• l’année dernière
Le quatuor à cordes Lontano invitait le clarinettiste Thierry Besnard, dimanche 5 novembre, à l'auditorium d'Alençon pour le premier concert de la saison des Amis de la Musique d'Alençon. Ils s'est joué à guichets fermés.
Le prochain concert aura lieu dimanche 10 décembre à 16 h 30 à la Halle aux Toiles d'Alençon et le suivant le dimanche 14 janvier 2024 à l'auditorium avec l'orchestre de Normandie, pour les 50 ans de l'association.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:15 Comme Thierry a terminé son discours de présentation du Mézard par un petit mot personnel,
00:21 je vais commencer le mien avec un petit mot personnel également,
00:24 pour vous dire à quel point ça me fait plaisir et ça me touche de rejouer ici,
00:28 chose que je n'avais pas fait depuis 5 ans.
00:31 Je suis très heureux de rejouer à nouveau ici et de retrouver ceux que je connais.
00:35 Voilà, je vois des visages connus et amis.
00:39 On va maintenant vous présenter la deuxième partie avec le quintet avec la menette au bras,
00:46 qui comme le quintet de Mozart a été inspiré par une rencontre.
00:51 C'était le stadeur pour Mozart, ce sera le grand clarinettiste Richard von Mülfett,
00:56 qu'Arax a rencontré à la fin de sa vie.
00:59 C'est une rencontre qui est importante dans l'œuvre de bras,
01:02 parce que ça nous avalue quelques chefs-d'œuvre tardifs,
01:06 qu'il n'aurait peut-être pas composé s'il n'y avait pas fait cette rencontre.
01:09 On va terminer à la fin de ce concert par un petit bis, un petit morceau de piazzola.
01:15 Il y a toujours un effet bis dans le concert, qui fait que le public en général,
01:20 on remarque, nous parle parfois plus souvent du bis que des grosses pièces
01:26 dans lesquelles on s'est énormément investi pendant le concert.
01:30 Et quelque part, les pièces avec clarinette de Brahms,
01:32 c'est un peu le bis de la carrière créatrice de Brahms.
01:36 Cette rencontre-là a inspiré le quintet qu'on va vous jouer,
01:39 également un trio pour piano, celles et clarinette,
01:43 et également deux belles sonates pour clarinette et piano,
01:47 qui parfois sont jouées à l'alto.
01:50 Je précise pour mon collègue, les nains font les six et le 10,
01:54 (Rires)
01:57 Et donc ce sont un peu les fruits tardifs de la carrière de Brahms.
02:01 On a joué il y a quelque temps l'Opus 111, qui est un quintet à cordes,
02:05 donc un quintet avec deux altos, qui est un petit peu,
02:08 Brahms le percevait comme son testament, l'œuvre ultime
02:11 dans laquelle il allait mettre tout ce qu'il avait encore à dire.
02:15 Et quelque part, là on va vous jouer l'Opus 115,
02:18 quelque part il est libéré de cette pression qui s'était mise à lui-même,
02:22 et on a quelque chose de très simple, de très intérieur,
02:26 de très intime, de très tendant.
02:29 Il y a aussi des échos de sa jeunesse qui passent,
02:32 car Brahms quand il était jeune, il a fait des tournées avec un pianiste hongrois,
02:36 dans toute l'Europe centrale, l'Europe de l'Est,
02:39 et notamment le deuxième mouvement, vous allez voir au cœur du deuxième mouvement,
02:42 le quintet, il y a une partie centrale qui n'est presque plus de la musique classique,
02:47 c'est vraiment de la musique tigali, on entend des échos d'accordéons,
02:52 des échos de cymbalons, on est dans une taverne à Budapest,
02:56 beaucoup plus que dans une salle de concert.
02:59 Voilà, c'est ce chef-d'œuvre automne de saison qu'on a envie de partager avec vous ce soir.
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04:53 faire.

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