• il y a 2 ans

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, le voyage d’Anne Hidalgo à Tahiti, prolongé pour des "vacances". Le monde politique toujours plus surprenant ?

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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00:00 - Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07 - Et votre matinée se poursuit sur Europe 1 avec Pascal Praud.
00:10 De 11h à 13h, c'est Pascal Praud et vous à l'antenne.
00:13 Vous témoignez et réagissez au 01-80-29-21. Bonjour Pascal.
00:17 - Bonjour chère Géraldine, comment allez-vous ?
00:20 - Très bien.
00:21 - Nous sommes avec Christian déjà. Bonjour Christian.
00:24 - Bonjour Pascal, bonjour tout le monde.
00:26 - Et merci d'être avec nous. Vous savez pourquoi vous êtes là Christian ?
00:29 - On va parler de la mairie d'Algo ?
00:32 - D'abord on dit pas comme ça, on dit la mairie peut-être,
00:35 mais je pensais qu'on allait parler d'abord de la gentillesse,
00:37 puisque c'était la journée de la gentillesse.
00:40 On était tous formidables aujourd'hui, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
00:44 - Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
00:46 - Mais vous avez raison, effectivement, il y a le voyage d'Anne Hidalgo à Tahiti,
00:49 officiellement pour visiter le site qui accueillera les épreuves de surf
00:52 pour les Jeux Olympiques de 2024.
00:54 Alors on ne va pas la critiquer, on ne va pas critiquer le fait
00:57 que la maire de Paris a décidé de rester deux semaines de plus dans le Pacifique Sud
01:00 pour des raisons personnelles, ça elle a parfaitement le droit d'ailleurs.
01:03 Bien évidemment autrement dit en vacances, mais ça aussi elle a le droit d'être en vacances,
01:07 peut-être pour voir sa fille qui a été mutée là-bas.
01:10 Ça aussi elle a le droit de voir sa fille, Madame Hidalgo.
01:13 Et on ne dira pas que ce voyage a été organisé, bien sûr, pour voir sa fille,
01:18 avec des billets payés par la mairie de Paris,
01:21 et l'aller comme le retour, profiter pour voir sa fille quelques jours en plus.
01:26 On ne dira évidemment pas ça parce que c'est la journée de la gentillesse.
01:29 Non, non, il faut rester courtois.
01:32 D'ailleurs on peut écouter Yann Brossat avant de vous écouter, Christian,
01:35 puisque c'est l'élu communiste du Conseil de Paris,
01:37 il était invité de Sud Radio ce matin, écoutez-le.
01:39 D'abord je trouve qu'on fait vraiment une polémique de tout,
01:41 et qu'en l'occurrence on remplit une baignoire avec une bulle de savon.
01:44 De quoi s'agit-il ? D'abord il y a eu un voyage officiel
01:47 dans le cadre de la visite de structure à Olympique,
01:50 et puis ensuite elle a pris quelques jours de congé, elle a le droit.
01:54 À moins que dans ce pays il y ait désormais une police des vacances.
01:57 Mais en tout cas je considère qu'elle a le droit de prendre des vacances.
01:59 Ce qu'on lui reproche c'est finalement son voyage privé.
02:02 L'opposition je crois parle de regroupement familial au frais du compte tribuable.
02:05 C'est vrai qu'elle a dû payer peut-être l'avion, je crois que sa fille habite,
02:08 selon les informations de nos confrères du Parisien, à 45 minutes de Tahiti.
02:12 Mais voilà, le voyage est quand même payé par les impôts,
02:16 et surtout les impôts des Parisiens avec les six collaborateurs.
02:20 D'abord non, pas en totalité.
02:22 La partie du voyage qui était une partie de travail,
02:25 elle oui, et c'est normal, et l'autre partie non.
02:28 - Bon, de travail, je rappelle que Mme Hidalgo, maire de Paris,
02:32 est allée voir les installations de surf à Tahiti.
02:36 C'est vraiment très important que la maire de Paris se déplace elle-même,
02:41 elle-même, pour voir les installations de surf qui seront aux Jeux Olympiques.
02:46 Voilà, faut peut-être pas nous prendre pour des lapins de trois semaines.
02:51 Cher Christian, qu'en pensez-vous ?
02:54 - Non mais sérieusement, on va pas être méchants, c'est la journée de la gentillesse.
03:00 Mais y'a pas du foutage de gueule là-dedans quand même ?
03:03 Sans déconner, parce que l'hébergement, la nourriture,
03:07 qui c'est qui va la payer pendant 15 jours ?
03:09 - Alors, 15 jours, la partie privée, je pense pour vous dire que c'est elle qui paye,
03:15 y'a même pas de difficultés.
03:17 Mais ce qui coûte cher quand on va en Polynésie, c'est pas le restaurant ou l'hôtel,
03:23 c'est évidemment le voyage allé et le voyage retour.
03:26 Et ce qu'on imagine, peut-être, mais moi je ne veux pas l'imaginer,
03:31 c'est que lorsqu'elle a su que sa fille, qui suivait son gendre,
03:36 était mutée en Polynésie,
03:38 elle a décidé pourquoi pas d'aller voir les installations de surf,
03:44 et effectivement, le voyage allé et le voyage retour,
03:47 c'est payé par la mairie de Paris parce qu'elle va visiter les installations de surf,
03:52 elle en profite pour rester 15 jours.
03:55 Mais ce prétexte, évidemment, je sais pas,
04:01 en fait, si sa fille n'avait pas été en Polynésie,
04:03 je ne sais pas si Mme Hidalgo aurait été voir les installations du surf des Jeux Olympiques.
04:08 Et je trouve que c'est révélateur, parce que, comment dire,
04:11 on nous demande tous l'exemplarité, Mme Hidalgo notamment,
04:15 elle fait campagne pour l'écologie,
04:18 pourquoi pas, on est tous forcés de rouler en trottinette dans Paris et à vélo.
04:23 Et elle-même, elle a un bilan carbone parce qu'elle n'est pas partie toute seule,
04:26 elle part au bout du monde à 5 ou 6 en délégation pour voir ça.
04:30 Donc je vous dis, il ne faut pas nous prendre pour des lapins de 3 semaines, Christian.
04:33 - Non mais Pascal, très sérieusement,
04:36 elle fait partie du CIO, Mme Hidalgo ?
04:40 - Non mais elle est maire de Paris, et c'est Paris qui accueille.
04:43 - C'est Paris qui accueille, mais Paris, c'est pas Tahiti.
04:46 Tahiti, c'est pas là-bas le lieu parisien.
04:49 Qu'est-ce qu'elle va foutre là-bas ?
04:51 D'accord ? A part se faire payer le voyage,
04:54 aller-retour pour des raisons de travail, soi-disant,
04:57 sur le fait du contribuable.
04:59 À un moment donné, il faut arrêter de faire tout et n'importe quoi.
05:02 On sait très bien que dans les voyages, le plus cher, c'est l'avion.
05:05 Alors vous parliez de l'écologie,
05:07 effectivement, son bilan carbone, magnifique.
05:10 Et puis, la délégation, ils ont aussi de la famille là-bas, à Tahiti ?
05:14 - Ils sont restés 4-5 jours, visiblement,
05:17 ils ont visité...
05:19 - Ils sont rentrés à la maison.
05:21 Et puis, il faut une semaine pour voir 3 installations de surf.
05:25 Non mais, franchement, sans déconner.
05:28 On va voir comment ça se passe sur l'eau,
05:30 on va voir si les vagues sont à la bonne hauteur.
05:33 - Non mais, c'est vrai que ça...
05:35 Je partage votre avis, bien évidemment.
05:39 - Non mais, ils sont toutes pleines les poches,
05:41 tous ces politiques, Yann Aralbol,
05:43 et ça sur le dos du contribuable.
05:45 Paris, moi j'y suis pas,
05:47 et je suis très content de ne pas y être, franchement.
05:49 Parce que vous êtes remplis d'orages,
05:52 vous êtes remplis de travaux,
05:54 il y a des trous partout,
05:56 il y a des SDF à tous les coins de rue,
05:58 et on s'occupe pas des pauvres gens,
06:00 mais on s'occupe d'aller visiter des installations de surf.
06:04 Mais on va où, là ? On va où ?
06:06 Ils s'en foutent pleines les poches, ces politiques.
06:08 Donc, ça met à l'abri,
06:11 quand on a un peu de pouvoir,
06:13 ça met à l'abri toute sa famille, tous ses amis, etc.
06:16 Alors qu'il y en a des postes, je veux dire,
06:18 qui sont très très bien payés,
06:21 certains même qui sont frictifs,
06:23 et à côté de ça, on en profite.
06:25 - Alors, ce qui a fait éclater l'affaire,
06:27 c'est qu'il y a eu une réunion capitale
06:29 où le plan de circulation pour les Jeux Olympiques
06:31 devait être décidé, et le préfet de police
06:33 a dû reporter cette réunion capitale
06:36 parce que la maire de Paris lui a fait part de son absence
06:38 dès la première semaine d'octobre à mi-novembre,
06:41 sans motif. C'est pour ça que cette affaire a éclaté.
06:44 Parce qu'évidemment, Anne Hidalgo, au départ,
06:46 elle a fait plusieurs jours croire qu'elle était même présente à Paris.
06:49 Il y avait des tweets un peu déconnectés, d'ailleurs, parfois.
06:51 Elle n'a pas dit qu'elle partait.
06:53 Donc, c'est pour ça qu'il y a eu,
06:55 dès le départ, un petit sujet,
06:58 là-dessus.
07:00 Il y a eu, effectivement, des demandes,
07:02 notamment de l'opposition,
07:04 sur les objets de ces déplacements, à l'étranger,
07:06 payés par les Parisiens.
07:08 La mairie de Paris a financé,
07:10 elle, bien sûr, mais aussi une délégation,
07:13 dont les membres, je ne sais pas, d'ailleurs,
07:16 qui sont ces membres, si c'est des collaborateurs.
07:19 Il y a quelque chose d'assez opaque
07:21 dans ce déplacement.
07:23 Et le cabinet d'Anne Hidalgo explique désormais
07:25 qu'il s'agit de visites officielles en Nouvelle-Calédonie,
07:27 en Polynésie,
07:29 avec une séquence privée.
07:31 Les billets d'avion auraient été payés par la ville de Paris,
07:33 alors que l'hébergement et les éventuels déplacements
07:35 de son voyage privés doivent être payés par Anne Hidalgo.
07:38 - Ce qui serait bien, le moins !
07:40 - Bien évidemment, mais on marque une pause.
07:42 Je vous propose de marquer une pause.
07:44 Et on se rappelle.
07:46 On se retrouve !
07:48 Je suis un peu perturbé.
07:50 - Je suis perturbé, oui, parce que je suis en train de lire
07:52 en même temps que je vous parle.
07:54 - Bonjour à tous ! - Bonjour, monsieur Boubouk.
07:56 - Et vous-même ? - Ah oui, toujours !
07:58 - Vous êtes déjà allé à Tahiti ? - Non, pas encore !
08:00 - Eh bien, figurez-vous que j'ai eu Constance Bainquet.
08:03 - Ah, alors dites-moi ! - Et Dona Vidal-Rovelle.
08:05 - On va faire le podium à Tahiti ? - Exactement !
08:07 - Je vous voyais dire !
08:09 - Le podium ! Vous commencez à comprendre
08:12 mon état d'esprit ! - Oui, ça y est !
08:14 - On a une petite escale
08:17 de prévues à Tahiti
08:19 pour une dizaine de jours !
08:21 - Ça va être génial ! - Le podium européen !
08:23 À Tahiti !
08:25 - Mais tout ça, c'est bon.
08:27 Ça sera pris sur votre salaire. - Quoi ?
08:29 - Il y en a un ! - Attendez, je préfère qu'on aille
08:31 à côté, alors, en banlieue ! - À côté ?
08:33 - Ah ben oui, on va juste à côté !
08:35 - Bon, excusez-moi, Tahiti, quand même, faut pas abuser !
08:37 - A tout de suite !
08:38 - Il est 11h12 et de 11h à 13h, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
08:41 - Appelez Pascal Praud au 01 80 20 39 21.
08:45 - De 11h à 13h sur Europe 1
08:47 et vos réactions au 01 80 20 39 21.
08:51 - C'est une petite délicace pour vous, Pascal, puisque vous aimez la mer.
08:58 M.E.R., je précise, l'océan, le surf.
09:01 - C'est des Beach Boys, ça ? - C'est des Beach Boys, oui,
09:03 avec des paroles de Chuck Berry, sorti en 63.
09:05 Surfing USA.
09:07 - Bien sûr, les Beach Boys.
09:11 - Vous surfez ? Vous surfez, vous ?
09:13 - Vous avez surfé, non ? - Non, planche à voile,
09:15 mais pas surfer. Je suis un peu de planche,
09:17 mais j'étais pas terrible.
09:19 - Je vous imagine bien sur les vagues de l'horizon.
09:21 - J'ai surfé un peu à Bidart, il y a 3-4 ans,
09:24 mais c'était vraiment au minimum, c'était vraiment l'écume.
09:27 A Bidart.
09:29 Mais c'est super, il y a une plage à Bidart qui est extraordinaire,
09:31 la plage des surfeurs.
09:33 C'est vrai que Lyssa Rassou, c'est là qu'il est régulièrement.
09:37 C'est formidable, le surf, simplement, ça demande un apprentissage.
09:41 - Il faut être gracieux, oui. - Comment ?
09:43 - Il faut être gracieux pour faire du surf. - Moi, je suis léger sur ma planche.
09:45 - Oui, j'aimerais voir ça. - Je suis pas lourd, si vous voulez.
09:48 On est dans un rouleau, vous savez quand vous traversez le rouleau,
09:51 et que vous allez parfois au bout.
09:53 - Oui, oui. - Au bout du rouleau.
09:55 - Oh non ! - Il y a un deuxième Christian qui est là, c'est ça ?
09:59 - Oui, on a un duet du Christian, Christian de Narbonne et Christian de Caen.
10:02 - Bon, Christian de Narbonne trouve que ce déplacement est nul et non avenu,
10:07 le déplacement d'Anne Hidalgo, et Christian de Caen.
10:11 Bonjour Christian de Caen.
10:13 - Oui, bonjour Pascal.
10:15 - Excusez-moi de faire cet aparté, mais je ne vous vois pas surfer.
10:19 Mais bon, c'est tout.
10:21 - Je surfe sur l'actualité.
10:23 Je surfe sur l'actualité.
10:25 - Oui, oui, oui, dans la provocation, vous surfez sur la provocation.
10:29 Mais non, non. - Que pensez-vous du voyage d'Anne Hidalgo qui...
10:32 Moi, j'ai rien contre Anne Hidalgo, mais elle nous donne toujours des leçons.
10:36 C'est pour ça que je l'épingle un peu.
10:38 C'est vrai que quand tu donnes des leçons à personne, bon...
10:40 Mais elle, elle donne des leçons à la Terre entière.
10:42 On est obligé de rouler en trottinette dans Paris.
10:45 Je veux dire, la ville est...
10:47 Ce sont des embouteillages incessants, des travaux incessants.
10:51 Elle nous fait des cours sur l'écologie.
10:54 On s'aperçoit qu'elle part avec le bilan...
10:56 Elle envoie le bilan carbone d'elle et de tous ses collaborateurs.
10:59 Elle l'envoie par la fenêtre.
11:03 - Vous êtes prêts à éliminer la machine à laver, le micro-ondes,
11:07 pour retourner au lavoir pour laver votre lave-chambre ?
11:09 - Mais pas du tout.
11:10 Vous savez comment, si vous me suivez, vous savez bien.
11:12 Mais je me dis que qu'est-ce qu'elle est allée faire là-bas
11:15 aux frais de la princesse, c'est tout !
11:17 - Bon, alors, voilà.
11:18 Non, non, mais là-dessus,
11:20 ce que j'aimerais bien dire, c'est qu'il faut avoir
11:24 toute connaissance du dossier.
11:26 Est-ce qu'elle a payé son billet d'avion ?
11:29 - Ah non !
11:30 - Ou elle l'a pas payé ?
11:31 - Non, elle l'a pas payé, puisque c'était une mission.
11:33 C'était une mission.
11:35 - Elle était là-bas en mission pour vous inspecter
11:39 les installations du surf en tant que maire de Paris.
11:42 Alors, est-ce que c'est utile que la maire de Paris,
11:45 au moment où la ville traverse quand même d'autres épreuves,
11:49 où il y a des tags antisémites dans la ville,
11:52 où il y a des manifestations qui sont programmées, etc.
11:55 Est-ce que c'est utile que la maire de Paris
11:57 parte trois semaines au cœur de la saison
11:59 pour aller voir les installations de surf ?
12:01 Je vous pose la question.
12:03 - Au frais de la princesse ?
12:05 - Oui, déjà, premier cas, sur les manifestations,
12:09 elle n'est pas indispensable.
12:11 Donc là-dessus, qu'elle soit là ou pas là,
12:13 j'en ai rien à foutre, colèrement.
12:16 Mais moi, je me dis qu'on est confronté à ça.
12:21 J'en suis blasé.
12:23 Toutes ces personnes qui sont en train de voyager
12:27 au frais de la princesse, mais ça, c'est pas d'aujourd'hui.
12:31 Vous allez faire un voyage commercial,
12:34 vous avez de la famille,
12:37 vous allez y rester une ou deux journées.
12:39 Je sais pas, vous faites votre voyage,
12:41 vous partez le vendredi, vous revenez le lundi,
12:43 vous passez le week-end avec la famille.
12:45 - Mais nous sommes d'accord.
12:47 Il n'y a pas de souci là-dessus.
12:49 Si tu prolonges ton voyage pour des raisons privées,
12:51 mais que la mission est justifiée,
12:53 personne ne lui en ferait le reproche.
12:55 Je vous dis, la maire de Paris...
12:57 En fait, il y a deux éléments qui viennent,
12:59 effectivement, dans nos cerveaux.
13:01 On apprend que sa fille vient d'être mutée
13:05 en Polynésie au mois de septembre,
13:07 et comme par hasard, deux mois après,
13:09 Anne Hidalgo va visiter des installations de surf
13:12 pour les JO 2024.
13:14 Donc on se dit, est-ce qu'il y a un rapport de cause à effet
13:16 entre les deux ?
13:18 - Alors je serai basique, moi.
13:20 - Soyez basique.
13:22 - Qui missionne Anne Hidalgo pour aller visiter...
13:25 - Elle-même.
13:26 Elle-même, elle est maire de Paris, elle fait ce qu'elle veut.
13:28 - Bon, alors, dans ce cas-là,
13:30 on a connaissance, vraiment, aux yeux de tout le monde,
13:33 qu'on fait tout et n'importe quoi
13:36 du moment qu'on a le chéquier, alors.
13:38 - Mais est-ce qu'il y a un intéressant ?
13:40 Parce qu'on demande à tout le monde de faire des économies
13:42 et voyagent en business.
13:44 Anne Hidalgo ne voyage pas en éco.
13:46 Donc moi, je veux bien qu'on donne des leçons à tout le monde,
13:49 mais à ce moment-là, c'est quand même l'argent du contribuable.
13:54 Excusez-moi de vous le dire comme ça.
13:57 - Oui, alors, moi, ce que j'aimerais bien,
13:59 c'est que vous tirez sur Anne Hidalgo aujourd'hui,
14:02 mais est-ce que vous tirez sur tout le monde de la même façon ?
14:06 - Bah, oui, j'ai l'impression que...
14:08 - Bah non, bah non, bah non, moi, j'écoute les médias.
14:11 - J'ai l'impression que, franchement...
14:13 - Je l'écoute, les médias, que quand on a la gauche dans le nez,
14:16 on va tirer plus sur les personnes de gauche,
14:18 et là, aujourd'hui, on s'en fait gorge chaud de tout.
14:21 Moi, je dis qu'aujourd'hui,
14:23 si on n'a plus que ça à discuter sur les médias,
14:26 à l'heure d'aujourd'hui où on est en train de voir
14:29 un génocide se faire sur la bande de Gaza...
14:32 - Alors, le mot "génocide", si vous me permettez,
14:35 je le retire pour vous, parce que ce n'est pas le mot que j'emploierais.
14:39 - Non, non, moi, je l'emploie, hein.
14:42 Je l'emploie, et regardez, regardez bien,
14:45 pour chauffer de la partée sur la bande de Gaza,
14:48 il doit y avoir plus de 8 000 morts,
14:51 décès, sur la bande de Gaza, suits à la guerre.
14:54 - Attendez, attendez, combien il y a de femmes et d'enfants ?
14:59 - Mais, c'est la guerre, et c'est...
15:02 Mais, cher Christian, ce qui se passe aujourd'hui au Moyen-Orient est horrible,
15:06 donc il n'y a même pas de discussion.
15:09 - Ce n'est pas ce qu'on a dit au début.
15:12 On a cautionné Israël de faire vengeance.
15:15 - Non, mais, je vous propose de ne pas rentrer là-dedans,
15:19 parce qu'effectivement, ce n'est pas vengeance,
15:21 ça s'appelle une réponse.
15:23 Donc, quand...
15:25 Ce qui est très... Comment dire ?
15:28 Lorsque le Hamas tue un Israélien,
15:32 c'est une victoire.
15:34 Lorsqu'un Israélien tue...
15:36 - Qui a dit ça ?
15:38 - C'est ce que dit le Hamas, puisque le Hamas veut détruire Israël.
15:41 Donc, c'est dans la charte du Hamas.
15:43 Donc, ils veulent détruire.
15:45 Mais, je termine, si vous voulez bien.
15:48 Donc, quand le Hamas tue un Israélien,
15:50 c'est en soi, pour le Hamas, une victoire,
15:52 pour la raison que je viens de vous dire.
15:54 En revanche, quand Israël tue un civil palestinien,
15:58 pour Israël et pour Tzahal, c'est un échec.
16:00 C'est ça la différence.
16:02 Alors, évidemment, un mort = un mort.
16:04 Évidemment, c'est abominable.
16:06 Mais, Israël veut détruire le Hamas.
16:10 C'est ça qui est important.
16:12 Alors que le Hamas veut détruire les Israéliens à Israël.
16:15 C'est pour ça que, moi j'essaye...
16:17 C'est factuel, ce que je vous dis.
16:19 Mais, ce qui se passe là-bas,
16:21 effectivement, est horrible.
16:23 Bien sûr, et on peut avoir de la compassion
16:25 pour les Gazaouis, bien sûr.
16:27 Et plus que de la compassion, sans doute.
16:31 Et on espère, évidemment,
16:33 que les Gazaouis pourront s'échapper
16:35 de la puissance du Hamas,
16:39 qui bien souvent les prend en otage.
16:41 Bien évidemment, aussi.
16:43 Il est 11h22, mais on est loin d'Anne Hidalgo.
16:45 Donc, il est 11h22, et on marque une pause,
16:47 et nous revenons.
16:49 Et de 11h à 13h, c'est Pascal Fraud sur Europe 1.
16:51 Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1,
16:53 rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Fraud.
16:56 Et avec Pascal Fraud, de 11h à 13h sur Europe 1,
16:59 vous réagissez témoignez au 01-80-20-39-21.
17:03 Donc, nous avons deux Christians,
17:15 et on va revenir sur le débat d'Hidalgo.
17:17 Christian de Narbonne, qui dit "on se moque de nous",
17:21 et Christian de Caen.
17:23 C'est quoi votre position, finalement,
17:25 Christian de Caen sur Anne Hidalgo ?
17:27 - Disons que, moi, au début,
17:29 j'avais l'information que c'est elle
17:31 qui avait acheté ses billets d'Amérique.
17:33 - Ah non, mais elle ne peut pas acheter ses billets,
17:35 ça, ce n'est pas possible.
17:37 - Pourquoi ? Moi, je peux acheter des billets.
17:39 - Oui, mais je suis d'accord avec vous,
17:41 mais on n'en parlerait pas.
17:43 - C'est pas normal, parce que les billets ont été achetés par l'Amérique de Paris.
17:45 - J'étais sur une information erronée.
17:49 - Donc, vous en pensez quoi, maintenant ?
17:51 - Après, je me dis...
17:53 - C'est vrai qu'il y a des choses plus graves.
17:55 - J'ai travaillé dans des entreprises
17:59 où les directions, justement,
18:01 profitaient de ces avantages-là,
18:03 parce qu'ils avaient le carnet de chèques,
18:05 ou la carte bleue.
18:07 - Mais c'est du privé, c'est l'argent du contribuable.
18:09 - Mais privé ou public, c'est pareil.
18:11 - C'est pas pareil.
18:13 - C'est pas pareil.
18:15 - C'est l'argent, c'est mes impôts.
18:17 - Pardonnez-moi de le dire comme ça.
18:19 - Et nos impôts à Paris ont augmenté de je ne sais combien.
18:21 - Christian de Narbonne, pour conclure,
18:23 peut-être, cette discussion, parce que c'est vrai qu'il y a des choses plus graves
18:25 en même temps, dans ce monde, bien évidemment,
18:27 mais c'est toujours le rapport d'exemplarité.
18:29 - Moi, ce qui m'ennuie avec Mme Hidalgo,
18:31 c'est que les efforts et l'exemple, c'est pour les autres.
18:33 - C'est toujours la même chose.
18:35 - Les exemples, c'est pour les autres.
18:37 - Et puis, soi-même, on voyage en business,
18:39 et puis la vie est belle.
18:41 - Oui, mais à un moment donné, il faut arrêter de dire des conneries,
18:45 que ces politiques, ils arrêtent de dire des conneries,
18:47 et de faire des conneries.
18:49 Il y en a ras-le-bol de tout ça,
18:51 de profiter des situations, d'accord ?
18:53 On est maire de Paris,
18:55 on se missionne soi-même
18:57 pour aller visiter, je veux dire,
18:59 la banlieue parisienne à Tahiti, d'accord ?
19:01 Les installations.
19:03 Donc, je ne savais pas que Paris
19:05 s'était aussi étendue,
19:07 je veux dire,
19:09 en termes de géographique.
19:11 Mais, arrêtez,
19:15 Zapie, elle est partie là-bas,
19:17 et donc du coup,
19:19 Anne Hidalgo, elle s'est missionnée pour l'aider à finir son déménagement,
19:21 Zapie.
19:23 Pour arrêter, non ?
19:25 C'est bon, quoi.
19:27 Tous ces gens-là me dégoûtent.
19:29 Ils me dégoûtent, je veux dire.
19:31 - En tout cas, je pense qu'on n'est pas loin,
19:33 alors on va voir si elle apporte des réponses ou pas,
19:35 mais je pense que
19:37 c'est quelque chose qui va
19:39 très certainement être commenté
19:41 ces prochains jours,
19:43 parce qu'il y a quelque chose d'opaque,
19:45 manifestement, dans ce voyage.
19:47 Bon, on ne va pas en faire non plus des tonnes,
19:49 parce qu'il y a, comme on l'a dit,
19:51 des choses beaucoup plus graves qui se passent dans le monde.
19:53 Donc, je vais remercier, peut-être, Christian.
19:55 - Tu peux me dire combien ça a coûté, tout ça ?
19:57 - Tu peux intervenir ?
19:59 - Oui, Christian, de quand ?
20:01 - Ça a coûté, je ne sais pas,
20:03 10, 20 000 euros, peut-être,
20:05 je ne sais pas exactement, mais ça a coûté de l'argent.
20:07 Même plus que ça, parce que s'ils étaient 6,
20:09 6 à
20:11 3 ou 4 000 euros le billet
20:13 aller-retour ou pas ?
20:15 - Je viens de voir, le moins cher, c'est 3 139 euros.
20:17 - Aller-retour ? - Aller-retour.
20:19 Le plus cher, quand même, 4 800 euros.
20:21 Ça dépend aux périodes.
20:23 - Donc, il y a peut-être 30 ou 40 000 euros de billet d'avion,
20:25 plus pendant 5-6 jours sur place,
20:27 bon, c'est un petit billet de 100 000,
20:29 c'est un petit billet de 100 000.
20:31 - Oui, peut-être,
20:33 à vue donnée,
20:35 au doigt mouillé.
20:37 - Vous m'entendez ?
20:39 - Oui, Christian, de quand ?
20:41 - Oui, oui, oui, oui.
20:43 Je reviens, je reviens.
20:45 - Je reviens te chercher.
20:47 - Je reviens te chercher.
20:49 - Non, je ne vais pas vous chercher,
20:51 par contre, je peux venir.
20:53 Je rejoins
20:55 Christian de Narbonne,
20:57 c'est vrai que
20:59 c'est intolérable de pouvoir
21:01 abuser
21:03 de l'argent public.
21:05 Ça, j'en suis conscient.
21:07 Mais ce que je m'aperçois,
21:09 c'est que tout le monde n'est pas
21:11 jugé de la même façon.
21:13 C'est ça qui m'horrifie.
21:15 - Mais il y a parfois deux poids, deux mesures,
21:17 mais honnêtement, les gens de gauche, généralement, échappent plus
21:19 dans l'espace médiatique,
21:21 en tout cas. - Pascal, là, vous êtes dans la provocation.
21:23 Vous êtes dans la provocation. Arrêtez.
21:25 - Franchement, Jean-Luc Mélenchon,
21:27 il y a une forme de complaisance
21:29 sur ce qu'il dit. Ce serait quelqu'un de droite
21:31 qui dirait la racine carrée de ce qu'il dit.
21:33 Je pense que les réactions seraient un peu plus violentes.
21:35 - Et elles le sont déjà ces dernières semaines
21:37 contre Jean-Luc Mélenchon.
21:39 - Alors, je veux bien venir
21:41 pour en discuter avec vous. Alors, dans ce cas-là,
21:43 tout à vous. Parce que là, il faudra m'expliquer.
21:45 - Jean-Luc Mélenchon,
21:47 il y a une forme de complaisance. Je ne peux pas vous dire
21:49 autre chose, je le pense.
21:51 - Non, non, ça, c'est votre interprétation.
21:53 - Quand Jean-Marie Le Pen a parlé
21:55 du détail, il a été exclu
21:57 de toute la communauté
21:59 médiatique. Jean-Luc Mélenchon ne l'est pas.
22:01 Je ne peux pas vous dire autre chose. C'est faux.
22:03 - Vous comparez le détail et
22:05 le crime de guerre
22:07 et l'acte terroriste. - Ah, je compare
22:09 effectivement toutes les sorties de Jean-Luc Mélenchon
22:11 depuis maintenant quasiment
22:13 un an. Oui, effectivement, je pense qu'on est
22:15 dans... Il y a des choses
22:17 aujourd'hui qui peuvent être un danger pour la République.
22:19 Oui, de ce qu'il dit. Oui, bien sûr.
22:21 - Alors, vous tombez dans les extrêmes
22:23 encore. - Ah bon ?
22:25 On n'est pas d'accord ? C'est aussi pour ça qu'on parle.
22:27 Bon, on va clé une pause, Christian.
22:29 Et on se dit au revoir après la pause.
22:31 - Ah bah oui. - Oui, bah on se dit au revoir après la pause.
22:33 On se dit au revoir. J'ai dit au revoir à Christian
22:35 de Narbonne, déjà. Et on va
22:37 se dire au revoir après la pause.
22:39 - Je te cherchais...
22:41 - Génial. Je reviens te chercher. Ça, c'est
22:43 génial. - ...tremblant...
22:45 - Ah, un jeune pommier. - ...comme un jeune marié.
22:47 - Oui.
22:49 - ...mais puris...
22:51 - C'est génial, ça. Bécaud, c'est
22:53 génial. Il faudrait réhabiliter Bécaud.
22:55 C'est un des chanteurs meurs. On m'a parlé avec
22:57 Dave hier. On l'encontre très peu, hélas, Bécaud.
22:59 Pourquoi vous passez "Je reviens te chercher" ?
23:01 Parce que je l'ai dit ? - Bah, là, pour vous faire plaisir.
23:03 Je sens que ça va
23:05 donner sur le podium. Vous serez en première partie, les imitations,
23:07 les meilleurs moments. - Les meilleurs moments.
23:09 - Oui.
23:11 - Allez, la pause, là, tout de suite.
23:13 - De 11h à 13h, vous écoutez Pascal
23:15 Frost sur Europe 1.
23:17 Au 01 80 20 39 21.

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