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Ludivine Fassiaux, présidente de l’union Bélabraise (Indre), contre le centre d’accueil de migrants dans son village : «Nous n’avons pas les infrastructures pour les accueillir dignement». La manifestation contre ce dossier aura lieu aujourd'hui, samedi 28 octobre. Dans l’émission La Matinale Week-end.

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Transcription
00:00 Il y a plusieurs facteurs qui rentrent en compte.
00:02 C'est vrai, comme on a l'habitude de dire,
00:03 depuis la création de l'association,
00:05 Bélab, c'est un village de 1 000 habitants,
00:08 c'est un village qui, malheureusement,
00:10 ne bénéficie pas des infrastructures,
00:13 de la sécurité adaptées pour recevoir un projet comme tel.
00:17 Comme je répète souvent, nous n'avons pas de réel...
00:21 Alors, nous avons une gendarmerie,
00:22 mais vous voyez, nous avons quelques gendarmes
00:24 qui naviguent sur plusieurs communes.
00:25 Nous n'avons pas de transports en commun,
00:28 nous avons un médecin de ville,
00:30 mais qui, malheureusement, est déjà surbooké.
00:33 Donc, nous n'avons pas les infrastructures.
00:35 C'est-à-dire que recevoir du monde, c'est une chose,
00:38 mais les recevoir dignement, c'est une autre.
00:39 Et Bélab, pour le moment, malheureusement,
00:41 ne coche pas toutes ses cases.
00:43 (Générique)
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