• l’année dernière
L'ESSENTIEL :
- Il a une cinquantaine d'années, mesure 15m de haut. Le traditionnel sapin de Noël est arrivé place Jean-Jaurès, ce mercredi.

- Le froid est revenu sur le département. Ce matin il fallait faire avec les premières gelées.

- L'ensemble des 29 salariés du laboratoire Technopole Pathologie entamaient leur deuxième jour de grève.

- Les élus de la gauche et écologistes tirent la sonnette d'alarme sur l'état général des lycées de la région.

À DÉCOUVRIR :
- Les aménagements du forum de Montreynaud à Saint-Etienne ont été récompensés au niveau européen. La ville a obtenue la 2è place parmi 13 projets aux « Green cities Europe Award 2023 » à Bruxelles.

- Ils sont 291 étudiants a avoir reçu leur diplôme à l'UIMM à Saint-Etienne au travers d'une cérémonie organisée pour l'occasion.

- A l'occasion de la sortie du film sur la vie de l'Abbé Pierre, nous avons rencontré les compagnons d'Emmaüs.

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00:00 [Musique]
00:15 0°C a été enregistré sur les hauteurs du département et vous avez sûrement été nombreux à gratter vos pare-brise ce matin.
00:21 Le froid revient sur la Loire, les équipes du département étaient bien sûr sur les routes pour prévenir des risques de verglas et les Nigériens ont dû s'adapter.
00:28 Nous avons pris justement la température avec eux tôt ce matin, vous le verrez.
00:32 Quel est l'état des lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes ? La question inquiète les élus de gauche écologistes du conseil régional.
00:39 En mars dernier, ils lançaient une plateforme numérique pour questionner les lycéens eux-mêmes sur leurs ressentis dans leur établissement scolaire.
00:46 5 716 lycéens y ont répondu, nous verrons le bilan qu'ils dressent dans ce journal.
00:51 Et puis, 291 étudiants de l'UIMM ont reçu leur diplôme ce mardi soir.
00:56 Une cérémonie était organisée pour l'occasion, l'occasion pour nous aussi de rencontrer les jeunes qui viennent de terminer leur cursus dans les métiers de l'industrie, des métiers porteurs.
01:06 Enfin, nous parlerons de pommes, de celles du Pila, plus particulièrement.
01:10 Ce samedi 11 novembre aura lieu la traditionnelle fête de la pomme à Pellucin, une 44e édition que nous détaillera notre invité Olivier Lecoq, directeur de la coopérative des Balcons du Mont-Pila.
01:24 Bienvenue dans votre JT, je suis ravie de vous retrouver.
01:27 Et on débute avec l'événement du jour à Saint-Etienne.
01:30 Il a une cinquantaine d'années, mesure 15 mètres de haut et a besoin de plus de 10 tonnes pour se lester.
01:36 Je vous parle du traditionnel sapin de Noël.
01:39 Il est arrivé place Jean Jaurès ce mercredi matin.
01:42 À l'aube, seule une poignée de chanceux de Lefto et Anthony Verpillon ont pu assister au spectacle de son installation.
01:49 Regardez.
01:50 On pourra dire qu'il se sera fait désirer.
01:53 Annoncé dès 5h30 ce matin, le millésime 2023 est arrivé avec une petite heure de retard, car pas évident de se la lommer dans les rues stéphanoises, même si la route a été courte.
02:04 Ce sapin, il vient de nos forêts, nos forêts communales.
02:07 Nous avons 1400, un peu pas loin de 1400 hectares de forêts communales.
02:10 Il vient plus précisément du grand bois de Pont-Sauvigny.
02:14 Il a été transporté le matin, on le fait comme ça le matin justement pour ne pas gêner les usagers.
02:21 Et une nouvelle fois, c'est un arbre imposant d'un peu plus de 15 mètres de haut qui trônera devant la cathédrale Saint-Charles.
02:27 Il sera notamment lesté par un bardage de plus de 10 tonnes pour éviter toute chute liée au vent.
02:33 Un arbre qui n'a pas non plus été choisi par hasard.
02:36 Quand on coupe un arbre comme celui-ci, ça permet à d'autres de pouvoir se développer.
02:41 Et donc l'ONF justement qui connaît parfaitement les terrains de la forêt communale, après analyse,
02:48 et puis après l'âge, par rapport à l'âge aussi, le choix s'est porté sur celui-ci.
02:55 Et c'est toujours juste avant le 11 novembre que le sapin est installé à Saint-Etienne, un moment très symbolique.
03:01 C'est un vrai signe du coup d'envoi des fêtes de Noël.
03:05 Alors il faut une journée pour le décorer et là la patinoire arrive bientôt et va s'installer autour du sapin.
03:12 C'est pour ça qu'on met le sapin aussitôt d'ailleurs, parce que la patinoire, il faut une dizaine de jours de montage.
03:18 Le sapin qui restera en place jusqu'à la première semaine de janvier, il sera ensuite découpé, puis transformé en bois de chauffage.
03:26 Et à noter que le lancement officiel des festivités de Noël se fera le 24 novembre prochain, avec l'ouverture du marché de Noël en centre-ville de Saint-Etienne.
03:35 Et tôt ce matin, il fallait bien s'habiller. Vous l'avez certainement senti, le froid est revenu.
03:40 Seulement deux petits degrés ont été enregistrés à la station d'Andrésiaux-Boutéon la nuit dernière, et zéro degré sur les hauteurs.
03:47 Une première offensive de cet hiver qui n'a pratiquement pas perturbé les lèvres tôt qu'a croisé Anthony Verpillon ce matin.
03:55 Pour la première fois, il a fallu gratter les pare-brise près de Saint-Etienne ce matin.
04:00 Et dès les premières heures du jour, le froid était encore saisissant pour ceux qui travaillent à l'extérieur notamment.
04:06 « C'est le premier matin où ça pique un petit peu, mais on sait que ça va être bien pire. On a eu un été indien, on va le payer.
04:12 Ça pique un peu au départ, mais après, une fois qu'on est sur le boulot, on se rechauffe.
04:16 Regardez-moi, j'ai déjà enlevé la veste. »
04:18 Le thermomètre qui a grimpé de quelques degrés uniquement grâce au premier rayon de la journée.
04:23 Heureusement, le mercredi, les enfants ne vont pas à l'école.
04:26 Mais pour ceux qui devaient quand même se rendre à la MGC, il a fallu se couvrir un peu plus que d'habitude pour sortir ce matin.
04:32 « Oui, il fait un petit peu froid. Ça me gelait les oreilles. J'ai mis mes gants et j'ai mis un pantalon. »
04:41 Enfin, visiblement, pas pour tout le monde.
04:43 « Non, je ne suis pas un bon référentiel sur ça. Non, on est bien là.
04:46 Nous, on ne gratte pas les vélos, alors on ne se rend pas compte.
04:49 Non, il fait plus frais, mais il n'y a pas de vent et pas d'humidité, donc ça va.
04:53 Comme on dit, il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que de mauvais équipements.
04:55 Donc, on mettra les pantalons s'il faut ou on se couvrira avec des vêtements de pluie s'il pleut. »
05:00 Le froid qui était pourtant tout relatif en allant en direction des monts du forêt,
05:04 notamment sur le tout petit marché de Seine-Rey, car ici, on est habitué à des températures encore plus fraîches.
05:10 « Un peu surprise par le froid, oui. Il y a combien ce matin ? »
05:15 « À la marine, il y avait zéro. Moi, j'avais trois à la maison, je suis à Chambres. »
05:20 « Nous n'aurons pas plus parce qu'on ne prête pas attention et puis on a l'habitude.
05:24 Quand on fait les marchés, on a l'habitude un peu, donc on s'équipe pour. »
05:27 Et de toute façon, on trouve toujours des solutions pour se réchauffer.
05:31 « Les gens du village nous font le café, c'est déjà bien. »
05:34 « C'est bon, on vous amène le café ? »
05:35 « Oui, oui. »
05:36 « D'accord. »
05:37 « Tous les mercredis, on a droit à notre café, à notre petite cafetière. »
05:40 « C'est un client qui nous réchauffe le cœur parce que vraiment, c'est authentique, c'est familial, c'est génial. »
05:46 L'hiver qui attendra encore un peu. Le mercure ne devrait pas descendre en dessous des 5 à 7 degrés ces prochaines nuits,
05:51 avant un redoux, mais sous la pluie, prévu en début de semaine prochaine.
05:55 À l'actu de ce mercredi, c'est aussi l'ensemble des 29 salariés du laboratoire Technopole Pathologie
06:01 qui entamait leur deuxième jour de grève à Saint-Etienne.
06:04 Ils dénoncent des conditions de travail qui deviennent de plus en plus compliquées
06:08 ainsi qu'une valorisation salariale trop faible.
06:11 Adélice Poinnat, technicienne de laboratoire, s'est exprimée au micro de Nathan Vacher.
06:16 « On en a marre, clairement, on est tout à bout. Le personnel est épuisé.
06:21 On a une conscience professionnelle, on sent qu'il y a des patients derrière.
06:25 C'est important de faire du bon travail et aujourd'hui, on ne peut plus faire du bon travail
06:29 avec l'épuisement qu'on a, les conditions qu'on a, et surtout une valorisation du personnel
06:34 parce qu'on a un métier à responsabilité et on traite des prélèvements des patients.
06:39 C'est historique parce qu'il y a des personnes qui sont là depuis plus de 30 ans.
06:43 Il n'y a jamais eu de grève dans ce labo, donc il y a 100% du personnel qui fait la grève.
06:48 On demande 10% d'augmentation sur nos salaires actuels et ils ne nous proposent que 2,5%
06:57 ce qui est loin de ce qu'on demande aujourd'hui, donc on ne veut rien lâcher.
07:01 C'est un problème global puisqu'il y a eu quand même une augmentation du travail.
07:05 Mine de rien, il y a eu plusieurs labos qui se sont fermés aussi sur Saint-Etienne.
07:08 On a récupéré beaucoup de prélèvements, donc le travail a augmenté et c'est certain.
07:14 Et les locaux n'ont pas changé.
07:16 Donc ça fait plus de 20 ans que le labo est le même alors que le personnel a presque doublé.
07:21 Donc aujourd'hui, les conditions sont quand même compliquées parce qu'on se rend dedans.
07:25 On ne peut même pas marcher correctement dans le labo, faire nos analyses correctement sans se rentrer dedans.
07:32 Contacter la direction du laboratoire se dit ouverte à la discussion
07:35 et explique avoir déjà fait plusieurs propositions qui pour l'heure n'ont pas abouti.
07:40 Les dirigeants espèrent par ailleurs que la situation reviendra vite à la normale.
07:44 Je vous le disais, dans les titres, les élus de la gauche et écologistes
07:48 tirent la sonnette d'alarme sur l'état général des lycées de la région.
07:52 Il y a quelques mois, ils lançaient une plateforme numérique pour les lycéens.
07:56 Mission Lycée avait pour but de recueillir les témoignages et sentiments des lycéens sur leur établissement scolaire.
08:01 22 lycées du département ont été sondés, rétablis sur une note sur 10.
08:05 La Loire a finalement obtenu la note de 6,21, une note au-dessus de la moyenne,
08:11 justifiée parce que certains lycées étaient en très bon état,
08:15 mais d'autres au contraire sont dans un état catastrophique,
08:18 selon Catherine Bonny, conseillère régionale écologique. Écoutez-la.
08:21 Nous sommes allés aussi à Albert-Omar-Arouane, où Jean Monnet fourniront à Saint-Etienne.
08:28 Et bien là, sans surprise non plus, les enquêtés montrent que leur lycée n'est pas en bon état.
08:35 Les salles sont vétustes, les toilettes ont d'énormes problèmes,
08:41 la cantine notamment à Jean Monnet n'est pas du tout fonctionnelle.
08:46 Il y a énormément de travaux à prévoir pour que ces lycées,
08:54 passe-soir énergétique, soient confortables été comme hiver.
08:58 C'est un certain nombre de lycées qui ont besoin de travaux de façon un peu urgente.
09:04 Il faut que le fameux schéma pluriannuel d'investissement dans les lycées soit revu à la hausse.
09:14 Il y a besoin d'injecter beaucoup plus d'argent pour que les travaux nécessaires soient conduits.
09:20 Restez avec nous, dans quelques instants, vous verrez les 291 jeunes diplômés de l'UIMM.
09:26 Une cérémonie a été organisée hier soir et vous le verrez, l'industrie a des métiers porteurs qui attirent les jeunes.
09:32 Mais d'abord, les aménagements du Forum de Montrénau à Saint-Etienne ont été récompensés au niveau européen.
09:39 La ville a obtenu la deuxième place parmi 13 projets au Green City Europe Award 2023 à Bruxelles.
09:46 Un prix qui récompense des aménagements paysagers exemplaires.
09:50 Le Forum de Montrénau a bénéficié d'une totale transformation passant du béton à un espace totalement réaménagé avec de nombreux espaces nature.
09:58 Une prairie et même un verger.
10:00 Pour rappel, la ville de Saint-Etienne avait déjà été récompensée par le Grand Prix des Victoires du Paysage 2022
10:06 pour son programme de rénovation urbaine du quartier de Montrénau.
10:10 Ils sont 291 ce mardi à avoir reçu leur diplôme à l'UIMM à Saint-Etienne au travers d'une cérémonie organisée pour l'occasion.
10:20 Certains de ces étudiants sont présents depuis la seconde, tandis que d'autres ont attendu l'âge adulte pour entamer une reconversion professionnelle.
10:27 Nathan Vaché s'est glissé parmi tous les sourires hier soir. Regardez.
10:32 L'espace technique est vide ce mardi soir à l'UIMM.
10:36 Les étudiants n'ont pas déserté, ils sont tous réunis dans le hall pour la cérémonie de remise des diplômes.
10:42 Parmi les 291 félicités, Alexi est présent depuis la seconde et aujourd'hui il célèbre son BTS, lui qui vient d'entamer sa sixième année d'études.
10:51 On est content parce que c'est quand même assez dur, c'est un diplôme qui reste assez conséquent, c'est un BAC+2.
10:57 Donc assez content d'être arrivé jusqu'à la fin et surtout avec le groupe qu'on avait en BTS.
11:04 C'est sympa d'apprendre en alternance parce qu'on peut mettre en pratique ce qu'on apprend en cours.
11:09 Et ça permet de mettre un pied dans le monde industriel bien plus vite.
11:14 Tous n'ont pas entamé leurs études en seconde ici à l'UIMM.
11:17 À 42 ans, Anne vient d'obtenir son diplôme en qualité sécurité environnement.
11:22 Après plus de 15 ans chez le roi Merlin, elle a dû changer de voie.
11:25 Je me suis dit qu'il fallait que je revienne à mes premières amours, que c'était écrit depuis tellement longtemps,
11:30 qu'il fallait que pour une fois je m'écoute et que je fasse ce qui était bon pour moi.
11:35 C'était deux ans qui ont été denses parce que moi j'ai un petit garçon de 8 ans et demi.
11:41 Donc quand je rentrais chez moi j'avais ma vie de maman et après ma vie d'étudiante.
11:47 À Saint-Etienne, le pôle formation enregistre un taux de réussite de 88%
11:52 avec notamment 100% de réussite pour les cursus Bac Pro Maintenance, Prépa, Opticien Lunetier
11:57 et les Bac + 3 responsables développement des affaires.
12:00 Forcément, c'est un directeur de formation plus qu'heureux qui s'est présenté sur scène face aux diplômés.
12:05 C'est à la fois leur dire félicitations, tout bêtement, parce que c'est des parcours qui ne sont pas toujours aussi évidents que cela.
12:12 Par rapport à ça, ils ont quand même eu une belle réussite puisqu'ils ont au final réussi leur certification ou leur diplôme.
12:20 Et deuxièmement, leur souhaiter toute la réussite possible pour le futur.
12:25 Au total, l'offre de formation en apprentissage proposée par le pôle formation Loire-Dromardèche compte 1418 apprentis.
12:32 En parallèle, l'UIMM poursuit sa volonté d'attirer les jeunes et a déjà programmé des portes ouvertes.
12:37 Ce sera le mercredi 29 novembre prochain.
12:41 Si vous êtes amateur de pommes, c'est le rendez-vous à ne pas manquer chaque année.
12:45 La fête de la pomme à Pellucin revient ce samedi 11 novembre.
12:48 Une 44e édition qui rassemble les arboriculteurs de la coopérative des balcons du Mont-Pilat.
12:55 Et pour nous en parler, j'ai avec moi Olivier Lecoq, directeur de cette coopérative.
12:59 Bonsoir.
13:00 Bonsoir.
13:01 Alors cette fête attire des milliers de personnes chaque année, 15 000 environ l'année dernière.
13:05 On a compté à peu près.
13:07 La pomme, c'est vraiment la star du Pilat ?
13:10 Effectivement, il y a 44 ans, cette fête a été conçue autour de la pomme.
13:15 Et tous les ans, on renouvelle cet événement de la communauté de communes et de Pellucin autour de la pomme, qui est toujours la star.
13:25 Ça prend de l'ampleur, combien de variétés sont produites dans le Pilat ?
13:28 On est autour d'une vingtaine de variétés qui sont produites par l'ensemble des arboriculteurs.
13:33 Et des nouveautés ?
13:34 Alors on a des nouveautés, on a les traditionnelles évidemment, Golden Gala, Rosé du Pilat.
13:38 Et on a des nouvelles variétés qui arrivent, des Stories, des Mandis.
13:43 Et cette année, l'Innogo, qui est une nouvelle pomme jaune, qui va apparaître tout doucement et qui va être dégustée.
13:48 Donc on pourra la déguster ce samedi ?
13:50 Oui, tout à fait, sur deux, trois stands qui voudront aussi savoir ce qu'en pense le consommateur final.
13:55 Alors cette année, la confrérie de la pomme et le parc du Pilat et votre coopérative
14:00 proposait de mettre en lumière la trilogie "Belles pommes, choix des consommateurs et pratiques des arboriculteurs".
14:05 Qu'est-ce que ça veut dire ?
14:06 Alors c'est un vaste sujet, tous les sujets sont un peu imbriqués.
14:09 Effectivement, aujourd'hui, on nous achète toujours des belles pommes.
14:12 C'est un peu, on achète avec les yeux déjà, avant de goûter.
14:15 Donc c'est aussi pour mettre en avant le fait que parfois on écarte des pommes alors qu'elles ont quelques petits défauts.
14:21 Donc c'est aussi montrer aux consommateurs qu'on pourrait consommer des pommes un peu plus marquées,
14:26 avec quelques tâches éventuellement, et qu'elles seraient au moins aussi bonnes.
14:29 Et puis aussi qu'on est dans l'adaptation, adaptation aux pratiques et adaptation aux changements climatiques,
14:36 avec aujourd'hui aussi des nouvelles variétés.
14:38 Donc ça va être l'occasion de démontrer tout le travail qui est fait depuis des années dans le Pilat,
14:44 et qui reste à faire pour promouvoir demain des pommes peut-être un peu différentes,
14:48 avec des nouvelles variétés, comme l'Inogo notamment.
14:51 On passe déjà à ce changement en Calais ?
14:54 Oui, on sort de cet été un peu chaud, donc forcément on est en train de réfléchir aussi à ces changements climatiques,
15:02 et à ces difficultés qu'on peut avoir sur certaines variétés,
15:05 en se disant qu'est-ce qu'on va produire, alors pas demain, mais à horizon 2030,
15:10 parce que c'est à ça qu'on réfléchit aujourd'hui.
15:12 Et justement sur cette année, quelle a été la production ? On a vu la vague de chaleur, la sécheresse finalement.
15:18 Comment ça s'est passé cette récolte ?
15:20 C'était une belle récolte, elle est en train de se terminer, il ne faut pas l'oublier,
15:24 on a encore pour certains 8-10 jours de récolte à faire sur les variétés les plus tardives,
15:28 mais on est sur une très bonne année, sur notamment des Golden, sur la Rosée du Pilat.
15:33 Sur la Gala c'est une très bonne année, mais malheureusement les conditions climatiques ont fait qu'on est sur une pomme
15:38 qui a souffert, qui a eu beaucoup de défauts, et notamment qui a éclaté avec la chaleur et la canicule.
15:45 Peut-être un peu moins du coup alors ?
15:47 Un peu moins de tonnage sur la Gala, mais qui est bien compensé par de belles récoltes sur l'ensemble des autres variétés.
15:53 Donc il faudra se dépêcher le 11 novembre pour aller acheter ses pommes.
15:57 Et il n'y a pas que la pomme, il y aura aussi plusieurs émotions à découvrir,
16:00 mais on laissera ça pour le samedi 11 novembre.
16:04 Merci beaucoup Olivier Lecoq d'avoir répondu à notre question.
16:07 Merci à vous.
16:08 Et très bonne fête de la pomme.
16:09 Merci.
16:10 Et on termine ce journal avec la sortie ciné de ce mercredi.
16:14 L'abbé Pierre, une vie, un combat, était dans les salles ce 8 novembre.
16:18 Un biopic qui retrace le parcours de cet homme hors du commun.
16:22 Un film qui a forcément intéressé les compagnons d'Emmaüs à Saint-Etienne.
16:26 Ils espèrent avec ce film un regain de dons.
16:28 Marie Huspario les a rencontrés.
16:30 Un homme au béret vissé sur sa tête.
16:35 Symbole d'une époque, un résistant et fondateur de l'association Emmaüs.
16:40 L'abbé Pierre, une vie de combat.
16:43 C'est ce que raconte le film sorti dans les salles sombres ce mercredi.
16:47 Est-ce que je savais si c'était lui qui avait fondé Emmaüs ?
16:49 Oui, bien sûr.
16:50 Puis moi je suis une génération qui a connu toute cette histoire.
16:54 1954, j'avais 10 ans, donc je m'en souviens.
16:58 C'est extraordinaire d'avoir un homme qui fait tout ça pour les gens.
17:03 C'est super, c'est très émouvant.
17:07 J'ai trouvé déjà l'interprétation magistrale.
17:10 On a l'impression de revoir l'abbé Pierre.
17:13 Très belle interprétation et plein de choses qu'on ignorait sur lui.
17:18 Plus de deux heures dans lesquelles les valeurs de celui qui s'appelle en réalité, Henri Grouet, sont expliquées.
17:23 Comme l'accueil inconditionnel, la force d'Emmaüs.
17:27 Ce film est très important pour l'association.
17:30 Ça représente quelque chose de spécial parce que c'est l'œuvre de l'abbé Pierre.
17:33 Et nous on est ni plus ni moins que son héritage.
17:36 Aujourd'hui, ça va rejaillir sur nous et faire rayonner nos lieux de vie, ainsi que nos communautés Emmaüs.
17:44 Karim Yacoubi espère que le film incitera les spectateurs à faire des dons ou même à devenir bénévole.
17:51 Emmaüs est un organisme qui ne vit que grâce aux dons des particuliers et des entreprises.
17:56 Aujourd'hui, on espère qu'à travers ce film, ça va de nouveau sensibiliser le public pour du don, pour du bénévolat.
18:04 Ça va susciter des vocations et nous resituer sur le chantre de l'accueil inconditionnel, sur le chantre des liens sociaux en tout cas, de notre bassin.
18:16 L'équipe responsable d'Emmaüs, de Saint-Etienne et sa région, est invitée à animer les Ciné-Débats dans les cinémas de Saint-Chamond et Auméliès, à Saint-Etienne.
18:25 Et c'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
18:28 Le journal revient jeudi 19h et l'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site internet.
18:33 Merci de votre fidélité.
18:34 [Musique]

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