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PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 Il y a des normes Jean-Michel.
00:02 Non, ce n'est pas aussi simple que ça que dire ce qui a été jeté, on va le récupérer pour le manger.
00:05 Quand les supermarchés le jettent, en général, c'est pour deux raisons.
00:08 La première raison, soit le produit est abîmé, donc il a été souillé.
00:11 Si par exemple, il y a un sachet de sous-vide qui est légèrement ouvert,
00:15 il a peur d'être souillé, qu'il y ait des microbes dedans et derrière ça donne des maladies.
00:18 Ou la deuxième possibilité, c'est qu'il a atteint la date de péremption
00:21 et légalement, il ne peut pas vendre un produit au-delà de la date de péremption.
00:25 Dire qu'on va recycler un produit comme ça, de façon sauvage,
00:28 moi, ça me rend quand même relativement inquiet.
00:30 Je suis d'accord avec eux, je suis d'accord avec le gaspillage, c'est vraiment nul,
00:33 mais il y a des moyens d'éviter le gaspillage et notamment,
00:36 on n'en parle jamais, les rations et les portions.
00:38 Les gens ne savent pas.
00:39 Je sais qu'à cet heure-ci, ma femme n'écoute pas la télé, donc je peux le dire.
00:43 Quand on achète à manger, on achète par portion.
00:46 Par exemple, si vous achetez de la viande, c'est 150 à 175 grammes par personne.
00:49 Mais on ne peut pas toujours, souvent c'est vendu par lot.
00:51 Oui, mais vous achetez en fonction de la portion.
00:53 Il y a des gens qui achètent comme ça, ils prennent le produit,
00:56 ils ne savent pas combien ils vont en prendre déjà, on achète la portion.
00:59 La deuxième chose, c'est qu'on surveille les dates de péremption.
01:01 Ça veut dire que moi, quand je vais dans un supermarché,
01:03 j'achète, je ne sais pas, un fromage, de la mozzarella typiquement,
01:07 voilà, je regarde, si l'Aupercule est ouvert ou non,
01:11 et ensuite, je regarde la date de péremption,
01:12 j'essaye de prendre le produit qui est le plus loin possible pour le consommer.
01:15 Ça, c'est élémentaire.
01:16 – Ça, c'est pour nous, oui.
01:18 – Là, ils pointent du doigt les invendus alimentaires.
01:20 Effectivement, la loi oblige depuis 2016,
01:22 le fait que les supermarchés doivent donner à des associations caritatives
01:25 tout ce qui était invendu.
01:26 Là, on sort un peu du cadre de l'alimentation qui n'a pas été utilisé,
01:32 mais je pense qu'on peut faire des efforts,
01:33 et ces efforts, ils se font au quotidien,
01:35 il y a encore beaucoup d'efforts à faire
01:36 pour que finalement, on puisse réduire la notion alimentaire.
01:41 – Oui, mais ça, tu comprends, c'était la société d'abondance.
01:43 Ça veut dire qu'à un moment donné, il y a une société d'abondance,
01:46 il y a tout partout, etc.
01:46 – On n'y est plus dans cette société d'abondance.
01:47 – Non, on n'est plus là, il y a un problème d'inflation,
01:49 il y a un problème de pouvoir d'achat,
01:50 donc les gens doivent surveiller ce qu'ils achètent.
01:52 – Il y a également un problème de prix, pas plus tard que tout à l'heure,
01:54 je suis allé un peu plus tôt au studio,
01:55 j'étais sur le petit supermarché qui est juste en face
01:57 et j'ai acheté un yaourt à l'unité, un peu protéiné.
02:00 Mais il faut savoir qu'aujourd'hui, le problème aussi,
02:01 c'est que quand on achète un, ça revient souvent plus cher d'en acheter un
02:04 que d'en acheter quatre.
02:04 – Mais c'est vrai, ça c'est cher.
02:05 – Donc il y a un travail aussi, nous, à faire attention,
02:08 mais c'est aussi les industriels etc.
02:09 – Jean-Baptiste, si tu n'en manges qu'un, tu ne peux pas en acheter quatre,
02:11 ça, ça veut dire que c'est de la fainéantise intellectuelle.
02:21 – Mais en France, c'est un mauvais exemple, parce que généralement,
02:22 une semaine, tu vas en manger quatre, donc là, que tu en achètes quatre
02:24 dès le départ, ce n'est pas honteux.
02:25 – C'est vrai, moi, je me souviens que les ménagères,
02:27 auparavant, avant la bondance alimentaire,
02:29 les gens préparaient leur menu pour la semaine,
02:31 ils avaient un tableau, les gens qui contrôlaient l'argent qu'ils dépensaient,
02:34 ils mettaient le prix à côté, le menu, la recette, les quantités à acheter.
02:37 Et donc, on avait un budget qui était au plus près,
02:39 on ne peut pas éviter totalement le gaspillage,
02:41 mais on peut le contrôler.
02:42 Et la deuxième chose, c'est que les produits à date de péremption,
02:45 j'explique quand même toujours, un industriel,
02:47 quand il met une date de péremption, c'est simplement qu'il a fait un test
02:50 pour voir qu'à partir de telle limite, il le décide le temps.
02:53 Il dit, voilà, je vais faire le test jusqu'à 15 jours.
02:55 Après, on ne sait pas, mais il a mis 15 jours,
02:57 parce qu'il a fait le test jusqu'à 15 jours.
02:59 Quand tu parles des yaourts, par exemple, un yaourt que tu consommes
03:01 une semaine après la date de péremption, il est consommable sur le plan de la santé.
03:05 Par contre, il va perdre en valeur de goût, c'est-à-dire qu'il n'aura pas le même goût,
03:08 donc ce n'est pas le même bon yaourt que tu as, mais il est mangeable.
03:11 Mais tu n'auras pas une gastron enterrée si tu as conservé.
03:13 – Il y a la limite, il faut bien faire une différence aussi
03:14 entre la date limite de consommation et la date de péremption d'un produit.
03:17 – Oui, c'est exactement ça.
03:18 La date limite d'utilisation, c'est en fait,
03:20 elle détermine le moment où on doit le consommer.
03:23 La date limite de consommation, c'est-à-dire une date à laquelle
03:26 on ne doit pas le consommer parce qu'il y aurait un risque alimentaire.
03:29 Je rappelle toujours qu'il y a des produits pour lesquels c'est fondamental,
03:32 ce sont tout ce qui est sous-vide, en particulier les charcuteries,
03:36 le cru et les salaisons, d'ailleurs saumon fumé, saucisson, jambon,
03:40 tout ça, il ne faut pas le prendre.
03:41 La deuxième chose, c'est les produits laitiers,
03:44 ils ont une conservation à condition qu'ils soient dans un réfrigérateur.
03:47 Là, on respecte aussi parce que vraiment, la date de péremption
03:50 sur un produit laitier, si on ne la respecte pas vraiment à quelques jours près,
03:54 il y a plusieurs maladies, notamment les salmonelles qui menacent.
03:57 Et puis, il y a d'autres produits pour lesquels on s'en fiche.
03:59 Par exemple, les pâtes, le riz, la semoule, les produits secs,
04:02 le café en grain ou moulu, tout ça, on peut le garder extrêmement longtemps.
04:05 Le pain, pour poursuivre au-delà de la date de péremption, par exemple.
04:08 - Fais du pain pervers. - C'est trop bon, ça.
04:10 - C'est hyper bon. - Il faut le mettre au frigo.
04:14 Le pain de mie, tu le conserves dans un réfrigérateur
04:17 et tu es sûr que tu peux aller au-delà de la date de péremption.
04:20 Si tu le laisses dans ton réfrigérateur,
04:21 oui, c'est sûr qu'il va y avoir des champignons qui vont pousser dessus.
04:23 - Il n'a pas le temps de se perdre.
04:26 - Une étude a prouvé que faire sa liste de courses, planifier ce repas,
04:29 permet de limiter le gaspillage alimentaire et surtout les achats compulsifs.
04:33 Et aujourd'hui, il y a des applications incroyables, frigo magique,
04:36 pour ne pas la citer qu'elle.
04:37 - On va arriver aux applications, Maxime.
04:39 En un instant, Isabelle.
04:40 - Non, tu as parlé, Jean-Michel a parlé de la société d'abondance.
04:44 C'est vrai que c'est un état d'esprit plus même qu'en dehors des grandes surfaces.
04:47 Les trucs où vous avez en abondance la mousse au chocolat,
04:50 en abondance dans les restaurants et tout.
04:52 Moi, j'ai des copines qui se goivent, qui remplissent des dômes
04:55 dont elles laissent les trois quarts, juste parce qu'effectivement,
04:58 on te dit en abondance.
05:00 Comment on appelle ça l'expression ?
05:01 - À volonté. - À volonté, voilà.
05:03 - Des buffets à volonté. - À volonté, c'est terrible.
05:05 Et il y a de plus en plus de restaurants qui font une caution.
05:07 - C'est ça, c'est-à-dire que si tu ne manges pas ton assiette,
05:09 tu payes 10 euros de supplémentaire,
05:11 parce que tu n'as pas vidé ton assiette, tu ne l'as pas mangée.
05:12 - Alors, il va y avoir une initiative.
05:14 - Le restaurant a vanté, bien sûr.
05:15 - Il va y avoir une initiative.
05:17 - C'est plus efficace.
05:19 - Il va y avoir une initiative qui va arriver dans certaines municipalités.
05:22 On va pouvoir recycler la nourriture non consommée.
05:24 C'est-à-dire, par exemple, les reliefs d'assiettes,
05:26 quand tes enfants n'ont pas mangé ou les adultes.
05:28 On pourra le recycler dans des paniers spéciaux
05:31 et ça servira à refabriquer et de membrer des produits organiques.
05:34 - Je voulais savoir, le public, est-ce que ça vous arrive souvent
05:37 de jeter de la nourriture et vous vous dites "Zut, levez la main"
05:40 à ceux qui reconnaissent qu'ils jettent de la nourriture.
05:43 Ils aimeraient bien ne pas le faire.
05:45 - Moi, c'est un ami. - Ça va, il y en a qui trichent.
05:46 - Plus haut les mains, plus haut.
05:48 - Il y en a qui trichent. - Assumez, assumez.
05:49 - Maintenant, c'est 50 euros d'amende chacun.
05:52 - C'est quand même une majorité, on est tous concernés.
05:53 Dainty n'a pas jeté un yaourt périmé.
05:56 - Le truc qu'on oublie.
05:57 - On est vraiment...
05:58 Enfin, moi, je n'aime pas ça.
05:59 Personne n'aime jeter de la nourriture.
06:00 - Je crois qu'il y a un problème de peur aussi.
06:03 - De peur.
06:04 - Parce qu'il y a toujours l'inquiétude de se dire
06:05 est-ce qu'on va avoir à bouffer ?
06:06 On est dans une conjoncture, une vie aujourd'hui
06:09 où on a peur du lendemain, on a peur de tout.
06:11 Donc, on rend les frigos.
06:12 - On essaye d'expliquer aux gens que sur le plan hygiénique,
06:15 normalement, il faudrait ranger et nettoyer régulièrement
06:17 les réfrigérateurs.
06:18 Combien il y a de gens qui ont au fond de leur clé,
06:20 qui ont des tas de produits qui ne servent à rien
06:22 et qu'ils ont oubliés.
06:23 En fait, les réfrigérateurs, ça se range comme les placards
06:26 et ça se nettoie.
06:27 Notamment les gens qui mettent les yaourts, par exemple,
06:29 avec l'emballage en papier à l'intérieur.
06:32 En fait, l'emballage en papier, c'est celui qui a été touché,
06:34 tripoté, sur lequel peut-être...
06:36 Je vais être dégueulasse.
06:37 Il y a des rats, des souris qui ont...
06:39 - Il faut déconditionner.
06:40 - C'est exactement.
06:41 - C'est une sale histoire.
06:42 Déconditionner les aliments.
06:43 Juste un petit point sur la nouvelle loi anti-gabespiage
06:45 parce qu'elle existe, effectivement.
06:47 On donne des conseils et le gouvernement impulse
06:50 justement des solutions.
06:51 La loi se fixe comme objectif de réduire de 50 %
06:53 le gaspillage de la distribution alimentaire
06:55 et de la restauration collective d'ici 2050.
06:57 C'est ambitieux, 50 %, et pour les domaines de la consommation,
07:00 de la production et de la transformation,
07:02 l'objectif est fixé à 2030.
07:04 Donc c'est un objectif qui est extrêmement ambitieux.
07:06 Nous aussi, on est concernés par le gaspillage alimentaire.
07:09 Alors, Maxime a commencé à l'évoquer.
07:10 Il y a...
07:11 - Non, mais quand on sert à manger aux enfants
07:15 un chili con carne dans les cantines,
07:17 on s'étonne qu'ils ne le mangent pas et qu'il soit jeté.
07:19 Ça commence d'abord par préparer dans les cantines scolaires,
07:22 en collectivité, des choses qui soient mangeables
07:24 et notamment pour les enfants.
07:25 Je n'arrête pas de me battre.
07:26 - C'est délicieux, je suis fou.
07:27 - Oui, c'est bon.
07:28 - D'accord, mais quand tu as 6 ans,
07:29 tu ne manges pas un chili con carne facilement.
07:30 - Ce n'est pas adapté aux enfants.
07:31 - Non.
07:32 - Parfois, la restauration collective,
07:33 la cantine, c'est un vieux sujet, c'est un Mario.
07:35 Mais c'est un Mario, comme on dit.
07:37 Ça revient en permanence.
07:38 Maxime commençait à évoquer les applications.
07:42 Il y a des applications,
07:43 je voudrais bien savoir ce qu'en pense Jean-Michel Cohen.
07:46 Des applications, justement, pour réduire le gaspillage alimentaire.
07:50 - Bonjour, je viens chercher, réceptionner une commande Tougo Tougo.
07:54 - Tout à fait, pas de souci.
07:56 Allons-y, voilà.
07:57 De retour chez elle, cette maman connectée
08:00 découvre le contenu du panier surprise.
08:02 Une pizza, du jambon, mais aussi des yaourts, des fruits, des gâteaux,
08:08 une burrata à la truffe, un sandwich.
08:10 Le tout pour seulement 4 euros, un tiers du prix normal.
08:14 En adoptant cette application,
08:16 Blandine a sauvé 146 paniers de la poubelle en moins de 6 mois.
08:20 - En 6 mois, par exemple, j'ai économisé 1892 euros,
08:23 si j'avais payé tout, plein tarif, évidemment.
08:25 Et j'ai évité 365 kg de célèbre.
08:29 - C'est pas mal.
08:30 Et Jean-Costin, qui a cette application ?
08:32 - Moi, j'avais l'application.
08:33 On l'a utilisée avec ma femme un jour, il y avait un hôtel.
08:36 - Oui.
08:37 - Le petit déj, le midi.
08:38 On lui a fait un petit package avec tout.
08:39 Il y avait des croissants.
08:40 Mais pour que dalle, 2 euros, je crois.
08:41 Et on en avait pour le lendemain, même le jour d'après,
08:43 parce qu'on peut garder des croissants.
08:44 C'est vrai que dans les hôtels, ils les servent pas.
08:46 Et c'est une application qui, vraiment, permet d'acheter pour pas cher.
08:49 - Et à la base, c'est juste.
08:50 - Jean-Michel, vous la connaissez, cette application ?
08:51 - Oui, oui, j'adore.
08:52 À la base, elle a été créée surtout pour les plats préparés.
08:55 C'est-à-dire que quand les gens vendaient des plats préparés,
08:57 si le soir, ils ne les avaient pas vendus,
08:59 ces gens-là ont eu l'idée de créer cette application.
09:02 Et donc, ils reprennent les plats préparés, ils les revendent.
09:04 Et les gens qui veulent faire des économies,
09:05 ils vont sur cette application et ils achètent les plats.
09:07 Et c'est tout à fait consommable.
09:08 C'est vachement bien contrôlé.
09:09 C'est une très belle application.
09:10 - Et l'intelligence de cette application, c'est que c'est géolocalisé.
09:13 C'est-à-dire que n'importe où que vous êtes en France,
09:15 vous pouvez aller à la boulangerie, au supermarché et en profiter.
09:18 Alors après, il faut être un peu flexible.
09:19 C'est surtout, on fait une journée.
09:20 - Tu peux bouffer un chenil.
09:21 - Voilà, trouver quelques heures juste avant la fin.
09:24 - On choisit pas forcément ce qu'on veut manger.
09:26 - Moi, ça m'emmerde pour toute sortir mon portable et dire "J'en ai acheté la..."
09:29 - C'est une économie, c'est pas mal, non ?
09:31 - Vous connaissez pas l'application.
09:32 Qui connait cette application ?
09:33 - Déjà, moi, j'ai pas mes lunettes.
09:34 Alors, dans la rue, c'est bien.
09:35 - Est-ce que vous l'utilisez ?
09:36 Oui ?
09:37 Ah oui, vous l'utilisez aussi, l'application ?
09:38 - La dame qui est là dans le reportage,
09:39 elle a acheté une Burrata, comme ils ont dit.
09:40 C'était une Burrata.
09:41 Elle est juste là.
09:42 - En tout cas, des économies substantielles, en plus.
09:43 - Les émissions de bouffe sont vertueuses.
09:44 Parce que, que ce soit Top Chef, que ce soit le meilleur pâtissier,
09:53 que ce soit toutes les émissions culinaires,
09:55 elles ont toutes des accords, maintenant, avec les Restos du Cœur ou des associations,
09:59 pour porter les ingrédients et la nourriture.
10:02 - C'est un peu normal, mais en fait, quand même, ces émissions,
10:04 elles ont pour but de faire la promotion d'une nourriture
10:07 qui n'est pas forcément de premier niveau.
10:09 Je veux dire, quand tu vois les gâteaux avec 10 000 ingrédients dedans,
10:12 avec du sucre et de la farine et des œufs...
10:14 - Ça ne va pas leur plaire, ce que tu lui as fait.
10:15 - Non, je m'en fous de ça, s'il vous plaît.
10:16 - La solution, on en parlait tout à l'heure, juste avant l'émission,
10:18 avec les chroniqueurs, on discute, avant de vous retrouver,
10:21 on disait les solutions.
10:22 Mais on connaissait, nos mères, elles faisaient ça.
10:24 C'est-à-dire qu'on parlait du poulet du dimanche au déjeuner,
10:27 puis le soir, c'était la quiche au poulet.
10:28 Avec les Restos, il faut aussi savoir accommoder les restos.
10:31 - Il faut pas avoir peur de changer de plat à chaque fois, tous les repas.
10:33 - Recycler, apprendre à conserver, avoir des barquettes.
10:37 Et quand on n'a pas mangé un plat, par exemple, vous faites un gros plat,
10:39 même, il y a plein de gens, moi, nous, par exemple, on est deux à la maison,
10:42 nos enfants se sont mariés.
10:43 - Ah, mais tant mieux ! La félicitation !
10:46 - Ils nous ont laissés seuls.
10:47 - La félicitation ! Vous êtes des petits-enfants, ou pas ?
10:50 - Mais oui, en fait.
10:53 - Alors, c'est super !
10:54 - Oui, mais ils viennent trop souvent, c'est fatigant.
10:56 [Rires]
10:59 - Mais quand elles préparent un plat, je veux dire, si vous faites,
11:01 je ne sais pas, une choucroute, un cassoulet, n'importe quoi,
11:04 on n'en fait pas un pour deux.
11:05 Et bien, on recycle, on congèle.
11:08 Après, le congélateur, il tombe en panne et on jette.
11:10 - Ah, oui, ça, ça arrive, ça.
11:11 - Je ne sais pas.
11:12 - Ah, oui, ça, ça arrive.
11:13 - C'est dur, ça.
11:14 - Ça arrive à tout le monde, ça.
11:16 La coupure d'électricité, le congélateur, effectivement, tout a jeté.
11:20 Bon, Gaspillage Alimentaire, on vous a posé la question sur les réseaux sociaux.
11:23 Jetez-vous souvent de la nourriture.
11:25 63 %, 64 %, reconnaissent, on jette.
11:28 Mais enfin, tout le monde en jette, malheureusement.
11:30 - Mais on ne peut pas ne pas jeter, je veux dire,
11:32 mais il faut jeter le moins possible.
11:34 - Bien sûr.
11:35 - En tout cas, ce qui est bien, c'est que les grandes surfaces
11:37 n'ont plus le droit de jamais liser les aliments qu'ils jettent.
11:40 - Je vais dire un secret.
11:42 J'ai eu le rédacteur en chef de cette émission.
11:45 Il m'a parlé de ces épiceries à pas cher, etc.
11:48 Et je lui ai dit, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
11:50 Quand il y a longtemps déjà, les maraîchers, sur les marchés,
11:54 ils avaient un bocal de pêche
11:56 et puis à côté, ils avaient des pêches un peu abîmées.
11:58 Il y avait des gens qui les achetaient à moitié prix
12:00 parce qu'ils faisaient de la compote de pêche.
12:01 - Il ne faut pas avoir fait l'ENA pour faire ça.
12:04 - Ouais, voilà.
12:05 [Musique]

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