• l’année dernière
Cela fait 1 mois qu’Israël a été attaqué par des terroristes du Hamas. Un mois aussi que des familles rescapées ont dû abandonner leur kibboutz et être relogées pour une durée indéterminée. À Netanya, au nord de Tel Aviv, les enfants du Kibboutz d’Alumim soignent leurs traumatismes, avec des jeux d’enfants.

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Transcription
00:00 Que dizaines d'enfants insouciants dans une piscine.
00:03 Une scène banale en apparence.
00:06 Sauf que eux ont survécu à l'attaque du Hamas dans leur kibbutz le 7 octobre.
00:11 Comment c'était les activités ? Ça s'est bien passé ? Ils t'ont aidé à faire du surf ?
00:16 Des jeux d'équipe en tout genre, pour chasser le traumatisme.
00:21 Tal et ses trois filles ont passé 30 heures dans leur abri.
00:25 Ofri, tout juste 11 ans, trouve pourtant les mots pour en parler.
00:29 Ça faisait peur parce qu'on ne savait pas ce que c'était.
00:34 On a toujours vécu avec des alertes, mais on n'a jamais vécu ça avec des terroristes.
00:40 Pourquoi ils nous haïssent autant et pourquoi on doit tout recommencer depuis le début ?
00:46 Un mois après, Ofri et ses petites sœurs ont encore bien du mal à comprendre l'indicible.
00:55 C'est des petites questions et des questions plus profondes sur les enfants qui vivaient là-bas.
01:00 Les personnes tuées, combien de temps ça va prendre, si un jour on va retourner à Al-Houmim.
01:05 Des questions auxquelles on n'a pas toujours de réponse.
01:09 Loin de Gaza, en sécurité, ces enfants du kibbutz Al-Houmim ont l'obligation de jouer entre eux, deux fois par semaine.
01:17 Une thérapie des plus sérieuses, encadrée par ce secouriste volontaire.
01:22 Ça fait partie d'un ensemble de mouvements drôles comme 1-2-1-2, bouga-bouga.
01:28 Juste être actif, appliquer la technique sans qu'ils en soient conscients.
01:33 On veut qu'ils s'expriment et qu'ils se sentent enfants de nouveau, qu'ils sourient de nouveau.
01:38 Aller chercher un sourire et un peu de candeur, ces volontaires y arrivent sans difficulté.
01:44 Mais ils savent aussi qu'il faudra des mois, voire des années à ces enfants pour vivre avec cette journée d'horreur.

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