer".
00:02:09 C'est quand son professeur qui m'a dit "mais ça c'est du harcèlement", on est tombé
00:02:13 des nues.
00:02:14 Notre fils qui était harceleur, pour moi c'était de la chamaillerie de récréation.
00:02:19 J'ai commencé à avoir les mots dans le carnet, les heures de retenue parce que mon
00:02:23 fils embêtait un autre élève.
00:02:24 On lui disait "non il faut que tu arrêtes, ça se fait pas".
00:02:27 Et c'est vrai qu'au tout tout début je me suis dit "bon à chaque fois qu'un gamin
00:02:30 va se disputer, c'est pas forcément du harcèlement".
00:02:32 Mais il a continué, jusqu'aux limites.
00:02:34 Mais tant qu'on lui avait pas dit "attends, c'est du harcèlement, tu peux aller en prison
00:02:38 pour ça", il en avait pas conscience non plus.
00:02:40 Lui il l'embêtait, il harcelait pas, il l'embêtait.
00:02:43 Le harcèlement c'est pas comme une fracture, c'est pas visible comme ça.
00:02:47 Le terme de harcèlement, c'est vrai que c'est un terme très violent.
00:02:52 Et quand le corps enseignant a qualifié ces actes-là, que ce soit pour l'un ou pour
00:02:57 l'autre de harcèlement, ça s'est arrêté.
00:02:59 Je pense que quand il y a un problème, il faut vraiment se mettre autour de la table.
00:03:02 Peut-être pour rien, ça prend une heure, et peut-être qu'on va sauver des situations.
00:03:06 Suzanne qui précise au micro de Fanny Narvarte que ces deux garçons aujourd'hui n'en
00:03:11 sont pas traumatisés de cette période de harcèlement.
00:03:14 A l'occasion de cette journée nationale, tous les enfants à partir du CE2 vont devoir
00:03:19 remplir une grille d'auto-évaluation afin de détecter des situations de harcèlement.
00:03:24 La situation à la maison d'arrêt de Pau est critique.
00:03:26 Une surpopulation carcérale jamais atteinte, 112,5% d'occupation.
00:03:31 Ça veut dire qu'il y a plus de détenus que de places prévues dans l'établissement.
00:03:35 De quoi accélérer les problèmes d'insalubrité dont nous vous parlions hier.
00:03:38 La prison doit régler la situation sur demande de justice, le parquet a fait appel.
00:03:43 Une coordination est née pour défendre l'hôpital public en bigorre.
00:03:47 Elle réunit des partis politiques de gauche, des associations d'usagers, et elle refuse
00:03:52 l'hôpital unique.
00:03:53 Ce projet de fusion des hôpitaux de Tarbes et de Lourdes en 2028, le collectif redoute
00:03:59 une mise en danger des patients.
00:04:01 Des patients qui soutiennent leur médecin, cette fois, au point de manifester devant
00:04:05 les locaux de la CPAM de Pau.
00:04:06 Ça s'est passé mardi, un médecin généraliste de Housse était convoqué car il aurait délivré
00:04:12 trop d'arrêts maladie.
00:04:13 Michel Chevalier refuse de respecter les quotas d'arrêts maladie qu'on lui impose.
00:04:18 Il nous expliquera pourquoi à 8h15, il est l'invité de France Bleu Bernbigor.
00:04:22 Et vous pouvez intervenir, est-ce qu'on délivre trop d'arrêts maladie ? Est-ce que cela existe
00:04:26 les arrêts de complaisance ? Appelez-nous dès maintenant au 0559 98 0909.
00:04:32 7h04, nous sommes Théo, 63 Bernays de plus depuis hier.
00:04:37 63 personnes qui ont été naturalisées françaises lors d'une cérémonie à la préfecture
00:04:41 de Pau.
00:04:42 Le début d'un engagement, mais la fin d'un long parcours également, d'où l'émotion
00:04:47 de Samir.
00:04:48 Lui et sa femme ont fui la guerre en Syrie il y a 10 ans.
00:04:51 Ils ont vécu au Congo pendant 3 ans avant de rejoindre Paris, puis Pau.
00:04:55 J'ai quitté la Syrie en 2012.
00:04:59 Nous étions au milieu d'un conflit de fous.
00:05:03 Nous avons choisi de quitter.
00:05:05 Pour nous, c'est un grand but d'avoir la nationalité française, d'être des citoyens
00:05:10 français.
00:05:11 Toujours comme des Syriens, nous avons la culture française depuis notre enfance.
00:05:16 Les chansons françaises, Edith Piaf, Mireille Mathieu, tout ça, M.
00:05:20 Aznavour.
00:05:21 Alors, ça nous a facilité d'être des citoyens français.
00:05:25 J'ai appris le français quand j'étais tout petit garçon, mais je n'avais pas la chance
00:05:29 de parler en français.
00:05:30 Dès que j'ai voyagé vers le Congo, j'ai recommencé à parler.
00:05:36 Je me sens que j'ai une grande chance d'être un citoyen français maintenant.
00:05:41 Parce que c'est un but très grand pour les personnes qui viennent de l'Orient.
00:05:47 La liberté, la démocratie, l'égalité, la fraternité, c'est l'avance.
00:05:52 Chaque année, ce sont 79 000 personnes qui obtiennent la nationalité française.
00:05:57 C'est l'équivalent d'une ville comme Pau.
00:05:59 La marche contre l'antisémitisme prévue dimanche est bien loin de son objectif d'unité.
00:06:04 La première ministre s'y rendra, mais le président s'interroge sur sa participation.
00:06:09 La France Insoumise boycotte le rendez-vous, fâchée de la présence du Rassemblement
00:06:13 National.
00:06:14 Les autres formations de gauche appellent à respecter un cordon sanitaire républicain
00:06:18 avec le RN.
00:06:19 La France accueille aujourd'hui une conférence humanitaire sur la situation à Gaza.
00:06:24 Le gouvernement israélien ne sera pas représenté.
00:06:26 Et puis dans 10 minutes, on vous propose de débourser 50 euros et de gagner un restaurant.
00:06:31 Et pas un dîner en amoureux, mais bien un établissement complet.
00:06:34 Celui de Vincent et de Kary Lucas à Uzos.
00:06:37 Le parfum.
00:06:38 Le couple Bernay veut partir à la retraite.
00:06:41 Et pour trouver un repreneur, il a décidé de l'offrir sous forme de tombola.
00:06:45 1500 personnes sont déjà inscrites.
00:06:47 150 euros une action.
00:06:49 On y revient dans l'écho d'ici, donc à 7h15.
00:06:51 Et puis forcément, son silence a interrogé, voire surpris, après le mondial de rugby.
00:06:56 C'était le temps du deuil pour Fabien Galtier.
00:06:59 Il l'a dit hier.
00:07:00 24 jours sans prononcer un mot.
00:07:02 Et une cicatrice qui le marquera à vie.
00:07:05 C'est ce qu'il a déclaré en conférence de presse.
00:07:07 Il se tourne désormais vers le tournoi des 6 nations avec le 15 de France.
00:07:10 Ce sera en février.
00:07:11 Eux vont bien tourner de nouveau.
00:07:13 Les acteurs d'Hollywood retrouvent les plateaux de cinéma après une grève historique qui
00:07:18 a mis de nombreux projets à l'arrêt, comme la série Stranger Things ou le film Dune.
00:07:23 L'accord conclu avec les acteurs contient des revalorisations de salaire minimum, ainsi
00:07:28 que des garde-fous en ce qui concerne l'intelligence artificielle.
00:07:31 Parce qu'au-delà des grandes stars qu'on connaît tous, la plupart des acteurs américains
00:07:35 ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
00:07:37 Et donc la France va chanter l'amour au prochain concours de l'Eurovision.
00:07:41 Tâche confiée à un chanteur qu'on connaît bien ici sur France Bleu.
00:07:44 Car c'est Slimane qui représentera la France avec une chanson qu'il a présentée hier
00:07:48 au JT de France 2, où il a expliqué pourquoi il accepte de participer.
00:07:52 Je ne le fais pas pour espérer qu'on me connaisse plus.
00:07:55 Je le fais pour représenter mon pays.
00:07:56 Je le fais pour chanter cette chanson, pour chanter l'amour.
00:08:00 Je crois qu'on n'en a plus jamais besoin.
00:08:02 Et voilà, c'est un honneur.
00:08:05 Et vous avez l'esprit de compétition ?
00:08:06 Non, je ne dirais pas que j'ai l'esprit de compétition.
00:08:09 Je dirais plutôt que pour un auteur compositeur, le fait de pouvoir...
00:08:14 Moi, depuis que je suis petit, je veux qu'on m'entende, je veux qu'on m'écoute.
00:08:17 Et c'est vrai que la scène de l'Eurovision, il y a 200 millions de téléspectateurs.
00:08:20 Je crois que c'est l'une des scènes les plus iconiques pour se faire écouter.
00:08:23 Et voilà, c'est un fantasme, même en tant que chanteur.
00:08:26 Je t'aime, je ne sais pas pourquoi.
00:08:32 Je rejoue la scène, mais c'est toujours la même fin qui recommence.
00:08:39 Tu n'entends pas ma peine.
00:08:41 Mon amour, qu'on risque d'entendre pas mal dans les prochaines semaines,
00:08:44 puisque le concours de l'Eurovision, c'est en mai prochain et ça se passera en Suède.
00:08:48 La météo 100% locale avec Hippocampe, Béarnes Loisirs,
00:08:53 concessionnaires de camping-cars, fourgons et vannes aménagées, neuffaits d'occasion à l'Escar.
00:08:57 Est-ce qu'on a nos chances, Théo ?
00:08:59 Pour l'Eurovision, tous les ans, on aimerait y croire. Tous les ans, on se dit que ça va le faire.
00:09:02 Mais là, Slimane, on en voit quelqu'un de puissant.
00:09:05 Il fait passer l'émotion, Slimane.
00:09:07 Il écrit toutes ses chansons. C'est un super artiste.
00:09:10 Vous pouvez nous le dire derrière la page Facebook, France Bleu, Béarnes, Bigorre,
00:09:13 si vous croyez aux chances de Slimane.
00:09:16 Bon, pour la pluie, on y croit ?
00:09:17 On y croit parce qu'on l'a vue, pour le coup.
00:09:19 Elle est là. Bonjour toute l'équipe.
00:09:23 11 degrés à Arctigelou et de la pluie.
00:09:25 Marie France nous le dit. Valérie, 9,2.
00:09:28 Biller en Osso, les grenouilles sont à la fête. Bon jeudi.
00:09:31 Voilà, merci beaucoup.
00:09:32 En tout cas, Patinou nous dit, 11 degrés à Mourinx avec de la pluie.
00:09:36 Voilà, c'est humide.
00:09:37 Nous dit Patinou, vous pouvez nous confirmer la température qu'il fait chez vous.
00:09:41 Du soleil, un petit peu.
00:09:42 Il y aura un petit peu d'éclaircie, mais très, très vite.
00:09:45 Les nuages seront là cet après-midi avec de la pluie, des températures à la Reims.
00:09:49 13 degrés, Pau et Tarbes, 14.
00:09:51 Auleron, 15. Hortèze, 16.
00:09:53 Il est 7h09.
00:09:57 Et mes petits camarades que j'ai mis à l'honneur ce matin sur la page Facebook.
00:10:08 France Bleu, Béarn, Bigorre. Voilà, merci pour votre sourire.
00:10:11 Vous êtes beaux les garçons.
00:10:12 Bon, ça non, ça merci beaucoup.
00:10:13 Mais c'est surtout mes grands camarades qui sont à côté de moi.
00:10:17 J'ai l'air d'un pince, moi, à côté de vous.
00:10:18 Non, mais enfin, c'est ce que vous racontez.
00:10:20 Vous êtes très bien.
00:10:21 Ben oui, c'est bien.
00:10:22 Merci et merci Théo.
00:10:24 Mathias aussi qui va vous présenter l'info.
00:10:26 Et dans quelques instants, lui, il a la lourde tâche de repérer ce qu'il y a de nouveau à Tarbes et à Pau.
00:10:33 On ira justement retrouver un accessoire qui est très important.
00:10:36 Aujourd'hui, c'est le K-way.
00:10:37 Ah ben oui, forcément.
00:10:39 Mais il n'y a pas que le K-way jaune des humoristes.
00:10:41 Non, non, il y a plein de choses aussi.
00:10:44 On verra cela dans quelques instants après avoir chanté, même twisté à 7h10.
00:10:48 Avec les Beatles, pour vous les transformes.
00:10:50 C'est parti.
00:10:51 *Musique*
00:11:21 *Musique*
00:11:50 *Musique*
00:12:20 *Musique*
00:12:50 *Musique*
00:13:20 Petite leçon d'Occitan avec Daniel Kabari qui nous rejoint tout à l'heure à partir de 7h25 pour les Modoc.
00:13:27 Mais si vous le voulez bien, puisque c'est nouveau et on va retrouver en centre-ville de Pau aujourd'hui,
00:13:32 Nicolas Malzac.
00:13:33 Vous êtes là-bas sur place à 7h13.
00:13:35 Exactement, c'est place royale que je suis aujourd'hui pour découvrir une boutique qui vient d'ouvrir ses portes.
00:13:40 C'est K-way.
00:13:41 Alors K-way, on connaît tous, évidemment, la petite poche sur le côté qu'on peut déplier en cas de pluie.
00:13:46 Depuis, la marque a vachement évolué.
00:13:48 On le voit ici en rentrant dans le magasin.
00:13:50 Avec vous, Jean-Charles Sistac.
00:13:52 Jean-Charles, il y en a un pour tout le monde maintenant chez K-way.
00:13:55 Oui, effectivement.
00:13:56 K-way, on connaissait le mythique Claude où on mettait en boule le produit tout simple.
00:14:03 Aujourd'hui, ils ont développé la femme, l'enfant, l'accessoire.
00:14:08 Et quand je dis la femme, l'enfant, l'accessoire, dans chaque domaine, en fait, ils ont une gamme très variée de tous les produits.
00:14:15 Donc c'est toujours technique, imperméable, isolant, coupe-vent.
00:14:19 Mais en plus, ils ont sorti des t-shirts, des pulls, des polos, des bonnets.
00:14:23 Enfin, tout un tas de produits et la collection est très large.
00:14:26 Et il est vrai que la boutique est très grande ici.
00:14:28 On trouve vraiment toute la collection, ce qui n'est pas forcément le cas dans toutes les boutiques K-way en France.
00:14:33 Oui, l'autre gros intérêt aussi, c'est que nous faisons partie des...
00:14:36 On est la plus grosse boutique du sud-ouest K-way.
00:14:38 On est la troisième en France.
00:14:39 Bon, ça, ce n'est pas très grave.
00:14:40 Mais ce qui est important à savoir, c'est qu'en termes de superficie, K-way fonctionne comme ça et résonne comme ça.
00:14:46 Plus on a une grande boutique, plus on a toute la gamme.
00:14:48 Ça veut dire qu'aujourd'hui, la boutique de Pau a beaucoup plus de choix que les boutiques de Bordeaux, de Toulouse, de Biarritz, d'Ostgor.
00:14:54 Tout le sud-ouest, en fait, on a une boutique qui permettra d'avoir tous les produits qu'on ne pourra pas trouver ailleurs.
00:14:59 Et l'avantage de K-way également, c'est que ce sont des produits qui durent dans le temps.
00:15:03 Oui, c'est aussi le succès aujourd'hui de K-way.
00:15:07 Depuis 5-6 ans, c'est en train d'exploser.
00:15:09 Pourquoi ? Parce que, produit très résistant, très qualitatif, les prix sont assez justes.
00:15:14 Ce n'est pas non plus un très bon marché, mais ce n'est pas excessivement cher par rapport aux autres produits que l'on trouve sur le marché avec autant de technicité.
00:15:22 Vous voulez découvrir tous les produits K-way ? Il y a maintenant une boutique dédiée à la marque, c'est Place Royale à Pau.
00:15:29 Merci Nicolas. Demain, direction Biarritz pour découvrir une nouvelle Sophrologue.
00:15:34 On reste ensemble à 7h15. Si vous avez envie peut-être de gagner un restaurant, il faut rester avec nous. Théo Gauchet va tout vous dire.
00:15:41 Ici Matin, revient dans un instant.
00:15:45 [Musique]
00:16:13 Le 6/9, ici c'est France Bleu, Verne, Bigorre.
00:16:17 Et dans 5 minutes, le jeu de la douche avec pour vous l'assurance de passer un bon dimanche après-midi.
00:16:25 Parce qu'on vous invite aux Zénith de Pau pour aller applaudir la pièce aux deux César.
00:16:30 Berlin, Berlin, condition de découvrir qui chantera le tube qui chantait en version originale.
00:16:35 Parce que nous, ce sera un petit peu modifié quand même.
00:16:38 Théo Gauchet dans l'Eco d'ici, direction Usos où un restaurant n'est pas à vendre mais à gagner.
00:16:43 Oui, les propriétaires du Parfum organisent une sorte de tombola pour vendre leur resto.
00:16:48 Les participants achètent des actions pour 50 euros. Il y aura un tirage au sort pour désigner l'euro gagnant.
00:16:54 Bonjour Vincent Lucas.
00:16:56 Bonjour Théo.
00:16:57 Vous êtes le propriétaire de ce restaurant d'Usos.
00:17:00 Alors l'objectif c'est de trouver un repreneur puisque vous voulez partir à la retraite.
00:17:04 Mais est-ce que vous regrettez d'en arriver là que ce soit si difficile de vendre un restaurant ?
00:17:09 Un peu puisque au cours de notre carrière c'est la troisième affaire qu'on vend.
00:17:14 Et c'est la première fois qu'on rencontre autant de difficultés à trouver un repreneur.
00:17:19 Alors comment est-ce que vous est venue l'idée d'organiser, de passer par la tombola plutôt qu'une vente directe ?
00:17:26 Alors il y a plus d'un an qu'on y réfléchit et on trouvait l'idée originale, la preuve, vous vous y intéressez.
00:17:32 Et pour nous c'est l'assurance de trouver un repreneur qui parte sans charge financière.
00:17:39 Donc c'est quelqu'un qui va repartir avec un ticket gagnant et un outil de travail parfaitement aux normes.
00:17:46 Alors vous avez environ 1600 souscriptions actuellement.
00:17:51 Il vous en faudrait combien pour organiser ce qu'on appelle une tombola ?
00:17:54 C'est pas vraiment une tombola juridiquement mais c'est ce qu'on appelle une tombola.
00:17:57 Voilà, nous on remet à leur juste place le vocabulaire.
00:18:03 C'est une souscription, c'est-à-dire que les gens achètent des actions et en achetant leurs actions, en souscrivant,
00:18:09 ils s'engagent à abandonner leurs actions au profit de l'action gagnante qui s'attire au sort la première quinzaine de décembre.
00:18:18 Et alors il vous en faudrait combien pour atteindre l'objectif ?
00:18:21 Il nous en faudrait 3000. L'idéal ce serait 3000, ce qui représente à peu près la collecte d'une somme équivalente à la valeur de l'outil de travail.
00:18:32 Donc on en est à la moitié pour l'instant, c'est ça ?
00:18:34 On en est à peu près à la moitié, ce qui est déjà pas mal.
00:18:37 On a beaucoup de souscripteurs, des souscripteurs solidaires mais des souscripteurs aussi motivés pour gagner notre outil de travail
00:18:44 et partir avec un nouveau métier ou une continuation dans leur métier.
00:18:56 Est-ce que vous examinez justement un peu le profil quand même de gens qui prennent des actions pour être sûr que le repreneur soit sérieux ?
00:19:03 Alors non, notre travail n'est pas à ce stade-là.
00:19:08 Au moment du tirage au sort, on va tirer un certain nombre d'actions et à ce moment-là, notre usine d'austice et notre avocat regarderont la légibilité des souscripteurs.
00:19:23 Il faut qu'ils soient majeurs bien sûr, en capacité de gérer un établissement comme le nôtre avec une licence.
00:19:29 Le gagnant ne sera pas forcément le gérant, c'est-à-dire qu'il a la possibilité de transposer son action,
00:19:43 de la donner à quelqu'un de son entourage, à quelqu'un de sa famille, à un ami et d'en faire ce qu'il veut.
00:19:52 Et si vous n'atteignez pas les 3000 actions, qu'est-ce qui se passe dans ce cas ?
00:19:57 Alors si le tirage au sort n'est pas réalisé, n'est pas fait, nous nous engageons à rembourser intégralement nos souscripteurs.
00:20:05 Donc vous vous estimez plutôt gagnant dans l'affaire quoi qu'il arrive, même si l'espoir c'est de trouver un repreneur de toute façon ?
00:20:11 Pardon, j'ai pas compris votre question.
00:20:13 Vous vous estimez plutôt gagnant quoi qu'il arrive en organisant ça ?
00:20:17 Oui, oui, oui, tout à fait. Parce que nous, quoi qu'il en soit, c'est quelqu'un qui va venir avec la volonté de reprendre.
00:20:24 Donc on n'a pas à attendre un financement hypothétique ou quelque chose comme ça.
00:20:30 Donc l'affaire se fait naturellement et les gens nous montrent leur soutien en souscrivant régulièrement, tous les jours, depuis cet été.
00:20:40 Merci beaucoup Vincent Lucas, propriétaire du Parfum à Usos.
00:20:44 Et donc la souscription elle est lancée jusqu'au 30 novembre.
00:20:47 Tout le monde peut y participer, on retrouve ça sur le site de votre restaurant qui s'écrit, il y a un jeu de mots,
00:20:52 donc c'est parfum, P-A-R-E-F-A-I-M.
00:20:56 Merci Vincent Lucas, passez une bonne journée.
00:20:58 Merci Théo, et bonne chance à nos souscripteurs.
00:21:00 Absolument, bonne chance à tous.
00:21:02 Et oui, c'est pas facile, moi j'ai des potes qui vendent des restaurants et les banques prêtent pas forcément.
00:21:11 Bah oui, alors du coup peut-être passer par ce système là, ça a été recommandé par un invoqué.
00:21:15 Exactement, donc si vous vendez ou si vous voulez gagner un restaurant, peut-être la solution.
00:21:20 Bon, bon, je regarde sur vos messages, Jocelyne qui nous dit il pleut à Sarpourinx avec 10 degrés ce matin,
00:21:28 ce que nous confirme aussi Christophe, Christophe ce matin pluie à Pau du Fautouras 10,9 et cet après-midi,
00:21:36 il pleuvra un petit peu aussi, il y aura quelques nuages, il y aura quelques timides éclaircies.
00:21:41 Température à La Reims 13 degrés, Pau-Etarpe 14, Laurent 15, Hortès 16 degrés.
00:21:49 Température 21.
00:21:50 Vous souhaitez, parce que vous n'aimez peut-être pas le dimanche, vous souhaitez passer un bon après-midi.
00:22:00 Je peux vous dire que si vous découvrez qui chantait le tube, tube, tube français dans quelques instants,
00:22:07 et bien vous irez au Zénith de Pau. Zénith pourquoi ? Et bien parce qu'à 17h, il y aura Berlin Berlin,
00:22:13 la pièce qui a été jouée presque pendant deux ans à Paris avec un grand succès, couronnée par deux Molière du théâtre.
00:22:20 Et c'est une pièce très drôle, la pièce qui fait tomber les murs. Nous avions le comédien d'ailleurs il y a quelques jours.
00:22:26 Berlin Berlin, à condition d'ouvrir la douche, Monsieur Kylian Macker, vous pouvez ouvrir la douche, voilà.
00:22:31 Pour un petit clin d'œil à celui qui était né un 9 novembre, qui nous quittait plutôt un 9 novembre,
00:22:37 c'était il y a quelques années, et qui nous parlait d'un moyen de transport qui est toujours en vogue aujourd'hui.
00:22:44 (chantonne)
00:22:50 Je vois l'œil qui frise de Théo qui se dit "mais ça me dit quelque chose".
00:22:53 Oui, oui, mais alors là ça vient de loin.
00:22:55 Et oui, ça vient pas du blues, elle vient du blues.
00:22:58 Non, quel est ce moyen de transport justement chanté par un certain acteur, chanteur ? Vous avez son nom ?
00:23:04 Ah ben c'est ce qu'il me faut justement.
00:23:07 Appelez maintenant au 05 59 98 09 09.
00:23:11 On se retrouve après, Edith Préteau tout de suite.
00:23:13 C'était le début des années 20, le début de la fin sûrement, toi tu courais toujours en vin.
00:23:20 Ouais tu aimais gagner ton temps, dans les trop tard de tes 30 ans.
00:23:25 Ouais tu étais déjà sous l'eau, et tout l'apnée de ton dedans, semblait te lancer des signaux.
00:23:32 Tu songeais d'appartement, pour une dixième fois peut-être.
00:23:37 Tu te lavais dans les fêtes, entre bureau et tristesse.
00:23:42 C'était peut-être ça la vie, t'en étais persuadé aussi.
00:23:47 Jusqu'à ce qu'enfin tu découvres qu'il existait l'amour.
00:23:52 Un peu de love et de tendresse, finalement c'est ce qu'il nous reste.
00:23:57 Que de l'amour, que de beaux gestes, pour essuyer le temps qui blesse.
00:24:02 Un peu de love et de tendresse, finalement c'est ce qu'il nous faut.
00:24:07 Que de beaux jours, que de beaux gestes, pour attraper le temps qui presse.
00:24:13 Un peu de love et de tendresse, un peu de love, un peu de love, un peu de love et de tendresse.
00:24:34 Fermé sans sentiment, tu as tenu longtemps comme ça.
00:24:39 A faire des petits bâtons de sang, sur les murs de ton célibat.
00:24:44 Puis si tu vois ce que tu rates, tu n'auras pas mon amour mille fois.
00:24:49 Alors que le taf s'en relâche, tu pourras y revenir sans moi.
00:24:54 Un peu de love et de tendresse, finalement c'est ce qu'il nous reste.
00:24:59 Que de l'amour, que de beaux gestes, pour essuyer le temps qui blesse.
00:25:04 Un peu de love et de tendresse, finalement c'est ce qu'il nous faut.
00:25:09 Que de beaux jours, que de beaux gestes, pour attraper le temps qui presse.
00:25:15 Un peu de love et de tendresse.
00:25:19 C'était Eddy de Pretto sur France Bleu, Beyond Bigore.
00:25:23 Qui va passer un très bon dimanche après-midi ? C'est Claire. Bonjour Claire.
00:25:31 Bonjour.
00:25:32 Bonjour, vous irez voir Berlin Berlin, la pièce très drôle.
00:25:36 Je peux m'y engager, d'ailleurs Yannick Damant, qui est journaliste et que vous retrouverez dans le 6José tout à l'heure,
00:25:41 est allé voir la pièce à Paris il y a trois semaines et il m'a dit "on passe vraiment un très très bon moment".
00:25:47 Il y a du rire, il y a de l'auto-dérision, il y a de la folie.
00:25:51 Et il fallait pour cela découvrir le moyen de transport chanté par quelqu'un qui nous a quitté un 9 novembre. C'était qui ?
00:25:56 Yves Montand.
00:25:58 Yves Montand, vous connaissez la chanson forcément Claire.
00:26:01 Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins.
00:26:04 Sur les chemins à bicyclette.
00:26:06 A bicyclette.
00:26:08 Yves Montand, voilà le grand Yves Montand. Et ça vous est revenu Théo après cette chanson-là ?
00:26:13 Ça a fallu un peu de temps en effet.
00:26:15 Merci beaucoup Claire.
00:26:17 Merci à vous.
00:26:18 Et bravo, vous nous raconterez.
00:26:20 Oui, oui, pas de souci.
00:26:21 Daniel Kabari est là, il arrive, on ne va pas le faire attendre à 7h26.
00:26:24 L'heure des Modocs, oui, avec Daniel Kabari en pleine forme, Adi Chatte Daniel.
00:26:38 Et bonjour, je le sens vous êtes en forme.
00:26:41 Ah oui, pour que je dise bonjour, il faut que je sois en forme.
00:26:43 C'est la grande forme ce matin.
00:26:45 Que m'en chante et danse le chibau de la Nautou.
00:26:48 Là vous n'allez pas nous ficher le studio en l'air, c'est qu'il est quand même étroit.
00:26:51 Alors sans vouloir vous vexer, pour les déplacements, il y a comme un handicap, comme on dit, pour les courses de chevaux.
00:26:56 Que nenni, que nenni.
00:26:58 Le chibau de la Nautou saute la barrière.
00:27:00 Celui de Jean Thinou, un buisson.
00:27:02 Celui de Bernadou, une pile de foin.
00:27:04 Celui de Josepou, un fossé.
00:27:06 Celui de Jacoulette, une mare mais pas d'attract.
00:27:08 On n'a pas tout ça ici, heureusement.
00:27:11 Alors d'abord la mélodie.
00:27:13 Le chibau de la Nautou saute au clé de, saute au clé de, le chibau de la Nautou saute au clé de l'arrivirou.
00:27:18 C'est une danse enfantine, ça ne se fait pas dans la boîte de nuit du coin.
00:27:22 D'ailleurs ça se danse à deux.
00:27:24 C'est vous dire, deux gamins, père multiplié par n, père pi, face à face se prennent par les mains.
00:27:29 L'un d'eux a croisé les bras, c'est plus commode pour l'arrivirou.
00:27:32 L'arrivirou, c'est le demi-tour.
00:27:34 Donc ils font demi-tour et puis s'en vont ?
00:27:36 Non, la chanson n'est pas terminée.
00:27:38 La danse est une marche sautée, comme à la tresse, jolie tresse, vous voyez.
00:27:42 Donc on reprend, le chibau de gentil, de gentil nous, saute brouste, saute brouste, le chibau de gentil nous, saute brouste, arrivirou.
00:27:50 Alors je comprends pour la boîte de nuit du coin, ça pourrait poser problème.
00:27:53 Donc pour gentil nous, ils font demi-tour aussi.
00:27:55 Ils sont revenus au point de départ, ils dansent en cercle, non ?
00:27:58 Non, en file, sans itinéraire tracé, au pif.
00:28:01 Tout au moins au début, car il y a un couple qui dirige la manœuvre.
00:28:05 Au fil des couplets, le chibau de Bernardou, saute pielle, saute pielle, le chibau de Bernardou, saute pielle, arrivirou.
00:28:13 Puis le chibau de Josephou, saute arreuille, saute arreuille, le chibau de Josephou, saute arreuille, arrivirou.
00:28:20 Alors j'essaie d'imaginer en radio, les gamins tirent sur leurs bras pour faire demi-tour, c'est bien ça.
00:28:25 Mais alors les premiers se retrouvent derniers, réciproquement, non ?
00:28:29 Expliquer, ça paraît compliqué, mais c'est très simple.
00:28:32 Tout en dansant, les meneurs conduisent la file à la formation d'un cercle.
00:28:36 Les deux extrémités se sont rejointes.
00:28:38 Le chibau de Jacques Coulet, saute gobe, saute gobe, le chibau de Jacques Coulet, saute gobe, elle va risquer.
00:28:45 Et là, les danseurs sautent et retombent accroupis.
00:28:48 Keika ou Karet ou tu ?
00:28:49 Ah oui, c'est vraiment quelque chose.
00:28:51 Ah oui, oui, oui.
00:28:52 Mais on a compris. Merci Daniel Kabari, à demain.
00:28:55 À demain.
00:28:56 Dans une mini 37h30, Théo Baucher, on va parler de la maison d'arrêt de Pau.
00:29:01 Oui, on revient sur le sujet que nous évoquions hier, puisqu'il y a eu des réactions à cette décision de justice
00:29:07 pour demander à l'établissement de se mettre en conformité au niveau de la question de l'insalubrité.
00:29:12 On parlera également des hôpitaux en bigore et de la journée contre le harcèlement scolaire.
00:29:17 Dans une minute, 7h30.
00:29:19 Dimanche à 12h55, Rochefort.
00:29:30 Comment cette ville, située à 20 km de l'océan, continue de rêver la mer de mille manières ?
00:29:37 Avec Denis Roland, historien et auteur passionné.
00:29:40 C'est une ville de brassage permanent, dès le 17ème.
00:29:44 Et encore aujourd'hui, il y a des gens qui vont, qui viennent.
00:29:46 Parcourez cette cité où patrimoine et savoir-faire s'entremêlent.
00:29:51 Depuis l'incontournable Corderie Royale, jusqu'à la fameuse place Colbert,
00:29:56 où furent tournées les Demoiselles de Rochefort,
00:29:59 laissez-vous surprendre par cette cité au destin hors du commun.
00:30:04 Le temps d'un détour à Rochefort, c'est dimanche à 12h55 sur France 3.
00:30:12 [Musique]
00:30:31 France Bleu, Bern, Bigorre. Ici, on parle d'ici.
00:30:34 À la radio et sur France 3, au Sud Aquitaine, on vous souhaite une très bonne journée.
00:30:38 On se jeudi 9 novembre, c'est la Sainte Théodore.
00:30:41 Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la pluie s'est invitée dans nos départements.
00:30:45 Vous allez nous le confirmer aussi sur la page Facebook France Bleu, Bern, Bigorre.
00:30:48 Tiens, le temps idéal pour aller découvrir une vidéoconférence, c'est ce soir à 17h15.
00:30:54 Et pour nous parler de la contrebasse, puisque c'est un instrument très prisé dans le jazz,
00:30:58 c'est Pierre-Henri Ardonceau qui sera avec nous dans un quart d'heure maintenant.
00:31:01 [Musique]
00:31:04 Théo Gauchet, dans ce journal de 7h30, la maison d'arrêt de peau
00:31:07 qui doit mener un travail de fond pour régler son insalubrité.
00:31:10 Se débarrasser des cafards et des rats sur décision de justice,
00:31:14 on vous en parlait hier sur France Bleu, Bern, Bigorre.
00:31:16 Et depuis, cela fait réagir. Le parquet a décidé de faire appel.
00:31:20 Et le président du tribunal judiciaire de peau, Jean-Pierre Boucher,
00:31:24 insiste sur le problème de vétusté de la prison. Elle a 160 ans.
00:31:28 C'est un établissement ancien qui nécessiterait un entretien beaucoup plus poussé qu'il ne l'est.
00:31:36 Il y a beaucoup d'établissements en France, et pas seulement en peau,
00:31:39 dans lesquels il y a beaucoup de nuisibles, des rats, des blattes, des souris, etc.
00:31:45 Tout ça étant encouragé aussi par le fait que les détenus ne sont pas toujours très propres
00:31:50 et balancent par les fenêtres des détritus qui encouragent les rats, etc.
00:31:55 Et que l'administration pénitentiaire, comme l'administration en général,
00:32:00 n'a pas forcément les moyens de faire l'entretien qui serait nécessaire,
00:32:03 la dératisation régulière. Voilà, certains disent que la seule solution,
00:32:07 ce serait de raser la vieille maison d'arrêt et d'en construire une autre.
00:32:10 Et en attendant, avec le taux d'occupation qu'on a, qui dépasse les 100%,
00:32:14 ce qui est tout à fait anormal, c'est vrai que ce sont des conditions de détention
00:32:18 qui ne sont pas dignes. Après, la question qu'on doit se poser, c'est
00:32:21 est-ce qu'on accepte que des gens soient détenus dans ces conditions-là,
00:32:24 ou est-ce qu'on ne l'accepte pas ?
00:32:25 Un taux d'occupation jamais vu à peau, dénoncé aussi par les syndicats de l'établissement.
00:32:30 La suite est donc maintenant entre les mains de la Cour d'appel de peau.
00:32:34 Un autre service public qui inquiète ce matin, c'est celui de l'hôpital.
00:32:37 Et notamment en bigore, des partis de gauche, des associations, des citoyens,
00:32:41 ont décidé de se fédérer en une coordination dans les Hautes-Pyrénées,
00:32:45 "Touche pas à nos hôpitaux", c'est son nom.
00:32:48 Un collectif monté notamment par Roland Cazeneuve,
00:32:51 le responsable de la commission départementale santé du Parti communiste,
00:32:55 pour s'opposer surtout à un projet précis.
00:32:58 On est contre le projet d'hôpital unique entre Tarbes et Lourdes.
00:33:02 Vous imaginez, à Tarbes, il n'y aura plus d'hôpital public à Tarbes.
00:33:06 C'est totalement inadmissible, on ne peut pas laisser faire une chose pareille.
00:33:10 Plus d'hôpital public à Lourdes.
00:33:12 3,8 millions de pèlerins avalent Covid pour les populations de l'Est du département
00:33:17 et du Nord du département, 10 km de plus.
00:33:20 Quand on sait que dans l'urgence, passer la première demi-heure, c'est fatal,
00:33:24 soit pour la perte de la vie de la personne, soit pour les séquelles inexercibles,
00:33:29 on imaginait bien que faire un bigourd en un de plus, c'est encore pire.
00:33:32 On n'est pas d'accord, donc on va le dire,
00:33:34 et on va essayer de créer une dynamique contre ce projet scandaleux.
00:33:38 La coordination "Touche pas à nos hôpitaux" a aussi contacté tous les maires bigourdants
00:33:43 pour les rallier à leur cause.
00:33:45 Un docteur sermonnait pour avoir accordé trop d'arrêts maladie.
00:33:49 Voilà ce qui est arrivé à Michel Chevalier, médecin généraliste à Ousse.
00:33:53 Il a été convoqué par la CPAM avant-hier pour ne pas être conformé
00:33:57 au quota voulu par l'assurance maladie en ce qui concerne les arrêts maladie.
00:34:01 Il s'indigne de cette situation et il nous le dira à 8h15,
00:34:05 puisqu'il est notre invité ce matin.
00:34:07 Vous pourrez dialoguer avec lui sur cette question des arrêts maladie.
00:34:10 Est-ce qu'on en accorde trop facilement ?
00:34:12 Y a-t-il un moyen de limiter ça ?
00:34:14 Appelez-nous pour en parler au 05 59 98 09 09.
00:34:18 Il est 7h34, c'est une réalité sous-estimée dans les établissements scolaires.
00:34:22 Comment quantifier le problème du harcèlement à l'école ?
00:34:26 Les chiffres donnés par le ministère tournaient autour d'un enfant sur 10
00:34:30 concerné ces derniers mois.
00:34:32 Mais une étude IFOP pour l'association Marion la Main Tendue
00:34:36 affirme qu'il y en aurait deux fois plus des moqueries, des insultes tous les jours
00:34:40 et dans la majorité des cas les victimes n'osent pas en parler.
00:34:43 Alors c'est pour briser ce silence que les enfants, à partir du CM2,
00:34:47 vont remplir du CE2, pardon, vont remplir aujourd'hui
00:34:50 un questionnaire d'auto-évaluation pour détecter les signaux faibles
00:34:54 du harcèlement dans une bonne main.
00:34:56 On y parle de ressenti en classe, pendant les récréations,
00:34:59 pendant la cantine, avant et après les cours
00:35:01 et bien sûr de ce qu'il se passe sur les réseaux sociaux.
00:35:04 Il comporte une trentaine ou une quarantaine de questions suivant les niveaux
00:35:07 puisque les élèves de primaire à partir du CE2 devront y répondre
00:35:10 mais aussi tous les collégiens et tous les lycéens.
00:35:13 On questionne des aspects très concrets de la vie de l'enfant.
00:35:16 As-tu peur d'aller en récréation ? As-tu mal au ventre ou à la tête
00:35:19 à cause de ce que tu vis à l'école ? Est-ce qu'on t'a donné un surnom méchant ?
00:35:22 Le questionnaire restera anonyme et non obligatoire.
00:35:25 L'enquête doit donner des informations précises aux équipes pédagogiques
00:35:28 dans les établissements pour adapter si besoin
00:35:31 leur dispositif de détection et de prise en charge.
00:35:34 Les résultats seront également traités par le service statistique du ministère
00:35:37 pour en tirer une analyse nationale.
00:35:39 En cette journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire,
00:35:42 France Bleu Bernbigor rapporte le témoignage de Suzanne,
00:35:45 une mère dont les garçons ont été harcelés pour l'un
00:35:48 et harceleurs pour l'autre.
00:35:50 Un témoignage à retrouver dans notre article sur francebleu.fr
00:35:53 en page Béarn.
00:35:54 Le Rassemblement National peut-il défiler contre l'antisémitisme ?
00:35:57 Toute la classe politique n'est pas d'accord sur cette question
00:36:00 alors que les présidents des deux assemblées appellent
00:36:03 à une marche citoyenne dimanche.
00:36:05 Mais ni l'un ni l'autre ne défilera avec le RN.
00:36:08 Les socialistes, les communistes et les écologistes veulent réaliser
00:36:11 un cordon républicain pour exclure le parti d'extrême droite.
00:36:14 La France Insoumise boycottera tout simplement l'événement.
00:36:17 La première ministre Elisabeth Borne participera à cette marche.
00:36:20 Comme attendu, les sénateurs ont rejeté la mesure de régularisation
00:36:24 des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
00:36:27 Ils veulent remplacer cette mesure par une régularisation
00:36:30 plus restreinte sur décision du préfet.
00:36:33 Mais les députés de la majorité ont déjà prévenu qu'ils reviendront
00:36:36 à la version du projet de loi immigration voulu par le gouvernement.
00:36:39 Nous sommes une soixantaine de Bernays de Puce depuis hier matin.
00:36:43 63 personnes ont été naturalisées françaises à la préfecture de Pau hier.
00:36:48 Ils et elles viennent de 35 pays différents.
00:36:51 Ils ont reçu leur décret de naturalisation des mains du préfet
00:36:54 après de longues années de démarches pour obtenir la nationalité.
00:36:58 Tous ces nouveaux citoyens français ont sans doute vibré
00:37:01 pour le 15 de France de rugby lors du Mondial.
00:37:04 Et ils attendaient aussi la réaction de Fabien Galtier,
00:37:07 qu'on n'a pas entendu depuis 24 jours.
00:37:09 Et la défaite en quarte finale de la France face à l'Afrique du Sud,
00:37:12 il fallait respecter le temps du deuil d'après le sélectionneur
00:37:16 qui est enfin sorti du silence hier.
00:37:18 Mais il le dit sur le plan tactique et stratégique,
00:37:21 si c'était à refaire, je referais la même chose.
00:37:23 Fabien Galtier qui se tourne maintenant vers le tournoi des 6 nations,
00:37:26 prochaine grande compétition pour le 15 de France.
00:37:29 En football, l'Anse a perdu hier en Ligue des Champions 1-0
00:37:33 sur la pelouse du PSV Eindhoven, club des Pays-Bas.
00:37:36 Les nordistes sont donc 3e de leur groupe,
00:37:38 ce qui complique la qualification pour les 8e de finale.
00:37:42 Et puis le Pas-de-Calais, justement,
00:37:44 le département est sous les eaux depuis le début de la semaine
00:37:47 et il est encore en alerte rouge pour crues ce matin.
00:37:50 Certaines retenues d'eau menacent de céder
00:37:53 et il n'y a pas de perspective de décrus avant demain.
00:37:55 Est-ce que les conditions météo qu'on a chez nous,
00:38:06 on n'est pas dans les crans, on n'est pas dans les puits d'inondation,
00:38:08 il pleut pas mal, mais est-ce que ça complique un peu la circulation ce matin ?
00:38:11 Ça circule bien Théo sur l'Abigore,
00:38:14 excepté, vous le savez, on vous l'a dit,
00:38:17 sur l'A64 de Juilland à Séméac avec des travaux.
00:38:22 Mais en revanche, côté Berne,
00:38:24 ça coince sur l'avenue Roski qui va de Gans jusqu'à Juronson.
00:38:28 C'est dû à un accident léger, mais pour l'instant ça n'avance pas.
00:38:31 Vous êtes nombreux sur l'avenue Alfred Nobel à Pau,
00:38:33 pas très loin de Total.
00:38:35 La route de Bordeaux aussi au niveau de Cercasse-Tête est saturée.
00:38:39 À Sauvagnon, vous êtes très nombreux aussi devant le 5e RHC.
00:38:42 Puis ça ralentit de plus en plus, de Hassat à Méillon.
00:38:45 La pluie qui s'invite, on vous l'avait annoncé hier,
00:38:48 et il faut croire que nous avons raison,
00:38:50 puisque le dernier bulletin Météo France nous confirme
00:38:53 qu'effectivement ce sera le cas toute la journée,
00:38:56 excepté en fin d'après-midi où on attend une amélioration
00:38:59 qui devrait se produire sauf sur le nord Berne
00:39:01 où on aura quand même des petites pluies.
00:39:04 Henri nous confirme, photo à la pluie, qu'il pleut ce matin.
00:39:07 C'est la période d'automne et à la Saint-Théodore,
00:39:10 nous dit Henri, tout le monde vous adore, c'est gentil.
00:39:12 Merci Henri.
00:39:14 Nous avons aussi Rébecca qui nous dit à Mazers,
00:39:17 pas de photo du jour, mais elle est en vacances.
00:39:19 Rébecca, elle dit c'est bien de se reposer en vacances aussi à la maison.
00:39:22 Température maximale, vous nous le dites aussi chez vous.
00:39:25 Alors cet après-midi, il fera 13 degrés,
00:39:27 Pau et Tarbes 14, Oloron 15 et Hortèze 16 degrés.
00:39:33 Il est presque, presque 8h moins 20.
00:39:35 Si vous restez avec nous justement à la maison,
00:39:43 ou si vous êtes sur la route, peut-être en train de nous écouter,
00:39:45 ou déjà au travail, sachez qu'on va parler emploi.
00:39:48 Si vous n'en avez pas, écoutez bien les conseils de Cynthia Lafontaine,
00:39:51 c'est tous les jours, aux alentours de 8h moins 20.
00:39:54 Pierre-Henri Ardonceau, qui connaît bien le jazz,
00:39:56 vous proposera une vidéo conférence sur la contrebasse.
00:40:00 Eh oui, on n'en parle pas beaucoup de la contrebasse,
00:40:03 et pourtant, dans un orchestre de jazz, c'est très, très, très répandu.
00:40:06 Vous voyez, c'est le son grave, généralement.
00:40:08 Exactement, la contrebasse, c'est Pierre-Henri Ardonceau
00:40:10 qui sera avec nous d'ici 5 minutes.
00:40:12 Et puis on ira faire un petit tour au Halle de Pau,
00:40:14 il y a Kevin Leboucher qui se prépare.
00:40:16 Bon, j'espère que c'est pour la bonne cause.
00:40:18 On le retrouvera tout à l'heure, et avant 8h,
00:40:20 le Bruit qui court, avec 200 euros à gagner
00:40:22 si vous découvrez le nouveau Bruit.
00:40:26 Direction l'Afrique, mais oui, mais oui, l'Afrique où ?
00:40:30 On nous écoute aussi, on a reçu un petit message
00:40:33 d'Avid Jean ce matin, et puis ça fait plaisir quand même.
00:40:36 Porte l'eau, porte la vie
00:40:40 Du ciel à temps chaud, le jour et la nuit
00:40:43 C'est de l'or entre tes mains
00:40:46 Chaque jour qui passe fait la terre plus lasse
00:40:49 Porte l'eau, porte-la bien
00:40:53 Surtout fais attention, ne renverse rien
00:40:56 Fais l'effort, tu le sais bien
00:40:59 Chaque jour qui passe fait la terre plus lasse
00:41:02 Mais tu sais les lignes sont vraiment des rêves
00:41:07 Leur amour elles donnent
00:41:11 Et plus jamais ne le regrettent
00:41:14 Le soleil les assomme, fait monter leurs peines
00:41:22 Mais tu sais les lignes sont vraiment, vraiment des rêves
00:41:27 Porte l'eau, porte la vie
00:41:38 Tu dois courber le dos pour un peu de pluie
00:41:41 C'est de l'or entre tes mains
00:41:44 Chaque jour qui passe fait la terre plus lasse
00:41:47 Mais tu sais les lignes sont vraiment des rêves
00:41:52 Leur amour elles donnent
00:41:56 Et plus jamais ne le regrettent
00:41:59 Le soleil les assomme, fait monter leurs peines
00:42:05 Mais tu sais les lignes sont vraiment, vraiment des rêves
00:42:12 C'est l'espoir qui revient
00:42:15 C'est la vie qu'elles ramènent
00:42:18 Dans leur saut bien plein
00:42:22 Fatigué mais toujours serein
00:42:25 De la terre et des hommes
00:42:28 Elles sont les gardiennes
00:42:31 Mais tu sais les lignes sont vraiment, vraiment des rêves
00:42:39 Léon, je vous parlais de cet auditeur qui nous écoute, oui, sur le site francebleu.fr
00:42:44 depuis Abidjan, depuis le marché de Cocody.
00:42:47 Voilà, on le salue s'il nous écoute ce matin à 7h43.
00:42:52 On va parler d'emploi et c'est l'affaire de Cynthia Lafontaine
00:42:55 qui est aux côtés de Sophie Bordenave, qui est consultante en bilan de compétences.
00:42:59 Elle nous parle de ce dispositif qui nous permet de comprendre
00:43:02 ce qui nous correspond ou pas dans le milieu professionnel.
00:43:05 Et d'abord, à qui ça s'adresse ?
00:43:07 Ça s'adresse à toute personne qui a déjà un peu travaillé quand même,
00:43:10 qui a une petite expérience dans le monde professionnel
00:43:13 et qui a donc un retour sur ce qui s'est passé,
00:43:16 qui a un peu un retour sur ce qui va, ce qui va pas
00:43:19 et qui effectivement aujourd'hui se trouve dans une situation
00:43:22 où la personne se sent un peu perdue.
00:43:24 Donc c'est un moment un peu désagréable
00:43:27 où on se retrouve pas trop dans notre métier
00:43:30 et donc c'est pour ça qu'on se dit, tiens, je ferai un bilan pour trouver des réponses.
00:43:34 Et comment ça se passe ? Est-ce que c'est juste faire une liste de ce qu'on sait faire
00:43:37 et là où on est peut-être moins bon ?
00:43:39 Ou est-ce que ça va beaucoup plus loin que ça ?
00:43:41 Ça va plus loin que ça justement.
00:43:43 C'est une image qu'on a un peu réduite du bilan.
00:43:46 Mais c'est un travail quand même qui demande un engagement
00:43:48 et ça c'est vrai que c'est bon de le préciser
00:43:50 parce qu'on se rend pas compte parfois de l'ampleur du travail qui est demandé.
00:43:54 La réussite du bilan dépend vraiment aussi de l'implication de la personne.
00:43:57 Donc c'est un travail un peu d'introspection
00:44:00 qui permet de savoir qui on est aujourd'hui aussi avec tout ce qu'on a vécu
00:44:03 et aussi savoir qu'est-ce qu'on a envie de faire.
00:44:05 Donc on va explorer toutes les possibilités qui existent en termes de métier
00:44:08 et qui sont vraiment des possibilités qui sont réalisables,
00:44:12 qui sont réalistes en tout cas.
00:44:13 Donc ça permet vraiment de coupler les deux.
00:44:15 Qui je suis et qu'est-ce que je veux et qu'est-ce que je peux faire.
00:44:18 Comment je peux le mettre en œuvre, quand, vers qui me tourner pour avoir les informations
00:44:23 et comment en gros le réaliser concrètement.
00:44:25 Et comment le financer aussi ?
00:44:27 Exactement.
00:44:28 La plupart des personnes, comme elles ont déjà travaillé depuis un certain nombre d'années,
00:44:31 ont du CPF, du compte formation.
00:44:34 C'est un budget qui permet de financer des formations ou un bilan de compétences.
00:44:37 Et souvent je conseille justement de commencer par le bilan pour y voir plus clair
00:44:41 et pour avoir un projet précis pour ensuite mettre en place une formation
00:44:45 ou en tout cas un autre changement parce que l'issue du bilan peut être différente.
00:44:48 Ça peut être simplement des petits changements dans son poste actuel.
00:44:51 Ce n'est pas forcément une reconversion totale.
00:44:53 Et ça peut être aussi un changement de métier avec une formation, etc.
00:44:57 Donc le CPF peut permettre de le financer.
00:44:59 On peut demander aussi à l'entreprise de le financer.
00:45:02 C'est possible que dans un cas d'évolution, on peut aussi vouloir évoluer dans une entreprise.
00:45:06 Donc l'employeur peut financer le bilan.
00:45:09 Dans tous les cas, on propose toujours un premier rendez-vous d'information
00:45:12 qui est gratuit et sans engagement et qui permet d'expliquer tout ça.
00:45:15 Merci beaucoup Sophie Bordenave.
00:45:16 Avec plaisir.
00:45:17 Et pour faire le point sur votre carrière avec Sophie Bordenave,
00:45:20 consultante en bilan de compétences,
00:45:22 il suffit de taper "Evolutis.po" sur Internet
00:45:27 ou pour prendre rendez-vous à 8h45.
00:45:30 Il suffit qu'on dise "Jazz" pour qu'on pense tout de suite à cette légende vivante
00:45:34 qui est Pierre-Henri Ardonceau.
00:45:36 Pourquoi j'en parle ? Parce qu'il sera notre invité d'ici quelques secondes.
00:45:39 Ici matin, revient dans un instant.
00:45:42 France Bleu et France 3 s'associent et créent l'application "Ici".
00:45:50 Interagir, écouter, voir, par ici, la proximité.
00:45:55 Infos, actus, régions, par ici, la vie locale.
00:46:00 Tout ce qui se passe près de chez vous se passe ici, partout et tout le temps.
00:46:05 Ici, par France Bleu et France 3, la nouvelle application à télécharger sur votre smartphone.
00:46:11 Et à 7h46, on parle spectacle, on parle rendez-vous à ne pas manquer.
00:46:29 Et aujourd'hui, c'est Pierre-Henri Ardonceau qui est avec nous et qui est sous les feux des projecteurs.
00:46:33 Bonjour Pierre-Henri.
00:46:34 Oui, n'exagérons pas Eric, tu es vraiment très gentil dans ta présentation.
00:46:38 Ben non !
00:46:39 Mais les gens qui n'aiment pas, ils parlent plutôt d'un "ma tu vu" qu'une légende.
00:46:43 Mais bon, c'est vrai que quand on bouge beaucoup, qu'on sort beaucoup,
00:46:45 ce qui est moins le cas pour moi avec mon grand âge maintenant,
00:46:48 c'est vrai que ça va me donner cette impression.
00:46:51 Non, mais alors, de toute façon, on a toujours des détracteurs,
00:46:53 mais le principal c'est de ne pas laisser indifférent et c'est votre cas.
00:46:56 Pierre-Henri Ardonceau, pour la petite histoire, et je ne vais pas raconter d'histoire aussi,
00:47:00 vous êtes membre de l'Académie de Jazz et de la rédaction de Jazz Magazine.
00:47:03 Oui, oui, oui.
00:47:04 Alors forcément, vous avez des détracteurs.
00:47:06 Mais il y a aussi beaucoup de gens qui vous estiment et qui ne manqueront pas ce rendez-vous.
00:47:13 C'est pourquoi nous vous avons invité à 17h15, c'est un rendez-vous à la Mediatheque André Labarrère.
00:47:17 Pourquoi ? Pour parler de la contrebasse.
00:47:19 Alors j'avoue que ce n'est pas forcément l'instrument le plus connu dans le jazz pourtant.
00:47:24 Ah non, loin de là, parce que souvent, le jeu de la contrebasse est noyé dans le son de l'orchestre.
00:47:30 Mais en fait, il y a des gens qui ont fait l'expérience, si on enlève la contrebasse,
00:47:34 on sent qu'il manque quelque chose, parce que ça donne une pulsation qui n'est pas de la même nature que la batterie.
00:47:40 Mais je voudrais qu'on parle à quelle occasion cette conférence est donnée.
00:47:45 Parce que voilà, le service culturel de la mairie, vous savez qu'il y a une saison de jazz qui a été exceptionnelle l'an dernier.
00:47:50 Il y a eu six concerts qui ont tous fait le plein au foirail, la magnifique salle du foirail.
00:47:55 Et le service culturel m'a demandé, à l'occasion de chaque concert, de faire le jour d'avant ou le jour d'après une conférence.
00:48:02 Et en fonction de l'artiste qui vient.
00:48:04 Et demain, il y a un extraordinaire contrebassiste, Abishak Cohen, qu'on a découvert d'ailleurs à Hauleron il y a une dizaine d'années.
00:48:12 Hauleron souvent joue un grand rôle de révélateur pour les jeunes talents.
00:48:16 Et voilà pourquoi le thème c'est la contrebasse.
00:48:19 La contrebasse, donc une vidéoconférence, c'est à la médiathèque André Labarrière.
00:48:23 C'est ce soir à 17h15.
00:48:25 La contrebasse c'est prétexte, mais comme vous connaissez aussi si bien le monde du jazz,
00:48:31 vous allez forcément raconter plein d'anecdotes sur les grands contrebassistes et les grandes histoires du jazz.
00:48:37 Oui, là j'ai quelques anecdotes, mais surtout ce qui est intéressant, surtout par rapport au fait qu'on est en ce moment sur une radio,
00:48:45 Et à la télé !
00:48:47 À la télé, oui c'est vrai, j'avais oublié.
00:48:50 Mais la contrebasse, elle a été victime au début de sa position dans le jazz, de la technologie.
00:48:59 Les micros étaient catastrophiques à l'époque, d'ailleurs c'était pas des micros.
00:49:03 Pour enregistrer des disques, il y avait un pavillon qui gravait dans la cire.
00:49:06 Et la contrebasse était complètement bouffée, le pavillon ne l'entendait pas.
00:49:10 Et il a fallu qu'il y ait une évolution des micros et de l'enregistrement pour qu'enfin on l'entende dans les disques.
00:49:16 Et ça n'arrive que vers 1930 finalement, alors que le jazz a démarré vers 1922-25.
00:49:22 Et là, deuxième chose qui vous concerne, et largement, le jazz dans les années 30 est diffusé massivement dans toutes les radios aux Etats-Unis.
00:49:30 Et là, les ingénieurs du son, et merci à eux, ils ont trouvé des systèmes avec des micros, pas beaucoup de micros,
00:49:37 mais de capter tout le son d'un grand orchestre, y compris la contrebasse.
00:49:40 Donc vous voyez, c'est grâce à la radio et à l'évolution des micros qu'enfin on peut entendre bien les contrebasses.
00:49:48 Ça c'est une petite anecdote, il y en aura beaucoup ce soir.
00:49:51 Si vous êtes à Pau, ou de passage à Pau, allez voir et surtout écouter l'ami Pierre-Henri Ardonceau, référence dans le jazz,
00:50:00 qui va vous raconter plein plein plein de choses. C'est à 17h15, vous venez donc à l'auditorium et vous passerez forcément un bon moment.
00:50:07 Merci Pierre-Henri de vous être levé très très tôt ce matin pour nous, en direct, malgré votre grand âge.
00:50:14 8h10, à bientôt. Au revoir.
00:50:18 Coup d'œil sur la météo, c'est vous qui nous en parlez aussi en direct, puisque nous avons Olivier.
00:50:26 "Pluie et vent à Barzins", nous dit-il. "Oh la, 9 petits degrés, ça sent la journée humide".
00:50:31 Oui, c'est ça, c'est une journée humide qui vous attend, mais il faut faire avec. On a eu du soleil hier.
00:50:37 "La Reims, cet après-midi, 13 degrés, Pau et Tarbes, 14, Oleron, 15, Hortèze, 16. Et chez vous ?"
00:50:43 Vous n'hésitez pas à nous le dire, mais avant 9h. Ah bah oui, quand même, avant 9h.
00:50:48 C'est l'occasion de parler de Roadtrip, vous le savez. C'est en général un animateur, une animatrice,
00:50:57 qui va dans un endroit que vous connaissez peut-être ou pas très bien, et qui nous fait rencontrer
00:51:03 beaucoup de sites, beaucoup de sites touristiques, des personnages aussi. Un jeudi, au Halle de Pau,
00:51:08 tiens, c'est un moment de gourmandise et de bonne humeur. On a envoyé Eric Benthard pour une rencontre saignante,
00:51:15 en train de boucher à l'occasion d'un Roadtrip. Écoutez bien.
00:51:20 Kevin, Kevin, Kevin, Kevin. Quand je suis passé au Halle de Pau, il m'a interpellé.
00:51:26 Bonjour monsieur. Comment ça va ? Ça va et vous ? Ça va tranquillement. En ce jour où on se balade dans les Halles de Pau.
00:51:34 Voilà, bon, attention, c'est très calme. On peut se balader. Le vendredi, c'est très calme, c'est ça.
00:51:39 Et les autres jours, non. Non, ça bouge un peu plus, les autres jours. Mais là, en ce moment,
00:51:43 il garde des sous pour les vacances, on va dire. On va dire ça comme ça. On a toujours besoin de sous.
00:51:48 Exactement. Pourquoi est-ce que vous, vous êtes installé au Halle ?
00:51:51 Moi ? Déjà, par rapport aux horaires et puis le contact est vachement plus agréable avec le client.
00:51:59 Parce que là, on est quand même sur une clientèle qui n'est pas celle d'un supermarché, qui n'est pas celle même d'une boutique de centre-ville.
00:52:05 Oui, exactement. On est surtout sur une clientèle déjà un peu plus âgée que dans les grandes surfaces.
00:52:10 Après, c'est une clientèle qu'on a fait depuis un petit moment qu'on a maintenant.
00:52:14 Oui, enfin, en même temps, vous avez 20 ans, Kevin.
00:52:16 Oui, mais bon, moi, mes patrons, ça fait un peu plus de... Ça fait combien de temps ?
00:52:23 Ça va faire bien 30 ans qu'ils sont dans les Halles.
00:52:25 Vous n'êtes pas trop désagréable avec eux ? C'est qui, vos patrons ?
00:52:27 La Rieux. La Maison La Rieux. La Maison La Rieux. La meilleure boucherie de Pau.
00:52:31 Il n'a pas le droit de dire le contraire. C'est ça, les patrons.
00:52:34 Il faut faire l'image. Il faut faire l'image.
00:52:36 Et comment vous vous avez connu, justement ?
00:52:37 Moi, c'est par le bien d'une collègue à ma mère qui travaillait une année à Ballerin, à Volaille.
00:52:43 Et elle m'a dit qu'elle cherchait un boucher ici, en haut à la Pau.
00:52:49 Vu que moi, j'étais en grande surface, j'avais des horaires un peu qui ne me correspondaient pas trop.
00:52:52 Donc, je suis venu ici. Et au final, j'ai été embauché. Ça fait deux ans maintenant.
00:52:56 Et je me plais.
00:52:58 Qu'est-ce qui vous plaît, justement ? Cette ambiance-là, c'est des personnes de toutes générations.
00:53:04 Il y a une personne âgée qui attend.
00:53:06 C'est ça, en fait. C'est les personnes âgées, c'est les meilleurs pour moi.
00:53:08 Ils ne sont pas embêtants. Ils prennent ce qu'ils veulent.
00:53:13 On leur propose, ils vont dire jamais non.
00:53:15 Après, ce qui me change de grande surface, déjà, c'est que le contact n'a rien à voir avec la grande surface.
00:53:24 En grande surface, on a le contact, mais moins que ici.
00:53:27 On fait beaucoup de livrets-services.
00:53:29 On fait beaucoup de livrets-services, des barquettes.
00:53:32 Et puis, le contact client, on ne le retrouve pas.
00:53:34 Vous pouvez prendre le temps.
00:53:35 Exactement. Là, je peux parler avec lui. Il va attendre un peu. Il n'est pas pressé.
00:53:38 C'est vraiment le plus agréable. Moins de pression qu'en grande surface.
00:53:42 On vient vous voir, au moins pour papoter.
00:53:45 Bien sûr, avec grand plaisir.
00:53:46 Vous demanderez Kévin.
00:53:47 Avec grand plaisir.
00:53:48 La bouche vilarieuse.
00:53:50 La bouche vilarieuse.
00:53:51 Ou Aldepôt.
00:53:52 Exactement.
00:53:53 Et puis, de toute façon, si vous ne demandez pas Kévin, c'est Kévin qui vous demande.
00:53:55 Voilà. C'est exactement ça. C'est moi qui viendrai vous chercher dans ce cas-là.
00:53:59 Bonne journée, Kévin.
00:54:00 A vous aussi. Merci beaucoup.
00:54:01 De bons produits à retrouver chez Kévin ou Aldepôt et sur francebleu.fr.
00:54:05 Merci, Eric Benta.
00:54:06 Vous étiez là hier matin ? Non ?
00:54:13 Alors, vous n'avez pas entendu qu'il y a deux bruits qui sont tombés dans la même journée.
00:54:17 Non, dans la même matinée.
00:54:18 On avait eu Marinette qui a découvert que le "fff" c'était le pédalo qui était en marche sur l'eau.
00:54:25 Et puis, Marie, quelques heures après, a gagné 250 euros avec la craie.
00:54:30 La craie qui était sur le tableau.
00:54:31 Écoutons le nouveau avec 200 euros à gagner.
00:54:34 Ah, c'est ce tic. Là, ce tic.
00:54:40 Bon, il me faut une réponse.
00:54:41 Si vous pouviez gagner 200 euros, ça nous ferait plaisir aussi de vous les offrir.
00:54:45 05 59 98 09 09.
00:54:48 Ah, tiens, l'accessoire indispensable que l'on aime lorsqu'on sent des gouttes.
00:54:53 En plusieurs mots.
00:54:54 Voici le parapluie.
00:54:56 Matins d'hiver sur le palier, tu rentres chez toi.
00:55:00 Le regard froid, les cheveux mouillés, tu ne t'expliqueras pas.
00:55:04 J'ai embrassé tous tes défauts, j'ai fini par les trouver beaux.
00:55:08 Le cri de ton coeur lui sonne et faut comme mes toutes premières compos.
00:55:12 Dis-moi que c'est bien nous deux qui avons froissé les draps.
00:55:16 Dis-moi que c'est toi et moi.
00:55:19 Elle me dit qu'elle est fidèle, mais elle sort sous la pluie.
00:55:23 Je crois bien que je l'ai vue à l'hôtel lundi soir avec lui.
00:55:27 Elle parle des arts infernaux, mais elle précise de son fil.
00:55:31 Madame sort toutes les nuits, sans son parapluie.
00:55:35 Oh, oh, oh, oh, oh, oh.
00:55:38 Elle sort sans son parapluie.
00:55:40 Oh, oh, oh, oh, oh, oh.
00:55:42 Elle sort sans son parapluie.
00:55:44 J'ai entendu dire la fleur est fanée.
00:55:46 Je ne saurais pas comment te plaire, ni comment t'aimer.
00:55:50 Je ne te reconnais pas.
00:55:52 Pourquoi tout ce mystère?
00:55:54 Mais dis-moi, à quoi tu joues?
00:55:56 Je suis sous le même toit qu'une étrangère qui s'éloigne jour après jour.
00:56:00 Dis-moi que c'est bien nous deux qui avons froissé les draps.
00:56:04 Dis-moi que c'est toi et moi.
00:56:07 Elle me dit qu'elle est fidèle, mais elle sort sous la pluie.
00:56:11 Je crois bien que je l'ai vue à l'hôtel lundi soir avec lui.
00:56:15 Elle parle des arts infernaux, mais elle précise de son fil.
00:56:19 Madame sort toutes les nuits sans son parapluie.
00:56:23 Oh, oh, oh, oh, oh, oh.
00:56:26 Elle sort sans son parapluie.
00:56:28 Oh, oh, oh, oh, oh, oh.
00:56:30 Elle sort sans son parapluie.
00:56:32 Madame se fout, se fout de tout, de tout, de la pluie dans son cou.
00:56:36 Elle passe de rendez-vous en rendez-vous.
00:56:40 Madame se fout, se fout de tout, de tout, de la pluie dans son cou.
00:56:44 Elle passe de rendez-vous en rendez-vous.
00:56:47 Elle me dit qu'elle est fidèle, mais elle sort sous la pluie.
00:56:51 Je crois bien que je l'ai vue à l'hôtel lundi soir avec lui.
00:56:55 Elle parle des arts infernaux, mais elle précise de son fil.
00:56:59 Madame sort toutes les nuits sans son parapluie.
00:57:03 Elle me dit qu'elle est fidèle, mais elle sort sous la pluie.
00:57:07 Je crois bien que je l'ai vue à l'hôtel lundi soir avec lui.
00:57:11 Elle parle des arts infernaux, mais elle précise de son fil.
00:57:15 Madame sort toutes les nuits sans son parapluie.
00:57:19 Jacques, nouvel artiste France Bleu avec le parapluie 3 minutes avant 8h.
00:57:27 Nouveau bruit qui court pour 200 euros, on réécoute ce bruit en vitesse.
00:57:39 Est-ce que ça va, ça vous a inspiré Romain ? Bonjour Romain.
00:57:46 Oui bonjour, ça va bien ? Oui très bien.
00:57:49 Alors ça ira encore mieux si je vous donne 200 euros.
00:57:52 Ah ça c'est sûr.
00:57:54 Ça serait quoi ?
00:57:56 Ça serait le bruit d'un briquet à l'allumage.
00:57:59 Non, ça c'est la réponse formelle.
00:58:03 Merci Romain, bonne journée.
00:58:05 Merci, bonne journée. Au revoir.
00:58:07 Barbara va peut-être nous mettre sur la voix. Bonjour Barbara.
00:58:10 Bonjour, ma proposition c'est de commencer par deux yaourts.
00:58:15 Donc il y a un petit clic qu'on entend.
00:58:18 Ah oui, le petit clic pour un grand choc.
00:58:22 Merci, mais c'est pas ça Barbara.
00:58:25 Mais c'était bien tenté. On rejoue dans une heure, c'est promis.
00:58:29 Dans 2 minutes, 8h, Mathias Kern dans le journal, on parlera de harcèlement scolaire.
00:58:40 Oui, c'est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
00:58:43 Aujourd'hui, témoignage d'une maman. Dans un instant, on parlera aussi de cette marche contre l'antisémitisme
00:58:48 qui se prépare à Paris ce dimanche en ordre dispersé.
00:58:51 Et puis de cette tombola pour un restaurant, récupérer la gestion d'un restaurant en Berne.
00:58:57 On verra ça dans un instant. On parlera aussi des arrêts maladie avec vous 0559 98 0909.
00:59:04 Y a-t-il trop d'arrêts maladie en France ? On en parle ce matin et à 8h15 avec notre invité.
00:59:09 Bon, dans une minute, 8h, vous avez le temps de retrouver votre souffle Mathias Kern.
00:59:14 Ici, matin, revient dans un instant.
00:59:19 Ce soir, sur France 3.
00:59:22 C'est bien votre petite fille, Justine.
00:59:24 Qu'est-ce que tu viens foutre là, putain ? Tu disparais pendant des années.
00:59:27 Tu reviens au pire moment de ma vie ? Je t'ai fait quoi, moi ?
00:59:30 Je comprends pas ce qui s'est passé.
00:59:32 Tu la tues, tu paniques, tu te barres.
00:59:34 J'en ai un capable, je le connais.
00:59:36 C'est le fils de ta grande pote Chantal.
00:59:37 J'ai peur qu'il le fasse craquer. Sous pression, tu peux dire n'importe quoi.
00:59:40 C'est lui, c'est que c'est lui. Il tourne autour de ma petite. Depuis qu'il est en gamin, j'ai jamais senti ce gosse.
00:59:44 François, ça peut pas être lui !
00:59:45 Arrête de faire de la !
00:59:48 Quand la mort déchire une famille, la tension monte d'un cran.
00:59:52 Coup de sang, ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:59:58 Ce programme est disponible en audio description.
01:00:02 [Musique]
01:00:26 Ici, c'est France Bleu Béarn-Bigord.
01:00:29 À la radio, à la télé, il est 8h, jeudi 9 novembre.
01:00:33 [Musique]
01:00:39 Après le soleil et une belle journée d'hier, retour de la pluie.
01:00:42 C'est la tendance de vos messages ce matin sur la page Facebook France Bleu Béarn-Bigord.
01:00:47 Laissez bien votre message avant 9h pour qu'on puisse en parler.
01:00:51 Il va oser nous parler d'un sujet qui est d'actualité.
01:00:54 Yannick Damant que l'on retrouve dans 10 minutes pour sa chronique poil à gratter.
01:00:58 [Musique]
01:01:01 Mathias Kern dans ce journal de 8h.
01:01:02 Aujourd'hui, c'est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
01:01:06 Avec ce chiffre ce matin, selon une étude de l'IFOP récente,
01:01:09 1 jeune sur 5 en serait victime durant sa scolarité de harcèlement scolaire dans tous les établissements.
01:01:15 Dès le CE2, désormais, les élèves vont devoir remplir une grille d'auto-évaluation.
01:01:20 Quelques questions, une dizaine de questions pour faire prendre conscience des situations de harcèlement.
01:01:27 Ce matin, on vous raconte aussi l'histoire de Suzanne, une Béarnaise, maman de deux garçons.
01:01:32 L'un a été harcelé il y a quelques années au collège.
01:01:35 L'autre fils a été harceleur.
01:01:38 Et dans les deux situations, ça a été difficile à vivre pour la maman.
01:01:42 Au départ, quand ils m'ont dit "mais votre fils est un harceleur", pour moi ça a été un cataclysme.
01:01:46 J'ai dit "mais c'est pas possible, comment j'ai pas pu le voir ?"
01:01:49 Sachant que son frère avait été harcelé, comment je suis passée à côté ?
01:01:52 J'ai dit "mais t'imagines un peu ?"
01:01:54 J'ai dit "tu te souviens pas comment ton frère il était ?"
01:01:56 "Et toi tu fais la même chose à un autre ?"
01:01:58 J'ai dit "non mais c'est pas possible."
01:01:59 On est rentré à la maison, mais il a eu les punitions sans nom.
01:02:02 J'aurais pas eu d'attachement maternel, mais je crois que je le mettais dehors.
01:02:05 Mon mari est rentré dans une colère noire.
01:02:07 Il a traité de vaut rien, il lui a dit que de toute façon il ferait rien dans sa vie, qu'il allait finir clochard.
01:02:12 Un gamin de 12 ans, on a dit ça.
01:02:14 Après, quand on lui a dit "mais ça c'est un délit", ça s'est arrêté.
01:02:17 Mon fils, il s'est mis le rôle du clown.
01:02:19 C'est lui qui répondait aux professeurs.
01:02:22 C'est pour ça que je me dis que les harcèleurs aussi, ils ont un besoin de reconnaissance.
01:02:26 Ils font pas ça juste pour embêter.
01:02:29 Il y a autre chose.
01:02:30 Dès qu'un enfant est embêté, il faut qu'il en parle.
01:02:33 Et après, la machine peut se mettre en route.
01:02:36 Parce que là ça s'est passé avec le harcèleur de mon fils et avec mon fils.
01:02:39 Dès qu'ils ont perdu pied, dès qu'on leur a dit "c'est pas bien, vous risquez gros", ça s'arrête.
01:02:44 En parler donc pour éviter ces situations de harcèlement dans les établissements scolaires.
01:02:49 Propos recueillis par Fanny Narvart.
01:02:51 Ce matin, on parle aussi des arrêts maladie.
01:02:53 Avec un médecin généraliste, tout à l'heure à 8h15, qui sera notre invité.
01:02:57 Le docteur Michel Chevalier, qui a été convoqué avec 3 autres médecins par l'assurance maladie.
01:03:05 Motif qu'il a délivré un trop grand nombre d'arrêts de travail.
01:03:10 80 patients, amis, collègues, étaient là en soutien avant-hier.
01:03:14 Et donc on vous pose cette question.
01:03:16 Est-ce qu'on délivre trop d'arrêts maladie en France ?
01:03:19 Comment ça se passe avec votre médecin généraliste ?
01:03:22 Vous venez témoigner dès maintenant. 05 59 98 09 09.
01:03:28 On est loin de l'unité pour la marche contre l'antisémitisme organisée dimanche à Paris.
01:03:33 Ce sont les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat qui avaient lancé cet appel.
01:03:37 Mais malgré une banderole unique, les politiques manifesteront, divisées.
01:03:41 La première ministre Elisabeth Borne ira, mais pas les insoumis,
01:03:45 qui contestent la présence du Rassemblement national.
01:03:47 Les communistes veulent y participer, mais pas question de défiler à côté du RN.
01:03:52 Une grosse cacophonie.
01:03:54 Donc finalement, à quoi va ressembler cette marche, Julien Morselly ?
01:03:57 Les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat seront en tête de cortège
01:04:00 et tiendront dans leurs mains une banderole avec écrit "Pour la République, contre l'antisémitisme".
01:04:05 A leur côté, des institutionnels.
01:04:07 La première ministre Elisabeth Borne, dont le père de confession juive a été déporté.
01:04:11 Plusieurs membres du gouvernement.
01:04:13 L'ancien président de la République, François Hollande aussi.
01:04:15 Emmanuel Macron, lui, n'a pas encore pris sa décision.
01:04:18 Ce qui est sûr, c'est que le Rassemblement national n'aura pas sa place dans cette tête de cortège.
01:04:23 Les organisateurs, sommés par la gauche et la Macronie de réagir, l'ont confirmé hier soir.
01:04:28 Les partis politiques devraient donc défiler à distance.
01:04:31 Le RN d'un côté, les partis de gauche, socialistes, communistes et écologistes de l'autre.
01:04:36 Pas de France Insoumise, pour qui participer à cette marche revient à soutenir, je cite, le massacre à Gaza.
01:04:42 Enfin à droite, le patron des Républicains, Éric Ciotti, a fait savoir qu'il ira.
01:04:47 De même qu'Éric Zemmour et Marion Maréchal du parti d'extrême droite reconquête.
01:04:51 Des divisions politiques qui font presque oublier l'élément déclencheur de cette marche.
01:04:56 La recrudescence des actes antisémites en France.
01:04:58 Plus de 1150 en un mois. Un record dans notre pays.
01:05:03 La France qui organise ce matin également à l'Elysée une conférence humanitaire internationale.
01:05:09 Le but, recueillir des moyens pour venir en aide à la population de la bande de Gaza
01:05:14 alors que l'enclave est pilonnée par l'armée israélienne.
01:05:17 Les principaux acteurs impliqués dans la réponse humanitaire à Gaza sont donc présents aujourd'hui à l'Elysée.
01:05:23 63 personnes ont obtenu officiellement la nationalité française hier lors d'une cérémonie à la préfecture de Pau.
01:05:29 Des gens au parcours très divers, 35 origines différentes.
01:05:32 Un moment fort, évidemment, important, cette entrée officielle dans la citoyenneté française.
01:05:38 La France est désormais votre patrie, a insisté le secrétaire général de la préfecture.
01:05:43 La fin souvent d'un long parcours, on l'entendra tout à l'heure dans le prochain journal à 8h30.
01:05:48 Pour l'instant, il est 8h05. Un restaurant, Berne, toujours à gagner par tirage au sort.
01:05:53 Oui, ce resto est situé à Usos, près de Pau.
01:05:55 Donc, le couple de propriétaires prend sa retraite l'année prochaine
01:05:59 et il est à la recherche d'un repreneur difficile à trouver.
01:06:03 Il a donc opté pour cette formule pour laquelle les candidats achètent des actions à 50 euros.
01:06:10 On en a déjà parlé sur France Bleu Berne Bigorre.
01:06:13 Cette opération se poursuit et vient d'être prolongée jusqu'à la fin du mois.
01:06:17 A la mi-décembre, le tirage au sort aura lieu et désignera donc le grand gagnant de l'ensemble des actions, Béatrice Ljugué.
01:06:23 Sur le site de cette loterie particulière, Carrie Lucas suit en direct les achats de nouvelles actions.
01:06:28 Voilà, pour vous montrer, tout ça c'est aujourd'hui.
01:06:31 C'est beaucoup, hein ?
01:06:33 Une dizaine rien que ce midi-là, pour 50 à 300 euros, mais parfois plus.
01:06:36 Alors, j'avais fait un site moi-même, et il a explosé avec TF1.
01:06:41 Car à chaque fois que Carrie et son mari Vincent médiatisent leur proposition, la demande explose.
01:06:46 C'est une société qui a été créée spécialement pour ça.
01:06:49 C'est comme un crowdfunding, sauf qu'il n'y a qu'un seul propriétaire au final, et pas 3000.
01:06:54 Le gagnant deviendra propriétaire unique du fonds de commerce,
01:06:58 et ce que les autres, en souscrivant, s'engagent à abandonner leurs actions au profit de ce gagnant.
01:07:02 Une cinquantaine de couverts par service, midi et soir, des repas de famille, des baptêmes, des mariages, le week-end.
01:07:07 Les propriétaires du Parfum, en deux mots et F-A-I-M, espèrent 150 000 euros pour ce bel outil de travail avec son personnel.
01:07:14 Parmi les souscripteurs, quelques professionnels, des habitants qui veulent garder le restaurant dans le village, et des altruistes.
01:07:20 On a reçu de très beaux témoignages, et on a reçu des chèques de gens qui souscrivaient,
01:07:25 pour le transmettre à notre apprenti, ou le jeune cuisinier qu'ils ont vu à la télévision.
01:07:30 Donc ça, ça nous touche énormément.
01:07:32 Il y a aussi ce voisin qui a donné 1000 euros en guise de cadeau de départ à la retraite.
01:07:36 Cari et Vincent Lucas, eux, s'engagent à accompagner l'heureux gagnant repreneur pendant quelques mois.
01:07:41 Et on rappelle le nom de ce restaurant avec ce jeu de mots,
01:07:46 ce restaurant basé à Usos, qui s'appelle...
01:07:51 Le Parfum, en deux mots !
01:07:53 Alors, cherchez le Parfum, en deux mots ! Par-Fin, F-A-I-M.
01:07:57 La Ligue des champions de football, les Lanskys, s'est inclinée 1-0 sur la pelouse du PSV Eindhoven.
01:08:03 Première défaite dans cette compétition cette saison, les Lansois qui glissent du coup de la deuxième à la troisième place de leur groupe en rugby.
01:08:10 Fabien Daltier a donné sa première conférence de presse depuis la fin de la Coupe du Monde.
01:08:15 Le temps du deuil est passé, dit le sélectionneur du 15 de France,
01:08:19 et si la cicatrice restera de cette élimination en quart de finale face à l'Afrique du Sud,
01:08:24 il veut désormais, le sélectionneur, regarder vers l'avenir.
01:08:28 Et puis la météo et cette vigilance qui concerne le Pas-de-Calais, à nouveau en vigilance rouge.
01:08:32 Pluie, inondation à partir de cet après-midi.
01:08:35 Le nord est également en vigilance orange.
01:08:38 Dans plusieurs communes, les maires ont appelé dans ce département une partie des habitants à évacuer leur domicile.
01:08:44 C'est vrai qu'en l'espace de 30 jours, il est tombé l'équivalent de 3 mois de précipitation dans le Pas-de-Calais.
01:08:50 8h08 sur France Bleu, Béarnes, Bigorre. Il pleut aussi chez nous, même si on n'est pas en vigilance rouge.
01:08:56 Alors, Eric Dreuil...
01:08:57 Non, non, c'est vrai, nos éditeurs nous le disent.
01:08:59 Déjà sur la page Facebook, France Bleu, Béarnes, Bigorre, venez retrouver toute l'équipe,
01:09:04 voir les photos, les petits messages qu'on nous envoie, les compliments, ça fait plaisir.
01:09:08 Marie-Lou qui nous suit depuis 7h sur le Canal 33 de la TNT, merci Marie-Lou.
01:09:13 Ici à Barbotan-les-Thermes, elle en profite pour nous dire 10 degrés mais encore de la pluie.
01:09:18 Bonne journée à vous toutes et à vous tous.
01:09:19 Claude nous dit 9 degrés à Danguin, il pleut ce matin, journée tranquillou, ciao ciao.
01:09:25 Merci pour la photo, nous dit Justine, sur les coteaux de Juronçon, il pleuviote avec un petit peu de vent et 8 degrés.
01:09:30 Pas génial, mais oui.
01:09:32 Rendez-vous cet après-midi avec des températures qui n'excéderont pas 13 degrés à la Reims,
01:09:39 peut-être un petit peu plus, 1 degré de plus à Pau et Tarbes à 14 degrés.
01:09:42 Au Lauron, 15 degrés, Hortès 16 degrés.
01:09:45 Attention dans le centre-ville de Tarbes, c'est jour de marché, jour de marché traditionnel,
01:09:50 donc il y aura moins de place et ça commence déjà à boucher dans le centre-ville.
01:09:54 Il est 8h09.
01:09:57 Thomas, ça y est.
01:10:07 Il fallait que je la fasse au moins une fois par jour.
01:10:12 Théodore, aujourd'hui c'est la Saint-Théodore, ne l'oubliez pas avec le petit dicton qui vous permet de nous retrouver sur cette page Facebook.
01:10:23 Mathias Kern aussi avec vous, on va vous retrouver, on va vous donner la parole, vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire pour participer
01:10:29 avec, on l'espère, un débat qui va susciter pas mal d'appels.
01:10:33 Oui, un débat parfois polémique sur les arrêts maladie. Y a-t-il des arrêts maladie de complaisance,
01:10:39 est-ce qu'on peut le dire comme ça, alors qu'un médecin généraliste a été convoqué par la CPM, l'assurance maladie,
01:10:45 qui le reproche d'avoir délivré trop d'arrêts maladie.
01:10:48 On en parle avec vous, est-ce que vous comprenez qu'on impose les quotas pour éviter les abus ?
01:10:53 05 59 98 09 09, ça a inspiré aussi Yannick Damont dans son 6 Josée dans un instant.
01:10:59 Après un petit détour où il fait très beau, on a la samba, on a Bellini, samba de Janeiro, vous nous suivez à 8h11.
01:11:08 Samba de Janeiro
01:11:23 Samba de Janeiro
01:11:52 Samba de Janeiro
01:12:07 Samba de Janeiro
01:12:36 Samba de Janeiro
01:13:00 Samba de Janeiro
01:13:17 Samba de Janeiro
01:13:39 Samba de Janeiro
01:13:52 On y était, on y était presque pendant 3 minutes avec Bellini, samba de Janeiro sur France Bleu Béarnes, Bigorre à 8h13.
01:13:59 Le 6/9, France Bleu Béarnes, Bigorre.
01:14:04 Nos journalistes inspirés par des sujets d'actualité et ce matin, celui qui ose pour nous, c'est Yannick Damont.
01:14:13 Et bien 6 Josée, ce matin je vous parlerai des arrêts du lundi matin, ces arrêts maladie de courtoisie que certains médecins généralistes accorderaient trop facilement et surtout en trop grand nombre.
01:14:24 C'est grave docteur ? Non non, mais je vais vous arrêter 3 jours comme ça, par courtoisie, par politesse.
01:14:30 Vous avez déjà vu ça vous ? Et pourtant l'idée persiste, entretenue par ceux qui surfent sur le fantasme du fraudeur.
01:14:36 On continue d'imaginer que dans le secret du cabinet médical, certains médecins abusent des arrêts maladie et donc des indemnités journalières.
01:14:45 Un présupposé qui faisait dire il y a quelques mois encore à Bruno Le Maire, ministre de l'économie,
01:14:50 est-ce que quelque chose justifie que les arrêts maladie aient augmenté de 30% au cours des dernières années ?
01:14:56 Bonne question monsieur le ministre, mais 30% d'arrêts abusifs êtes-vous bien sûr ?
01:15:02 Ce matin dans cette chronique, on a juste envie de se demander est-ce qu'un médecin gros prescripteur d'arrêts maladie est forcément un médecin qui abuse ?
01:15:10 Peut-être que c'est juste un médecin qui a des patients qui ne vont pas bien.
01:15:14 Après les troubles musculosquelettiques, les troubles psychologiques sont devenus la deuxième cause des arrêts maladie en France.
01:15:20 Alors Bercy peut mettre la pression sur l'assurance maladie et l'assurance maladie mettre la pression sur les médecins, les menacés de sanctions.
01:15:28 Si j'osais ce matin, je me demanderais est-ce que c'est en cassant le thermomètre qu'on fait baisser la fièvre ?
01:15:35 Merci Yannick Damon. Dans quelques instants, notre invité, le docteur Michel Lechevalier, qui est médecin généraliste à Ousse en Berne.
01:15:42 Est-ce que vous êtes d'accord avec Yannick Damon ou peut-être avec ce que vous a dit Mathias Kern il y a quelques instants ?
01:15:50 On vous incite à nous retrouver 05 59 98 09 09.
01:15:55 On en parle ensemble en direct bien sûr sur France Bleu Berne Bigorre et sur France Trop au Sud Aquitaine.
01:16:02 Ici Mathin, reviens dans un instant.
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01:16:37 Le 6/9, ici c'est France Bleu Berne Bigorre.
01:16:41 Avec tous les jours nos invités, nous vous donnons la parole au 05 59 98 09 09.
01:16:47 Notre invité ce matin, le docteur Michel Lechevalier qui est médecin généraliste à Ousse en Berne.
01:16:51 Il répond à vos questions Mathias Kern.
01:16:53 Bonjour Michel Lechevalier.
01:16:54 Bonjour.
01:16:55 Bonjour à tous.
01:16:56 Merci d'être avec nous ce matin sur France Bleu Berne Bigorre.
01:16:59 Vous avez été convoqué avant-hier comme deux autres médecins généralistes par la CPM, l'assurance maladie,
01:17:04 qui vous reproche d'avoir délivré trop d'arrêts maladie.
01:17:08 Comment vous vivez ce rappel à l'ordre ?
01:17:10 C'est absolument... On nous fait passer pour des coupables alors qu'on est là vraiment des victimes.
01:17:16 Je n'ai jamais assisté à quelque chose de pareil.
01:17:18 Ça fait 36 ans que j'exerce médecin généraliste à Ousse.
01:17:22 J'ai 63 ans, j'ai quand même pas mal d'expérience et heureusement,
01:17:26 même sur la manière dont j'ai été reçu,
01:17:29 nous sommes rentrés dans la CQ, enfin la CPM, qui était barricadée
01:17:34 puisqu'évidemment il y avait la manifestation avec les syndicats et pas mal de monde.
01:17:38 Et pas mal de patients aussi, de vos patients, qui sont venus vous soutenir.
01:17:41 Oui, c'est sûr que ça fait plaisir d'avoir autant de soutien.
01:17:45 Des patients, des amis, des syndicats, des partis politiques.
01:17:51 Donc c'est quand je suis rentré que j'ai été étonné.
01:17:55 Tout était un bunker, évidemment, puisqu'ils avaient peur qu'on les envahisse peut-être aussi.
01:18:01 On est descendus dans le sous-sol, dans la salle de torture.
01:18:05 Puisqu'on était dans une salle... Je suis arrivé là-dedans, je suis légèrement myope.
01:18:12 Donc une grande salle tout en long.
01:18:14 Il y avait une estrade sur la droite avec des personnes.
01:18:18 Il y avait des représentants des syndicats, du MEDEF.
01:18:21 Je me demandais ce que ça faisait là.
01:18:23 Le directeur de la CPAM, du personnel administratif.
01:18:28 En face, il y avait trois médecins qui étaient présents.
01:18:33 Je ne sais pas trop exactement leur statut.
01:18:36 Et moi, j'étais avec mon confrère qui venait me soutenir.
01:18:40 Donc lui, on l'a assis sur un siège.
01:18:43 Il était à côté de moi, il est très grand.
01:18:45 Et moi, on m'a installé sur un siège qui était à la hauteur d'un pouf.
01:18:48 J'ai failli tomber d'ailleurs.
01:18:50 J'étais très surpris. J'étais déjà en position humiliante.
01:18:53 - Et les yeux dans les yeux, on vous a dit, vous abusez du système ?
01:18:57 - On m'a demandé si j'avais quelque chose à dire.
01:18:59 Je lui ai dit non, mais j'ai bien écouté.
01:19:01 J'ai écouté. C'était un dialogue de sourds.
01:19:04 J'avais le sentiment de ne pas parler la même langue.
01:19:07 Je lui ai dit, je ne comprends rien de ce que vous me dites.
01:19:10 Il n'était question que de la forme, de procédure, de tout un tas de trucs.
01:19:15 J'avoue, ce n'est pas du tout important pour moi.
01:19:19 Sur le fond, il n'y avait absolument aucune question.
01:19:22 - Est-ce que ça vous fait culpabiliser ?
01:19:24 Est-ce que vous vous dites peut-être que je suis allé trop loin ?
01:19:26 - Je suis complètement révolté.
01:19:27 Non, parce que je ne fais pas des arrêts de complaisance.
01:19:29 Je ne suis pas du tout dans ce cadre.
01:19:31 J'ai une patiente qui vieillit, qui suit mon âge,
01:19:33 puisque j'ai 63 ans.
01:19:35 D'ailleurs, on avait remarqué, je crois que je l'ai évoqué,
01:19:38 mais au début, je ne voulais pas parler.
01:19:40 J'ai fait remarquer que j'avais beaucoup de kinés
01:19:43 dans l'analyse de mon relevé et snir.
01:19:47 C'est-à-dire que si j'avais beaucoup de kinés,
01:19:49 c'est que j'avais sûrement beaucoup de TMS,
01:19:51 dont beaucoup de gens qui n'arrivaient plus à travailler.
01:19:53 Parce que le problème, là,
01:19:55 troubles musculo-squelettiques,
01:19:57 le problème, ce n'est pas des petits arrêts
01:19:59 pour aller à la chasse ou à la pêche,
01:20:01 c'est des arrêts longs.
01:20:02 C'est des situations de malades gravement atteints.
01:20:05 Alors, il y a des troubles musculo-squelettiques,
01:20:07 il y a des cancers, il y a des maladies cardiaques.
01:20:09 J'ai tout un chapitre de gens qui ne peuvent plus travailler,
01:20:11 qui ont bossé toute leur vie.
01:20:13 - Est-ce que vous avez effectivement délivré
01:20:15 davantage d'arrêts de travail ces derniers temps ?
01:20:17 Est-ce que vous le constatez ?
01:20:18 - Je crois que ça a été une réalité.
01:20:20 Mais le gouvernement, au lieu de s'inquiéter,
01:20:24 de savoir pourquoi on arrête un peu plus,
01:20:26 ils viennent dire que c'est la faute des salariés
01:20:29 et des médecins.
01:20:30 À aucun moment on se demande
01:20:32 s'il n'y a pas un problème dans le travail.
01:20:34 - Et vous, qu'en pensez-vous ?
01:20:36 Vous nous appelez dès maintenant pour nous donner votre avis.
01:20:38 05 59 98 0909, on vous attend.
01:20:42 - Oui, il y a des gens qui abusent à estimer,
01:20:44 par exemple le ministre de l'économie, il y a quelques mois,
01:20:46 Bruno Le Maire.
01:20:47 C'est une question économique, selon vous ?
01:20:49 - Je crois que c'est que des chiffres, oui, évidemment.
01:20:52 À aucun moment il y a toujours de l'argent pour faire la guerre,
01:20:56 ça c'est sûr.
01:20:57 Mais par contre, pour soigner,
01:20:59 pour finalement avoir des services publics,
01:21:03 pour avoir quand même des politiques sociales,
01:21:05 tout est verrouillé.
01:21:07 On voit une situation qui se dégrade de jour en jour et tout le temps.
01:21:10 - L'assurance maladie est peut-être dans son rôle, finalement,
01:21:13 de régulateur ?
01:21:15 Ça vous choque qu'on vous impose des quotas ?
01:21:17 - Évidemment, parce que nous on est dans l'humain,
01:21:20 on n'est pas face à des machines.
01:21:22 J'avais fait un délit de statistiques, comme ils disent.
01:21:25 C'est-à-dire que les statistiques à l'échelon individuel n'ont aucune valeur.
01:21:29 Par exemple, un patient qui a un cancer,
01:21:31 qui a 10% de chance pour s'en sortir,
01:21:34 je ne vais pas lui dire,
01:21:35 parce que si lui il fait partie des 10%, c'est 100% pour lui.
01:21:38 Et là on m'applique la même chose.
01:21:39 C'est-à-dire que des statistiques sur une patientèle d'un médecin,
01:21:42 ça n'a aucune valeur.
01:21:43 Donc tout ça, il ne fallait pas en parler.
01:21:45 Et je précise aussi,
01:21:48 enfin je crois peut-être qu'on va en parler,
01:21:50 non, excusez-moi.
01:21:51 - Mais précisez, allez-y.
01:21:53 Allez au bout de votre pensée.
01:21:54 - J'étais tellement en colère au départ,
01:21:56 quand j'ai reçu ça fin juin,
01:21:57 que j'ai précisé que j'avais 63 ans
01:21:59 et que ça me décidait à prendre ma retraite.
01:22:02 Donc ça fait un médecin de moins.
01:22:03 Et ils sont en train de casser tous les médecins,
01:22:05 parce que je pense notamment aux deux jeunes femmes
01:22:08 qui étaient convoquées avec moi,
01:22:10 et j'en étais malade pour elles.
01:22:12 - Plus jeunes que vous et qui ont encore une carrière devant elles ?
01:22:15 - Oui, mais si vous voulez, moi j'aurai eu 40 ans, j'arrêtais.
01:22:19 J'arrêtais la médecine générale,
01:22:21 je partais, je ne sais pas, peut-être médecin du travail ou autre chose.
01:22:24 Mais c'est sûr que j'arrêtais.
01:22:26 Là je sais que j'arrête, donc tout va bien.
01:22:28 - En un mot, vous risquez quoi comme sanctions ?
01:22:30 On vous a dit quoi ?
01:22:31 - Des sanctions financières,
01:22:32 et puis surtout ce traitement totalement injuste.
01:22:35 J'insiste bien.
01:22:37 Nous sommes des victimes,
01:22:39 nous ne sommes pas des coupables.
01:22:41 - Merci d'être avec nous et de témoigner ce matin,
01:22:44 Dr Michel Chevalier, je rappelle que vous êtes médecin généraliste à OUS, en Béarnes.
01:22:48 On va prendre l'avis aussi de nos éditeurs.
01:22:50 - Je suis syndiqué SMG,
01:22:52 et je fais partie de la gauche républicaine socialiste.
01:22:55 - Voilà pour ces précisions.
01:22:56 Restez avec nous, évidemment on va continuer d'en parler.
01:22:59 On vous pose la question ce matin,
01:23:01 est-ce que vous avez l'impression qu'on délivre trop d'arrêts maladie en France ?
01:23:04 Est-ce qu'il faut faire des économies en la matière ?
01:23:06 Est-ce que vous avez des réactions par rapport aux témoignages qu'on vient d'entendre ?
01:23:09 Vous nous appelez 05 59 98 09 09.
01:23:13 - On va vous donner la parole d'ici quelques instants.
01:23:15 C'est la pluie qui s'invite dans nos départements en Béarnes et en Bigorre.
01:23:19 Vous pouvez le constater,
01:23:20 nos amis auditeurs et téléspectateurs nous le disent aussi.
01:23:23 Pas mal de pluie, ça devrait se calmer en fin de journée.
01:23:27 Température entre 13 et 16 degrés cet après-midi.
01:23:31 Et on en parle forcément tout au long de CE 6/9.
01:23:34 - La météo 100% locale avec Hippocampe, Béarnes Loisirs,
01:23:38 concessionnaire de camping-cars, fourgons et vans aménagés,
01:23:41 neuffaits d'occasion à l'ESCAR.
01:23:43 - Notre invité, le docteur Michel Chevalier,
01:23:47 qui ne pratique pas la langue de bois.
01:23:49 Vous avez pu l'entendre,
01:23:50 médecin généraliste à Ousse en Béarnes.
01:23:52 Il répond à vos questions, aux questions de nos auditeurs.
01:23:54 - Oui, vos appels au 05 59 98 09 09.
01:23:57 On parle des arrêts maladie.
01:23:59 Ce matin, il y a eu cette situation que vous venez d'entendre.
01:24:01 Et un premier appel qui nous vient douce, justement,
01:24:05 là où vous exercez.
01:24:06 C'est Michel qui nous appelle.
01:24:07 Bonjour Michel.
01:24:08 - Oui, bonjour. C'est Michel et Jean-Claude.
01:24:11 - Ah oui, je reconnais.
01:24:12 - Voilà.
01:24:13 - Donc vous êtes votre médecin, votre médecin de famille,
01:24:16 médecin traitant, c'est le docteur Michel Chevalier.
01:24:18 Quelle réaction vous avez, vous, à tout ce qu'on vient d'évoquer ?
01:24:21 - Tout à fait, je réagis.
01:24:22 Parce qu'en 25 ans qu'il nous a suivis,
01:24:25 on n'a pas eu un seul arrêt de travail,
01:24:27 même en étant enrhumé, si on avait besoin de lui.
01:24:30 Il nous faisait une prescription et on pouvait aller travailler quand même.
01:24:34 Il nous a jamais arrêtés en 25 ans.
01:24:37 - Vous n'en avez pas eu parce que vous n'en avez pas demandé,
01:24:39 parce qu'il ne vous en a pas proposé,
01:24:40 parce que ça ne s'est pas présenté, Michel ?
01:24:42 - Voilà, voilà.
01:24:43 C'est ça, parce qu'on fait partie de la vieille école aussi
01:24:47 et on allait travailler malade.
01:24:49 Par contre, je tiens à dire aussi qu'il nous a sauvé la vie.
01:24:53 Moi, il m'a sauvé la vie.
01:24:54 Il m'a envoyé chez un cardiologue.
01:24:56 Il m'a sauvé la vie.
01:24:57 Il a sauvé la vie de plusieurs patients dans le village
01:25:00 et que c'est un très bon docteur et que maintenant, il va bien nous manquer
01:25:03 parce que malheureusement, on a un cabinet médical
01:25:06 qui ne veut pas prendre des patients de housse.
01:25:08 Voilà, et ça, c'est ma colère par contre.
01:25:11 - Michel, est-ce que vous comprenez cette logique comptable
01:25:14 en matière de santé, de la sécurité sociale ?
01:25:17 - Non, moi, j'estime que les docteurs, ils savent ce qu'ils font.
01:25:20 Ils n'ont pas besoin d'être contrôlés par des grades papiers
01:25:23 qui ne connaissent pas le métier.
01:25:25 Et qu'il vaut mieux de contrôler autre chose
01:25:28 qui est plus importante que de contrôler des gens qui travaillent
01:25:31 et qui sont installés depuis 36 ans déjà.
01:25:33 - Docteur Michel Chevalier, ce genre de témoignage
01:25:36 comme vous avez eu aussi devant la CPM lors de ce rassemblement,
01:25:40 ça vous fait chaud au cœur, on imagine ?
01:25:42 - Oui, bien sûr.
01:25:43 - Vous vous sentez soutenu aujourd'hui ?
01:25:45 - Oui, oui, très bien.
01:25:47 - Avec un peu d'émotion, on l'entend,
01:25:50 d'avoir ces patients justement qui viennent témoigner,
01:25:53 qui sont venus manifester.
01:25:54 On vous remercie, Michel, d'avoir composé de 05 59 98 09 09 ce matin,
01:25:59 ces numéros qu'a composé également Edith.
01:26:02 Bonjour, Edith.
01:26:03 - Oui, bonjour.
01:26:04 - Vous nous appelez d'Assat, vous ?
01:26:06 - Voilà, c'est ça.
01:26:07 J'appelle d'Assat et je précise de suite
01:26:09 que je ne suis pas une patiente du médecin,
01:26:11 du docteur Chevalier,
01:26:12 mais que je l'ai rencontré à deux reprises
01:26:15 il y a fort longtemps,
01:26:17 c'est lui qui avait constaté le décès de mon papa.
01:26:19 Et ensuite, voilà,
01:26:21 à d'autres occasions, je l'ai rencontré.
01:26:24 Voilà.
01:26:25 - Et ce matin, son témoignage vous a touché particulièrement ?
01:26:28 - Moi, depuis le début, je suis révoltée de ce qui se passe,
01:26:31 parce que c'est un...
01:26:33 Bon, déjà, il y en a beaucoup comme lui, je suppose,
01:26:35 mais lui, c'est un très bon médecin,
01:26:36 comme on n'en aura plus, je pense,
01:26:38 ou j'espère qu'on en formera d'autres comme cela.
01:26:41 Mais comme vous disiez justement, docteur,
01:26:42 les jeunes qui arrivent aujourd'hui,
01:26:43 je pense qu'il va falloir qu'ils s'accrochent,
01:26:45 parce que si on commence à les contrôler
01:26:47 tous les quatre matins, pour un oui, pour un non,
01:26:49 voilà, tous ces gens, comme le disait l'adam précédemment,
01:26:51 ces grades papiers qui sont dans leur tour d'ivoire,
01:26:53 qui ne connaissent pas le travail de terrain de nos médecins,
01:26:56 je pense qu'il faut qu'ils redescendent sur terre
01:26:58 et qu'ils se posent les bonnes questions.
01:27:00 Des abus, il y en a partout, il y en a toujours eu.
01:27:03 Certes, il y a peut-être des maladies de complaisance,
01:27:07 mais je pense que si quelqu'un se met vraiment au boulot
01:27:09 pour gérer ce genre de problème,
01:27:10 et bien ils trouveront les bonnes personnes à contrôler
01:27:13 et qu'on laisse tranquille des médecins comme le docteur Chevalier.
01:27:16 - Justement, Edith, peut-être pour aller plus loin
01:27:18 dans la réflexion, est-ce que vous, à Assat,
01:27:20 vous avez un médecin traitant ?
01:27:21 Est-ce que vous avez des difficultés à en trouver un ?
01:27:24 - Alors, moi j'ai un médecin traitant, mais qui n'est pas sur Assat,
01:27:27 voilà, et je me mets à la place des patients, justement,
01:27:29 du docteur Chevalier, je me dis, mais où vont-ils,
01:27:32 vers qui vont-ils se tourner ?
01:27:33 Où vont-ils aller pour trouver un autre médecin ?
01:27:35 On manque de médecins au jour d'aujourd'hui, donc, en France,
01:27:39 c'est notre gros problème, les médecins se regroupent
01:27:41 en maison médicale pour essayer, déjà,
01:27:43 d'avoir aussi un système de vie qui leur...
01:27:45 et un rythme de vie qui leur convienne.
01:27:48 Et là, on va aller embêter un docteur qui, peut-être,
01:27:52 aurait continué encore quelques années pour...
01:27:55 Voilà, pour... Je ne sais pas, je ne comprends pas.
01:27:57 Moi, je suis révoltée de ce qui se passe,
01:27:59 et la façon dont on traite le docteur Chevalier et ses pairs,
01:28:02 puisqu'ils étaient plusieurs, si j'ai bien compris, hier.
01:28:05 Honte aux personnes, moi je dis honte aux personnes
01:28:08 qui ont contrôlé les médecins hier.
01:28:09 Je ne comprends pas, j'espère qu'ils m'entendent,
01:28:11 et je leur dis, mais réveillez-vous, quoi, bougez-vous,
01:28:13 réveillez-vous, touchez les problèmes réellement
01:28:16 où ils se trouvent, quoi.
01:28:17 Et laissez les médecins faire leur travail.
01:28:20 - Et une réaction, docteur Michel Chevalier,
01:28:22 à ce qui vient d'être dit par Edith ?
01:28:24 - Ben oui, enfin, je crois que c'est très parlant,
01:28:27 tout ce qui a été dit.
01:28:29 - On entend de la révolte de la part des patients, également.
01:28:32 - Ben moi, j'étais révolté aussi, et d'ailleurs,
01:28:34 quand j'ai été convoqué, j'ai dit au directeur
01:28:38 qu'à force d'obéir, ils avaient perdu la raison.
01:28:41 Et là, il y a eu un silence de mort, évidemment.
01:28:44 Et je crois que c'est ça, le problème, la raison.
01:28:47 - Merci beaucoup d'être venu témoigner ce matin,
01:28:50 docteur Michel Chevalier.
01:28:52 Je rappelle donc que vous êtes médecin généraliste
01:28:55 à OUS, en Béarname.
01:28:57 Merci à vous, bonne journée.
01:28:59 - Rendez-vous dans quelques instants avec vous, Théo Bauchet.
01:29:03 On va revenir quand même sur ces faits d'actualité,
01:29:07 et notamment sur un sujet principal.
01:29:09 - Ce qui est la situation à la Maison d'Arrêt de Pau.
01:29:12 On en a parlé hier, mais depuis, la décision
01:29:15 pour notamment les questions d'insalubrité,
01:29:17 ça fait pas mal réagir, on l'entendra dans le journal.
01:29:19 On assistera également à une cérémonie de naturalisation à Pau.
01:29:22 Toujours un moment d'émotion.
01:29:24 Et on reviendra sur l'Eurovision 2024 qui se prépare.
01:29:26 On a déjà notre candidat français.
01:29:28 - Oui, rendez-vous dans quelques instants, dans une minute,
01:29:30 pour le journal de 8h30.
01:29:32 - Ici, matin, revient dans un instant.
01:29:37 - Ce dimanche, à 8h30, sur France 3.
01:29:40 Qui a dit que les végétaux étaient végétaux ?
01:29:43 De récentes découvertes scientifiques bouleversent nos certitudes,
01:29:47 décryptant les étonnantes capacités des plantes.
01:29:51 Sensibilité, communication, mémoire, intelligence.
01:29:57 Ne serait-il pas temps de revoir nos préjugés sur le règne végétal ?
01:30:01 - C'est peut-être l'occasion aussi de réfléchir à la place de l'homme dans tout cela.
01:30:05 De se rendre compte finalement que nous ne sommes qu'une espèce parmi les autres.
01:30:09 - Incroyable plante.
01:30:11 Jeudi, à 22h55, sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
01:30:17 - Nous sommes le jeudi 9 novembre.
01:30:32 Merci de nous retrouver à 8h30 avec de la pluie.
01:30:36 Après une belle journée d'hier, la pluie qui s'installe dans nos départements.
01:30:40 On va vérifier tout cela grâce à vos messages
01:30:42 que vous pouvez continuer de nous envoyer sur la page Facebook France Bleu.
01:30:45 Bernd Digor, Fernand Leforça, Patriote.
01:30:48 C'est le quatrième volet de cette affaire Echeveri.
01:30:51 Thierry Sagardojto, notre chroniqueur, sera là.
01:30:53 Et puis on a même quelques places pour le match section Union Bordeaux-Beigle.
01:30:58 Ce sera pour samedi et on vous invite dans un quart d'heure après le 100% Sport.
01:31:03 Théo Bauchet dans ce journal de 8h30.
01:31:08 La situation à la maison d'arrêt de Pau est critique.
01:31:10 - La justice dénonce des conditions indignes de détention dans l'établissement.
01:31:14 Et l'administration pénitentiaire a un mois pour rectifier le tir à ce problème de rats, de cafards.
01:31:21 S'ajoute, et c'est sans doute lié, une surpopulation carcérale jamais atteinte.
01:31:25 112,5% de taux d'occupation, ça veut dire qu'il y a plus de détenus que de places prévues dans l'établissement.
01:31:32 La situation devient donc très compliquée pour cette représentante CGT du personnel.
01:31:36 Elle s'appelle Laura, son prénom a été modifié.
01:31:39 - On a une détention à l'heure actuelle qui est très tendue à Pau.
01:31:42 Donc c'est des grandes cellules, bon c'est 20 mètres carrés maximum.
01:31:45 Et ils sont 6 ou 4. C'est là la problématique.
01:31:48 Et les collègues c'est ce qu'ils disent, là ça n'arrête pas de rentrer.
01:31:51 On n'arrête pas d'avoir des arrivants.
01:31:53 Les détenus sont de plus en plus nombreux.
01:31:55 Bien sûr que ça a des conséquences quand on est 6 en cellule, qu'on est 6 à prendre une douche.
01:31:59 Avec la structure, bien sûr qu'il y a de l'humidité.
01:32:02 Et plus ils sont nombreux et plus ça s'use rapidement, tout est relié en fait.
01:32:06 Et c'est pour ça qu'on se rend pas compte, on se rend pas compte que plus ils sont nombreux,
01:32:10 et plus on n'a pas les moyens de faire ce qu'on voudrait faire.
01:32:14 Mais de là à dire qu'on est infesté de rats ou de cafards, c'est pas ce que je constate au quotidien.
01:32:19 La dératisation s'est faite tous les deux mois, ce qui est très bien.
01:32:22 Après effectivement dans la cour de promenade, il y en a un peu, qui viennent le soir.
01:32:26 Donc c'est pour ça, les moyens sont mis en place.
01:32:29 Le problème c'est que c'est une vieille structure, donc on n'a pas cette marge de manœuvre.
01:32:33 Le parquet a fait appel de cette décision, c'est donc la cour d'appel d'Oppo qui tranchera sur les actions à entreprendre.
01:32:41 Une coordination est née pour défendre l'hôpital public en bigorre.
01:32:45 Elle réunit des partis politiques, des associations d'usagers,
01:32:49 et elle refuse l'hôpital unique, ce projet de fusion des hôpitaux de Tarbes et de Lourdes en 2028.
01:32:55 Le collectif redoute une mise en danger des patients.
01:32:58 C'est un jeudi un petit peu spécial dans les établissements scolaires aujourd'hui.
01:33:01 Une journée pour faire la lumière sur la réalité du harcèlement scolaire.
01:33:05 Pour la première fois, tous les élèves, à partir du CE2, vont remplir des questionnaires d'auto-évaluation
01:33:11 pour dire comment ils se sentent au quotidien à l'école.
01:33:14 Deux heures de cours doivent être banalisées dans les prochains jours pour en parler également.
01:33:18 Et sur francebleu.fr, en page Béarn, vous retrouvez le témoignage que Fanny Narvart a recueilli.
01:33:24 Une mère béarnaise dont l'un des garçons a été harcelé et dont l'autre a été harceleur.
01:33:30 Elle raconte la difficulté à identifier le problème en tant que parent.
01:33:34 8h33, une cérémonie solennelle et pleine d'émotions hier en préfecture de Pau.
01:33:38 63 personnes venues de 35 pays ont reçu la nationalité française.
01:33:43 Une cérémonie de naturalisation au terme de laquelle ils ont été accueillis au sein de la nation française.
01:33:49 Un moment d'émotion donc pour Saïda.
01:33:52 Elle vit en France depuis 38 ans, après avoir même fait ses études dans le pays.
01:33:57 D'autant qu'elle attendait ça depuis très longtemps, ça n'a pas été facile.
01:34:00 C'est beaucoup d'émotions. C'est un parcours qui a été long parce que c'est pas évident finalement de réussir à passer toutes les étapes.
01:34:10 C'est compliqué de réussir à réunir tous les documents dans les temps.
01:34:15 Il faut courir à droite, à gauche entre les différentes ambassades.
01:34:20 Moi j'ai attendu mon extrait d'acte de naissance pendant 10 semaines.
01:34:25 Je suis originaire d'un tout petit village du Maroc.
01:34:28 C'était encore plus compliqué d'avoir accès en fait à cette documentation.
01:34:33 C'est ça qui est compliqué, c'est d'attendre, attendre tout le temps.
01:34:37 J'ai commencé à faire mon dossier en 2017 et j'ai réussi à le finaliser en 2021.
01:34:45 Voilà, et du coup, je viens de recevoir officiellement ma nationalité.
01:34:50 J'en suis très fière et très heureuse.
01:34:52 Des propos recueillis par Yannick Damont pour France Bleu, Béarnes, Bigorre.
01:34:56 Le président de l'UMI, l'Union des métiers de l'hôtellerie et restauration,
01:35:00 regrette qu'on n'arrive pas à réfléchir avec apaisement sur la situation des travailleurs sans-papiers dans ces secteurs.
01:35:06 La majorité sénatoriale, avec les républicains et les centristes,
01:35:10 a trouvé un compromis pour que la situation de ces employés soit examinée à leur demande,
01:35:16 au cas par cas par les préfets, sans régularisation automatique avec un titre de séjour d'un an.
01:35:21 C'est ce qui était prévu par le gouvernement.
01:35:23 France Bleu, Béarnes, Bigorre. Il est 9h - 25.
01:35:25 Une conférence humanitaire dédiée au sort de Gaza est organisée à Paris aujourd'hui.
01:35:29 Des ONG et des Etats invités, mais pas Israël.
01:35:32 Emmanuel Macron appellera le Premier ministre israélien à la fin de cette conférence.
01:35:37 Depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, le nombre d'actes antisémites commis en France a explosé.
01:35:42 C'est pourquoi les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale
01:35:45 appellent à une grande marche civique contre l'antisémitisme dimanche à Paris.
01:35:49 Mais au lieu de rassembler, cet événement divise la France insoumise, le boycotte,
01:35:54 car elle ne veut pas marcher aux côtés du Rassemblement national.
01:35:57 Le Parti socialiste, les écologistes, les communistes y participeront,
01:36:00 mais appellent à un cordon républicain pour les séparer du RN.
01:36:04 Son silence a interrogé, voire surpris, après le mondial de rugby.
01:36:08 C'était le temps du deuil, selon les mots de Fabien Galtier.
01:36:11 24 jours sans dire un mot et une cicatrice qu'il marquera à vie,
01:36:15 c'est ce qu'il a déclaré hier en conférence de presse.
01:36:18 Mais il a affirmé que sur le plan tactique et stratégique,
01:36:21 si c'était à refaire, il referait la même chose.
01:36:24 Et donc Fabien Galtier se tourne désormais vers la prochaine étape pour le 15 de France.
01:36:29 Ce sera le tournoi des 6 nations en février.
01:36:32 Et puis Théo, c'est donc Slimane qui représentera la France au prochain concours de l'Eurovision.
01:36:37 Oui, l'annonce a été faite hier par la chef de la délégation française.
01:36:41 Après les deux derniers candidats qui étaient débutants ou plutôt émergents,
01:36:45 toujours loin du top 10 envoyés par la France,
01:36:48 la délégation change de stratégie cette fois avec un chanteur confirmé, Sois-y que bourre.
01:36:53 Deux millions d'albums vendus, 30 millions d'écoutes sur Spotify
01:36:56 pour sa chanson "Des milliers de je t'aime" et une voix très connue du grand public.
01:37:01 Slimane est déjà dans le cœur des Français, estime la chef de la délégation française.
01:37:05 Et ça pourrait bien l'aider à atteindre le haut du classement.
01:37:08 En effet, le plan de bataille de la France est directement inspiré de celui de la Suède
01:37:13 qui a gagné l'Eurovision l'année dernière.
01:37:15 Sa représentante, Lorine, était déjà très connue dans son pays.
01:37:18 Et dans ce cas-là, il porte davantage son candidat pour tracer une route internationale, selon la délégation.
01:37:24 La France a aussi décidé de dévoiler son choix très tôt.
01:37:27 L'année dernière, avec Lazara, il avait fallu attendre mi-janvier et même mi-février
01:37:32 pour que son titre soit diffusé à la radio.
01:37:34 Là, cette année, la France a été la première à révéler et son candidat et sa chanson "Mon amour".
01:37:39 Espérons que ça nous porte chance et qu'on fasse au moins aussi bien
01:37:49 que Barbara Pravi et sa deuxième place il y a deux ans.
01:37:53 La chanson "Mon amour" de Slimane, que l'on va apprendre à découvrir et à aimer
01:38:00 dans les prochains mois, puisque l'Eurovision a lieu en mai prochain en Suède.
01:38:06 Et la dernière candidate qui était aussi connue que Slimane, on se rappelle, c'était en 2009.
01:38:09 Patricia Kass notamment, mais elle avait fini 8e.
01:38:13 L'infotrafic 100% local, avec les cabinets orthopédiques FLD, Afloirac, Dax, Itsatsu,
01:38:20 Salis de Béarn et Puyo.
01:38:22 On jette un oeil aux conditions de circulation à cette heure-ci, Eric, qu'est-ce que ça donne ?
01:38:26 Ça coince.
01:38:27 C'est jeudi matin.
01:38:29 Et puis il pleut, alors forcément on ne va pas très vite.
01:38:32 Et puis ça ralentit sur le boulevard Touras à Pau, sur les Allées Catherine de Bourbon,
01:38:37 sur la rocade de Pau qui est complètement saturée, l'avenue Roski aussi qui va de Gant à Juronson.
01:38:42 Vous êtes très nombreux sur la route de Morlas, la route de Buros, de Pouilles de l'Escar à l'Escar,
01:38:46 ça n'avance pas, sur le boulevard de l'Europe aussi à l'Escar, c'est complètement saturé.
01:38:50 Et puis si vous êtes à côté Bihigor ce matin, la rue Achille Jubinal à Tarbes est saturée,
01:38:56 ainsi que le boulevard de Bussi.
01:38:58 Aujourd'hui c'est la journée du marché, autour de la place Marcadieu, il y aura donc moins de place de parking ce matin.
01:39:06 Soyez prévoyants, on le disait, et ce n'est pas vraiment une surprise, c'est de la pluie ce matin,
01:39:11 après la belle journée d'hier.
01:39:13 Il faut se contenter de la pluie, vous êtes là pour nous le dire aussi, même les poètes du jeudi matin,
01:39:17 François qui nous dit "à la Saint-Théodore fleurit chaque bouton d'or", pas mal quand même.
01:39:22 Nous avons Berny qui est très poète aussi, qui nous dit "il pleut, il pleut à Sarcastet,
01:39:27 pas un temps pour faire la fête, pas un temps pour être dehors, même si c'est la fête à Théodore".
01:39:32 12 degrés quand même, ils sont très frais nos éditeurs.
01:39:35 8h39, le 6/9, France Bleu, Béarnes-Bigord, Eric Dreux.
01:39:43 Théoboché, Mathias Kern, à vos côtés pour présenter l'info et pour m'aider dans cette animation du 6/9,
01:39:50 avec notamment le Dr Kierzek, que vous avez très souvent vu à la télévision,
01:39:54 quand il y avait les périodes de contamination, Dr Kierzek qui était en exclusivité radio chez nous.
01:40:00 Comment garder le moral avec ces infos anxiogènes ?
01:40:04 La question c'est...
01:40:07 Regardez, le sourire est éclatant.
01:40:09 Exactement, mais il faut relativiser parce que c'est vrai que la période n'est pas très drôle,
01:40:13 mais il va vous donner des conseils le Dr Kierzek.
01:40:16 Lui nous parlera de Fernand Lefort, sa patriote, 4ème volet de l'affaire Echeverry.
01:40:21 C'est Thierry Saggadoito qui nous rejoint à France Bleu par les sports,
01:40:24 et nous vous offrir des places pour la section.
01:40:28 Charles et Eddie qui s'étaient rencontrés dans le métro,
01:40:31 et puis voilà, ils ont fait un tube, que vous allez peut-être fredonner ce matin.
01:40:34 "Would I Lie To You", c'est pour vous !
01:40:38 "Would I Lie To You" en anglais
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01:52:33 Bonjour, vous allez bien Céline ?
01:52:36 Très bien, merci et vous ?
01:52:39 Comme mes petits camarades d'ailleurs, qui ont le sourire aussi
01:52:42 Même Amauré-Olivier qui est là, qui a le sourire aussi du matin
01:52:45 Céline, qui devient donc consultant arbitrage à la section ?
01:52:48 C'est Jérôme Garcès
01:52:51 Jérôme Garcès, donc vous n'aviez rien de prévu samedi après-midi ?
01:52:54 C'est pour Patrick et Dimitri qui vont voir la section
01:52:57 Pour mon mari et mon fils
01:53:00 Vous allez à eux en nous appelant ?
01:53:03 C'est génial, quelle femme et maman parfaite Céline
01:53:06 On vous souhaite une très bonne journée, vous irez donc au Hameau ?
01:53:09 A bientôt, au revoir
01:53:12 On retrouve le docteur, le docteur Kierseck
01:53:15 Qui est là comme chaque matin pour vous donner quelques bons conseils
01:53:18 Comment garder le moral, on le disait avec ses infos qui sont
01:53:21 Un peu anxiogènes, morales souvent en berne
01:53:24 Alors comment se préserver un peu docteur ? Bonjour
01:53:27 Bonsoir à tous, on a eu le Covid, l'Ukraine et maintenant les attentats
01:53:30 La guerre au Proche-Orient, on voit que l'actualité est très anxiogène
01:53:33 Et il est important de se protéger, de protéger en particulier
01:53:36 Sa santé mentale, parce qu'à force d'être abreuvé de mauvaises nouvelles
01:53:39 Notre santé mentale peut être affectée
01:53:42 Et on devient dans un état de stress chronique
01:53:45 Voire dans un état de stress post-traumatique
01:53:48 Ça s'apparente un peu à un sentiment d'anxiété généralisé
01:53:51 Et puis on peut avoir différents symptômes
01:53:54 On peut ressentir cette anxiété, on peut se sentir angoissé
01:53:57 Mais ça peut être un peu plus subtil que ça, avec une fatigue
01:54:00 Des difficultés d'endormissement, des maux de tête qu'on ne rattache pas
01:54:03 Toujours à cette santé mentale, ça peut être aussi d'autres symptômes
01:54:06 Comme un inconfort abdominal, des palpitations
01:54:09 Mais tous ces signes, ce sont des signes d'anxiété qui montrent
01:54:12 Que notre état mental est plutôt troublé, alors une fois qu'on a reconnu
01:54:15 Ces symptômes et qu'on les a rattachés à l'état de stress
01:54:18 L'objectif c'est de relâcher un peu la pression qui peut nous envahir
01:54:21 Relâcher cette anxiété, un moyen simple c'est d'éviter
01:54:24 D'être sans arrêt devant des écrans par exemple
01:54:27 Ou d'être sans arrêt avec une information et un flow continu
01:54:30 D'informations anxiogènes, donc l'idée c'est de ne pas se couper complètement
01:54:33 Mais entre se couper complètement et regarder en boucle toute la journée
01:54:36 Ou avoir un fil d'actualité en permanence, on voit bien
01:54:39 Qu'il y a eu une différence, donc l'idée c'est peut-être de passer sur de la presse
01:54:42 Papier, en plus de votre Flash Info sur France Bleu
01:54:45 Et puis après de pouvoir faire d'autres activités
01:54:48 Pour ne pas sombrer avec ces actualités toujours plus anxiogènes
01:54:51 Il y a plusieurs stratégies pour diminuer l'anxiété
01:54:54 Notamment des activités que les psys appellent de décentration
01:54:57 On va arrêter de se focaliser sur des actions sur lesquelles on ne peut pas agir
01:55:00 Pour aller sur des actions sur lesquelles on peut agir
01:55:03 Par exemple, ça peut être participer à du bénévolat
01:55:06 A des associations, soit en lien avec des sujets qui vous intéressent
01:55:09 Par exemple d'aide aux victimes ou soutenir des problèmes quotidiens
01:55:12 Ou complètement autre chose, pourquoi pas faire une activité de loisir
01:55:15 Écouter de la bonne musique, rire avec des amis
01:55:18 L'idée c'est de pouvoir décentrer de l'actualité anxiogène
01:55:21 Pour participer à des activités qui sont plaisantes
01:55:24 Et là il n'y a pas de culpabilité à avoir
01:55:27 Souvent on dit "mais oui mec, tout ce qui se passe, moi je m'en veux un peu d'avoir des activités plaisantes"
01:55:30 Et bien non, il faut au contraire ne pas culpabiliser
01:55:33 Et participer à des choses positives, de toute façon que vous participez ou pas
01:55:36 Ça ne changera rien sur ce qui se passe dans le monde
01:55:39 Autant que vous soyez bien vous aussi
01:55:42 Et autant bien que vous pourrez aider les autres
01:55:45 D'ici là, portez-vous bien !
01:55:48 Le Bruit qui court sur France Bleu Bernbégor
01:55:51 Le Bruit qui court sur France Bleu Bernbégor
01:55:54 Deux bruits qui sont tombés hier
01:55:57 Oh là là, ça a coûté cher à l'entreprise
01:56:00 200 euros à gagner si vous reconnaissez ce bruit-là
01:56:03 Le Bruit qui court
01:56:06 Ah le tic, voilà le tic
01:56:09 200 euros si vous avez une petite idée, vous faites vos propositions dès maintenant
01:56:12 0559 98 0909 on vous attend
01:56:15 Il court toujours
01:56:18 Le Bruit qui court, tentez de le rattraper
01:56:21 Appelez-nous maintenant
01:56:24 0559 98 0909
01:56:27 France Bleu Bernbégor
01:56:30 A votre service, Amaury Olivier
01:56:33 Il sera là pour deux heures d'invité
01:56:36 Deux heures de folie, de bonne humeur
01:56:39 Amaury Olivier, ça va bien ?
01:56:42 Oui ça va et vous Eric ?
01:56:45 On va parler de la star, on peut le dire, le gâteau au fromage
01:56:48 C'est exactement
01:56:51 Oui et non, le cheesecake c'est vrai qui se traduit gâteau au fromage
01:56:54 Mais qui en fait est plus un gâteau à la crème qu'au fromage
01:56:57 Nous serons avec Florence Berger à 10h, elle a troqué son métier de juriste pour faire des cheesecake dans le quartier du château à Pau
01:57:00 Elle nous dira tout donc à partir de 10h
01:57:03 Oh des dents, c'est un concept assez original ça
01:57:06 Oui plutôt, ces cheesecake n'ont pas besoin d'assiette ni de couvert
01:57:09 Il en existe plein de variétés, des crémeux, des mousseux, des coulants, des nuages
01:57:12 Elle va tout nous dire à 10h
01:57:15 Dans quelques minutes, à votre service, bien sûr avec des invités, la santé au travail
01:57:18 Oui, il y a 650 000 accidents du travail
01:57:21 En tout cas ça c'était en 2021, 620 mortels, 49 000 déclarations de maladies professionnelles
01:57:24 La première cause c'est la santé psychique
01:57:27 Ensuite vient les troubles musculosquelétiques
01:57:30 Deux médecins seront avec nous, le docteur Hervé Gachiste
01:57:33 Et le docteur Olivier Palmieri, fatigue, stress
01:57:36 Vous en avez marre du boulot, perte de motivation
01:57:39 05 59 98 09 09
01:57:42 Merci, rendez-vous avec vous, Amaury Olivier
01:57:45 Et avec tous les invités, le temps de saluer, de prendre congé
01:57:48 De nos téléspectateurs de France Troppe au Sud Aquitaine
01:57:51 A bientôt, pas non, à demain, à la même heure, à 6h avec vous Eric
01:57:54 Et Théo Baucher sera là ?
01:57:57 Oui je serai là pour la dernière de la semaine
01:58:00 Merci Théo et merci à Mathias Kern qui m'ont aidé à faire cette émission
01:58:03 Rendez-vous demain à la télé